Copenhague 2019
Précédé d'une cour ouverte sur Bredgade (une pensée pour Søren Kierkegaard, mort le 11 novembre 1855, dans la petite maison portant le n° 70), ce musée a investi un immeuble rococo. Les collections, remarquables, s'établissent autour d'une cour intérieure.Art chinois et japonais. On y voit de superbes paravents japonais, une collection de tsuba (élément de la poignée du sabre du samouraï) et, côté chinois, des rouleaux de peinture, du mobilier en bois de rose et bien entendu de la porcelaine (avec un vase Ming, comme il se doit).Mobilier et art décoratif du XVe au XIXe siècle. On remarque des sculptures sur bois de Bernt Notke (vers 1435-1508), des tapisseries flamandes, un cabinet tyrolien doté d'une admirable marqueterie (vers 1580), des chaises espagnoles en cuir. On traverse une salle rococo décorée d'une belle horloge allemande, et d'un rouet de salon. Puis on entre dans la salle anglaise avec les ébénistes bien connus comme Thomas Chippendale ou Thomas Sheraton qui ont créé ce mobilier aussi confortable que fonctionnel, aux lignes simples et affichant un grand respect du matériau, qui allait tant influencer leurs collègues danois à commencer par Thorvald Bindesbøll (1846-1908) qui réinvente l'art décoratif, puis Kaare Klint (1883-1954).Faïence et porcelaine (1700-1880). Plus de 3 000 pièces provenant de quelque cent vingt manufactures illustrent le développement et l'évolution de l'art de la céramique en Europe.Design danois et européen. Après une salle consacrée à l'Art nouveau (Emile Gallé) et à " l'art industriel ", ancêtre du fonctionnalisme (mobilier de Johan Rohde - 1856-1935), on aborde les grands designers danois : le fonctionnalisme, illustré par le " mobilier du peuple " (folke møbler), simple et robuste, dont la production est supervisée par Børge Morgensen. Une salle est consacrée à Poul Henningsen, plus connu sous ses seules initiales de PH (1894-1967), et ses luminaires