Musée d'art et d'histoire du Judaïsme
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Musée d'art et d'histoire du Judaïsme - Musée sur la culture juive

Le Musée d'art et d'histoire du Judaïsme est un musée incontournable pour découvrir et explorer la culture juive. Situé à Paris, ce musée propose une visite gratuite pour les moins de 26 ans. Vous pourrez admirer des expositions permanentes et temporaires qui mettent en valeur l'art et l'histoire du judaïsme. Consultez les horaires d'ouverture pour planifier votre visite : jusqu'au dimanche 9 juillet 2023, le musée est ouvert avec des nocturnes les mardis, jeudis, vendredis jusqu'à 18h, le mercredi jusqu'à 21h, et le samedi et dimanche jusqu'à 19h. À partir du mardi 11 juillet au mercredi 11 octobre 2023, les horaires sont sans nocturne, ouvert du mardi au vendredi jusqu'à 18h, et le samedi et dimanche jusqu'à 18h. Du jeudi 12 octobre 2023 au dimanche 12 mai 2024, le musée est à nouveau ouvert avec des nocturnes les mardis, jeudis, vendredis jusqu'à 18h, le mercredi jusqu'à 21h, et le samedi et dimanche jusqu'à 19h. Profitez également de l'exposition de Joann Sfar à partir du 12 ! Pour plus d'informations, consultez le Cartoville Paris 2023 (Quartier B) !

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"WHAT TO KNOW Housed in the Hôtel de Saint-Aignan Eclectic collection dedicated to the art and history of Judaism Collection goes from Antiquity to the 21st c. WHAT TO SEE 13th c. Funerary Stele Chagall's Cemetery Gate Soutine's Montparnasse Newspaper Seller"

