Cathédrale Notre-Dame de Chartres
Cathédrale Notre-Dame de Chartres - Monument historique et culturel
La Cathédrale Notre-Dame de Chartres est un monument emblématique de l'architecture gothique. Avec ses 166 vitraux historiés, elle est considérée comme l'une des plus belles cathédrales du monde. Son chœur récemment restauré, son labyrinthe dans la nef et ses combles offrent une expérience de visite unique. Venez découvrir cette merveille culturelle et admirez la finesse de sa clôture du chœur. Ne manquez pas non plus les illuminations nocturnes lors des nuits 'Chartres en lumières'. Une balade à travers l'histoire et la beauté architecturale vous attend à la Cathédrale Notre-Dame de Chartres.
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Ce qu'en disent les utilisateurs
Approuvé par 4 partenaires officiels
Patrimoine Mondial de l'UNESCO
@unescoworldheritage
83091followers
1041places
"Partly built starting in 1145, and then reconstructed over a 26-year period after the fire of 1194, Chartres Cathedral marks the high point of French Gothic art. The vast nave, in pure ogival style, the porches adorned with fine sculptures from the middle of the 12th century, and the magnificent 12th- and 13th-century stained-glass windows, all in remarkable condition, combine to make it a masterpiece. 📸 © UNESCO"
La Passion des Chateaux
@passionchateau
7937followers
1060places
"Labyrinthe seulement vendredi du carême à la toussaint"
Mademoiselle Bon Plan
@mellebonplan
4989followers
1887places
"Pour en savoir plus sur cette cathédrale n'hésitez pas à aller jeter un oeil à mon article sur Chartres !"
Refuse to hibernate’s Map
@refusetohibernate
12107followers
2555places
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"Je mettrai l’autre moitié des étoiles quand j’aurai vu les deux moitiés de la cathédrale "
@arnooooo
"Cathédrale impressionnante. Détails architecturaux très minutieux. Labyrinthe à faire pour le fun !"
@sixnovembre
"Les vitraux bleus sont incroyables ! "
@constance.vermersch
"Vitraux du XIIIème et labyrinthe (seulement le vendredi, du carême à la Toussaint)"
@sabi0669
"Petit bonus, visiter lors de Chartres en lumière 💡 "
@blandjine
"Bellissimo il rivestimento scultoreo dell’abside lungo 100 metri!"
@elymomo
"Um desbunde, principalmente o interior."
@marcela.leone
"Mai 2023 Avec pierre Pauline Florence "
@jeremy_lsc
"Big up au spectacle son et lumière ❤️"
@amandinosaure
"Une des plus belles cathédrales du monde. Vitraux qui n'ont pas d'égal. Superbe également lors des nuits "Chartres en lumières" (la moitié de l'année)"
@oxyflax
"Su modello di Saint-Denis, tra 1194-1230 periodo del gotico “classico” — introduce gli archi rampanti all’esterno, ha due torri ai lati della facciata e 166 vetrate istoriate. Riprende il grande rosone in facciata da Laon (1155) e N-D di Parigi (1163). Portali tipo archi trionfali della seconda metà del 1100, con decorazioni non solo nel timpano ma anche negli archivolti, pilastri, architrave in tutti e tre."
@caterinarimensi96
"A partir de 1145, chef d’œuvre de l’art gothique français, vitraux du XIIe siècle. Emblème de la période « gothique classique » (1140-1240) "
@octave_ps
"𝑪𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒆𝒏 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆 𝒂̀ 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒓 𝒅𝒆 1145, 𝒆𝒕 𝒓𝒆𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒆𝒏 𝒗𝒊𝒏𝒈𝒕-𝒔𝒊𝒙 𝒂𝒏𝒔 𝒂𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒍'𝒊𝒏𝒄𝒆𝒏𝒅𝒊𝒆 𝒅𝒆 1194, 𝒍𝒂 𝒄𝒂𝒕𝒉𝒆́𝒅𝒓𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝑪𝒉𝒂𝒓𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒖𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒂𝒓 𝒆𝒙𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒓𝒕 𝒈𝒐𝒕𝒉𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒇𝒓𝒂𝒏𝒄̧𝒂𝒊𝒔. 𝑺𝒂 𝒗𝒂𝒔𝒕𝒆 𝒏𝒆𝒇 𝒅𝒖 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒑𝒖𝒓 𝒔𝒕𝒚𝒍𝒆 𝒐𝒈𝒊𝒗𝒂𝒍, 𝒔𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒓𝒄𝒉𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒅'𝒂𝒅𝒎𝒊𝒓𝒂𝒃𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒄𝒖𝒍𝒑𝒕𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝒎𝒊𝒍𝒊𝒆𝒖 𝒅𝒖 𝑿𝑰𝑰𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆, 𝒔𝒂 𝒄𝒉𝒂𝒕𝒐𝒚𝒂𝒏𝒕𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒖𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒗𝒊𝒕𝒓𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆𝒔 𝑿𝑰𝑰𝒆 𝒆𝒕 𝑿𝑰𝑰𝑰𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆𝒔 𝒆𝒏 𝒇𝒐𝒏𝒕 𝒖𝒏 𝒄𝒉𝒆𝒇-𝒅'œ𝒖𝒗𝒓𝒆 𝒆𝒙𝒄𝒆𝒑𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍 𝒆𝒕 𝒓𝒆𝒎𝒂𝒓𝒒𝒖𝒂𝒃𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒆𝒓𝒗𝒆́. 