Point information de la Chartreuse de Sainte-Croix
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"un des plus beaux villages de France, église médiéval"
@cedric.dufosse
"𝑫𝒆𝒓𝒓𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒔𝒆𝒔 𝒂𝒍𝒍𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒇𝒐𝒓𝒕𝒆𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒈𝒖𝒆𝒓𝒓𝒊𝒆̀𝒓𝒆, 𝒍𝒂 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒕𝒓𝒆𝒖𝒔𝒆 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆 𝑪𝒓𝒐𝒊𝒙 𝒆𝒔𝒕 𝒍’𝒖𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒆𝒙𝒆𝒎𝒑𝒍𝒆 𝒅’𝒖𝒏 𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏 𝒎𝒐𝒏𝒂𝒔𝒕𝒆̀𝒓𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆́ 𝒆𝒏 𝒖𝒏 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒎𝒂𝒏𝒕 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒂𝒈𝒆 ! Au coeur d'un paysage vallonné du Parc Naturel Régional du Pilat, une chartreuse est devenue village. Si les habitations occupent aujourd'hui une grande partie des édifices religieux du site, l'église conventuelle du XVIIe siècle et son mobilier remarquable, la cuisine des Chartreux, le grand cloître et un ermitage sont ouverts à la visite grâce au travail de l'association de l'Association de Sauvegarde de la Chartreuse et du Parc. « 𝑃𝑎𝑠 𝑑’𝑖𝑛𝑞𝑢𝑖𝑒́𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑒́𝑛𝑖𝑡𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑠. 𝐸𝑡 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑣𝑒𝑟𝑟𝑒𝑧, 𝑙𝑎̀ 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑞𝑢’𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑡𝑒́ 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑛𝑖 𝑙𝑢𝑥𝑒, 𝑛𝑖 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑝𝑡𝑒́. 𝑃𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙’𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑡𝑟𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑖 𝑎 𝑜𝑐𝑐𝑢𝑝𝑒́ 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 5 𝑠𝑖𝑒̀𝑐𝑙𝑒𝑠 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑡𝑜̂𝑡 𝑑𝑢 𝑔𝑒𝑛𝑟𝑒 «𝑖𝑙 𝑒𝑛 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑝𝑒𝑢 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑢𝑥». 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑎̀ 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑟𝑒𝑟 𝑜𝑛 𝑎 𝑙’𝑎𝑖𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒́𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑖𝑡. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑟𝑒𝑚𝑒𝑡𝑡𝑜𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒. 𝐸𝑢𝑥 𝑖𝑙𝑠 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑚𝑝𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛. 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙’𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛. 𝐿𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑡𝑟𝑒𝑢𝑠𝑒 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑑’ℎ𝑢𝑖 44 𝑚𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛𝑠 ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡𝑒́𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑔𝑒𝑛𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑖 𝑚𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑜𝑟𝑑𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑔𝑒𝑛𝑠 𝑜𝑟𝑑𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠. 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑛’𝑦 𝑎 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑠𝑖 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 (𝑗𝑢𝑠𝑞𝑢’𝑒𝑛 1794) 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑡𝑟𝑒𝑢𝑠𝑒 𝑐’𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 12 𝑝𝑒̀𝑟𝑒𝑠 (𝑐𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑖 𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑒𝑟) 𝑒𝑡 15 𝑓𝑟𝑒̀𝑟𝑒𝑠 (𝑒𝑢𝑥 𝑖𝑙𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑏𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒) 𝑣𝑜𝑢𝑒́𝑠 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑝𝑖𝑒́𝑡𝑒́. 𝑃𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑎𝑐𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙’𝑒𝑥𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟, 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 (𝑒𝑡 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑤𝑖𝑓𝑖). 𝑈𝑛𝑒 𝑣𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒 𝑞𝑢𝑜𝑖. 𝐴ℎ 𝑜𝑢𝑖 ,𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑠𝑢̂𝑟, 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒. 𝑆𝑎𝑢𝑓 𝑢𝑛𝑒 𝐵𝑒𝑎𝑡𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑇𝑜𝑢𝑟 𝑞𝑢𝑖 𝑓𝑢𝑡 𝑎̀ 𝑙’𝑜𝑟𝑖𝑔𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑠𝑖𝑡𝑒. 