@eminos.premier.city.guides

"𝑺𝒊𝒕𝒖𝒆́ 𝒂𝒖 𝒄œ𝒖𝒓 𝒅𝒖 𝑴𝒂𝒓𝒂𝒊𝒔, 𝒍𝒆 𝒎𝒖𝒔𝒆́𝒆 𝒅'𝑨𝒓𝒕 𝒆𝒕 𝒅'𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒖 𝑱𝒖𝒅𝒂𝒊̈𝒔𝒎𝒆 (𝒂𝒃𝒓𝒆́𝒈𝒆́ 𝒆𝒏 "𝒎𝑨𝑯𝑱") 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒎𝒖𝒔𝒆́𝒆 𝒇𝒓𝒂𝒏𝒄̧𝒂𝒊𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆́ 𝒂̀ 𝒍'𝒂𝒓𝒕 𝒆𝒕 𝒍'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒋𝒖𝒊𝒇𝒔 𝒆𝒕 𝒓𝒆𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒍𝒂 𝒕𝒓𝒐𝒊𝒔𝒊𝒆̀𝒎𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝑱𝒖𝒅𝒂𝒊̈𝒔𝒎𝒆 𝒂𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒍𝒆 𝒎𝒖𝒔𝒆́𝒆 𝒅’𝑰𝒔𝒓𝒂𝒆̈𝒍 𝒂̀ 𝑱𝒆́𝒓𝒖𝒔𝒂𝒍𝒆𝒎 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝑱𝒆𝒘𝒊𝒔𝒉 𝑴𝒖𝒔𝒆𝒖𝒎 𝒅𝒆 𝑵𝒆𝒘 𝒀𝒐𝒓𝒌 ! 𝑰𝒏𝒔𝒕𝒂𝒍𝒍𝒆́ 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍'𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏 𝒉𝒐̂𝒕𝒆𝒍 𝒅𝒆 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑨𝒊𝒈𝒏𝒂𝒏, 𝒊𝒍 𝒓𝒆𝒕𝒓𝒂𝒄𝒆 𝒍’𝒆́𝒗𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒋𝒖𝒊𝒇 𝒂̀ 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒔𝒐𝒏 𝒑𝒂𝒕𝒓𝒊𝒎𝒐𝒊𝒏𝒆 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒆𝒕 𝒄𝒖𝒍𝒕𝒖𝒓𝒆𝒍 𝒆𝒕 𝒂𝒄𝒄𝒐𝒓𝒅𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒄𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒗𝒊𝒍𝒆́𝒈𝒊𝒆́𝒆 𝒂̀ 𝒍’𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒋𝒖𝒊𝒇𝒔 𝒆𝒏 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆, 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒆𝒏 𝒆́𝒗𝒐𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒂𝒖𝒕𝒆́𝒔 𝒅’𝑬𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆 𝒆𝒕 𝒅’𝑨𝒇𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒖 𝑵𝒐𝒓𝒅 𝒒𝒖𝒊 𝒐𝒏𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒊𝒃𝒖𝒆́ 𝒂̀ 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒑𝒉𝒚𝒔𝒊𝒐𝒏𝒐𝒎𝒊𝒆 𝒅𝒖 𝑱𝒖𝒅𝒂𝒊̈𝒔𝒎𝒆 𝒇𝒓𝒂𝒏𝒄̧𝒂𝒊𝒔 𝒂𝒄𝒕𝒖𝒆𝒍. 𝑶𝒖𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆𝒔 2 700 𝒅𝒐𝒄𝒖𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒒𝒖'𝒊𝒍 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒆𝒓𝒗𝒆 𝒂𝒖𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒇𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝑫𝒓𝒆𝒚𝒇𝒖𝒔, 𝒍𝒆 𝒎𝒖𝒔𝒆́𝒆 𝒅𝒊𝒔𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒓𝒆̀𝒔 𝒓𝒊𝒄𝒉𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅'𝒐𝒃𝒋𝒆𝒕𝒔 𝒓𝒆𝒍𝒊𝒈𝒊𝒆𝒖𝒙, 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒏𝒖𝒔𝒄𝒓𝒊𝒕𝒔 𝒆𝒕 𝒅’œ𝒖𝒗𝒓𝒆𝒔 𝒅'𝒂𝒓𝒕 𝒆𝒕 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝒓𝒆́𝒈𝒖𝒍𝒊𝒆̀𝒓𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒆𝒙𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒐𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒏 𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝒑𝒂𝒕𝒓𝒊𝒎𝒐𝒊𝒏𝒆 𝒋𝒖𝒊𝒇𝒔. Le projet du mahJ, lancé en 1985 à l’initiative de Claude-Gérard Marcus, Victor Klagsbald et Alain Erlande-Brandenburg, et porté par la Ville de Paris et le ministère de la Culture, répondait à deux objectifs convergents : doter Paris d’un ambitieux musée consacré aux cultures du judaïsme – à l’instar d’institutions de référence à New York ou Amsterdam –, et présenter des collections nationales remisées, pour l’essentiel, dans les réserves du musée national du Moyen Âge depuis la Seconde Guerre mondiale (seuls certains objets médiévaux de la collection Strauss y étaient encore présentés après 1945). En effet, bien que la France compte l’une des communautés juives les plus importantes après Israël et les États-Unis, seuls un modeste musée associatif – situé rue des Saules à Paris – le musée juif comtadin à Cavaillon et le musée judéo-alsacien à Bouxwiller étaient, jusque-là, en France, spécifiquement consacrés à ces cultures. Et si, au Louvre, une section du département des Antiquités orientales était alors dédiée aux arts de l’islam (elle deviendra un département de plein exercice en 2003), aucune n’est dévolue au judaïsme dans les musées nationaux. Conduit