𝑫𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒔𝒂 𝒄𝒓𝒚𝒑𝒕𝒆 𝒂𝒏𝒄𝒓𝒆́𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒕𝒆𝒓𝒓𝒆 𝒋𝒖𝒔𝒒𝒖’𝒂̀ 𝒔𝒆𝒔 𝒕𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆́𝒆𝒔 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝒄𝒊𝒆𝒍, 𝒆𝒏 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕 𝒑𝒂𝒓 𝒔𝒐𝒏 𝒍𝒂𝒃𝒚𝒓𝒊𝒏𝒕𝒉𝒆 𝒆𝒕 𝒔𝒆𝒔 𝒗𝒊𝒕𝒓𝒂𝒖𝒙, 𝒄𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒖𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒊𝒏𝒗𝒊𝒕𝒆 𝒔𝒚𝒎𝒃𝒐𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒖𝒏 𝒄𝒉𝒆𝒎𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏. 𝑪𝒐𝒏𝒋𝒖𝒈𝒖𝒂𝒏𝒕, 𝒂𝒖 𝒇𝒊𝒍 𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆𝒔, 𝒕𝒓𝒂𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒄𝒆𝒍𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆, 𝒑𝒆𝒏𝒔𝒆́𝒆 𝒄𝒉𝒓𝒆́𝒕𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒆𝒕 𝒒𝒖𝒆̂𝒕𝒆 𝒂𝒍𝒄𝒉𝒊𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆, 𝒍𝒂 𝒄𝒂𝒕𝒉𝒆́𝒅𝒓𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝑪𝒉𝒂𝒓𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒆́𝒄𝒓𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒔𝒑𝒊𝒓𝒊𝒕𝒖𝒂𝒍𝒊𝒕𝒆́. La cathédrale de Chartres n’est ni la plus grande, ni la plus haute, ni la plus ancienne de France. Pourtant, elle interpelle les visiteurs. Située sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, à 80 kilomètres au sud-ouest de Paris, en Eure-et-Loir, elle est depuis toujours un phare qui guide les pèlerins, païens comme chrétiens. Édifiée sur un site mégalithique que les Celtes et les Gaulois se sont tour à tour approprié, elle a été plusieurs fois détruite et reconstruite. On suppose que son premier bâtiment date du IVe siècle. Aujourd’hui considérée comme la cathédrale gothique la plus représentative et la mieux conservée de France, elle a pris racine sur les ruines de l’ancienne cathédrale romane – œuvre de l’évêque Fulbert – qui a brûlé en partie à la fin du XIIe siècle. Edifiée de 1194 à 1230, l'actuelle cathédrale de Chartres est un joyau architectural combinant différents styles et traditions, modelé au fil du temps. L'édifice compte parmi les sommets de l'art occidental et parmi les lieux de pèlerinage les plus importants de la Chrétienté. Inscrite au patrimoine mondial de l'Humanité de l'UNESCO en 1979, elle est universellement célèbre pour ses portails sculptés et pour son ensemble de verrières médiévales unique au monde par sa cohérence et sa qualité. Après un incendie en 1836 qui a détruit la charpente en bois, une exceptionnelle charpente en fonte de fer et d'acier est mise en place ainsi qu'une toiture en cuivre. 𝐋𝐚 𝐜𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐝𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐧 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞𝐬 : L'édifice mesure 130 m de long avec une nef longue de 44 m et un transept large de 63 m, pour une hauteur sous voûte de 37,5 m. Les deux tours de façade s'élancent respectivement à 105 et 115 m. Les amateurs d'ésotérisme noteront la présence sur le porche de la cathédrale d'une statue de Saba (une reine de l'Ancien Testament liée aux rois David et Salomon), et surtout d'une représentation de l'Arche d'alliance sur un pilier de la cathédrale (y est écrit d'ailleurs "HIC AMMTVP ARCHA CEDERIS", ce qui pourrait signifier, selon certaines traductions : "ici est perdue l'Arche d'Alliance"). 𝐋𝐚 𝐜𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐝𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐡𝐚𝐫𝐭𝐫𝐞𝐬, 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞 𝐝𝐫𝐮𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝’𝐈𝐬𝐢𝐬 ? À Chartres, où se trouve une Vierge noire, dont le culte se célèbre dans le puits des Saint-Forts, c’est-à-dire dans la crypte de la cathédrale, on prétend que cent ans avant la naissance du Christ, on y adorait déjà une Vierge noire qui aurait été « celle qui devait enfanter ». Or, il se trouve que l’on vénère aussi à Chartres le voile de la Vierge, seul objet connu que la tradition dit lui avoir appartenu, et qu’on ne peut manquer de mettre en parallèle avec le voile d’Isis. D’après Fulcanelli, « 𝐽𝑎𝑑𝑖𝑠, 𝑙𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑚𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑢𝑒𝑠 𝑑’𝐼𝑠𝑖𝑠, 𝑙𝑒𝑠𝑞𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑛𝑟𝑒𝑛𝑡, 𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑙’𝑖𝑛𝑡𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑐ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡𝑖𝑎𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 𝑒𝑛 𝐺𝑎𝑢𝑙𝑒, 𝑐𝑒𝑠 𝑉𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑝𝑙𝑒, 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑠 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠, 𝑒𝑛𝑡𝑜𝑢𝑟𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑒́𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖𝑒̀𝑟𝑒. 