𝐿𝑎 𝑑𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑎𝑛𝑐𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑓𝑒́𝑚𝑖𝑛𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑑’𝑒𝑥𝑐𝑒𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑’𝑎𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑑’ℎ𝑢𝑖 𝑞𝑢𝑖 𝑎 𝑠𝑢 𝑣𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑢𝑟𝑖𝑟 𝑎𝑢 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑐𝑒𝑠 𝐻𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠. 𝑅𝑒𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡. 𝐼𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑙’𝑎𝑣𝑜𝑢𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑠𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑠𝑠𝑒𝑧 𝑚𝑎𝑔𝑖𝑞𝑢𝑒. 𝐷𝑒 𝑙𝑎 𝐶𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑃𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐹𝑟𝑒̀𝑟𝑒𝑠, 𝑑𝑒𝑠 𝑒́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑐𝑢𝑖𝑠𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑙'𝑒𝑟𝑚𝑖𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑒́ 𝑑'𝑢𝑛 𝑃𝑒̀𝑟𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑡𝑟𝑒𝑢𝑥, 𝑙𝑎 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑡𝑟𝑒𝑢𝑠𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑠𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑒́𝑠𝑜𝑟𝑠 : 𝑝𝑒𝑖𝑛𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑚𝑢𝑟𝑎𝑙𝑒𝑠, 𝑠𝑡𝑎𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑋𝐼𝑉𝑒 𝑠𝑖𝑒̀𝑐𝑙𝑒 𝑜𝑢 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑓𝑎𝑐̧𝑎𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑡𝑖𝑓𝑖𝑒́𝑒. 𝑈𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑢𝑟𝑒𝑧 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑣𝑖𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑎𝑐𝑎𝑙𝑒 𝑛’𝑎𝑢𝑟𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑟𝑒𝑡𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑣𝑜𝑢𝑠, 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑢𝑟𝑒𝑧 𝑙’𝑎𝑢𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑’𝑎𝑙𝑙𝑒𝑟 𝑔𝑜𝑢𝑡𝑒𝑟 𝑎𝑢 𝑏𝑟𝑒𝑢𝑣𝑎𝑔𝑒 𝑚𝑎𝑔𝑖𝑞𝑢𝑒 : 𝑙𝑎 𝑙𝑒́𝑔𝑒𝑛𝑑𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑡𝑟𝑒𝑢𝑠𝑒. 𝑈𝑛𝑒 𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑠𝑎𝑣𝑎𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑜𝑐𝑡𝑒́𝑒 𝑎̀ 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑟 𝑑𝑒 130 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑚𝑒𝑛𝑒𝑟 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑒𝑚𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑙’𝑖𝑣𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒. 𝐴𝑢 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑎𝑢 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑓𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒́. 𝑃𝑒𝑡𝑖𝑡𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑎𝑙𝑢𝑡 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑟𝑒𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑟𝑒𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑑𝑢 𝑑𝑒ℎ𝑜𝑟𝑠. » 𝐋𝐞𝐬 𝐥𝐞́𝐠𝐞𝐧𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐡𝐚𝐫𝐭𝐫𝐞𝐮𝐬𝐞.. (source : Regards du Pilat) Parler de la Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez en s’arrêtant là, serait se contenter d’une description bien superficielle. Intéressons nous à présent à sa principale donatrice et à la fois fondatrice, laissée dans l’ombre jusque-là, la noble dame Béatrix de Roussillon. En plein moyen âge, la noble famille Roussillon règne dans la région allant du nord Drôme-Ardèche au Lyonnais. Seuls les comtes de Forez et les dauphins du Viennois ont une puissance comparable. Avec Guillaume, se concrétisera l’accomplissement du destin du plus célèbre des Roussillon qu’a retenu l’Histoire. Paradoxalement, son règne à la tête de la famille Roussillon reste le plus court, sa destinée se concrétise ailleurs : il part aux croisades, plus exactement en 1275, le roi Philippe le Hardi lui confie le commandement général des troupes françaises en Terre Sainte. Pour atteindre sa destination, il est accompagné de cent hommes à cheval, trois cents sergents à pied et plusieurs chevaliers. Guillaume, qualifié d’habile et de valeureux combattant, ne reviendra pas. Il disparaît en 1277 pour la cause qu’il a mortellement servie. La mort de Guillaume survient alors que ses enfants sont encore très jeunes. La grande charge de la gestion des biens, en attendant la majorité de son héritier, Artaud, est octroyée à sa femme, Béatrix de la Tour du Pin. Elle se fait, en ces moments particulièrement douloureux, la promesse, malgré les nombreux prétendants, de ne jamais se remarier ! Elle respecte son engagement. Avec courage et rigueur, elle assume tous ses devoirs, mais