Piazza di San Giovanni in Laterano
Piazza di San Giovanni in Laterano - Église et Monument à Rome
La Piazza di San Giovanni in Laterano est un lieu incontournable à Rome, célèbre pour sa magnifique église et son monument historique. Cette place, située dans le quartier de San Giovanni, offre une vue imprenable sur la chiesa di San Giovanni in Laterano, l'une des quatre basiliques majeures de Rome. En plus de son aspect religieux, la Piazza di San Giovanni in Laterano regorge également de restaurants et de cafés pittoresques où vous pourrez déguster de délicieuses spécialités romaines. Que vous soyez un amateur d'histoire, de culture ou de gastronomie, cette place saura vous séduire lors de votre visite à Rome.
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"La Basilica di San Giovanni in Laterano est le plus ancien édifice religieux de Rome, mais fut quasi-intégralement détruite par un puissant tremblement de terre en 896. Elle avait été fondée en 313 par Constantin le Grand, le fameux empereur romain qui, avec l’ « Édit de Milan » de 313, autorisa la liberté religieuse dans l’Empire Romain et ce faisant le Christianisme qui prenait une importance croissante au sein de l'Empire. L’église était aussi à l’origine une résidence du pape. L’église perdit, en partie en raison de nombreux incendies, cette fonction après le retour du pape d’Avignon (1309-1377). L’église retint toutefois, tout comme la basilique Saint-Pierre, sa fonction en tant qu’une des quatre églises pontificales de Rome (les deux autres églises pontificales étant Santa Maria Maggiore et San Paolo Fuori le Mura). Ce qui est toutefois remarquable est que cette église est la cathédrale du diocèse de Rome et mérite donc techniquement parlant le statut de l’église la plus importante de Rome ! 𝐋𝐚 𝐥𝐨𝐧𝐠𝐮𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐚𝐞𝐥𝐢𝐮𝐬 La Basilique du Sauveur ! tel est, en effet, le nom vrai et magnifique de Saint-Jean-de-Latran. Tel fut son seul vocable jusqu'au XIIème siècle ; mais alors furent adjoints au fils de Marie les deux Saints Jean, le Précurseur et le Bien-Aimé. Saint-Jean de Latran s'élève au milieu des solitudes et des ruines du Cœlius. On croirait revoir ces temps primitifs dont Tite-Live disait : Tunc magnœ solitudines erant, sans les majestueux débris que la Rome des Césars a laissés en ces lieux : au pied du coteau, le Colisée ; sur la pente, les grands arcs de l'aqueduc de Claude, qui aboutissaient au temple du dieu, le dieu Claude ! Ce temple était le plus vaste de Rome ; il avait été construit par Agrippine. La déesse Carna était aussi une habitante du Cœlius, où le premier Brutus lui avait érigé un sanctuaire. Suivant les uns, elle présidait aux fonctions du cerveau, et Brutus avait voulu lui témoigner sa reconnaissance pour l'heureux succès de sa feinte imbécillité. Suivant d'autres, elle était la déesse des portes, et Brutus crut lui devoir un autel, après avoir fait passer la porte à Tarquin. Le mont Cœlius fut d'abord occupé par les Etrusques, puis par les Albains, quand Albe fut détruite. M. Ampère y place cet autel des dieux étrangers, dont parle Tertullien, ara adventiciorum deorum. La famille Julia, que César devait rendre illustre, habitait le Cœlius, en sa qualité de famille latine, Plus tard, nous y rencontrons Cicéron à son retour d'Epire. Les Vitellius et Marc-Aurèle eurent aussi leurs demeures sur le Cœlius. Non loin de l'habitation de Marc-Aurèle, était un vaste édifice confisqué par Néron sur ce Plantius Lateranus, qu'il fit mourir comme conspirateur en l'an 67 de notre ère, et que Tacite nous représente inébranlable jusqu'à la mort dans l'obstination de son silence. Ces superbes édifices, devenus propriété impériale, furent donnés dans la suite par Maximien Hercule à sa fille Fausta, l'épouse de Constantin, et, après la bataille du pont Milvius, Constantin y fixa sa demeure. Il y établit, en outre, le saint pontife Melchiade, et la première basilique qu'il édifia à Rome, fut contiguë à son palais qui était devenu le palais de la papauté. 