L'abri de Cro-Magnon
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"𝑳’𝒂𝒃𝒓𝒊 𝑪𝒓𝒐-𝑴𝒂𝒈𝒏𝒐𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒆 𝒍𝒊𝒆𝒖 𝒆𝒎𝒃𝒍𝒆́𝒎𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒅𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒕𝒆, 𝒅𝒐𝒏𝒏𝒂𝒏𝒕 𝒔𝒐𝒏 𝒏𝒐𝒎 𝒂𝒖 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒎𝒐𝒅𝒆𝒓𝒏𝒆 : 𝒍’𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝑪𝒓𝒐-𝑴𝒂𝒈𝒏𝒐𝒏 (𝒔𝒚𝒏𝒐𝒏𝒚𝒎𝒆 𝒅’𝑯𝒐𝒎𝒐 𝒔𝒂𝒑𝒊𝒆𝒏𝒔). 𝑰𝒍 𝒂 𝒆́𝒕𝒆́ 𝒅𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒕 𝒆𝒏 1868 𝒑𝒂𝒓 𝑳𝒐𝒖𝒊𝒔 𝑳𝒂𝒓𝒕𝒆𝒕. 𝑳𝒆𝒔 𝒔𝒒𝒖𝒆𝒍𝒆𝒕𝒕𝒆𝒔 𝒉𝒖𝒎𝒂𝒊𝒏𝒔 𝒇𝒖𝒓𝒆𝒏𝒕 𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗𝒆́𝒔 𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒖𝒏 𝒕𝒂𝒍𝒖𝒔 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆́ 𝒅’𝒆́𝒃𝒐𝒖𝒍𝒊𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒗𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒍’𝒆𝒔𝒄𝒂𝒓𝒑𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒓𝒐𝒄𝒉𝒆𝒖𝒙 𝒔𝒊𝒕𝒖𝒆́ 𝒂𝒖-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒖𝒔. Cro ou Cros vient du patois périgourdin qui signifiait le trou, le creux. Magnon est un patronyme courant dans la région. Cro-Magnon est donc le trou appartenant à Monsieur (la famille) Magnon. En réalité, cette dénomination fait référence à la cavité qui se trouvait au-dessus de ce qui allait devenir l’abri Cro-Magnon tel que présenté de nos jours ! 𝐅𝐨𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐬𝐢𝐭𝐞 La découverte des fossiles de Cro-Magnon est fortuite, à une époque de fort engouement pour la Préhistoire dans la région des Eyzies-de-Tayac (Dordogne) : son retentissement est immédiat et considérable. Mandaté par le Ministre de l’Instruction publique, Louis Lartet, fils d’Édouard Lartet, expertise la découverte et est chargé des fouilles. Il présente officiellement la découverte le 16 avril 1868 à Paris. Pour Louis Lartet, l’ampleur du talus masquant l’abri et l’association des vestiges humains avec une faune quaternaire prouvent l’ancienneté de la sépulture. Cependant, de nombreuses incertitudes subsistent à cause de l’ancienneté de la fouille et du caractère fortuit de la découverte. L’intervention de Louis Lartet était limitée (extension et durée) et consacrée à la partie inférieure du remplissage. Par la suite, l’abri fut totalement vidé de son contenu. Dès la découverte, des articles de journaux et de nombreuses publications scientifiques rendent compte de l’impact de l’événement. Les anthropologues disposent enfin de squelettes presque complets, dont les caractères anatomiques ne diffèrent pas des nôtres : ces "Hommes de Cro-Magnon" deviennent les représentants emblématiques de nos ancêtres préhistoriques. 𝐃𝐞́𝐟𝐢𝐧𝐢𝐫 𝐥’𝐇𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐦𝐨𝐝𝐞𝐫𝐧𝐞 Les critères définissant la modernité anatomique sont établis principalement à partir du crâne (reliefs sus-orbitaires et menton notamment). Si l’« Homme de Cro-Magnon » est connu de tous, les scientifiques préfèrent aujourd’hui le terme « Homme anatomiquement moderne », par souci de précision. Il appartient à l’espèce Homo sapiens, dont les plus vieux représentants ont été trouvés en Afrique et au Proche-Orient. En l’état actuel de nos connaissances, l’origine de l’Homo sapiens est beaucoup plus délicate à définir puisqu’il n’y a pas de consensus au sein de la communauté des paléoanthropologues sur la définition de cette espèce. 𝐋’𝐚𝐛𝐫𝐢, 𝐥𝐢𝐞𝐮 𝐝’𝐡𝐚𝐛𝐢𝐭𝐚𝐭, 𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐟𝐮𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐢𝐫𝐞 Au moment de la découverte, les niveaux sont rapportés à « l’époque d’Aurignac », définie quelques années plus tôt par Édouard Lartet (1861). Malgré des objections concernant l’association des ossements humains avec les niveaux archéologiques, l’établissement de nouvelles subdivisions dans le Paléolithique supérieur (et en particulier cet Aurignacien, divisé en 1912 par Breuil en Châtelperronien, Aurignacien et Gravettien) et les multiples autres propositions, pas toujours fondées ni sans arrière-pensée, la sépulture a la plupart du temps été considérée comme aurignacienne. Ce n’est malheureusement qu’en examinant les collections disséminées dans diverses institutions que l’on peut, a posteriori, envisager que l’abri contenait également, en plus d’une importante séquence aurignacienne, des traces d’installation ou de passage ultérieurs, gravettiens et solutréens. Or, d’après la stratigraphie relevée par Louis Lartet, les fossiles humains se trouvaient à la base de l’ensemble supérieur du remplissage. Après de nombreuses (14) tentatives de datation radiocarbone infructueuses des ossements humains, c’est une des 300 coquilles de Littorina littorea (coquillage atlantique) composant la parure qui accompagnait la sépulture qui a été datée, livrant un âge gravettien ancien. L’abri Cro-Magnon était donc un habitat aurignacien, puis, alors qu’il était presque comblé, un lieu de sépulture gravettien. 