𝐿𝑒𝑢𝑟 𝑠𝑦𝑚𝑏𝑜𝑙𝑖𝑠𝑚𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑑’𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 ; 𝑙𝑒𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑛𝑡, 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑢𝑏𝑎𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑙𝑎 𝑓𝑎𝑚𝑒𝑢𝑠𝑒 𝑖𝑛𝑠𝑐𝑟𝑖𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛 : 𝑉𝑖𝑟𝑔𝑖𝑛𝑖 𝑝𝑎𝑟𝑖𝑡𝑢𝑟æ ; 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑉𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑒𝑟. ». Le trône, ou cathèdre en latin, est le symbole d’Isis car c’est elle qui légitime le règne du souverain. Elle l’intronise en le « présentant en majesté » sur ses genoux. Vers la fin du règne de Commode (161-192), Sérapis et Isis deviennent les protecteurs de l’Empereur et de l’Empire. Au IIIe siècle ap. J.-C., la période sévérienne marquerait l’apogée du culte d’Isis dans le monde antique. À Rome, les empereurs romains construisent à partir du IVe siècle des sanctuaires destinés au culte isiaque qui adoptent l’architecture des basiliques civiles romaines. Dans ces églises romanes, la cathedra est placée dans l’axe au fond de l’abside, derrière le maître autel, comme le siège du magistrat dans la basilique civile qui a fourni le modèle type, modèle parfois encore adopté aujourd’hui. Les temples isiaques sont souvent des centres du culte impérial : l’enfant Horus pharaon sur les genoux d’Isis devient l’enfant empereur sur les genoux de la déesse-mère présentant les lois impériales, et deviendra par la suite l’enfant Jésus sur les genoux de la Vierge Noire présentant la Bible. 𝐂𝐡𝐚𝐫𝐭𝐫𝐞𝐬 : 𝐥𝐞 𝐦𝐢𝐫𝐨𝐢𝐫 𝐚𝐥𝐜𝐡𝐢𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 (𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝑳'𝑰𝒏𝒆𝒙𝒑𝒍𝒐𝒓𝒆́) « 𝑆𝑖 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑚𝑜𝑛𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐ℎ𝑟𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛 𝑒́𝑑𝑖𝑐𝑡𝑒́ 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒̀𝑔𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙’𝑎𝑟𝑡 𝑠𝑎𝑐𝑟𝑒́, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑒̀𝑙𝑒 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑢𝑥 𝑚𝑒𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑞𝑢𝑒̂𝑡𝑒 𝑎𝑙𝑐ℎ𝑖𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝑎̀ 𝑙’𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑎̀ 𝑙’𝑒𝑥𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟. 𝑃𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑘 𝐵𝑢𝑟𝑒𝑛𝑠𝑡𝑒𝑖𝑛𝑎𝑠, 𝑖𝑛𝑔𝑒́𝑛𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑛 𝑝ℎ𝑦𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑎𝑢𝑥 𝑒𝑡 𝑎𝑙𝑐ℎ𝑖𝑚𝑖𝑠𝑡𝑒, 𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑢𝑥 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑗𝑒𝑡, 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑠𝑢𝑟 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑡𝑟𝑒𝑠, 𝑒𝑥𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 : « 𝑆𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑓𝑎𝑐̧𝑎𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑡ℎ𝑒́𝑑𝑟𝑎𝑙𝑒, 𝑜𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑣𝑟𝑖𝑟 𝑢𝑛 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡 𝑎̀ 𝑙’𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑑𝑜𝑟𝑙𝑒, 𝑒́𝑣𝑜𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑢𝑖𝑙 𝑞𝑢𝑖 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑑’𝑎𝑐𝑐𝑒́𝑑𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑢𝑛 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒. 𝐿𝑒 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑙𝑢𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑙𝑙𝑒𝑟 𝑑𝑢 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒𝑠𝑡𝑟𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑒́𝑙𝑒𝑠𝑡𝑒... » 𝑂𝑛 𝑟𝑒𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑙𝑎̀ 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑎𝑐𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑎𝑚𝑒𝑢𝑠𝑒 « 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑝ℎ𝑖𝑙𝑜𝑠𝑜𝑝ℎ𝑎𝑙𝑒 », 𝑠𝑖 𝑐ℎ𝑒̀𝑟𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑎𝑙𝑐ℎ𝑖𝑚𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠. 𝐶𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑒́𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑣𝑖𝑙𝑠 𝑒𝑛 𝑚𝑒́𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑒𝑢𝑥, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑜𝑚𝑏 𝑒𝑛 𝑜𝑟, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑑𝑒 𝑚𝑒́𝑡𝑎𝑚𝑜𝑟𝑝ℎ𝑜𝑠𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑙𝑢𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒. 𝐸𝑡 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑛𝑒́𝑒𝑠 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑠𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒́ 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑖𝑒𝑙, 𝑒𝑛 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑎 𝑐𝑟𝑦𝑝𝑡𝑒, 𝑠𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑜𝑢 𝑠𝑜𝑛 𝑙𝑎𝑏𝑦𝑟𝑖𝑛𝑡ℎ𝑒, 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑡ℎ𝑒́𝑑𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑣𝑖𝑡𝑒 𝑎̀ 𝑢𝑛 𝑣𝑜𝑦𝑎𝑔𝑒, 𝑑𝑒 𝑙’𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙𝑎 𝑙𝑢𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒. 