𝐋𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐛𝐚𝐬𝐢𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭𝐢𝐧 Telles sont les origines de ce Latran dont le nom n'a pas moins retenti dans le monde qu'aucun nom romain, qui a étendu sa puissance plus loin que César, a été plus écouté que Cicéron et a donné naissance, par ses conciles, à une législation autrement philosophique que celle de Marc-Aurèle. On peut dire que le monde moderne est sorti du Latran, et, tout désert que soit le Cœlius, la seule basilique du Sauveur lui imprime une dignité que ne peut lui donner aucun souvenir antique. Qui oserait rappeler près d'elle la déesse Carna et le Dieu Claude ! Ce fut, suivant la tradition admise par le Bréviaire romain, après avoir reçu le baptême dans ce même palais de Latran, que Constantin jeta les fondements de l'auguste basilique. Il tint à honneur de travailler lui-même aux excavations, et le pape saint Sylvestre posa la première pierre. L'édifice achevé, Sylvestre le consacra solennellement le 9 novembre 324. C'était la première fois qu'une solennité de ce genre était célébrée publiquement et elle est restée une fête pour toute la chrétienté. Tous les titres d'honneur ont été prodigués à la basilique de Latran. Les historiens l'appellent le Siège romain, l'Eglise reine et universelle, le Palais de Dieu, l'Eglise de la Miséricorde, la Basilique d'Or. « C'est ici le siège du pape et du pontife, » portait une ancienne inscription ; c'est ici qu'il préside comme vicaire du Christ, et on l'appelle le siège de Rome parce que tel est son droit. Nul autre que le pape ne peut s'y asseoir, et, comme ce siège est sublime, tous les autres sont au-dessous de lui. Ailleurs on lisait : « C'est ici le palais de Dieu, Aula Dei, où retentissent, comme sur le Sinaï, les ordres célestes.... D'ici est partie la loi qui a tiré l'homme du fond de l'abîme et répandu la lumière sur toutes les parties du monde connu ». On l'appelait l'Asile ou le Temple de la Miséricorde, parce qu'elle était ouverte, jour et nuit, comme asile au malheur ou comme consolation à la prière. Les verrous y étaient inconnus, et les portes n'étaient fermées que par des courtines. Les criminels qui s'y réfugiaient y étaient soumis d'ailleurs à diverses pénitences qui pussent leur servir d'épreuve et d'expiation. Le Latran était enfin, par excellence, la basilique d'or, basilica aurea, grâce aux richesses dont il avait été comblé. Le détail qu'en donne Anastase étonne et éblouit : baldaquin d'argent du poids de 2,025 livres, statue assise du Sauveur, toute d'argent et haute de cinq pieds, quatre anges d'argent de même hauteur, les douze Apôtres également d'argent, sept autels d'argent du poids de 200 livres, cent dix lampes ou phares d'argent répandus dans les nefs ; et, près de l'autel, quatre lampes d'or en forme de couronne, un phare d'or à cinquante becs, un autre phare d'or devant le tabernacle, pesant 40 livres et dans lequel on brûlait de l'huile de nard. On comprend que le tabernacle n'était pas moins précieux il était de l'or le plus pur. Nous ne finirions pas maintenant si nous voulions énumérer tous les vases d'argent ou d'or, dont quelques-uns enrichis de pierres précieuses, canthares, amphores, etc., qui servaient dans la basilique à contenir le vin, l'huile, l'eau ou les parfums. On en comptait jusqu'à quatre-vingts. Deux de ces vases, destinés à l'eau et qu'on appelait hydres, furent employés par saint Léon le Grand, avec quatre autres semblables, donnés par Constantin aux basiliques de Saint-Pierre et de Saint-Paul, à renouveler les calices et les patènes des paroisses de Rome, après les dévastations des Vandales. Chacune de ces hydres pesait 100 livres. Venaient enfin les candélabres, — il y en avait de bronze d'une hauteur de dix pieds et ornés de bas-reliefs d'argent, — et les calices pour les prêtres, les coupes pour le peuple. Anastase cite sept grands calices d'or du poids de 10 livres, cinq cents petits calices d'argent du poids de 2 livres, sept patènes d'or pesant 30 livres chacune, et seize d'argent du même poids. A ces dons, Constantin ajouta, pour l'entretien du luminaire et du culte, des biens-fonds produisant un revenu annuel de 6,239 écus d'or. Parmi les autres bienfaiteurs de la basilique nous rencontrons presque tous les papes, et, entre tous, saint Léon le Grand, Adrien Ier, Serge III, Innocent II, Nicolas IV, Boniface VIII, Urbain V, Martin V, Alexandre VI, Sixte-Quint, Clément VIII, Innocent X et Clément XII, qui tous l'agrandirent ou la