Archaeological Park of Paestum
Visitez le Parco Archeologico de Paestum, musée et monument
Le Parco Archeologico de Paestum, situé à Via Magna Graecia dans le quartier de Paestum SA en Italie, a été fondé en 460 av. J.-C. par une ancienne colonie grecque. Ce site remarquable est aujourd'hui un lieu incontournable pour les amateurs d'histoire et d'arte, offrant une immersion dans l'Antiquité avec ses temples et ses monuments antiques. Depuis son ouverture, il attire chaque année de nombreux visiteurs souhaitant explorer ses vestiges et découvrir la richesse de son patrimoine archéologique.
Le site se distingue par ses temples grecs, ses vestiges romains et son musée qui abrite une collection précieuse d'artefacts. La visite du parco permet d'admirer des monuments emblématiques, de mieux comprendre l'histoire ancienne et de profiter d'une expérience éducative unique. La combinaison de l'extérieur et de l'intérieur offre une perspective complète sur l'évolution historique de la région, faisant de chaque visite une expérience enrichissante.
L'ambiance du site est à la fois paisible et impressionnante, avec un décor naturel qui met en valeur ses monuments antiques. Le parc en plein air offre un cadre agréable pour flâner tout en découvrant ces trésors archéologiques. La lumière du coucher de soleil sublime la beauté des temples, créant une atmosphère magique propice à la contemplation et à la découverte de l'arte antique dans un décor authentique et préservé.
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"Um lugar incrível com monumentos do ano 460 AC, bem conservados."
@orlandosdias66
"Magnifique surtout au coucher de soleil"
@angeleforget
"Incroyable, grand et bien conservé! Prévoir 2h minimum. Billet musée compris dans le prix du billet "
@laetitia040700
"~ alcune sale del museo sono chiuse ~ controllare bene gli orari di apertura!"
@daniela.schisano
"𝑰𝒄𝒊 𝒔𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒖𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒅'𝒖𝒏𝒆 𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒍𝒐𝒏𝒊𝒆 𝒈𝒓𝒆𝒄𝒒𝒖𝒆 𝒇𝒐𝒏𝒅𝒆́𝒆 𝒂𝒖 𝑽𝑰𝑰𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆 𝒂𝒗. 𝑱.-𝑪., 𝒆𝒕 𝒒𝒖𝒊 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒕𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒎𝒊 𝒍𝒆𝒔 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒍𝒆𝒔 𝒈𝒓𝒆𝒄𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒃𝒆𝒂𝒖𝒙 𝒆𝒕 𝒎𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒆𝒓𝒗𝒆́𝒔 𝒂𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆 ! 𝐏𝐚𝐞𝐬𝐭𝐮𝐦, 𝐥’𝐮𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐡𝐚𝐮𝐭𝐬 𝐥𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐆𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐆𝐫𝐞̀𝐜𝐞 𝐞𝐧 𝐈𝐭𝐚𝐥𝐢𝐞 Paestum, ancienne colonie de la Grande Grèce (Magna Grecia), a été fondée par des Sybarites (peuple de l’actuelle Calabre) au VIIe s av. J.-C., alors que la Grèce étendait son influence jusqu’en Italie méridionale. Appelée Poséidonia avant d’être latinisée en 273 av. J.-C., la cité prospère aux VIe et Ve siècles av. J.-C., nouant de solides relations commerciales avec ses contemporaines et comptant jusqu’à 10 000 habitants. Située sur des terres fertiles à proximité de la mer, Paestum attire les convoitises et elle se retrouve vite mise en coupes réglées. Par les voisins Lucaniens d’abord qui importent leurs rites et fresques funéraires, puis par les Romains qui la dotent d’un forum, d’un amphithéâtre et de fortifications. Mais le temps de sa splendeur touche à sa fin. Gagnée par des marécages, plombée par la malaria, la cité est mise à sac par les Sarrasins au IXe siècle et par les Normands au XIe siècle. Paestum revient en grâce, au XVIIIe siècle, par la magie du « Grand Tour », ces voyages éducatifs et artistiques des jeunes gens bien nés à la découverte des chefs-d’œuvre d’Europe. Shelley, Chateaubriand et Goethe passent alors par là. Inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco en 1998, en même temps que le Parc national du Cilento et du Val de Diano dont elle fait partie, Paestum s’étire sur 120 hectares. Seulement 25 ont été fouillés. Ce qui laisse la porte – dorique – ouverte aux surprises, comme en 2019 lorsque deux autres temples ont pointé le bout de leurs nez, qui viendront, peut-être, compléter le patrimoine exceptionnel de Paestum. Car ce qui fait la beauté de ce parc archéologique, ce sont bien les trois temples doriques aux dimensions impressionnantes perdus en pleine campagne. Une fenêtre sur l’histoire antique de la Campanie qui justifie une bonne demi-journée à travers ces vestiges. 