par Laurence Sigal à partir de 1988, avec le soutien de la direction des Musées de France au ministère de la Culture, et de la direction des Affaires culturelles de la Ville de Paris, le projet aboutit, dix ans plus tard, à l’ouverture du mahJ dans l’hôtel de Saint-Aignan. Palais aristocratique édifié de 1644 à 1650 pour Claude de Mesmes, comte d’Avaux, par l’architecte Pierre Le Muet (1591-1669), l’hôtel est installé au nord du Paris médiéval, sur une parcelle au dessin complexe limitée au sud par l’enceinte de Philippe Auguste. Le bâtiment, acquis par la ville en 1962 dans le cadre du plan de sauvegarde du Marais, a eu des destinations diverses avant que la ville ne décide de le mettre à la disposition du futur musée. Le choix du quartier n’est pas anodin : le Marais abrite, depuis la fin du XVIIIe siècle, en particulier autour de la rue des Rosiers, une importante population de juifs des régions rhénanes puis d’Europe centrale et orientale, durement affectée par la Shoah et pour partie revivifiée par l’arrivée des juifs du Maghreb après la décolonisation. L’hôtel de Saint-Aignan, surélevé, transformé et entresolé après la Révolution, a d’ailleurs abrité de nombreux ateliers de ces immigrés : chapeliers, casquettiers, fourreurs, tailleurs… Aujourd’hui, le mahJ est situé au cœur d’un quartier profondément transformé, où les commerces traditionnels ont cédé la place à des boutiques de mode, mais riche de nombreux musées fédérés dans l’association Marais Culture Plus (Musées de la Chasse et de la Nature, Carnavalet, Picasso, Cognacq-Jay, Maison européenne de la Photographie, Mémorial de la Shoah,…) qui constitue un tissu culturel sans équivalent à Paris. Cet emplacement facilite un certain nombre de propositions autour de la visite du Pletzl (« petite place » en yiddish, terme désignant les alentours de la rue des Rosiers). 𝐋𝐚 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐚𝐧𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 œ𝐮𝐯𝐫𝐞𝐬 𝐜𝐥𝐞́𝐬 𝑺𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝑱𝒖𝒊𝒇𝒔 𝒅𝒆 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒂𝒖 𝑴𝒐𝒚𝒆𝒏-𝑨̂𝒈𝒆 Les Juifs de France au Moyen Age avait une riche vie culturelle, comme en témoigne l'œuvre de Rachi, un rabbin et talmudiste du XIe siècle. Mais plusieurs édits d'expulsion des Juifs sont promulgués, en particulier un édit de Philippe le Bel en 1304, puis un édit de Charles VI en 1394. Au centre de la salle sont exposées des stèles funéraires exceptionnelles provenant d'un cimetière juif parisien du XIIIe siècle, retrouvées en 1849 lors des travaux d’aménagement de la librairie Hachette, à l’angle de la rue Pierre-Sarrazin et de la rue de la Huchette, l’actuel boulevard Saint-Michel. Ces stèles représentent le plus grand ensemble archéologique découvert sur le sol français. Des manuscrits précieux sont exposés dans un comptoir de présentation et plusieurs objets religieux rares, dont une lampe d'Hanoucca du XIVe siècle, montre la richesse culturelle du judaïsme français médiéval. 𝑺𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒊𝒇𝒇𝒆́𝒓𝒆𝒏𝒕𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒂𝒖𝒕𝒆́𝒔 𝒋𝒖𝒊𝒗𝒆𝒔 𝒅'𝑬𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆 𝒂𝒖𝒙 𝑻𝒆𝒎𝒑𝒔 𝑴𝒐𝒅𝒆𝒓𝒏𝒆𝒔 Parallèlement à une salle dédiée aux Juifs d'Italie (de la Renaissance au XVIIIe siècle), une collection de gravures hollandaises des XVIIe et XVIIIe siècles représente l'errance des Juifs espagnols après leur expulsion d’Espagne en 1492. Elle comprend une série intitulée Mœurs et coutumes de tous les peuples du monde de Bernard Picart et montre comment les Juifs portugais se sont intégrés dans des communautés à Amsterdam, Londres et Bordeaux après leur expulsion du Portugal en 1496-1497. Cette salle se concentre sur l'importance des relations entre les différentes communautés. Enfin, une vitrine illustre le développement de l'imprimerie hébraïque à travers des livres rares, qui sont de réels chefs-d'œuvre d'impression. 