restaurérent. Les princes ne furent guère moins généreux. Le baldaquin d'argent du grand-autel ayant été emporté par les Goths, l'empereur Valentinien en fit faire un autre, de même métal, sur la demande du pape Sixte III. Un peu moins riche que celui de Constantin, le nouveau baldaquin pesait cependant 1,540 livres. Charlemagne érigea au Latran un autel à colonnes d'argent ; il donna en outre à la basilique un livre des Evangiles dont la couverture d'or était enrichie de pierreries, et une croix de même métal, ornée d'hyacinthes. Cette croix ayant été dépouillée de ses ornements précieux par des voleurs, saint Léon IV la garnit de perles, de saphirs et d'émeraudes, et ordonna que, dans les processions, elle serait portée immédiatement devant le pape. Charles V de France fit hommage au Latran de deux lis d'or entourés de diamants pour les reliquaires des apôtres ; Louis XI, d'un calice d'or du prix de 3,000 ducats ; Ferdinand II, grand-duc de Toscane, des statues d'argent de saint Jean-Baptiste et saint Jean l'Evangéliste. D'autres offrirent des terres et des rentes. Je citerai seulement l'empereur Charles-Quint, qui dota le Latran de biens-fonds en Sicile, et notre roi Henri IV qui céda à la basilique l'abbaye de Clairac, en Aquitaine, d'un revenu de 4,000 écus. En reconnaissance de ce don, le chapitre fit ériger à Henri la statue de bronze qu'on voit sous le portique Nord, et fonda à perpétuité une messe qui dut être célébrée solennellement le jour de Sainte-Lucie, en action de grâces de la conversion du roi. L'abbaye de Clairac et ses douze églises ont subi depuis lors le sort réservé parmi nous à tous les domaines du clergé ; mais la rente du moins continue d'être servie, et la messe d'être dite. Aujourd'hui enfin, comme autrefois, l'ambassadeur de France prend place, au Latran, parmi les chanoines ! Le cardinal Rasponi cite 1.330 églises, dans les différentes parties de l'Europe, qui relevaient directement de la basilique du Sauveur, et formaient en quelque sorte son domaine privé, indépendamment de la juridiction supérieure qu'elle exerçait sur toutes les églises du monde, comme leur mère. 𝐋𝐞 𝐗𝐈𝐕𝐞 𝐬𝐢𝐞̀𝐜𝐥𝐞 : 𝐢𝐧𝐜𝐞𝐧𝐝𝐢𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 Telle était enfin la vénération dont était entouré cet auguste sanctuaire, que sa destruction par un incendie, au XIVe siècle, fut considérée, d'un bout du monde à l'autre, comme une calamité publique. Le 23 juin 1308, à l'heure où les chanoines chantaient les premières vêpres de la fête de saint Jean, quelques charbons, que des plombiers avaient négligé d'éteindre, mirent le feu à la toiture, et l'incendie, favorisé par la sécheresse, dévora, avec une effrayante rapidité, le portique, les nefs et la plus grande partie du palais patriarche. Le maître-autel, la tribune et une partie de la croisée échappèrent au désastre ; hors de l'église, l'oratoire de Saint-Laurent, dans lequel étaient déposées les têtes des apôtres, et l'Escalier Saint dont Jésus-Christ monta et descendit les marches au palais de Pilate, restèrent également debout au milieu des cendres. Tout le reste avait disparut. Cette épouvantable catastrophe frappa d'une profonde stupeur l'Europe chrétienne. La destruction de la première des basiliques parut un signe manifeste du courroux divin. A Rome, la population se portait en foule aux églises, et Dante rappelait tristement les jours où le Latran s'élevait au-dessus de toute chose mortelle. Clément V s'était adressé, de sa retraite d'Avignon, à tous les princes et les peuples, les suppliant d'aider, par leurs aumônes, l'église mère à sortir de ses ruines. Lui-même envoyait des architectes habiles et une forte somme d'argent. Mais un nouvel incendie éclate en 1360 et la basilique tombe dans un déplorable abandon. « Père miséricordieux, écrivait alors Pétrarque à Urbain V, de quel cœur peux-tu dormir mollement sur les rives du Rhône, sous les lambris paisibles de tes appartements dorés, tandis que la première de toutes les églises s'écroule, qu'elle est sans toit, livrée aux vents et à la tempête ! ». Urbain répara la basilique et fit construire le baldaquin actuel dont l'arc gothique repose sur quatre colonnes qu'entourent des grilles dorées. Ce n'était pas, au reste, la première fois que le Latran subissait des restaurations