Ass Renaissance Abbaye de Clairvaux
Vous pensez qu'il y a une erreur sur ce lieu ?

Vos retours sont importants pour nous. Si vous avez remarqué une erreur concernant ce lieu, merci de nous en informer pour que nous puissions la corriger.

Signaler une erreur
Propriétaire de ce lieu ?

Nous récupérons automatiquement les informations disponibles sur votre lieu. Si jamais celles-ci ne sont pas correctes, connectez-vous gratuitement sur notre tableau de bord pour les modifier et bonus, accédez à vos statistiques détaillées.

mapstr icon Modifier les informations de votre lieu
La communauté mapstr
Enregistré par

31 utilisateurs

#Tags souvent utilisés
#Culture #Visite culturelle #@histoireitinérante #Abbaye #🏛 Merveille de l'Humanité
Ce qu'en disent les utilisateurs

"Ancienne abbaye cistercienne du XIIe siècle, reconstruite au XVIIIe siècle puis transformée en prison au XIXe siècle par Napoléon, cette drôle d'abbaye-prison de Clairvaux, située au cœur de la Champagne à 75 km de Troyes, est indéniablement un lieu hors du commun.. ! C'est au Val d'Absinthe qu'un jeune père abbé, le futur Bernard de Clairvaux, et quelques moines venus de Cîteaux, vinrent défricher, il y a neuf siècles, une clairière de terre aride au cœur de la vieille forêt gauloise qui couvre les collines et les vallées des confins de la Champagne et de la Bourgogne. Cette terre de silence et de pauvreté va devenir pour la postérité la grande abbaye de la "claire vallée", Clara vallis, plantée de vignes et animée de granges, de forges et de moulins. Haut-lieu de l'histoire religieuse, forte de centaines de filiations à travers l'Europe, définitivement imprégnée de la spiritualité cistercienne, Clairvaux restera une abbaye puissante jusqu'à la Révolution qui la confisque et la vend à un industriel. En 1808, Napoléon modifie le régime pénal français et rachète Clairvaux pour en faire la plus grande prison de son temps. Les vénérables murs de l'abbaye abriteront des détenus jusqu'en 1971. 𝐋'𝐚𝐛𝐛𝐚𝐲𝐞 𝐝𝐞 𝐁𝐞𝐫𝐧𝐚𝐫𝐝 𝐝𝐞 𝐂𝐥𝐚𝐢𝐫𝐯𝐚𝐮𝐱, « 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞𝐫 𝐏𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐄𝐠𝐥𝐢𝐬𝐞 » 𝐞𝐭 𝐩𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐩𝐢𝐫𝐢𝐭𝐮𝐞𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐓𝐞𝐦𝐩𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬. Doté d'un charisme et d'une élocution redoutables, porté par des convictions inflexibles, saint Bernard de Clairvaux est l'une des principales figures du XIIe siècle chrétien. Moine à Cîteaux à l’âge de 22 ans, père abbé à 25, Bernard de Clairvaux fonde cinq abbayes avant d’avoir atteint sa trentième année. Réformateur des cisterciens, conseiller des rois et des papes, le saint, surnommé "le dernier Père de l'Eglise", a contribué à hisser l'Église médiévale à son apogée. Né au château de Fontaine, près de Dijon (Bourgogne), Bernard a une vingtaine d'années quand, au printemps 1112, il entre à l'abbaye voisine de Cîteaux, fondé en 1098 par Robert de Molesme dans une perspective de restauration de la règle bénédictine. En juin 1115, l'abbé Étienne Harding, qui a succédé à Robert de Molesme, demande au jeune homme d'aller fonder avec ses compagnons un nouveau monastère. La petite troupe jette son dévolu sur Clairvaux, un vallon boisé et humide à une quinzaine de kilomètres de Bar-sur-Aube, en Champagne. Ce sera l'une des « quatre filles » de Cîteaux. Bernard va donner une impulsion décisive à son ordre monastique, jusque-là atone, de sorte que Clairvaux va très vite éclipser les autres abbayes et devenir la référence obligée des Cisterciens, aussi appelés Bernardins, en référence à l'impétueux abbé. Très vite, l'ordre s'étend à toute la France du nord avant de déborder sur le reste de l'Europe catholique. Doué d'une très forte personnalité, saint Bernard sort de son abbaye pour participer aux grandes affaires de son siècle. Au concile de Troyes, en 1128, il fonde l'ordre du Temple et en rédige les statuts. Sa renommée monte en flèche deux ans plus tard suite à l'élection simultanée par le conclave de deux papes Innocent II et Anaclet II. Plus tard, il convaincra le roi de France Louis VII le Jeune de lever une armée pour secourir les Francs de Terre Sainte. Lui-même prêche la croisade sur la colline de Vézelay le 31 mars 1146. Il tente aussi de lutter contre l'hérésie cathare naissante dans le Midi toulousain… Mort d'épuisement le 20 août 1153, saint Bernard de Clairvaux est canonisé sans difficulté en 1174 et proclamé Docteur de l'Église en 1830. 