𝑺𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒋𝒖𝒅𝒂𝒊̈𝒔𝒎𝒆 𝒂𝒔𝒉𝒌𝒆́𝒏𝒂𝒛𝒆 Plusieurs maquettes de synagogues de Pologne, d’Ukraine et de Lituanie, à l’architecture si particulière, quasiment toutes détruites par les nazis, rappellent l’existence d’un monde aujourd’hui disparu. Un tableau frappant intitulé Cimetière juif (1892) de Samuel Hirszenberg représente les conditions de vie difficiles des communautés juives de Pologne et de Russie, à cause des pogroms de la fin du XIXe siècle. Deux tableaux de Marc Chagall donnent vie à l'existence des Juifs dans les shtetls, les bourgades juives d'Europe de l'Est. Les vitrines exposent des objets autour des thèmes du Shabbat, de la prière et de la liturgie. Elles donnent aussi un court aperçu de l'organisation de l'étude et des grands courants de pensée religieuse au XIXe siècle. De plus, une collection exceptionnelle de mappot – des bandes de tissus utilisées pour emmailloter les bébés garçons lors de leur circoncision – est exposée. Les mappot étaient utilisés exclusivement dans l'Est de la France. 𝑺𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒎𝒐𝒃𝒊𝒍𝒊𝒆𝒓 𝒄𝒖𝒍𝒕𝒖𝒓𝒆𝒍 𝒆𝒕 𝒓𝒊𝒕𝒖𝒆𝒍 Le musée expose une soukka restaurée du XIXe siècle, provenant d'Autriche ou du sud de l'Allemagne. Elle est décorée de peintures qui représentent les premiers mots du Décalogue, Jérusalem et un village typique autrichien ou allemand. Cette souccah montre la place essentielle qu'occupe la ville de Jérusalem dans la conscience juive. Les trois fêtes de pèlerinage, Pessa'h, Chavouot et Souccot, sont illustrées à travers d'autres objets rituels. Une autre salle du musée est également dédiée à la fête de Hanoucca : elle présente une collection de lampes d'Hanouca (hanukkiyot) de plusieurs styles et périodes. 𝐋𝐞 𝐌𝐚𝐫𝐚𝐢𝐬 𝐣𝐮𝐢𝐟 Le quartier du Marais abrite une communauté juive dès le XIIIe siècle. Celle-ci s’y maintient jusqu’à l’expulsion des juifs de France au siècle suivant. Après l’Émancipation en 1791, une communauté se reconstitue avec l’arrivée des juifs d’Alsace dès le début du XIXe siècle puis, à partir des années 1880, des juifs d’Europe de l’Est fuyant la misère et les persécutions. Par vagues successives, ils sont des milliers à s’établir dans le Marais jusque dans les années 1930. Autour de la rue des Rosiers et de la place Saint-Paul, dénommée Pletzl (« petite place » en yiddish), les nouveaux venus bâtissent des synagogues et ouvrent des commerces, transportant dans les étroites rues du quartier l’atmosphère du Yiddishland (du surnom donné à la région de l'ouest de l'Empire russe – correspondant notamment à la Biélorussie et à l'Ukraine actuelles – où les communautés juives avaient été confinées au temps de la Russie tsariste). Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Marais est décimé par la Shoah. Plus de la moitié de ses habitants juifs sont assassinés dans les camps. Le quartier trouve un second souffle dans les années 1960 et 1970, grâce à l’arrivée des juifs d’Afrique du Nord. Des promenades dans le Marais organisées par le mahJ permettent de découvrir rues, façades, jardins, synagogues, écoles juives ou ancien hammam, tous porteurs de l’âme, des rituels et des traditions du quartier. Aujourd’hui la rue des Rosiers, où la streetfood israélienne côtoie désormais les diners new-yorkais et les boutiques de mode, reste le symbole de la vie juive. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒖 𝑴𝒖𝒔𝒆́𝒆 ; 𝒐𝒇𝒇𝒊𝒄𝒆 𝒅𝒖 𝒕𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝑷𝒂𝒓𝒊𝒔 ; 𝑽𝒊𝒔𝒊𝒕 𝑷𝒂𝒓𝒊𝒔 𝑹𝒆́𝒈𝒊𝒐𝒏 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"10,5€ Ou gratuit 1er samedi du mois (octobre a juin)"

