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"𝑺𝒊 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒅’𝑯𝒆́𝒃𝒓𝒐𝒏 𝒂𝒖 𝒔𝒖𝒅 𝒅𝒆 𝑱𝒆́𝒓𝒖𝒔𝒂𝒍𝒆𝒎 𝒓𝒆𝒍𝒆̀𝒗𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒖𝒕𝒐𝒓𝒊𝒕𝒆́ 𝒑𝒂𝒍𝒆𝒔𝒕𝒊𝒏𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒆𝒕 𝒂 𝒔𝒐𝒖𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒍𝒆𝒓 𝒅’𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒇𝒍𝒊𝒕𝒔 𝒊𝒔𝒓𝒂𝒆́𝒍𝒐-𝒂𝒓𝒂𝒃𝒆𝒔, 𝒄’𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒄𝒊𝒕𝒆́𝒔 𝒅𝒖 𝑷𝒓𝒐𝒄𝒉𝒆-𝑶𝒓𝒊𝒆𝒏𝒕, 𝒓𝒊𝒄𝒉𝒆 𝒅’𝒖𝒏𝒆 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆́𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆. 𝑽𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒄𝒂𝒏𝒂𝒏𝒆́𝒆𝒏𝒏𝒆, 𝑯𝒆́𝒃𝒓𝒐𝒏, 𝒂𝒖 𝒇𝒊𝒍 𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆𝒔, 𝒔𝒆𝒓𝒂 𝒍𝒆 𝒍𝒊𝒆𝒖 𝒅𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒊𝒔 𝒓𝒆𝒍𝒊𝒈𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒎𝒐𝒏𝒐𝒕𝒉𝒆́𝒊𝒔𝒕𝒆𝒔. 𝑴𝒂𝒊𝒔, 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒉𝒓𝒆́𝒕𝒊𝒆𝒏𝒔, 𝑯𝒆́𝒃𝒓𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒎𝒆𝒖𝒓𝒆 𝒔𝒖𝒓𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒍𝒆 𝒍𝒊𝒆𝒖 𝒅𝒆 𝒔𝒆́𝒑𝒖𝒍𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒅’𝑨𝒃𝒓𝒂𝒉𝒂𝒎 𝒂𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒔𝒂 𝒓𝒆𝒏𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝑫𝒊𝒆𝒖 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓𝒂𝒏𝒕 𝑫𝒂𝒗𝒊𝒅 ; 𝒄𝒊𝒕𝒆́ 𝒔𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆, 𝑯𝒆́𝒃𝒓𝒐𝒏, 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒕𝒆 𝒂𝒔𝒔𝒖𝒓𝒆́𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒎𝒊 𝒍𝒆𝒔 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔-𝒄𝒍𝒆́𝒔 𝒅𝒆 𝒍’𝑨𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏 𝑻𝒆𝒔𝒕𝒂𝒎𝒆𝒏𝒕. A Hébron, la tradition locale conserve depuis des millénaires un imposant monument qui abrite le tombeau supposé d'Abraham et de sa famille : le Haram-al-Khalil. Construit au Ier siècle av. J.-C. sous les ordres du roi Hérode le Grand, il est demeuré à peu près intact depuis sa construction. Transformé en mosquée au XIIème siècle, le Haram-al-Khalil constitue aujourd'hui un haut-lieu des trois religions monothéistes. Il est de nouveau placé sous la garde des musulmans et son accès est limité. 𝐋𝐚 𝐬𝐞́𝐩𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝'𝐀𝐛𝐫𝐚𝐡𝐚𝐦 𝐬𝐞𝐥𝐨𝐧 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐜𝐢𝐭𝐬 𝐛𝐢𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 Abraham est un personnage-clé des écritures juives, considéré comme le principal patriarche des religions juive, chrétienne et musulmane par la majorité des courants qui les constituent. Il est une des figures centrales du Livre de la Genèse. Abraham fait partie des premiers patriarches de la Bible et est considéré comme le fondateur du monothéisme de tradition « abrahamique » par le judaïsme, le christianisme et l'islam. Dans le Livre de la Genèse, son nom est initialement Abram (« le Père est exalté ») puis devient Abraham, ce qui signifie « père d'une multitude de nations ». Il est nommé Ibrahim dans le Coran. Abraham aurait vécu jusqu'à l'âge de cent-soixante-quinze ans. Deux passages bibliques mentionnent qu'Abraham est enterré à Hébron et la tradition juive situe la tombe dans des grottes au pied du monument connu comme le tombeau des Patriarches. Le tombeau d'Abraham et de sa famille est ainsi évoqué plusieurs fois dans la Genèse (23, 8-19 et 25, 9-10) : « Après quoi Abraham enterra Sara, sa femme, dans la caverne du champ de Macphéla, en face de Mambré, qui est Hébron, au pays de Canaan (...). Abraham rendit l'âme (...). Isaac et Ismaël ses fils l'ensevelirent dans la caverne de Macphéla, dans le champ d'Ephron, fils de Mambré, le champ qu'Abraham avait acheté des fils de Heth. » 𝐋𝐞 𝐭𝐨𝐦𝐛𝐞𝐚𝐮 𝐝𝐞𝐬 𝐏𝐚𝐭𝐫𝐢𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞𝐬 𝐝'𝐇𝐞́𝐛𝐫𝐨𝐧 L'ouvrage se présente comme un bâtiment rectangulaire, dont les quatre faces aveugles évoquent davantage une forteresse qu'une tombe. L'intérieur se divise en deux vastes salles, l'une aménagée en mosquée et l'autre en synagogue. Elles renferment plusieurs cénotaphes, c'est-à-dire des cercueils symboliques ne contenant pas les corps. Les ossements véritables sont supposés se trouver dans la caverne de Macphéla, c'est-à-dire au sous-sol. Le dallage intérieur du Haram-al-Khalil est sensé recouvrir la roche de l'énigmatique caverne. Il est percé de deux ouvertures scellées, qui constituent les entrées étroites de deux puits dont l'accès est strictement interdit. Qu'y a-t-il dans ces puits ? Seules les archives historiques permettent