𝐋𝐞𝐬 𝐨𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐬 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐛𝐫𝐢 𝐂𝐫𝐨-𝐌𝐚𝐠𝐧𝐨𝐧 L’abri Cro-Magnon a livré plus de 120 ossements humains. Ne connaissant pas leur position initiale, il est très difficile de les regrouper par individus. Des travaux, s’appuyant sur la reconstitution virtuelle, sont en cours. Un minimum de quatre adultes est déduit du nombre des fragments crâniens. Des restes très fragmentaires suggèrent la présence d’au moins trois nouveaux-nés et un nourisson plus âgé. Les crânes les plus complets appartiennent à deux adultes, l’un probablement masculin (CM1, surnommé « le vieillard ») et un autre plus gracile, peut-être féminin (CM2). Tous deux sont relativement âgés, l’absence des dents ne permettant pas d’être plus précis. L’os frontal de CM1 présente une dépression, aujourd’hui attribuée à une maladie dont la nature est encore très débattue. En dépit des hypothèses qui ont pu être émises, cette maladie n'est probablement pas la cause de son décès. L’adulte CM3, seulement représenté par une calotte crânienne est peut-être aussi masculin. Les os coxaux, dont un seul peut être associé à un crâne (CM1), indiquent la présence de deux hommes et d’une femme, tous âgés de plus de 40 ans. L'étude des membres inférieurs, récemment ré associés entre eux, met en évidence des sujets assez grands (1,70 à 1,77 m pour les hommes, environ 1,65 m pour la femme) et très robustes. En revanche, il n’est pas possible d’établir de lien de parenté entre eux, car il n’y a plus de collagène pour les analyses ADN. La sépulture de Cro-Magnon est donc plurielle, mais il n'est pas possible de déterminer si les défunts ont tous été déposés en même temps. La présence de concrétions sur les ossements du "vieillard" laisse penser qu'au moins cet individu n'a pas été à proprement parler enterré (c'est à dire recouvert de sédiment). Le fait de laisser les cadavres à l'air libre semble être une spécificité du Sud-Ouest de la France pour la Gravettien. 𝐋𝐞𝐬 𝐨𝐮𝐭𝐢𝐥𝐬 𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥’𝐚𝐛𝐫𝐢 Différents éléments de l’Aurignacien ont été identifiés dès les premières fouilles de L. Lartet et Jones : lames aurignaciennes, grattoirs sur lame, lissoirs, sagaies à base fendue et des poinçons. Ils correspondent aux couches stratigraphiques les plus anciennes de l’abri. Tout en haut de la stratigraphie des pointes de la Gravette et des flèches de Bayac ont également été mises à jour. Ce dernier point peut laisser supposer que les fossiles humains seraient peut-être contemporains du Gravettien plutôt que de l’aurignacien. 𝐋𝐞𝐬 𝐆𝐫𝐚𝐯𝐞𝐭𝐭𝐢𝐞𝐧𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐚̀ 𝐧𝐨𝐮𝐬 Les humains de l’abri Cro-Magnon sont plus robustes que la population moderne actuelle. La puissance de leurs membres inférieurs, ainsi que celle des autres sujets datés du Gravettien a été mise en lien avec une très importante mobilité. L'étude des membres supérieurs montre une asymétrie très importante chez les sujets masculins, alors qu’elle est faible chez les sujets féminins : cela a été interprété comme la conséquence d’une répartition différente des tâches entre hommes et femmes, dont la nature reste à définir. Depuis 2014, l’abri de Cro-Magnon accueille les visiteurs. 150 ans après la découverte du premier fossile de Cro-Magnon, les recherches sont toujours en cours ; la Préhistoire n’a pas encore livré tous ses secrets. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒖 𝒎𝒖𝒔𝒆́𝒆 𝒅'𝑨𝒓𝒄𝒉𝒆́𝒐𝒍𝒐𝒈𝒊𝒆 𝑵𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍𝒆 ; 𝑯𝒐𝒎𝒊𝒏𝒊𝒅𝒆́𝒔.𝒄𝒐𝒎 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"Intéressant ! Touristique. "

@nellybellule

"A visiter ! Ancien site troglodytes de la Préhistoire puis du moyen âge "

@maevadrouille

"UNESCO : « sites préhistoriques et grottes ornées de la vallée de la Vézère » "

@octave_ps

"Village troglodyte très intéressant "

@mlmeunier31

"La visite est intéressante si on n'est pas un consommateur qui a besoin d'être diverti. Mais c'est vrai que ce n'est pas la plus indispensable."

@gites.de.cenac

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