@manacazato

"Exposition la vie dessinée jusqu'au 12 mai"

@baghinoemil

"Trop bien!! Vu l’expo sur Joann Sfar ✍️"

@dine_osaure

"Le MAHJ offre un programme très riche d’expositions, de conférences, de débats, de concerts et de spectacles permettant aux visiteurs d’approfondir leur connaissance de l’histoire de la communauté juive de France. Situé en plein cœur du Marais, à l’Hôtel Saint-Aignan mis à disposition par la Ville de Paris, il a pour objet : • de présenter 2000 ans de vie des communautés juives de France et de les situer dans l'histoire générale du judaïsme; • de conserver, étudier, diffuser et mettre en valeur des collections muséographiques publiques ou privées, des fonds d'archives et de documentation se rapportant à l'art et à l'histoire des juif.ve.s; • d’organiser la diffusion et la rencontre de toutes formes d'expressions artistiques se rapportant à la culture juive dans sa diversité."

@leterreau_bdd

"Special exhibit on cartoons"

@cms0501

"expo joann sfar < 3 doit y retourner pour la collection permanente qui est très sympa, prévoir une journée entière, c'est grand"

@zokai

"Expo Patrick Zachmann le 8 décembre 2021"

@helowize

"L’hôtel particulier et l’architecture y est magnifique. "

@sous_ecstasy

"13 avril 2019 Expo H Rubinstein"

@nadege.meillier

Approuvé par 10 partenaires officiels
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Sovanna Mv

@sovanna.mv

8564followers 8764places
"Musée + librairie "
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Guide Vert MICHELIN Paris

@guidevert

3698followers 379places
"Une muséographie ultramoderne met en scène des oeuvres anciennes et contemporaines pour présenter la culture juive : la religion, la diaspora et les deux communautés, séfarade et ashkénaze. La partie sur le judaïsme contemporain traite de la formation d'un antisémitisme moderne : de l'affaire Dreyfus à la déportation qui conduisent à la naissance du sionisme. Enfin, les dernières salles sont réservées aux présences juives dans l'art du 20e s. et au monde juif contemporain."
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Histoire Itinérante