d'en témoigner. Le document le plus ancien qui en fait état est le récit d'une exploration faite au temps des croisades, en 1119, par des moines augustins. Les religieux dormaient sur le sol à l'intérieur du sanctuaire, lorsque l'un d'eux nommé Arnoul sentit un léger courant d'air circulant entre deux pierres du dallage. On souleva alors les pierres, et l'on découvrit une ouverture qui s'enfonçait profondément dans la roche. Arnoul fut désigné pour y pénétrer le premier, et parvint à descendre jusqu'à une petite salle souterraine entourée de murs maçonnés. Cet espace était relié à couloir long et étroit, que le religieux suivit et qui le conduisit à une seconde pièce. De forme circulaire et de grandes dimensions, celle-ci était également maçonnée. L'espace était vide, mais l'une des pierres du sol l'intrigua. Le moine la retira et constata qu'elle communiquait avec une grotte naturelle dans laquelle il pénétra. A première vue, la caverne semblait exempte de tout objet mobilier. Mais Arnoul repéra bientôt quelques ossements dispersés dans la poussière du sol. Il aperçut également l'entrée d'une seconde grotte, dans laquelle étaient déposés d'autres ossements humains. Sur l'une des parois de la première cave naturelle était gravée une inscription qu'il ne put déchiffrer. Les moines appelés en renfort creusèrent derrière elle, en vain, puis ensuite dans le mur qui lui faisait face : apparut alors une cavité dans laquelle reposaient une quinzaine de jarres de terre cuite qui contenaient les os de douze personnes. Les moines attribuèrent ces restes humains aux patriarches bibliques et à leurs descendants immédiats. Les douze personnes pouvaient être les douze fils de Jacob. Ces reliques furent lavées dans une jarre de vin et sorties pour être présentées au public dans des reliquaires ; quelques-unes furent vendues à des pélerins tandis que d'autres reprirent leur place dans la sépulture. Le sanctuaire bénéficia ensuite de quelques travaux destinés à en améliorer l'accès. On compléta le puits d'accès par le creusement d'un escalier, et la voûte de la pièce circulaire par le percement d'un puits étroit. Plus tard la tombe devait redevenir interdite d'accès lorsque le territoire fut repris par les musulmans en 1187. La grotte de Macphéla ne fut pas rouverte avant 1967, lorsqu'à l'issue de la guerre des Six-Jours le général israélien Moshe Dayan tenta une nouvelle exploration, profitant d'une situation locale troublée. L'étroitesse du puits d'accès incita l'officier à engager une fillette de douze ans à qui il fournit du matériel d'exploration. La jeune exploratrice se glissa courageusement dans l'ouverture et parvint à la grande pièce circulaire décrite jadis par les moines. Elle n'y vit que trois dalles de pierre, dont l'une était gravée d'un extrait du Coran. Elle retrouva également le long couloir dans lequel elle se faufila jusqu'à atteindre l'escalier dont l'extrémité était obturée. La jeune visiteuse ne réussit pas à aller plus loin. Elle prit des mesures et des photos, ce qui permit de dresser un plan détaillé des lieux, sans avoir pu vérifier l'accès aux caves ni voir ce qu'elles contenaient. Une dernière exploration fut effectuée en 1983 par le docteur Seev Jevin, directeur du Service des Antiquités d'Israël, qui eut davantage de succès. Il descella de nuit et clandestinement la pierre qui bloquait l'escalier et pénétra dans le couloir jusqu'à atteindre la grande pièce circulaire. Dans le sol de celle-ci il repéra plusieurs pierres mal agencées. Les ayant retirées, il trouva effectivement l'entrée d'une grotte naturelle, sans doute la caverne de Macphéla. Celle-ci ne contenait rien d'autre que des gravats et de la poussière, mais donnait accès à une seconde pièce de forme ovale, où il trouva des tessons de poterie, une jarre de vin et quelques ossements. S'agissait-il des dépouilles des patriarches ? Un examen rapide des tessons de poterie montra qu'elles dataient de l'âge du fer. L'explorateur s'arrêta là, faute de pouvoir demeurer plus longuement sur place. En l'absence de preuves formelles, la question de l'authenticité des reliques de la famille d'Abraham enfouies sous le Haram-al-Khalil reste ouverte. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑩𝒊𝒃𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝑨𝒓𝒄𝒉𝒆́𝒐𝒍𝒐𝒈𝒊𝒆 (𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒍𝒐𝒈) ; 𝑨𝒍𝒆𝒕𝒆𝒊𝒂 (𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃) ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"Hebron, West Bank, Palestine"
@ilikelanguagestuff