Tokyo Kyoto 2019
Ce sanctuaire est l'une des images d'Epinal du Japon et de Kyōto. Plusieurs scènes de films (notamment Mémoires d'une Geisha) ont immortalisé ce sanctuaire unique, qui est devenu l'un des incontournables de Kyōto. Il est ainsi dit que chaque année pas moins de 2,7 millions de touristes et locaux viennent s'y recueillir, ce qui en fait le 4e sanctuaire du Japon en termes de fréquentation (et la premier de la région du Kansai). A la tombée du jour, la magie des lieux est encore plus forte. De certains lieux, la vue sur la ville est magnifique. A ne pas manquer, indubitablement ! La visite peut s'imaginer sur une journée car il y a tant à voir hors de l'allée de torii : le site en lui-même a en effet une superficie de plus de 870 000 m2.Visite. C'est l'un des plus anciens sanctuaires de Kyōto puisqu'il fut construit par la famille coréenne Hata au VIIIe siècle. Le sanctuaire protège les divinités de l'agriculture et particulièrement celles qui se rattachent au riz et au saké. Une fête ou plutôt une danse (dengaku) a d'ailleurs lieu le 10 juin. Il constitue le sanctuaire principal d'un nombre incalculable de sous-sanctuaires (matsuji) disséminés dans tout le Japon. Il fut d'abord construit en 711 sur la colline Inariyama et dédié à Uka no Mitama, Kami de l'agriculture. Il fut ensuite transporté à Fushimi sur la demande de Kūkai en 816. L'actuel sanctuaire principal date de 1499. Pour y parvenir, les fidèles traversent une longue suite de torii rouges, produits de leurs dons (pour la petite histoire, le coût d'un torii valait en 2015 entre 175 000 et 1 320 000 yens (entre 1 400 et 10 400 euros). On en compte à ce jour plus de 30 000 ! Cette voie d'accès est en même temps surveillée par des statues de renards (kitsune), gardiens des Inaris.Tout au long de la visite, une fois entré dans le grand corridor que forment les torii vous accéderez à une multitude de temples et autres petits sanctuaires qui sont disséminés partout dans la montagne (le site du sanctuaire couvre la superficie de pas moins de 120 terrains de football !). Vous ne manquerez pas d'être saisi par le contraste existant entre la couleur rouge vermillon des torii (obtenu à partir de la cinabre - soit de la sulfure de mercure - et utilisée depuis des temps immémoriaux pour préserver le bois) et le vert de la nature environnante."