@histoireitinerante

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"𝑺𝒊𝒕𝒖𝒆́ 𝒂𝒖 𝒄œ𝒖𝒓 𝒅𝒖 𝑴𝒂𝒓𝒂𝒊𝒔, 𝒍𝒆 𝒎𝒖𝒔𝒆́𝒆 𝒅'𝑨𝒓𝒕 𝒆𝒕 𝒅'𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒖 𝑱𝒖𝒅𝒂𝒊̈𝒔𝒎𝒆 (𝒂𝒃𝒓𝒆́𝒈𝒆́ 𝒆𝒏 "𝒎𝑨𝑯𝑱") 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒎𝒖𝒔𝒆́𝒆 𝒇𝒓𝒂𝒏𝒄̧𝒂𝒊𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆́ 𝒂̀ 𝒍'𝒂𝒓𝒕 𝒆𝒕 𝒍'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒋𝒖𝒊𝒇𝒔 𝒆𝒕 𝒓𝒆𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒍𝒂 𝒕𝒓𝒐𝒊𝒔𝒊𝒆̀𝒎𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝑱𝒖𝒅𝒂𝒊̈𝒔𝒎𝒆 𝒂𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒍𝒆 𝒎𝒖𝒔𝒆́𝒆 𝒅’𝑰𝒔𝒓𝒂𝒆̈𝒍 𝒂̀ 𝑱𝒆́𝒓𝒖𝒔𝒂𝒍𝒆𝒎 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝑱𝒆𝒘𝒊𝒔𝒉 𝑴𝒖𝒔𝒆𝒖𝒎 𝒅𝒆 𝑵𝒆𝒘 𝒀𝒐𝒓𝒌 ! 𝑰𝒏𝒔𝒕𝒂𝒍𝒍𝒆́ 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍'𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏 𝒉𝒐̂𝒕𝒆𝒍 𝒅𝒆 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑨𝒊𝒈𝒏𝒂𝒏, 𝒊𝒍 𝒓𝒆𝒕𝒓𝒂𝒄𝒆 𝒍’𝒆́𝒗𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒋𝒖𝒊𝒇 𝒂̀ 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒔𝒐𝒏 𝒑𝒂𝒕𝒓𝒊𝒎𝒐𝒊𝒏𝒆 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒆𝒕 𝒄𝒖𝒍𝒕𝒖𝒓𝒆𝒍 𝒆𝒕 𝒂𝒄𝒄𝒐𝒓𝒅𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒄𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒗𝒊𝒍𝒆́𝒈𝒊𝒆́𝒆 𝒂̀ 𝒍’𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒋𝒖𝒊𝒇𝒔 𝒆𝒏 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆, 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒆𝒏 𝒆́𝒗𝒐𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒂𝒖𝒕𝒆́𝒔 𝒅’𝑬𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆 𝒆𝒕 𝒅’𝑨𝒇𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒖 𝑵𝒐𝒓𝒅 𝒒𝒖𝒊 𝒐𝒏𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒊𝒃𝒖𝒆́ 𝒂̀ 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒑𝒉𝒚𝒔𝒊𝒐𝒏𝒐𝒎𝒊𝒆 𝒅𝒖 𝑱𝒖𝒅𝒂𝒊̈𝒔𝒎𝒆 𝒇𝒓𝒂𝒏𝒄̧𝒂𝒊𝒔 𝒂𝒄𝒕𝒖𝒆𝒍. 𝑶𝒖𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆𝒔 2 700 𝒅𝒐𝒄𝒖𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒒𝒖'𝒊𝒍 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒆𝒓𝒗𝒆 𝒂𝒖𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒇𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝑫𝒓𝒆𝒚𝒇𝒖𝒔, 𝒍𝒆 𝒎𝒖𝒔𝒆́𝒆 𝒅𝒊𝒔𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒓𝒆̀𝒔 𝒓𝒊𝒄𝒉𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅'𝒐𝒃𝒋𝒆𝒕𝒔 𝒓𝒆𝒍𝒊𝒈𝒊𝒆𝒖𝒙, 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒏𝒖𝒔𝒄𝒓𝒊𝒕𝒔 𝒆𝒕 𝒅’œ𝒖𝒗𝒓𝒆𝒔 𝒅'𝒂𝒓𝒕 𝒆𝒕 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝒓𝒆́𝒈𝒖𝒍𝒊𝒆̀𝒓𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒆𝒙𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒐𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒏 𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝒑𝒂𝒕𝒓𝒊𝒎𝒐𝒊𝒏𝒆 𝒋𝒖𝒊𝒇𝒔. Le projet du mahJ, lancé en 1985 à l’initiative de Claude-Gérard Marcus, Victor Klagsbald et Alain Erlande-Brandenburg, et porté par la Ville de Paris et le ministère de la Culture, répondait à deux objectifs convergents : doter Paris d’un ambitieux musée consacré aux cultures du judaïsme – à l’instar d’institutions de référence à New York ou Amsterdam –, et présenter des collections nationales remisées, pour l’essentiel, dans les réserves du musée national du Moyen Âge depuis la Seconde Guerre mondiale (seuls certains objets médiévaux de la collection Strauss y étaient encore présentés après 1945). En effet, bien que la France compte l’une des communautés juives les plus importantes après Israël et les États-Unis, seuls un modeste musée associatif – situé rue des Saules à Paris – le musée juif comtadin à Cavaillon et le musée judéo-alsacien à Bouxwiller étaient, jusque-là, en France, spécifiquement consacrés à ces cultures. Et si, au Louvre, une section du département des Antiquités orientales était alors dédiée aux arts de l’islam (elle deviendra un département de plein exercice en 2003), aucune n’est dévolue au judaïsme dans les musées nationaux. Conduit par Laurence Sigal à partir de 1988, avec le soutien de la direction des Musées de France au ministère de la Culture, et de la direction des Affaires culturelles de la Ville de Paris, le projet aboutit, dix ans plus tard, à l’ouverture du mahJ dans l’hôtel de Saint-Aignan. Palais aristocratique édifié de 1644 à 1650 pour Claude de Mesmes, comte d’Avaux, par l’architecte Pierre Le Muet (1591-1669), l’hôtel est installé au nord du Paris médiéval, sur une parcelle au dessin complexe limitée au sud par l’enceinte de Philippe Auguste. Le bâtiment, acquis par la ville en 1962 dans le cadre du plan de sauvegarde du Marais, a eu