𝐴𝑢 𝑠𝑜𝑢𝑠-𝑠𝑜𝑙, 𝑙𝑎 𝑐𝑟𝑦𝑝𝑡𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑟𝑒́𝑣𝑒̀𝑙𝑒 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑦𝑠𝑡𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡 𝑑’𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑜𝑛𝑑𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑙’𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒. 𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑎 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑡𝑒𝑟𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑏𝑟𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑑𝑜𝑙𝑚𝑒𝑛, 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑑𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑓𝑜𝑢𝑖 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑎 𝑛𝑒𝑓. « 𝐿𝑒 𝑑𝑜𝑙𝑚𝑒𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑖𝑡𝑢𝑒́ 𝑒𝑛 𝑢𝑛 𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑜𝑢̀ 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑢𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑎 𝑠𝑢𝑟 𝑙’ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑖𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 », 𝑠𝑜𝑢𝑙𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑙’𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑣𝑎𝑖𝑛 𝐿𝑜𝑢𝑖𝑠 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑝𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑜𝑛 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑟𝑒́𝑓𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑡𝑟𝑒𝑠. 𝐴̀ 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑒́𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑣𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑠𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑒 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑣𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑐𝑖𝑒𝑙, 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑠𝑡𝑟𝑒𝑠. 𝑈𝑛𝑒 𝑒́𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑣𝑎 𝑟𝑒𝑚𝑝𝑙𝑖𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑡ℎ𝑒́𝑑𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑒 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑢𝑠𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑠𝑒𝑠 𝑣𝑖𝑡𝑟𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑟𝑒́𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑙𝑒 « 𝐺𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑂𝐸𝑢𝑣𝑟𝑒 ». « 𝐶𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑏𝑎𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 ℎ𝑎𝑢𝑡 ; 𝑒𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 ℎ𝑎𝑢𝑡 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑏𝑎𝑠, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑖𝑟𝑎𝑐𝑙𝑒𝑠 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒 », 𝑟𝑒́𝑣𝑒̀𝑙𝑒 𝐿𝑎 𝑇𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑’𝑒́𝑚𝑒𝑟𝑎𝑢𝑑𝑒 𝑑’𝐻𝑒𝑟𝑚𝑒̀𝑠 𝑇𝑟𝑖𝑠𝑚𝑒́𝑔𝑖𝑠𝑡𝑒, 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙’𝑎𝑙𝑐ℎ𝑖𝑚𝑖𝑒 𝑜𝑐𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑞𝑢𝑒 𝑙’𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 « 𝑙’𝑂𝐸𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑎𝑢 𝑛𝑜𝑖𝑟 », 𝑙𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑙’𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒, 𝑎̀ « 𝑙’𝑂𝐸𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑎𝑢 𝑏𝑙𝑎𝑛𝑐 », 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙’𝑢𝑛𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙’𝑒𝑠𝑝𝑟𝑖𝑡 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙’𝑎̂𝑚𝑒, 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑎̀ « 𝑙’𝑂𝐸𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑎𝑢 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 », 𝑙𝑎 𝑟𝑢𝑏𝑒́𝑑𝑜, 𝑢𝑛𝑖𝑓𝑖𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑠𝑝𝑟𝑖𝑡, 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑠 𝑒𝑡 𝑎̂𝑚𝑒. 𝐿𝑎 𝑉𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑠𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑢𝑛 𝑑𝑜𝑢𝑥 𝑟𝑒𝑓𝑙𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒, 𝑣𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒, 𝑞𝑢𝑒 𝑙’𝑜𝑛 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑎𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 « 𝑙’𝑂𝐸𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑎𝑢 𝑛𝑜𝑖𝑟 », 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝐹𝑢𝑙𝑐𝑎𝑛𝑒𝑙𝑙𝑖. 𝐿’𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢’𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙𝑒 𝑓𝑟𝑢𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑝ℎ𝑖𝑙𝑜𝑠𝑜𝑝ℎ𝑎𝑙𝑒. 