𝐋𝐚 𝐛𝐢𝐛𝐥𝐢𝐨𝐭𝐡𝐞̀𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐥𝐚𝐢𝐫𝐯𝐚𝐮𝐱 : 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐦𝐚𝐧𝐮𝐬𝐜𝐫𝐢𝐭𝐬 𝐜𝐥𝐚𝐬𝐬𝐞́𝐬 𝐞𝐧 𝟐𝟎𝟎𝟗 𝐌𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐌𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐥'𝐔𝐍𝐄𝐒𝐂𝐎 Les moines de Clairvaux n’allaient pas couper des arbres en forêt ni aux champs pour faire la moisson. Il leur fallait travailler au sein de l’abbaye, jamais loin de l’abbatiale où ils devaient se rendre sept fois par jour pour chanter les psaumes. Leur travail était en effet au “scriptorium” pour copier et recopier inlassablement les livres saints et les grandes œuvres de la littérature grecque et latine. Il fallait doter de livres les abbayes de la filiation au fur et à mesure des créations. La tradition bénédictine voulait que la calligraphie soit riche de dessins et de couleurs. Les moines étaient maîtres en enluminures. Bernard de Clairvaux intervint et demanda que les manuscrits – comme l’architecture – traduisent l’ascèse de la condition monastique. Les enluminures clairvaliennes devinrent monochromes. Le scriptorium de Clairvaux était organisé de telle sorte que l’abbaye dispose toujours d’un fonds de 1 800 ouvrages. Après le XVIe siècle, l’abbaye développa sa bibliothèque par achats de fonds de bibliophiles. À la Révolution, elle comportait ainsi plus de 40 000 ouvrages. Par mesure de sécurité, les autorités locales les firent transporter à Troyes. On peut toujours aller admirer la cathédrale de livres reconstituée à la Médiathèque du Grand Troyes. Ce fonds Clairvaux est la plus importante collection médiévale française. On peut notamment y admirer la Grande Bible de saint Bernard, en six tomes, terminée en 1151. 𝐋𝐚 𝐩𝐫𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐂𝐥𝐚𝐢𝐫𝐯𝐚𝐮𝐱 L'histoire de Clairvaux prison accompagne l'histoire de France, une histoire des grands procès et des détenus politiques célèbres. Les premiers détenus furent, en 1813, des insoumis de la grande armée napoléonienne. En 1832, Clairvaux devient au centre d'un nouveau débat de société grâce à Victor Hugo exaltant la triste destinée d'un détenu appelé Claude Gueux pour en faire son premier ouvrage contre la peine de mort. Puis en 1848 avec Georges Duchesne et en 1871 avec les communards, Clairvaux devient la prison des révolutionnaires. Blanqui y sera au mitard pendant de longs mois. Le prince Kropotkine et les anarchistes de Lyon se retrouvèrent à Clairvaux en 1883. Puis les insoumis de Verdun en 1916, les mutins de la mer Noire en 1921, des cagoulards en 1934, des résistants - dont Guy Môquet - entre 1940 et 1944, plusieurs ministres de Vichy et des collaborateurs à la Libération, des responsables du FLN et trois des généraux putschistes pendant la guerre d'Algérie, des autonomistes et des acteurs du terrorisme international, la litanie est grande et provoque le besoin de comprendre le sens des actions criminelles de droit commun pour motifs politiques. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑳𝒂 𝑪𝒓𝒐𝒊𝒙 ; 𝑻𝒆𝒎𝒑𝒍𝒊𝒆𝒓𝒔.𝒐𝒓𝒈 ; 𝑯𝒆́𝒓𝒐𝒅𝒐𝒕𝒆.𝒏𝒆𝒕 ; 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍'𝑨𝒃𝒃𝒂𝒚𝒆 𝒅𝒆 𝑪𝒍𝒂𝒊𝒓𝒗𝒂𝒖𝒙 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"1115 fondata da San Bernardo di Chiaravalle che poi diffonderà il modello cistercense in tutta Europa. Viene distrutta nel 1791."

@caterinarimensi96

Autres lieux à voir autour
La meilleure expérience Mapstr est sur l'application mobile.
Enregistrez vos meilleures adresses, partagez les plus belles avec vos amis, découvrez les recommendations de vos magazines et influcenceurs préférés.