plus ou moins complètes. Déjà, en 896, les nefs s'étaient affaissées sous le coup d'un tremblement de terre, et il fallut deux papes, Sergius II et Sergius III, pour les relever. Mais dans toutes ces restaurations, au XIVème comme au Xème siècle, on s'étudia, avec un pieux respect, à conserver la forme antique et l'aspect général du monument. C'était donc toujours la basilique de Constantin avec quelques additions des âges postérieurs, et le tribut d'ornementation en mosaïques, statues, peintures, que chaque âge lui avait payé. La description nous en a été conservée par l'histoire. La basilique du Sauveur possédait un certain nombre de cénotaphes, celui de Sylvestre II, entre autres, et l'urne sépulcrale de sainte Hélène. L'urne de sainte Hélène avait été apportée vide de la voie Labicane, par ordre d'Anastase IV, qui voulait en faire l'ornement de son tombeau. Elle fut d'abord placée près de la Porte-Sainte, puis, au XVIIème siècle, sous le portique de saint Léon ; elle est aujourd'hui au musée du Vatican. Les historiens citent pour son élégance la loge des Bénédictions, construite au Latran par Boniface VIII, à l'occasion du Jubilé. Cette loge dépendait non pas de la basilique, mais du palais, et s'élevait à l'extrémité de la salle du concile, c'est-à-dire à gauche et à peu de distance de l'emplacement qu'occupe aujourd'hui l'obélisque. Elle formait saillie sur la place et était ornée de colonnes corinthiennes. Des marbres de couleurs variées en revêtaient extérieurement les parois, et de vastes fresques représentaient à l'intérieur le baptême de Constantin, la construction du Latran et la proclamation de l'année sainte ; ces peintures étaient l'œuvre de Giotto. On voit encore l'une d'elles dans la basilique. Boniface est devant une loge, entre deux cardinaux, et publie le Jubilé. C'est bien le style du grand peintre du XIVe siècle. 𝐃𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐞́𝐬𝐨𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐫𝐞𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐟𝐨𝐢𝐬𝐨𝐧… 𝐞𝐭 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐟𝐨𝐢𝐬 𝐥'𝐀𝐫𝐜𝐡𝐞 𝐝'𝐀𝐥𝐥𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞 ? La description de l'ancienne basilique du Latran serait enfin incomplète, si nous ne parlions du trésor de reliques qu'elle possédait. Nous avons dit que le maître-autel était l'autel même de saint Pierre, et, nous ajouterons, l'autel qui servit à ses successeurs dans les Catacombes. Quelques planches, sans autre ornement qu'une croix, voilà tout ! Le pape a seul le droit d'y offrir la sainte victime. Au-dessous de l'autel, dans la Confession, avait été placée, par saint Grégoire le Grand, la tunique de saint Jean l'Évangéliste. Au-dessus, dans le ciborium ou baldaquin, sont renfermées, depuis Urbain V, les têtes des apôtres saint Pierre et saint Paul. Avant l'incendie de 1308, ces deux chefs vénérés se trouvaient dans la chapelle Saint-Laurent, qui occupait l'extrémité Est du palais patriarchal, et avait dû à ses nombreuses reliques le nom de Sancta Sanctorum. Une chapelle portant aujourd'hui le même nom, offre, sous une enveloppe moderne, un débris de cette partie du palais. Ce fut à peu près la seule que respectèrent les flammes. Pendant le séjour qu'Urbain V fit, à Rome, en 1367, il fit l'inventaire des reliques contenues dans la chapelle et y retrouva les têtes des apôtres ; chacune d'elles était dans une cassette d'argent sur laquelle le nom de l'apôtre était inscrit. Urbain renferma ces restes précieux dans des bustes d'argent à têtes dorées, ornées d'émaux et de pierreries. Charles V, roi de France, ajouta à ces richesses deux grands lis d'or avec pierres de couleur et diamants. Ces lis furent placés sur la poitrine de chaque buste. Jeanne, reine de Navarre, fit don, à son tour, d'une croix d'or entourée de grosses perles, et Jeanne, reine de Sicile, d'une couronne enrichie de pierreries. On portait à 30,000 florins la valeur de ces magnifiques reliquaires. Saint Pierre était représenté en grand costume pontifical, la tiare sur la tête, bénissant d'une main, tenant les clefs de l'autre. Saint Paul avait une épée et un livre. Ces bustes étaient l'œuvre de Jean Bartoli, orfèvre de Sienne. La table sur laquelle le Sauveur fit la Cène figurait également et figure encore parmi les plus insignes reliques du Latran. Cette table rectangulaire, d'environ trois mètres sur deux, avait été couverte de lames d'argent par les souverains pontifes. Jean Diacre cite encore le linge avec lequel Jésus-Christ essuya les pieds de ses disciples, le manteau d'écarlate qui fut jeté sur ses épaules dans le prétoire, et des reliquaires d'or et d'argent contenant des reliques de tous les apôtres. Les dépouilles du temple de Jérusalem apportées par Titus à Rome, l'arche d'alliance, le chandelier à sept branches, la table et les pains de proposition, l'encensoir d'or, une urne pleine de manne, la verge d'Aaron, celle avec laquelle Moise frappa le rocher, les tables du Testament figurèrent également, pendant de longs siècles, au nombre des richesses de la basilique [Note : Beaucoup de ces reliques ont disparu ; les unes ont été pillées ; les autres n'ont pas été considérées comme suffisamment authentiques par les souverains pontifes. En parlant du cloître, nous n'oublierons pas celles qui y ont été réunies, après avoir été longtemps exposées dans la basilique. Elles ont été reléguées là comme n'offrant pas une certitude assez complète, quoiqu'ayant pour elles d'anciennes traditions]. L'inscription en mosaïque placée dans la tribune, au temps de Nicolas IV, mentionne en outre deux ampoules contenant du sang et de l'eau sortis du côté du Sauveur, une portion de la chaîne de saint Jean l'Évangéliste et les ciseaux avec lesquels il fut tondu ; elle cite le corps de sainte Madeleine, la tête de Zacharie, celle de saint Pancrace, une épaule de saint Laurent, etc. N'oublions pas enfin qu'en l'année 886, le pape Etienne V ayant découvert la catacombe de saint Chrysante et sainte Darie, sur la voie Salaria, fit solennellement transporter au Latran les ossements de toute la légion de martyrs qui avaient été étouffés dans cette catacombe. La légende de la sépulture de Gébert d'Aurillac Pape de 999 à 1003 sous le nom de Sylvestre II, Gébert d'Aurillac était un philosophe, mathématicien et mécanicien connu pour avoir notamment grandement aidé Hugues Capet à devenir roi de France. Son corps repose dans la basilique Saint-Jean-de-Latran. Selon un récit datant de la fin du XIIe siècle, le tombeau laissait échapper des gouttes d'eau. On ajouta à cela la légende que cela annonçait qu'un pape allait mourir. Roger Peyrefitte, dans son roman Les Clés de saint Pierre (1953), rapporte une rumeur similaire : son tombeau faisait entendre des craquements chaque fois qu'un pape allait mourir. Quand un pontife était très malade on voyait des cardinaux rôder aux alentours. Selon une autre variante, le tombeau ruisselait extérieurement chaque fois qu’un cardinal allait mourir, et inondait le sol d'eau lorsque c'était le tour d'un pape. Juste après la tentative d'assassinat de Jean-Paul II du 13 mai 1981, des fidèles romains se virent rassurés sur la santé du pape quand ils constatèrent que le sarcophage ne suintait pas Tel était le trésor du Latran. Dans d'autres capitales vous trouverez entourés d'honneurs la perruque de Frédéric II, le mouchoir de Rousseau, le cœur de Voltaire. C'est surtout après avoir vu ce genre de reliques qu'on se sent pénétré de plus de respect et d'émotion en présence des reliques de Rome … ! 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒆́𝒄𝒓𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒓 𝑬𝒖𝒈𝒆́𝒏𝒊𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑮𝒐𝒖𝒓𝒏𝒆𝒓𝒊𝒆 𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒆́ 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝑰𝒏𝒇𝒐 𝑩𝒓𝒆𝒕𝒂𝒈𝒏𝒆 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔) ; 𝑹𝒐𝒎𝒆 𝑷𝒂𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 (𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒍𝒐𝒈) ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
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"Basilica papale maggiore (7 chiese). Cattedrale di Roma. Santa sede e trono"
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"per info controllare blog viaggi di Raffaella settembre 2018. da fare c'è: la chiesa il museo della roba sacra il chiostro"
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"Uno de los 4 templos católicos de más alto rango."
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