Yad Vashem - Musée et Mémorial de l'Holocauste
Yad Vashem est un musée et mémorial de l'Holocauste situé à Jérusalem. C'est un lieu de mémoire essentiel pour comprendre et se souvenir de l'horreur de l'Holocauste. Visiter ce musée est une expérience éducative et émouvante, permettant de rendre hommage aux victimes et de ne jamais oublier. L'importance de Yad Vashem réside dans sa mission de préserver l'histoire et de sensibiliser les générations futures. Si vous êtes à Jérusalem, une visite à Yad Vashem est un incontournable, à essayer absolument.
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"𝑳𝒆 𝒀𝒂𝒅 𝑽𝒂𝒔𝒉𝒆𝒎 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒎𝒆́𝒎𝒐𝒓𝒊𝒂𝒍 𝒊𝒔𝒓𝒂𝒆́𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒊𝒕 𝒆𝒏 𝒎𝒆́𝒎𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒗𝒊𝒄𝒕𝒊𝒎𝒆𝒔 𝒋𝒖𝒊𝒗𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑺𝒉𝒐𝒂𝒉 𝒑𝒆𝒓𝒑𝒆́𝒕𝒓𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝑵𝒂𝒛𝒊𝒔 𝒑𝒆𝒏𝒅𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝑺𝒆𝒄𝒐𝒏𝒅𝒆 𝑮𝒖𝒆𝒓𝒓𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒊𝒂𝒍𝒆. 𝑳𝒆 𝑷𝒂𝒓𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒊𝒔𝒓𝒂𝒆́𝒍𝒊𝒆𝒏, 𝒍𝒂 𝑲𝒏𝒆𝒔𝒔𝒆𝒕, 𝒂 𝒅𝒆́𝒄𝒊𝒅𝒆́ 𝒔𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 1953 𝒆𝒏 𝒗𝒐𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒍𝒐𝒊 𝒅𝒖 𝒎𝒆́𝒎𝒐𝒓𝒊𝒂𝒍. 𝑰𝒍 𝒔𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒓𝒆̂𝒕 𝒅𝒆 𝑱𝒆́𝒓𝒖𝒔𝒂𝒍𝒆𝒎, 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒗𝒆𝒓𝒔𝒂𝒏𝒕 𝒐𝒖𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒕 𝑯𝒆𝒓𝒛𝒍 (𝒎𝒐𝒏𝒕 𝒅𝒖 𝑺𝒐𝒖𝒗𝒆𝒏𝒊𝒓) 𝒂̀ 804 𝒎𝒆̀𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒅'𝒂𝒍𝒕𝒊𝒕𝒖𝒅𝒆. Le nom Yad Vashem provient du Livre d'Isaïe : « Je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs un monument et un nom [yad vashem] meilleurs que des fils et des filles ; je leur donnerai un nom pour toujours, il ne sera jamais retranché » (Isaïe 56:5). Etabli en 1953 par une loi de la Knesset (Parlement israélien), Yad Vashem – l'Institut international pour la mémoire de la Shoah – s’est vu confier la lourde tâche de commémorer, documenter, rechercher et enseigner la Shoah (le génocide des Juifs (mais aussi des tziganes, des homosexuels, des handicapés mentaux,...) par les Nazis durant la Seconde guerre mondiale, qui conduira à la disparition des deux tiers des Juifs d'Europe et d'environ 40% des Juifs du monde). Parmi ses missions : celle de perpétuer la mémoire des six millions de Juifs assassinés par les nazis et leurs collaborateurs, des communautés juives détruites ainsi que des combattants des ghettos et des mouvements de résistance. Mais aussi de rendre hommage aux "Justes parmi les Nations", ces non-Juifs qui ont risqué leur vie pour sauver des Juifs durant la Shoah. Au sein du complexe mémoriel, le musée d’histoire de la Shoah occupe une surface de 4 200 mètres carrés, souterrains pour l’essentiel. À la fois multidisciplinaire et interdisciplinaire, il fournit une perspective juive originale sur l’histoire de la Shoah, en mettant l’accent sur les expériences individuelles des victimes à travers des pièces originales, des témoignages de survivants et des objets personnels. De nombreux chefs d'États (Barack Obama, Donald Trump, Angela Merkel, Emmanuel Macron, Justin Trudeau,...), sont venus se recueillir au mémorial à l'occasion de leur visite officielle en Israël. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒖 𝒀𝒂𝒅 𝑽𝒂𝒔𝒉𝒆𝒎 ; 𝑽𝒊𝒔𝒊𝒕 𝑰𝒔𝒓𝒂𝒆̈𝒍 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"Un séjour à Jérusalem est inconcevable sans une visite à Yad Vashem, une expérience singulièrement émouvante. C'est l'un des lieux les plus symboliques de l'Etat d'Israël : un musée-mémorial en souvenir des six millions de victimes de l'Holocauste et des Justes qui cherchèrent à les sauver. L'ensemble comprend un centre d'accueil des visiteurs, un musée et une dizaine de mémoriaux parsemés sur environ 18 ha. En hébreu, Yad Vashem signifie " un mémorial et un nom " : l'expression est empruntée au prophète Isaïe (56, 5) " Et je leur donnerai, dans ma maison et dans mes murs, un mémorial (Yad) et un nom (Shem) qui ne seront pas effacés. " Le musée de l'Holocauste du Mémorial Yad Vashem a été inauguré en 2005. Projeté par l'architecte Moshe Safdie, le bâtiment est en forme de prisme et évoque la moitié inférieure de l'étoile de David, pour rappeler que la moitié de la population juive mondiale a péri au cours de la Shoah. Quatre fois plus grand que l'ancien musée ouvert en 1973, il rassemble sur 4 200 m² des centaines de documents, papiers officiels, affiches de propagande, photographies, films, qui retracent l'histoire de l'antisémitisme en Europe depuis les premières discriminations jusqu'aux camps. La Shoah y est abordée à la fois de façon didactique et d'autre part d'une manière plus individuelle avec des témoignages, des objets personnels, pour tenter de donner un visage à l'horreur. Le musée intègre les techniques les plus modernes de l'audiovisuel et de l'informatique, afin que la parole et le nom des victimes ne s'effacent pas, lorsqu'auront disparu les derniers rescapés. La visite se termine par le Hall des Noms, puis vous mène sur une terrasse avec une vue panoramique sur Jérusalem. Le musée d'Art présente des collections permanentes d'oeuvres réalisées dans les camps d'extermination, ainsi que des expositions temporaires. On remarquera notamment les dessins de David Olère, un déporté que son talent sauva de l'extermination : les nazis lui passèrent commande de portraits ou de calligraphies florales pour leurs femmes. Il travailla au Sonderkommando du crématorium 3, à Auschwitz. Après la guerre, il réalisa de nombreux dessins au lavis, à l'encre et au crayon - autant de témoignages poignants de ce qu'il a vécu au quotidien. Dans les jardins , parmi les sculptures évoquant le martyre du peuple juif, vous verrez un candélabre allumé le 27 Nissan de chaque année, lors du Jour du Souvenir de la Shoah. Entrez également dans la grotte à la mémoire du million et demi d'enfants morts dans les camps. C'est un monument qu'on parcourt dans le noir, guidé par une rampe. Les noms des enfants sont égrenés en permanence par une voix monocorde. Vous pourrez également arpenter l'allée des Justes parmi les nations : des non-Juifs qui, au péril de leur propre vie, ont sauvé des Juifs. Pour chaque Juste a été planté un caroubier. Certains sont des anonymes (français notamment) que Yad Vashem a pu retrouver grâce aux souvenirs des personnes qu'ils ont sauvées, d'autres sont plus connus, comme Oscar Schindler, cet ancien industriel nazi auquel Hollywood a consacré un film. Les archives de Yad Vashem détiennent plus de 50 millions de documents ouverts au public, dont des photographies et des films. La bibliothèque contient plus de 70 000 ouvrages, dont les actes des procès des criminels nazis. Pour faire des recherches sur une personne déportée, il faut s'adresser à l'International Tracing Service, en Allemagne. La " vallée des communautés " , où ont été disposés des rochers gravés des noms des 5 000 communautés juives d'Europe détruites par les nazis, mérite aussi toute notre attention."
@sephorazana