𝐿𝑎 𝑐𝑎𝑡ℎ𝑒́𝑑𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑒̀𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑢𝑥, 𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒-𝐷𝑎𝑚𝑒-𝑠𝑜𝑢𝑠-𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑐𝑟𝑦𝑝𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒-𝐷𝑎𝑚𝑒-𝑑𝑢-𝑃𝑖𝑙𝑖𝑒𝑟, 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑛𝑒𝑓. « 𝐶𝑒𝑙𝑙𝑒-𝑐𝑖 𝑎 𝑢𝑛 𝑒́𝑡𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑎 𝑞𝑢𝑒̂𝑡𝑒 𝑎𝑙𝑐ℎ𝑖𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒. 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑞𝑢’𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑖𝑏𝑒́𝑟𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑟𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑝𝑒́𝑐ℎ𝑒́𝑠, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑜𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑙’𝑜𝑐𝑐𝑎𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔𝑒𝑟 𝑛𝑜𝑠 𝑠𝑐𝑜𝑟𝑖𝑒𝑠, 𝑞𝑢𝑖 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑒𝑚𝑝𝑒̂𝑐ℎ𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑒𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑙𝑎 𝑙𝑢𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 », 𝑠𝑜𝑢𝑙𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑃𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑘 𝐵𝑢𝑟𝑒𝑛𝑠𝑡𝑒𝑖𝑛𝑎𝑠. 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑙𝑐ℎ𝑖𝑚𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠, 𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑡ℎ𝑒́𝑑𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑖𝑙 𝑛𝑜𝑟𝑑 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑢𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑦 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑏𝑙𝑒, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑢𝑛 𝑐ℎ𝑒𝑚𝑖𝑛 𝑠’𝑒́𝑐𝑙𝑎𝑖𝑟𝑐𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑒𝑢 𝑎̀ 𝑝𝑒𝑢, 𝑒𝑡 𝑖𝑛𝑣𝑖𝑡𝑒 𝑎̀ 𝑡𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑑𝑒́𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑎𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑛𝑒𝑡𝑡𝑜𝑦𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑠𝑠𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑝𝑟𝑖𝑡. 𝐹𝑎𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑛𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑙𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑐ℎ𝑜𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑛 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑒𝑣𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑡ℎ𝑒́𝑑𝑟𝑎𝑙𝑒, 𝑖𝑙 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝑧𝑜𝑑𝑖𝑎𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑢𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑧𝑜𝑑𝑖𝑎𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙’𝑒𝑠𝑝𝑟𝑖𝑡. 𝐿𝑎 𝑙𝑢𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑡ℎ𝑒́𝑑𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑠𝑒 𝑑𝑒́𝑝𝑙𝑜𝑖𝑒 𝑎̀ 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑠𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑢𝑥 𝑣𝑖𝑡𝑟𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑎𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑋𝐼𝐼𝑒 𝑠𝑖𝑒̀𝑐𝑙𝑒. 𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑟𝑑 𝑑𝑒 2 500 𝑚𝑒̀𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑟𝑟𝑒́𝑠 𝑑𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑟𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠 ! 𝐿𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑓𝑎𝑠𝑐𝑖𝑛𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠. 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑓𝑎𝑚𝑒𝑢𝑥 𝑏𝑙𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑡𝑟𝑒𝑠, 𝑢𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑛 𝑠𝑜𝑛 𝑔𝑒𝑛𝑟𝑒, 𝑞𝑢𝑎𝑠𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑖𝑛𝑖𝑚𝑖𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒, 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑡𝑖𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑣𝑒𝑟𝑟𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑑𝑟𝑒𝑠 𝑚𝑒́𝑡𝑎𝑙𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑦𝑒́𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑙’𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒. 𝐶𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑟𝑒𝑛𝑣𝑜𝑖𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑜𝑐𝑒́𝑑𝑒́ 𝑎𝑙𝑐ℎ𝑖𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝑒𝑥𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑃𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑘 𝐵𝑢𝑟𝑒𝑛𝑠𝑡𝑒𝑖𝑛𝑎𝑠 : « 𝐺𝑟𝑎̂𝑐𝑒 𝑎𝑢 𝑚𝑒́𝑐𝑎𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒́𝑓𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑑𝑟𝑒 𝑑’𝑜𝑟 𝑎̀ 𝑙’𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑟𝑒́𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑡 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑑𝑢 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒, 𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑠𝑠𝑜𝑐𝑖𝑒́𝑒 𝑠𝑦𝑚𝑏𝑜𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑒𝑖𝑙, 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑑𝑟𝑒 𝑑’𝑎𝑟𝑔𝑒𝑛𝑡 𝑟𝑒𝑛𝑣𝑜𝑖𝑒 𝑑𝑢 𝑏𝑙𝑒𝑢, 𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑢𝑛𝑒. 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑠𝑠𝑜𝑐𝑖𝑒́𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑢𝑛 𝑣𝑖𝑡𝑟𝑎𝑖𝑙, 𝑜𝑛 𝑎 𝑙’𝑖𝑙𝑙𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑢 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒𝑡, 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑣𝑖𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑟𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒𝑠𝑡𝑟𝑒, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑑’𝑎𝑢-𝑑𝑒𝑠𝑠𝑢𝑠, 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑖𝑡𝑢𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́. » 𝐸𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑖𝑛𝑣𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎̀ 𝑠’𝑒́𝑙𝑒𝑣𝑒𝑟… 𝐿𝑎 𝑐𝑎𝑡ℎ𝑒́𝑑𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑐𝑒̀𝑙𝑒 𝑑’𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑙’𝑢𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑣𝑖𝑡𝑟𝑎𝑢𝑥 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑠 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒, « 𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒-𝐷𝑎𝑚𝑒-𝑑𝑒𝑙𝑎- 𝐵𝑒𝑙𝑙𝑒-𝑉𝑒𝑟𝑟𝑖𝑒̀𝑟𝑒 », 𝑎𝑢 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑢𝑞𝑢𝑒𝑙 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑎𝑖̂𝑡 𝑀𝑎𝑟𝑖𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑛 𝑡𝑟𝑜̂𝑛𝑒 𝑐𝑒́𝑙𝑒𝑠𝑡𝑒. 𝐹𝑎𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐵𝑒𝑎𝑢𝑐𝑒, 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠, 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒̀𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠, 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠 𝑒𝑠𝑡ℎ𝑒́𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑦𝑚𝑏𝑜𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠, 𝑠𝑢𝑟𝑔𝑖𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑡ℎ𝑒́𝑑𝑟𝑎𝑙𝑒, 𝑐𝑟𝑒́𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑙𝑒 𝑙𝑖𝑒𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒 𝑐𝑖𝑒𝑙. 𝑆𝑢𝑟𝑚𝑜𝑛𝑡𝑒́𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑔𝑖𝑟𝑜𝑢𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑙𝑢𝑛𝑒, 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑡𝑒́𝑚𝑜𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑟𝑐ℎ𝑖𝑡𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑟𝑜𝑚𝑎𝑛𝑒 𝑑𝑎𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑋𝐼𝐼𝑒 𝑠𝑖𝑒̀𝑐𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑒 𝑟𝑒́𝑓𝑒̀𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑙𝑎𝑟𝑖𝑡𝑒́ 𝑓𝑒́𝑚𝑖𝑛𝑖𝑛𝑒. 𝐿𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒, 𝑎𝑢 𝑠𝑡𝑦𝑙𝑒 𝑔𝑜𝑡ℎ𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑜𝑦𝑎𝑛𝑡, 𝑎𝑐ℎ𝑒𝑣𝑒́𝑒 𝑎𝑢 𝑋𝑉𝐼𝑒 𝑠𝑖𝑒̀𝑐𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑚𝑖𝑛𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛 𝑠𝑜𝑙𝑒𝑖𝑙, 𝑟𝑒𝑛𝑣𝑜𝑖𝑒 𝑎̀ 𝑙’𝑒́𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑐𝑢𝑙𝑖𝑛𝑒. « 𝐿𝑜𝑔𝑖𝑞𝑢𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑙𝑎 𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒𝑣𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠𝑒́𝑒 𝑎𝑢 𝑠𝑢𝑑 𝑒𝑡 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑢 𝑛𝑜𝑟𝑑. 𝑂𝑟, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑙’𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒. 𝐶𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑙𝑒̀𝑣𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑑’𝑢𝑛 ℎ𝑎𝑠𝑎𝑟𝑑. 𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑎 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑑𝑒́𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑛𝑒́𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑜𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑒́𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑢𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠, 𝑐𝑒𝑐𝑖 𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑜𝑢𝑐𝑖 𝑑’𝑒́𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 », 𝑒𝑥𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑙’ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑀𝑖𝑐ℎ𝑒𝑙 𝐷𝑒𝑠𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒, 𝑞𝑢𝑖 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑙𝑢𝑖 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑢𝑛𝑒 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑎𝑙𝑐ℎ𝑖𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑡ℎ𝑒́𝑑𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑡𝑟𝑒𝑠. 𝑇𝑜𝑢𝑡 𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑠𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒́𝑡𝑒𝑟, 𝑠𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑖𝑑𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑠𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒𝑟 𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒́𝑙𝑒́𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑙𝑎𝑟𝑖𝑡𝑒́𝑠. « 𝐿𝑒 𝑠𝑜𝑙𝑒𝑖𝑙 𝑒𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑒̀𝑟𝑒, 𝑙𝑎 𝑙𝑢𝑛𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑎 𝑚𝑒̀𝑟𝑒, 𝑙𝑒 𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑙’𝑎 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒́[𝑒] 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑜𝑛 𝑣𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 ; 𝑙𝑎 𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑎 𝑛𝑜𝑢𝑟𝑟𝑖𝑐𝑒 », 𝑙𝑖𝑡-𝑜𝑛 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑒́𝑐ℎ𝑜 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝐿𝑎 𝑇𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑’𝑒́𝑚𝑒𝑟𝑎𝑢𝑑𝑒. 𝑆𝑖𝑡𝑢𝑒́ 𝑎𝑢 𝑓𝑜𝑛𝑑 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑛𝑒𝑓, 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑎̀ 𝑙’𝑎𝑢𝑡𝑒𝑙, 𝑙𝑒 𝑙𝑎𝑏𝑦𝑟𝑖𝑛𝑡ℎ𝑒 𝑑𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑎 𝑔𝑒́𝑛𝑒́𝑟𝑒́ 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑢𝑠𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑝𝑟𝑒́𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑠𝑜𝑛 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑒́ 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑢 𝑋𝐼𝐼𝑒 𝑠𝑖𝑒̀𝑐𝑙𝑒. 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑠𝑒 𝑟𝑒́𝑓𝑒̀𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑢𝑛 𝑝𝑒̀𝑙𝑒𝑟𝑖𝑛𝑎𝑔𝑒 𝑠𝑦𝑚𝑏𝑜𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙𝑎 𝐽𝑒́𝑟𝑢𝑠𝑎𝑙𝑒𝑚 𝑐𝑒́𝑙𝑒𝑠𝑡𝑒 𝑜𝑢 𝑎̀ 𝑢𝑛 𝑟𝑖𝑡𝑢𝑒𝑙 𝑝𝑎𝑠𝑐𝑎𝑙, 𝑑’𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑒́𝑣𝑜𝑞𝑢𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑢𝑛 𝑠𝑦𝑚𝑏𝑜𝑙𝑒 𝑎𝑙𝑐ℎ𝑖𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒. « 𝐼𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑢𝑛 𝑒𝑠𝑐𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑖 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙’𝑒𝑠𝑝𝑟𝑖𝑡. 𝐼𝑙 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑖𝑛𝑣𝑖𝑡𝑒 𝑎̀ 𝑢𝑛 𝑐ℎ𝑒𝑚𝑖𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑐𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒 », 𝑒𝑥𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑃𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑘 𝐵𝑢𝑟𝑒𝑛𝑠𝑡𝑒𝑖𝑛𝑎𝑠. 𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑒̂𝑡𝑒, 𝑙𝑒 𝑙𝑎𝑏𝑦𝑟𝑖𝑛𝑡ℎ𝑒 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑢𝑙𝑡𝑖𝑝𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑖𝑐𝑢𝑙𝑡𝑒́𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑙’𝑜𝑛 𝑟𝑒𝑛𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑒𝑚𝑖𝑛. 𝐶𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑟𝑎𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖 𝑑𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑐𝑎𝑝𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑’𝑎𝑔𝑖𝑟 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑒𝑡, 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑎𝑖𝑡, 𝑝𝑒𝑢𝑡-𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑑𝑖𝑓𝑖𝑒𝑟 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑐𝑒𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑟𝑒́𝑒𝑙... 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝐿𝑜𝑢𝑖𝑠 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑝𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟, 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖-𝑐𝑖 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑎̀ 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑙𝑎𝑏𝑦𝑟𝑖𝑛𝑡ℎ𝑒, 𝑒𝑛 𝑐𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑠’𝑦 𝑒́𝑔𝑎𝑟𝑒𝑟, 𝑐𝑎𝑟 𝑖𝑙 𝑛’𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑞𝑢’𝑢𝑛 𝑐ℎ𝑒𝑚𝑖𝑛 𝑞𝑢𝑖 𝑚𝑒̀𝑛𝑒 𝑎𝑢 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒. 𝑇𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑒𝑠𝑡-𝑖𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒́𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠, 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑖𝑙𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑒̀𝑙𝑒𝑟𝑖𝑛𝑠 𝑠’𝑦 𝑎𝑣𝑒𝑛𝑡𝑢𝑟𝑒𝑛𝑡, 𝑡𝑎𝑛𝑡𝑜̂𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑝ℎ𝑖𝑙𝑜𝑠𝑜𝑝ℎ𝑎𝑙𝑒, 𝑡𝑎𝑛𝑡𝑜̂𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑠’𝑜𝑢𝑣𝑟𝑖𝑟 𝑝𝑟𝑜𝑔𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡, 𝑜𝑢 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 ℎ𝑎𝑟𝑚𝑜𝑛𝑖𝑒 𝑒𝑡 𝑒́𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒, 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑞𝑢𝑒̂𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟𝑒. » 𝐋𝐞 𝐦𝐲𝐬𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐞 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐕𝐢𝐞𝐫𝐠𝐞𝐬 𝐍𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬 .. Le culte des Vierges Noires est probablement l'un des plus anciens de France, et peut-être vu comme une curieuse symbiose entre le culte chrétien (qui s'est développé et enraciné en Gaule à partir surtout du Ve siècle) et la subsistance de cultes "païens" hérités des Celtes ainsi que de l'Égypte antique, s'étant diffusé au fil des siècles sur tout le pourtour méditerranéen. Des cultes et spiritualités anciennes centrés essentiellement