des destinations diverses avant que la ville ne décide de le mettre à la disposition du futur musée. Le choix du quartier n’est pas anodin : le Marais abrite, depuis la fin du XVIIIe siècle, en particulier autour de la rue des Rosiers, une importante population de juifs des régions rhénanes puis d’Europe centrale et orientale, durement affectée par la Shoah et pour partie revivifiée par l’arrivée des juifs du Maghreb après la décolonisation. L’hôtel de Saint-Aignan, surélevé, transformé et entresolé après la Révolution, a d’ailleurs abrité de nombreux ateliers de ces immigrés : chapeliers, casquettiers, fourreurs, tailleurs… Aujourd’hui, le mahJ est situé au cœur d’un quartier profondément transformé, où les commerces traditionnels ont cédé la place à des boutiques de mode, mais riche de nombreux musées fédérés dans l’association Marais Culture Plus (Musées de la Chasse et de la Nature, Carnavalet, Picasso, Cognacq-Jay, Maison européenne de la Photographie, Mémorial de la Shoah,…) qui constitue un tissu culturel sans équivalent à Paris. Cet emplacement facilite un certain nombre de propositions autour de la visite du Pletzl (« petite place » en yiddish, terme désignant les alentours de la rue des Rosiers). 𝐋𝐚 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐚𝐧𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 œ𝐮𝐯𝐫𝐞𝐬 𝐜𝐥𝐞́𝐬 𝑺𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝑱𝒖𝒊𝒇𝒔 𝒅𝒆 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒂𝒖 𝑴𝒐𝒚𝒆𝒏-𝑨̂𝒈𝒆 Les Juifs de France au Moyen Age avait une riche vie culturelle, comme en témoigne l'œuvre de Rachi, un rabbin et talmudiste du XIe siècle. Mais plusieurs édits d'expulsion des Juifs sont promulgués, en particulier un édit de Philippe le Bel en 1304, puis un édit de Charles VI en 1394. Au centre de la salle sont exposées des stèles funéraires exceptionnelles provenant d'un cimetière juif parisien du XIIIe siècle, retrouvées en 1849 lors des travaux d’aménagement de la librairie Hachette, à l’angle de la rue Pierre-Sarrazin et de la rue de la Huchette, l’actuel boulevard Saint-Michel. Ces stèles représentent le plus grand ensemble archéologique découvert sur le sol français. Des manuscrits précieux sont exposés dans un comptoir de présentation et plusieurs objets religieux rares, dont une lampe d'Hanoucca du XIVe siècle, montre la richesse culturelle du judaïsme français médiéval. 𝑺𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒊𝒇𝒇𝒆́𝒓𝒆𝒏𝒕𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒂𝒖𝒕𝒆́𝒔 𝒋𝒖𝒊𝒗𝒆𝒔 𝒅'𝑬𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆 𝒂𝒖𝒙 𝑻𝒆𝒎𝒑𝒔 𝑴𝒐𝒅𝒆𝒓𝒏𝒆𝒔 Parallèlement à une salle dédiée aux Juifs d'Italie (de la Renaissance au XVIIIe siècle), une collection de gravures hollandaises des XVIIe et XVIIIe siècles représente l'errance des Juifs espagnols après leur expulsion d’Espagne en 1492. Elle comprend une série intitulée Mœurs et coutumes de tous les peuples du monde de Bernard Picart et montre comment les Juifs portugais se sont intégrés dans des communautés à Amsterdam, Londres et Bordeaux après leur expulsion du Portugal en 1496-1497. Cette salle se concentre sur l'importance des relations entre les différentes communautés. Enfin, une vitrine illustre le développement de l'imprimerie hébraïque à travers des livres rares, qui sont de réels chefs-d'œuvre d'impression. 𝑺𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒋𝒖𝒅𝒂𝒊̈𝒔𝒎𝒆 𝒂𝒔𝒉𝒌𝒆́𝒏𝒂𝒛𝒆 Plusieurs maquettes de synagogues de Pologne, d’Ukraine et de Lituanie, à l’architecture si particulière, quasiment toutes détruites par les nazis, rappellent l’existence d’un monde aujourd’hui disparu. Un tableau frappant intitulé Cimetière juif (1892) de Samuel Hirszenberg représente les conditions de vie difficiles des communautés juives de Pologne et de Russie, à cause des pogroms de la fin du XIXe siècle. Deux tableaux de Marc Chagall donnent vie à l'existence des Juifs dans les shtetls, les bourgades juives d'Europe de l'Est. Les vitrines exposent des objets autour des thèmes du Shabbat, de la prière et de la liturgie. Elles donnent aussi un court aperçu de l'organisation de l'étude et des grands courants de pensée religieuse au XIXe siècle. De plus, une collection exceptionnelle de mappot – des bandes de tissus utilisées pour emmailloter les bébés garçons lors de leur circoncision – est exposée. Les mappot étaient utilisés exclusivement dans l'Est de la France. 