Baptistère Des Ariens
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#Museo #Architecture #Eglise #Art #Italiano
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"Ce remarquable baptistère – un des rares qui nous soient parvenus intacts jusqu'à nos jours – fut édifié par le roi des Ostrogoths, Théodoric l’Amale, qui avaient déposé le dernier Empereur romain d'Occident et pris le contrôle de la péninsule italique à la fin du Ve siècle. Les Goths, comme d'autres peuples germaniques, avaient en effet embrassé le christianisme sous la forme prêchée par Arius et considérée comme hérétique à la suite des premiers conciles œcuméniques (doctrine connue aujourd'hui sous le nom d'"arianisme"). Bâti par les rois Ostrogoths dans leur capitale italienne au tournant du Ve et du VIe siècle, le baptistère devait donc permettre aux Ariens de disposer de leur propre lieu de baptême, tout comme les autochtones auxquels était réservé le baptistère des Orthodoxes. L'édifice compte parmi les huit monuments ravennates qui figurent sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. En 565, après la condamnation de l’arianisme, le bâtiment sera converti en oratoire catholique sous l’invocation de sainte Marie. Un monastère grec sera ensuite construit à côté, au temps de l’exarchat de Ravenne, et le baptistère sera alors placé sous l’invocation de sainte Marie de Cosmedin. Vers l’an 1700, l’édifice devient propriété privée puis en 1914, il est acquis par l’État italien. Les bombardements alliés de la Seconde Guerre mondiale causent la ruine des bâtiments voisins qui l’enserraient de toutes parts. Les chercheurs purent ainsi, pour la première fois, prendre connaissance des détails extérieurs de tous côtés. Comme pour les autres monuments de Ravenne, le sol extérieur ayant été exhaussé au cours de siècles, celui du baptistère se situe à présent à 2,30 mètres au-dessous du niveau du sol... ! 𝐔𝐧 𝐫𝐞𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐭𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐠𝐧𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐡𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐚𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 Le monument est de forme octogonale avec quatre absidioles ; il possède une coupole décorée d'une mosaïque représentant le baptême du Christ par saint Jean Baptiste. À leur droite, le fleuve du Jourdain, lieu du baptême du Christ, est représenté au travers d'une personnification. Sa tête est ornée de deux pinces de crabe et il porte une outre de cuir de laquelle sort l’eau du fleuve. Au-dessus, le Saint-Esprit est sous la forme d’une colombe dont le bec répand l’eau lustrale. Plus bas, tout autour de la coupole, deux groupes d'apôtres, l'un mené par saint Pierre, l'autre par saint Paul se dirigent vers un trône sur lequel un crucifix précieux est posé sur un coussin de pourpre. Il s'agit du trône de l'Étimasie, qui symbolise le retour du Christ sur Terre. Toute cette composition est d'une grande similitude avec celle du baptistère des Orthodoxes, sinon dans la facture, tout au moins dans l’inspiration et les grandes lignes. Les murs sont nus, ce qui n’a pas toujours été le cas dans le passé1. Pendant les recherches archéologiques qui y furent conduites avec déblaiement du sol, on découvrit en effet 170 kilos de tessères. Le baptistère des Ariens était situé à proximité de l’église du Saint-Esprit également construite par Théodoric et initialement nommée Hagia Anastasis (Sainte Résurrection). Cette église, cathédrale des ariens, fut re-consacrée comme cathédrale catholique sous l’invocation de saint Théodore (soldat et martyr d'Amasea in Porto) en 526. Il reste très peu du monument originel depuis sa reconstruction en 1543. Certains historiens pensent que les mosaïques d’origine avaient déjà disparues plus de mille ans avant la reconstruction par les catholiques, du fait de thèmes ariens qui y étaient développés. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"https://lateteenlair.net/une-semaine-en-emilie-romagne-partie-2-ravenne-modene-et-parme/"

@latete_enlair

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