sur la Femme et la Nature, et qui consacraient tout particulièrement la déesse Isis, incarnation de la "Terre-Mère", de la Fertilité et de ce que l'on appellerait de façon contemporaine le "Féminin Sacré". La grande majorité des Vierges Noires de France (pour ne pas dire la totalité, faute de statistiques précises), auraient été trouvées "miraculeusement" entre les XIIIe et XVe siècles, ici dans un champ, là dans un puits ou une rivière, mais toujours de fait en des lieux anciennement consacrés au vieux culte celtique de la Déesse-Mère, la Terre, Isis ou la Gaïa grecque... Des Vierges Noires furent ainsi trouvées comme cela à l'époque dans toute la France et même à l'étranger, y compris en terre islamique. L'une des plus connues au monde, Notre-Dame de Chartres, figurant au célèbre vitrail avec un visage noir et un lys à la main, est particulièrement symbolique de ces anciens rites. Le culte des Vierges Noires présentent également historiquement un lien étroit avec les Templiers ; il était peu en effet d'anciennes chapelles templières qui n'aient eu – mais si la mémoire locale les a oubliées – leur Vierge Noire attitrée.. ! 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑷𝒂𝒏𝒏𝒆𝒂𝒖𝒙 𝒅'𝒊𝒏𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑪𝒂𝒕𝒉𝒆́𝒅𝒓𝒂𝒍𝒆 ; 𝑳'𝑰𝒏𝒆𝒙𝒑𝒍𝒐𝒓𝒆́ (𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆) ; 𝑷𝒆̀𝒍𝒆𝒓𝒊𝒏𝒂𝒈𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆 (𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆) ; 𝑳𝒆 𝒗𝒐𝒚𝒂𝒈𝒆 𝒂𝒍𝒄𝒉𝒊𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆 (𝒅𝒐𝒄𝒖𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝑷𝒂𝒕𝒓𝒊𝒄𝒌 𝑩𝒖𝒓𝒆𝒏𝒔𝒕𝒆𝒊𝒏𝒂𝒔) ; 𝑱𝒆𝒂𝒏-𝑪𝒍𝒂𝒖𝒅𝒆 𝑮𝒐𝒍𝒗𝒊𝒏 (𝒂𝒒𝒖𝒂𝒓𝒆𝒍𝒍𝒆) ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"Construite en partie à partir de 1145, et reconstruite en vingt-six ans après l'incendie de 1194, la cathédrale de Chartres est le monument par excellence de l'art gothique français. Sa vaste nef du plus pur style ogival, ses porches présentant d'admirables sculptures du milieu du XIIe siècle, sa chatoyante parure de vitraux des XIIe et XIIIe siècles en font un chef-d'œuvre exceptionnel et remarquablement bien conservé."
@borisha
"🇫🇷 La cathédrale Notre-Dame de Chartres est une cathédrale catholique romaine située au coeur de la ville de Chartres d'Eure-et-Loir (28). Située à 80 kilomètres au sud-ouest de Paris, elle est traditionnellement considérée comme la cathédrale gothique la plus représentative, la plus complète ainsi que la mieux conservée de France par ses sculptures, vitraux et dallage. Par ailleurs, l’édifice est parmi les premiers monuments inscrits sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO en 1979."
@linstantvoyages
"Formule midi entrée/plat ou plat/dessert pour 23euros. Cadre élégant, personnel aux petits soins, saveurs au rendez vous, on recommande !"
@calcifear
"Magnifique cathédrale, à visiter "
@rosetoday
"UNESCO World Heritage Chartres Cathedral is widely acclaimed as one of the supreme examples of Gothic architecture and has exerted a considerable influence on the development of Gothic art, both within and outside France. It is renowned, in particular, for the outstanding quality of its sculpture and its stained-glass windows. The main body of the cathedral was constructed with considerable speed. Work began on the project in 1194 and it was completed in just over twenty-five years. The building replaced an earlier Romanesque structure-itself one of a succession of churches that had existed on this site that had been the victim of a disastrous fire. However, the west front of the earlier building, with its magnificently carved Royal Portal, and the south tower (on the right when viewed from outside) had survived the blaze and were incorporated into the new design. The second, taller tower was added much later, in the early sixteenth century. Inside, visitors are immediately struck both by the size of the place (Chartres has the widest nave in France) and by the jewel-like beauty of its medieval stained glass. There are three rose windows, the finest of which is popularly known as "the Rose of France." Equally famous are the Blue Virgin Window close to the south door, and the Tree of Jesse, depicting Christ's descent from the house of King David. In the Middle Ages, Chartres became a popular pilgrimage center, attracting the faithful from far and wide. Many of these pilgrims were invalids hoping for a miraculous cure. They often made use of the labyrinth (1205) outlined on the nave floor. This unusual feature is a pavement maze, 964 feet (294 m) in length. Pilgrims were expected to pass through it on their knees, while meditating and repenting their sins. This penance was regarded as the symbolic equivalent of a pilgrimage to Jerusalem."
@nchavotier
"La magnifique Cathédrale de Chartres renfermant le voile de la Vierge."
@vincenttim91