𝑺𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒎𝒐𝒃𝒊𝒍𝒊𝒆𝒓 𝒄𝒖𝒍𝒕𝒖𝒓𝒆𝒍 𝒆𝒕 𝒓𝒊𝒕𝒖𝒆𝒍 Le musée expose une soukka restaurée du XIXe siècle, provenant d'Autriche ou du sud de l'Allemagne. Elle est décorée de peintures qui représentent les premiers mots du Décalogue, Jérusalem et un village typique autrichien ou allemand. Cette souccah montre la place essentielle qu'occupe la ville de Jérusalem dans la conscience juive. Les trois fêtes de pèlerinage, Pessa'h, Chavouot et Souccot, sont illustrées à travers d'autres objets rituels. Une autre salle du musée est également dédiée à la fête de Hanoucca : elle présente une collection de lampes d'Hanouca (hanukkiyot) de plusieurs styles et périodes. 𝐋𝐞 𝐌𝐚𝐫𝐚𝐢𝐬 𝐣𝐮𝐢𝐟 Le quartier du Marais abrite une communauté juive dès le XIIIe siècle. Celle-ci s’y maintient jusqu’à l’expulsion des juifs de France au siècle suivant. Après l’Émancipation en 1791, une communauté se reconstitue avec l’arrivée des juifs d’Alsace dès le début du XIXe siècle puis, à partir des années 1880, des juifs d’Europe de l’Est fuyant la misère et les persécutions. Par vagues successives, ils sont des milliers à s’établir dans le Marais jusque dans les années 1930. Autour de la rue des Rosiers et de la place Saint-Paul, dénommée Pletzl (« petite place » en yiddish), les nouveaux venus bâtissent des synagogues et ouvrent des commerces, transportant dans les étroites rues du quartier l’atmosphère du Yiddishland (du surnom donné à la région de l'ouest de l'Empire russe – correspondant notamment à la Biélorussie et à l'Ukraine actuelles – où les communautés juives avaient été confinées au temps de la Russie tsariste). Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Marais est décimé par la Shoah. Plus de la moitié de ses habitants juifs sont assassinés dans les camps. Le quartier trouve un second souffle dans les années 1960 et 1970, grâce à l’arrivée des juifs d’Afrique du Nord. Des promenades dans le Marais organisées par le mahJ permettent de découvrir rues, façades, jardins, synagogues, écoles juives ou ancien hammam, tous porteurs de l’âme, des rituels et des traditions du quartier. Aujourd’hui la rue des Rosiers, où la streetfood israélienne côtoie désormais les diners new-yorkais et les boutiques de mode, reste le symbole de la vie juive. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒖 𝑴𝒖𝒔𝒆́𝒆 ; 𝒐𝒇𝒇𝒊𝒄𝒆 𝒅𝒖 𝒕𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝑷𝒂𝒓𝒊𝒔 ; 𝑽𝒊𝒔𝒊𝒕 𝑷𝒂𝒓𝒊𝒔 𝑹𝒆́𝒈𝒊𝒐𝒏 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
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"Ce musée est situé dans l'hôtel de Saint-Aignan, construit par Pierre Le Muet de 1644 à 1650 pour Claude de Mesmes, comte d'Avaux. Il fut racheté en 1688 par Paul de Beauvilliers, duc de Saint-Aignan. Bref, il s'agit là d'un de ces splendides hôtels particuliers qui contribuent à la renommée du Marais. Depuis 1998, il accueille donc le musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, successeur du musée d'Art juif de Paris créé en 1948. Ses collections présentent 2000 ans d'histoire et de culture juives de l'Europe à la Méditerranée, de l'époque médiévale à nos jours. La visite s'articule autour de séries d'objets et d'oeuvres originales avec un intérêt tout particulier pour les communautés juives de France, également les cultures séfarade (Espagne, Portugal, Afrique du Nord), ashkénaze (Allemagne, Europe de l'Est), italienne et amsterdamoise... Cette adresse mérite aussi d'être visitée pour ses expositions très variées. Citons-en quelques-unes : Arnold Schönberg, Lore Krüger une photographe en exil, 1934-1944, Edouard Moyse peintre de la vie juive au XIX e siècle, Michel Nedjar Présences, Myriam Tangi Mehitza. Ce que femme voit, Moïse Figures d'un prophète... Ne manquez pas non plus ses concerts thématiques toujours attrayants : Fête de la musique Shefita. La diva rock-oriental d'Israël, Paul Dukas, De Berlin à Hollywood Compositeurs en exil, 1898-1930... Ces concerts sont donnés dans un superbe auditorium de 198 places. Lectures, conférences et activités pour enfants complètent le programme. Visites hors les murs Ces visites de 2 heures sont organisées entre la mi-mai et la mi-août. Elles sont disponibles en anglais et en français. Elles conviennent aux enfants, aux adolescents et aux adultes. Leur but est de faire découvrir aux visiteurs la culture juive d'hier et d'aujourd'hui du Marais (plein tarif : 14 euros, moins de 26 ans : 8 euros, Paris Museum Pass et moins de 18 ans : 7 euros)."
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