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"𝑷𝒆𝒓𝒄𝒉𝒆́ 𝒂𝒖 𝒉𝒂𝒖𝒕 𝒅'𝒖𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒊𝒏𝒆 𝒐𝒇𝒇𝒓𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒔𝒖𝒑𝒆𝒓𝒃𝒆𝒔 𝒗𝒖𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒓𝒆́𝒈𝒊𝒐𝒏, 𝒄𝒆 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒂𝒈𝒆 𝒎𝒆́𝒄𝒐𝒏𝒏𝒖 𝒅𝒖 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅 𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒄 𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒊𝒕𝒖𝒆 𝒓𝒊𝒆𝒏 𝒅𝒆 𝒎𝒐𝒊𝒏𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒍'𝒆́𝒔𝒐𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒇𝒓𝒂𝒏𝒄̧𝒂𝒊𝒔 ! 𝑳𝒆 𝒍𝒊𝒆𝒖 𝒆𝒔𝒕 𝒆𝒏 𝒆𝒇𝒇𝒆𝒕 𝒅𝒆𝒗𝒆𝒏𝒖 𝒄𝒆́𝒍𝒆̀𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒏𝒏𝒆́𝒆𝒔 1960 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒕𝒓𝒆́𝒔𝒐𝒓 𝒒𝒖'𝒊𝒍 𝒂𝒃𝒓𝒊𝒕𝒆𝒓𝒂𝒊𝒕, 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆 𝒄𝒆́𝒍𝒆̀𝒃𝒓𝒆 𝒓𝒐𝒎𝒂𝒏 𝒅𝒆 𝑫𝒂𝒏 𝑩𝒓𝒐𝒘𝒏 𝒅𝒖 𝑫𝒂 𝑽𝒊𝒏𝒄𝒊 𝑪𝒐𝒅𝒆 𝒏𝒆 𝒍𝒖𝒊 𝒄𝒐𝒏𝒇𝒆̀𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒓𝒆𝒏𝒐𝒎𝒎𝒆́𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒊𝒂𝒍𝒆 ! Le site de Rennes-le-Château a été occupé depuis la nuit des temps. Le plateau sur lequel est bâti le village a fait l'objet d'une occupation importante dès la fin du Néolithique (c'est-à-dire il y a plus de 3 000 ans). Gaulois, Romains et Wisigoths vont ensuite s'y succéder, mais ce sont à ces derniers que l'on doit la ville prospère de Rhedae. Les Wisigoths firent en effet du lieu une puissance ville fortifiée, une place forte si importante qu'elle devint la capitale du Razès. Mais c'est à son charismatique curé du XIXe siècle que le village doit aujourd'hui sa renommée, celui-ci allant à tout jamais changer le destin du village qui, sinon, aurait probablement sombré dans l'oubli.. ! 𝐋'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐞́𝐧𝐢𝐠𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐮𝐫𝐞́.. Dès l'entrée du village, une pancarte indique : « Les fouilles sont interdites sur le territoire de la commune de Rennes-le-Château », ce qui est déjà peu commun ! Si le village jouit à l'heure actuelle d'une telle renommée, c'est grâce à l'extraordinaire histoire de l'abbé Saunière, un modeste prêtre de campagne originaire de Montazels, qui intégra la cure de Rennes le 1er juin 1885. Alors que rien ne le laissait présager, le jeune prêtre allait faire entrer ce petit village dans la légende, et lui faire acquérir une renommée internationale en devenant le "curé aux milliards". En arrivant sur les lieux, Bérenger Saunière constate avec désarroi que l'église menace ruine et que le presbytère est insalubre. Son intégration se passe pour le mieux mais suite à un discours anti-républicain en chaire pour les élections législatives d'octobre 1885, notre prêtre se voit infligé une sanction et se retrouve démis de ses fonctions jusqu'au 1er juillet 1886 (durant ce laps de temps, il est nommé professeur au petit séminaire de Narbonne). À son retour, il reçoit le soutien des royalistes, avec une donation providentielle de 3000 francs or de la comtesse de Chambord (la prétendante de l'époque au trône de France, leader du parti militant pour le rétablissement de la Monarchie). Cette même année, un confrère de Saunière, l'abbé Boudet, publie un mystérieux ouvrage intitulé "La Vraie Langue Celtique et le Cromleck de Rennes-les-Bains, ouvrage indéniablement codé (voir mes adresses à Rennes-les-Bains sur le sujet !). C'est avec cet apport financier (considérable pour l'époque !) que l'abbé entreprend les premiers travaux dans son église. En 1887, Marie Cavailhé de Coursan offre à l'abbé un nouveau maître-autel et c'est lors de l'enlèvement de l'ancien, qu'il fait une incroyable découverte ! Deux rouleaux de bois fermés à la cire et de petits objets se trouvaient dissimulés dans la table d'autel ! Des témoignages relatent aussi à ce même moment la découverte d'un parchemin roulé dans une fiole, dissimulée dans un vieux pilier de bois, accompagnés de petits ossements (autant d'objets que l'on peut aujourd'hui admirer au musée du village). Saunière prétendra que ce n'était que des reliques. Mais l'abbé a certainement découvert des informations d'importance, car c'est à partir de ce moment-là qu'il va disposer d'assez d'argent pour poursuivre les réparations à son propre compte… Ces documents l'ont aussi, semble-t-il, aiguillé vers d'autres points de l'église. En 1889, lors de la destruction de l'autel, l'abbé fait une nouvelle découverte, mettant à jour une ouille remplie de pièces d'or ainsi qu'un squelette sous une dalle. Et ce n'est pas fini : en septembre 1891, lors des travaux de carrelage dans la nef centrale, comme l'atteste son cahier-journal, Saunière découvre un tombeau, ainsi que probablement l'accès à une crypte sous une dalle gravée (surnommée depuis "la dalle des Chevaliers"). Simultanément, l'abbé découvre un ancien escalier sous l'actuel escalier de la chaire, alors mise en place. Escalier qui devait probablement permettre d'accéder à la crypte, qui pourrait compter parmi les plus anciennes de France… Dès février 1891, Saunière planifie secrètement des fouilles autour de l'église, demandant même à la mairie l'autorisation de clôturer et de fermer à clé le jardin devant le cimetière. Il commence alors à fouiller les tombes de nuit, au grand émoi des habitants du village (qui iront même jusqu'à porter plainte auprès de la Préfecture !). Dans le cimetière se trouvait justement une mystérieuse stèle gravée au nom de la dernière seigneuresse de Rennes-le-Château, Marie de Nègre d'Ables, que l'abbé va détruire… Dès 1892, Saunière construit une pièce secrète attenante à la sacristie, dont il dissimule l'entrée dans un placard à fond truqué, ceci afin de fouiller dans la plus grande discrétion à cet endroit. Cet emplacement correspondait à celui du cimetière de son époque. En 1897, l'église est entièrement rénovée. Puis en 1905, Saunière achève la construction d'une majestueuse villa de style Renaissance et en 1906, celle d'une mystérieuse tour crénelée semblant surgir d'un autre monde ! Suivent des années fastes où l'abbé reçoit beaucoup de beau monde dans sa villa (aristocrates, ecclésiastiques), puis de 1909 à sa mort en 1917, un procès dans lequel l'abbé fut accusé de trafic de messe par ses supérieurs… L'abbé est aujourd'hui enterré dans les jardins de sa villa, au sommet de cette colline qu'il aimait tant, et dont il changea à tout jamais la tranquille destinée... 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑮𝒖𝒊𝒅𝒆 𝒅𝒖 𝑹𝒂𝒛𝒆̀𝒔 𝒊𝒏𝒔𝒐𝒍𝒊𝒕𝒆 (𝒅𝒆 𝑺𝒕𝒆́𝒑𝒉𝒂𝒏𝒊𝒆 𝑩𝒖𝒕𝒕𝒆𝒈𝒆𝒈 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒔𝒔𝒐𝒄𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑳𝒆́𝒈𝒆𝒏𝒅𝒆𝒔 𝒅'𝑶𝒄) ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante