Château de Chenonceau

Histoire Itinérante

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"Surnommé le château des Dames, le château de Chenonceau fait partie des plus majestueux châteaux de la Loire. Chéri par Diane de Poitiers et Catherine de Médicis, il incarne à merveille l’élégance des châteaux de la Renaissance, bâtis en Val de Loire au XVIe siècle. Ses arches supportent une double galerie, et enjambent le Cher avec grâce. Au fil des salles richement meublées (la cuisine, les chambres de Louise de Lorraine et de Gabrielle d'Estrées, la favorite d'Henri IV, la galerie Médicis, le salon François Ier, la chambre des cinq reines…), sont relatés de précieux morceaux de l'histoire de France. Dans le parc du domaine, on tombe aussi sous le charme de la visite des jardins de Diane et de Catherine, du jardin Russel Page, et du potager des fleurs. 𝐔𝐧 𝐩𝐞𝐮 𝐝'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐡𝐚̂𝐭𝐞𝐚𝐮 En 1535, François Ier l’intègre au Domaine Royal, en règlement de dettes. Puis le Roi Henri II décide de l’offrir non à la Reine, mais à la Favorite, Diane de Poitiers, « en tout droit de propriété, saisine et possession, pleinement et paisiblement et à toujours perpétuellement, pour en disposer comme de leur propre chose et vrai héritage ». Cette sortie artificielle de Chenonceau, du Domaine Royal, lui permettra d’être sauvé, deux siècles plus tard, à la Révolution. Le 10 juillet 1559, la reine Catherine de Médicis, veuve d’Henri II, écarte rapidement Diane de Poitiers et installe l’autorité du jeune roi à Chenonceau, en même temps que le faste italien. Au milieu des fêtes qu’elle y donne, elle dirige le Royaume de France depuis son cabinet de travail, le Cabinet Vert. Sa belle-fille, Louise de Lorraine, épouse du Roi Henri III, devient veuve à son tour et s’installe dans le deuil au château. Au XVIIIe siècle, c’est Louise Dupin, Dame des Lumières, qui reçoit à Chenonceau, acquis par son époux, les plus grands érudits, philosophes et académiciens français, dans son fameux salon littéraire. Cette femme d’exception sera la première à écrire un Code des Droits de la Femme, aidé de son secrétaire, Jean Jacques Rousseau, qui connut, à Chenonceau, une période de bonheur paisible décrite dans certaines de ses œuvres. Enfin, Madame Pelouze, né Margaret Wilson, en fait, au XIXe siècle, le théâtre de sa réussite triomphante avant qu’un scandale financier n’entraine sa ruine…et la démission du quatrième président de la République Française, Jules Grévy, suite aux malversations de son gendre Daniel Wilson, frère de Madame Pelouze. Henri Menier le rachète au Crédit Foncier en 1913. A sa mort, son frère Gaston, député, puis sénateur progressiste, transforme Chenonceau en Hôpital Militaire pendant toute la durée de la Grande Guerre. Il prend à sa charge tous les frais de fonctionnement, comme à Noisiel, siège de la Chocolaterie Menier, où il installe un second hôpital. Lors de la Seconde guerre mondiale, la grande galerie de Chenonceau devient le seul accès vers la zone libre, la famille Menier facilite alors le passage clandestin de tous ceux qui fuient la tyrannie nazie. Le président américain, Harry Truman, en fait le lieu de sa première visite en France. Ouvert à la visite depuis 1913 par la famille propriétaire, fidèle à son histoire, Chenonceau accueille toujours têtes couronnées, hommes d’état et personnalités. INFOS PRATIQUES : Plusieurs visites thématiques et événements sont proposés tout au long de l'année : balade œnologique, promenades nocturnes estivales, visite botanique… Accès en voiture : 40 minutes depuis Tours, 2h30 depuis Paris, 30 minutes depuis Saint-Aignan (Zoo de Beauval). Accès en train : 35 minutes depuis la gare de Tours. Accès en vélo : itinéraire Cœur de France à Vélo le long du Cher (32 km depuis Tours, idem depuis le Zoo de Beauval), boucle vélo "la voie royale" depuis Amboise (45 km A/R). Possibilité de visiter également sur place la cave des Dômes, qui se prête parfaitement à la dégustation des vins de l’AOC Touraine-Chenonceaux, tandis que la galerie des attelages abrite un petit musée de véhicules hippomobiles."

Guide Vert MICHELIN Châteaux de la Loire

@guidevert

"Bâti par Katherine Bohier, aménagé par Diane de Poitiers et Catherine de Médicis, préservé par Louise de Lorraine et sauvé par Mme Dupin... Chenonceau n'a pas usurpé son beau surnom de château des Dames ! De grands noms ont laissé leur marque dans les décors - Murillo, Tintoret, Rubens... - d'une exceptionnelle beauté. Vous ne manquerez pas le cabinet vert, la grande Galerie sur le Cher au dallage noir et blanc, le salon François Ier et son imposante cheminée, et, bien sûr, les merveilleux jardins."

Voyageurs Français

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"L'un des plus beaux châteaux de France !"

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