son aspiration se tourne alors vers Dieu, en vouant à celui-ci, le reste de son existence pour apaiser son chagrin. A ce moment-là, elle crée une maison Chartreux à Sainte-Croix. La charte de fondation de la Chartreuse de Sainte-Croix, comme nous l’avons vu précédemment, est datée de 1280. Elle est signée au cloître de Taluyers et porte entre autres la signature d’Amédée de Roussillon, archevêque de Valence et de Die, le frère de Guillaume. Béatrix de Roussillon se réserve notamment, avant Thibaud de Vassalieu, le privilège de finir ses jours dans cette Chartreuse et également le droit de pouvoir y être enterrée. A la différence de l’archidiacre cité juste avant, étant une femme, elle assiste à l’office sans le voir, ni pouvoir être vue. Lors de la visite du monument, on vous explique où se déroule cette scène… Mais aux faits historiques, viennent s’ajouter de tenaces légendes... Guillaume et Béatrix de Roussillon auraient joué des rôles essentiels, les liant à des histoires religieuses controversées... <Retour au Sommaire du Site> Tout d’abord, revenons sur la fondation de la Chartreuse de Sainte-Croix par dame Béatrix, alors veuve et plongée dans d’intenses prières pour soulager son chagrin. Un coutumier récit fait allusion à un merveilleux rêve dans lequel elle aperçoit une croix lumineuse, entourée d’étoiles scintillantes. Ce songe se renouvelle une deuxième fois. Au matin, après la messe, la châtelaine part à cheval dans la campagne aux alentours de Châteauneuf. En chemin, la croix et les étoiles se manifestent à nouveau, mais alors de manière bien réelle. En les suivant, elle chemine vers une destination inconnue. Ses guides lumineux, se figent face à un homme qui les attend. Ce dernier a rêvé que dame Béatrix viendrait ici pour lui acheter le terrain sur lequel ils se trouvent à présent. Pour la châtelaine, il devient évident qu’il s’agit là d’un message divin. Elle achète alors le terrain par l’intermédiaire d’hommes discrets. A son tour et le même jour, un maître tailleur de pierres, au service du duc de Savoie, se présente chez la noble dame. Il lui explique qu’il a eu vent de ses souhaits et lui propose ses compétences pour bâtir une Chartreuse. C’est ainsi que se résume ce conte de fées médiéval. Certes, il prête à sourire. Néanmoins ce qui demeure curieux, provient du fait qu’il serait la traduction d’une lettre écrite en latin de la propre main de Béatrix de Roussillon. Elle l’aurait envoyée au prieur Dom Jean de Louvoyes du monastère Chartreux de Val-Vert, près de Paris. Une inscription, toujours en latin, sur un ancien tableau de la Grande Chartreuse, confirme ce rêve merveilleux... Pourquoi, cette pieuse et sérieuse noble dame aurait-elle ébruité cette histoire saugrenue ? Ce songe, bien connu d’un public local, distrait les esprits enclins aux chimères... Même si des récits miraculeux sont parfois contés avec conviction, gageons que celui-là n’est absolument pas l’oeuvre d’une fée. Précisons aussi que l’original de la charte de fondation de cette Chartreuse scellé en 1280, n’y fait nullement référence ! Ces écrits sont évidemment grossièrement imagés et probablement bien postérieurs à la date citée juste avant. L’histoire magique, nous précise que le monument a été construit à cette date et achevé en trois années seulement ! Cela reste totalement inconcevable, pour le lieu et l’époque. Nous sommes là aussi face à une autre image, de cette histoire vraiment rocambolesque. Les raisons qui auraient poussé Béatrix de Roussillon à divulguer de tels écrits demeurent bien mystérieuses. Les faits authentifiés comme historiques, les présomptions et l’imagination, dans un curieux décor, offrent un singulier tableau où s’imbriquent complexité et étrangeté. Qui à l’origine, a vraiment écrit ce songe ? Certains supposent, qu’il aurait été porté au grand jour par un auteur cartusien, Dom Charles le Couteulx, qui travailla en 1681 à la rédaction des annales de l’ordre des Chartreux. Mais ce religieux, aurait repris le fameux Dom Polycarpe de la Rivière, qui en 1621, racontait dans son livre, “Mystères sacrés de la Rédemption”, cette fondation merveilleuse. Cet homme né en 1584, à Tence, Haute-Loire, moine Chartreux depuis 1609, fut prieur de la Chartreuse de Sainte-Croix de 1618 à 1627. Il passa les premières années de sa vie comme page, au service de Marguerite de Valois, la première femme d’Henri IV. Celle-ci vivait alors au château d’Usson de 1586 à 1605... Dom Polycarpe de la Rivière, au-delà de ses fonctions, mena plusieurs enquêtes entremêlées. La Chartreuse de Sainte-Croix ne constituerait qu’un épisode, les Roussillon un lien avec des secrets en rapport aux évangiles... Nous n’en dirons pas plus ici, ne voulant pas marcher sur les plates-bandes de Patrick Berlier, qui a traité tout ceci dans un passionnant ouvrage intitulé "la Société Angélique". Il s’avère que certains livres de Dom Polycarpe de la Rivière furent censurés par l’Eglise : il allait peut-être effectivement trop loin... Dans ses écrits sur le songe, Dom Polycarpe de la Rivière, aurait peut-être lui même été inspiré par le Père Gaultier qui évoquait déjà en 1609, ce rêve prémonitoire. Quoiqu’il en soit, en ces époques de fortes croyances, on prenait au pied de la lettre de tels propos religieux, approuvés par l’Eglise et les Chartreux eux-mêmes. Il aurait donc été facile de diffuser largement ce songe cousu main. Fallait-il masquer les réels motifs de réalisation de cette Chartreuse ? Nous reviendrons juste après sur des indices qui tendent à confirmer qu’une bâtisse prenait place ici avant 1280 appartenant également aux Roussillon... Pourquoi alors ces fondateurs, plutôt cachottiers, puis après eux les Pères Chartreux, firent-ils en sorte que cette trace du passé ne puisse se retrouver aisément ? On parle à présent du secret des Roussillon. Des origines très anciennes de cette famille laisseraient entrevoir une ramification généalogique, dans la province du Roussillon, dès la fin du neuvième siècle. Girard de Roussillon en serait un fil conducteur, ancêtre présumé de cette même dynastie. Au neuvième siècle, il était le mythique gouverneur de notre région mais surtout un légendaire comte de Barcelone, de Narbonne, de Gascogne, d’Auvergne, de Bourgogne et avant tout originaire du Languedoc. Opposé à Charles le Chauve, talonné par l’armée royale, il se réfugia dans une retraite sûre, le temps d’organiser la défense de Vienne orchestrée par son épouse. Sainte-Croix pourrait avoir accueilli cette mystérieuse cache... Le vieux document, que nous avons déjà mentionné lorsque nous traitions le reportage sur "Les Roches de Merlin", publié au deuxième semestre 1792 par le Journal de la société des amis de la littérature, évoque un mystérieux château du Grand Roussilla. L’ancienne Chartreuse est retenue comme étant celui-ci, d’abord parce que cette maison était déjà fortifiée au début du treizième siècle ! Un écrit datant de 1914 l’atteste, il est signé de l’abbé Grandjean, membre de la prestigieuse Diana, extrait de “Histoire sur la vallée du Gier”, dans lequel il énumère une liste de sites concernés par des rénovations ou de nouvelles réalisations de remparts, ceci en 1220. Sainte-Croix y figure bel et bien ! Parallèlement, toujours d’après le Journal de la société des amis de la littérature, on se trouverait proche d’un lieu sacré, allusion faite au célèbre et mystérieux site mégalithique du Pilat “les Roches de Merlin”, écrit occasionnellement aussi Marlin. La Pierre qui Chante devient l’élément central. Ce rocher qui présente un faciès humain est aussi depuis des lustres appelé pierre du Diable. C’était sans doute pour faire fuir les fidèles chrétiens de ce haut lieu, préalablement celtique, puis païen et maléfique, en tout cas trop fréquenté selon l’Eglise, que cette dernière l’aurait jadis baptisé ainsi ! On aurait sur cette roche célébré des rois, soient les maîtres environnants, les Roussillon par excellence. Car, ce même vieux document situe précisément cette fabuleuse pierre, censée révéler de futurs souverains, sur la paroisse de Pavezin. Nous y reviendrons plus loin, mais en toute logique, cela nous ramène inéluctablement à l’ancienne forteresse de Sainte-Croix, existant bien avant la Chartreuse... Une concordance contemporaine, nous est encore donnée par Georges Pétillon, ancien responsable du Parc Régional du Pilat dans les années quatre-vingts, qui précise dans une de ses brochures, l’occupation originelle de ce site. Pour preuve, ses nombreuses découvertes archéologiques retrouvées lors de fouilles de ces mêmes sous-sols. (=> voir la suite sur le site web de l'association Regards du Pilat) 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑷𝒊𝒍𝒂𝒕 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝑹𝒆𝒈𝒂𝒓𝒅𝒔 𝒅𝒖 𝑷𝒊𝒍𝒂𝒕 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"Rando de 8 km parcours numéro 1 top "
@adele.grosse
"Sainte croix en jarez un des plus beau village de France !"
@claralove
"Plus beaux villages de France. Chartreuse. "
@francois.gigandet6
"village construit dans un ancien monastère : à visiter et en contrebas du parking : ferme avec vente de fromages, saucissons... "
@sweepie