Les grottes d’Isturitz et d’Oxocelhaya
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"Merveilles de la nature et site emblématique de la Préhistoire, les grottes d'Isturitz et de l'Oxocelhaya constituent les seules grottes classées Monuments historiques du Pays Basque. « ISTURITZ » est une grotte ornée de la chaîne Pyrénéo-cantabrique, mémoire vivante de l'Humanité, et « OXOCELHAYA » un "simple" joyau minéral, une grotte riche en concrétions faisant partie de ses remarquables "cathédrales du monde souterrain" à l'image de celles célèbres existant en Ardèche ou en Ariège ! 𝟏𝟖𝟗𝟓 : 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐛𝐮𝐭 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐯𝐞𝐧𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞́𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 L’histoire des grottes d’isturitz et d’Oxocelhaya débute par l’exploitation de phosphate dans la grotte d’Isturitz. De nombreux objets préhistoriques sont découverts par les ouvriers, telles les œuvres d’art mobilier (un félin sculpté en bois de renne, des statuettes animales) ainsi qu’une multitude d’objets de silex. L’importance des artefacts est reconnue le 10 août 1895 par la société savante de Borda (Dax) qui révèle ainsi l’intérêt du gisement archéologique. 1912, les fouilles Emmanuel Passemard, avec l’accord des propriétaires des lieux (André Darricau), entreprend de fouiller le gisement archéologique. Poursuivant ses travaux jusqu’en 1922, il découvre le pilier gravé de la grande salle d’Isturitz et une série importante de couches stratigraphiques. De 1928 à 1959, la reprise des fouilles et l’exploitation touristique Le Comte et la Comtesse de Saint-Périer reprennent les fouilles et confirment les 80 000 ans de préhistoire. Dans le même temps, la présence de remarquables concrétions dans la grotte d’Oxocelhaya, découverte en 1929 par M. Etxegaray, incite André Darricau à son exploitation touristique. En 1953, pour faciliter les visites, une jonction entre les deux grottes est percée.  Afin de protéger le site, le 1er octobre 1953, le classement des grottes aux Monuments Historiques est obtenu. Dorénavant, le site devient un lieu scientifique et public. Par la suite, une série de découvertes viennent alimenter l’importance archéologique du site. Le 23 juillet 1955, à Oxocelhaya, Georges Laplace, Maître de recherche au CNRS, responsable scientifique des grottes jusqu’en 1990, découvre, dans la galerie portant actuellement son nom, des gravures et dessins de chevaux et bison. Il en fera les relevés en collaboration avec l’archéologue Ignacio Barandiaran. 1973, la découverte de la grotte Erberua Le 15 août 1973, C. Barroumès et Jean-Daniel Larribau pénètrent pour la première fois dans la troisième grotte, Erberua. Ils découvrent en 1975 des surfaces colorées en rouge et J.D. Larribau remarque en 1977 des gravures et peintures sur les parois. 1982, Oxocelhaya se dévoile à nouveau En 1982, Jean-Daniel Larribau met au jour dans une galerie d’Oxocelhaya de nouvelles représentations pariétales de chevaux et de signes. Depuis 1995, l’aventure continue… Depuis 1995, de nombreuses autres manifestations esthétiques et artistiques ont été remarquées, telles de larges surfaces colorées, des signes, un cheval gravé, des bisons dessinés, des tracés digités, aussi bien dans la grotte d’Isturitz que celle d’Oxocelhaya. Des recherches se poursuivent chaque année en coopération étroite avec le Service Régional d’Archéologie (thèmes en cours: Art pariétal, Karstologie, Paléontologie,…) Des grottes à l'acoustique remarquable ! La grotte d'Oxovelhaya est également connue d'une jeune discipline : l'archéoacoustique, science qui étudie les propriétés acoustiques spécifiques des sites archéologiques. La grotte est en effet un lieu remarquable à cet égard, car elle a la propriété d'entrer en résonance à une fréquence correspondant à une voix humaine grave (à l'image de l'Hypogée de Malte). C'est d'ailleurs probablement cette caractéristique remarquable qui explique l'une des raisons de l'intérêt que l'Homme préhistorique a eu pour la grotte qui, outre un abri, a possiblement pu constituer également un lieu sacré et/ou un espace privilégié de spiritualisation qui était aussi mobilisé dans certains rituels individuels ou collectifs. 𝐒𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞(𝐬) : 𝐒𝐢𝐭𝐞 𝐰𝐞𝐛 𝐝𝐞𝐬 𝐠𝐫𝐨𝐭𝐭𝐞𝐬 ; 𝐇𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐈𝐭𝐢𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐧𝐭𝐞"
@histoireitinerante