𝐋𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐨𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐏𝐚𝐞𝐬𝐭𝐮𝐦 Paestum possède parmi les plus beaux temples grecs du monde méditerranéen (Grèce, Sicile et Turquie comprises). Situé en plein champ, le site est superbe dans sa sobriété et dans sa rusticité. C’est l’un des sommets du style dorique, caractérisé par des chapiteaux simples et dépouillés ainsi que des colonnes cannelées. La visite débute par deux des plus gros morceaux du site. Le temple d’Héra II (24 x 60m) ou tempio di Nettuno ou temple de Poséidon, le plus majestueux du coin, dressé vers 450 av. J.-C., a pris pour modèle celui de Zeus à Olympie. Et comme ses bâtisseurs se sont mis en tête de respecter le nombre d’or, nous voilà avec une merveille d’équilibre et d’harmonie. L'édifice s’autorise, tout de même, quelques libertés par rapport aux canons esthétiques et doriques comme dans ces quatorze colonnes cannelées latérales (au lieu de 13) aux dimensions particulières. L’ensemble est dans un état de conservation exceptionnel. Frises, métopes, fronton. Tout y est. Le temple d’Héra I (24,50 x 50,30m) ou Basilica, le plus ancien du site, érigé entre 560 et 520 av. J.-C. dont la cella, la partie close, aligne les colonnes doriques en travertin. 9 devant. 18 sur les côtés. La statue de l’épouse de Zeus et déesse de la fertilité devait trôner dans sa continuité dans l’adyton (espace interdit au profane). Du fait du nombre impair de colonnes de la façade, elle se dérobait aux regards extérieurs. Ne ratez pas sur l’entablement les motifs floraux sculptés. Toute cette zone Sud du parc était consacrée au culte des divinités. A côté de ces deux mastodontes, on trouvait d’autres temples plus discrets, des mausolées, des autels, de petits sanctuaires (les sacella) comme celui d’Asclépios, le dieu de la médecine ou la « maison des prêtres ». C’est au nord que se languit le 3e géant de Paestum. Le temple de Cérès (tempio di Cerere) ou temple d’Athéna est sorti de terre aux alentours de 500 av. J.-C. S’il est plus petit (33 x 15m), il n’a rien à envier à ses grands frères question beauté, symétrie et état de conservation. Il s’autorise également une entorse au style dorique dans les colonnes ioniques de son pronaos (l’entrée). L’exhumation de tombes médiévales laisse à penser que le temple fut converti en église durant le haut Moyen-Âge. 𝐋𝐞𝐬 𝐛𝐚̂𝐭𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐢𝐯𝐢𝐥𝐬 𝐝𝐞 𝐏𝐚𝐞𝐬𝐭𝐮𝐦 A côté de ces lieux de culte, Paestum n’est pas avare en bâtiments civils, héritage des différentes civilisations qui s’y sont succédées. Il y a un forum mastoc (150 x 57m), le centre névralgique de la polis (mais dont il ne reste pas grand-chose) avec le macellum (le marché public) ainsi que le « jardin romain », un point de rendez-vous prisé, attenant aux sanctuaires. A l’époque, il était courant d’associer une plante, un arbre, un fruit à un Dieu : le laurier à Apollon, l’olive à Athéna, le myrte et la rose à Aphrodite, le chêne à Jupiter, etc. Il faut prendre le temps de se balader dans les ruines de Paestum. Ici l’ancienne parfumerie (en activité entre le Ier siècle av. J.-C. et le IVe) alors que la cité était réputée pour ses roses. « La joie ne se cueille pas deux fois dans une vie, comme les roses de Paestum deux fois dans une année », écrira d’ailleurs Edgar Allan Poe dans ses Histoires Extraordinaires. Là, ce surprenant sanctuaire doté d’un bassin en marbre dédié à Vénus. Plus loin, l’hérôon, un petit monument funéraire à la gloire des premiers colons (on y a trouvé 8 jarres en bronze contenant du miel). Mais aussi, l’ekklesiasterion où se réunissait la population pour débattre, l’amphithéâtre, l’asclépiéion (300 av. J.-C.), l’hôpital de la cité ou le comitium. 𝐋𝐞 𝐦𝐮𝐬𝐞́𝐞 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞́𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐏𝐚𝐞𝐬𝐭𝐮𝐦 En sortant du parc, ne ratez sous aucun prétexte le musée archéologique national de Paestum qui fourmille de trésors notamment la statue d’Héra ou les belles métopes de l'Héraion (sanctuaire dédié à la déesse) situé à l'embouchure du Sele, à 9km de Paestum. Parmi les pièces maîtresses, les 34 fabuleuses métopes du Thésauros (bas-reliefs) forment le groupe de sculptures le plus important de la Grande Grèce. Sculptées vers le milieu du VIe s av. J.-C., les scènes illustrent des épisodes mythologiques variés. Mais à côté des amphores, des vases et d’autres artefacts remontant même à la préhistoire, les vraies stars du musée restent les peintures funéraires lucaniennes. Figuratives, symboliques, animalières, bariolées, puissantes. On se creuse les méninges pour comprendre la Tomba del Tuffatore (tombe du Plongeur) et ses dalles agrémentées de saynètes énigmatiques dont l’une représente un homme plongeant dans l’eau. Un saut vers l’éternité ? Cette tombe peinte datant du début du Ve s av. J.-C., bien conservée, est l’un des rares exemples d’art pictural grec. Un trésor inestimable. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍'𝑼𝑵𝑬𝑺𝑪𝑶 ; 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒖 𝑹𝒐𝒖𝒕𝒂𝒓𝒅 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante