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"Comprendre Fondée par les Etrusques vers 525 av. J.-C., Parme devint une colonie romaine en 183 av. J.-C. Devenue commune libre au Moyen Âge (11e 13e s.), elle fut membre de la Ligue lombarde. Après la chute de son gouvernement communal en 1335, Parme fut tour à tour gouvernée par les Visconti, les Sforza puis les Français, avant d'être annexée en 1513 par l'Église. Mais, en 1545, le pape Paul III Farnèse, la détachant avec Plaisance de l'État pontifical, en fit un duché qu'il confia à son fils Pierre-Louis (assassiné en 1547). La dynastie Farnèse régna cependant jusqu'en 1731, comptant de nombreux mécènes, collectionneurs et bâtisseurs, protecteurs des arts et des lettres. Passée aux Bourbons, son premier souverain fut Charles, successivement roi de Naples puis d'Espagne. De 1748 à 1801, grâce au mariage de Philippe de Bourbon (fils de Philippe V d'Espagne et d'Élisabeth Farnèse) avec la fille préférée de Louis XV, Louise Elisabeth, la ville connut une période où les mœurs, l'administration et les arts furent marqués par la prépondérance française et de nombreux artistes traversèrent les Alpes pour y goûter un certain art de vivre; et n'oublions pas Stendhal qui la choisit comme cadre de son roman La Chartreuse de Parme (1839). Aussi les Bourbon-Parme avaient-ils leur Versailles à Colorno, au nord de la ville. Dernière grande figure, Marie-Louise d'Autriche, seconde femme de Napoléon, y régna de 1814 à 1847. L’école de Parme de peinture : Elle est illustrée par deux peintres importants, le Corrège et le Parmesan, dont les œuvres contribuèrent à assurer la transition entre les formes de la Renaissance et le baroque. Antonio Allegri (1489-1534), dit le Corrège, exprima, avec une virtuosité et une science du clair-obscur nouvelles, une sensualité et un optimisme semblant parfois annoncer le 18e s. français. Francesco Mazzola (1503-1540), dit le Parmesan (Parmigianino), fut un esprit autrement inquiet et mélancolique; il étira ses figures, utilisa des coloris nouveaux, souvent froids, caractéristiques du maniérisme; il créa un canon de beauté féminine qui influença, par l'entremise du Primatice et de Nicolò dell'Abate, l'école de Fontainebleau et tous les maniéristes européens du 16° s. Découvrir LE COMPLEXE ÉPISCOPAL Le noyau historique de la ville comprend, d'une part, l'ensemble épiscopal*** roman formé par la cathédrale et le baptistère, d'une exceptionnelle harmonie, l'église baroque St-Jean et les palais alentour; d'autre part, le palais de la Pilotta (16*-17* s.), et la Chambre du Corrège. Duomo** De style roman-lombard, le Duomo est flanqué d'un élégant campanile gothique. Sa façade est précédée d'un beau porche reposant sur des lions et surmonté d'une loggia. A l'intérieur, les fresques de la coupole sont du Corrège (1526-1530): le thème de (Assomption de la Vierge (dont la figure est noyée au milieu d'un tourbillon d'anges) estle prétexte à un vertigineux mouvement ascendant. La maitrise de la perspective et de l'anatomie en mouvement donne lieu à une prodigalité inventive déjà toute baroque. Dans le transept droit, Déposition de Croix (1178) du sculpteur roman Antelami où, malgré la solennité des figures, on reconnait l'influence de l'école pro-vençale. L'Ange (1284) en cuivre doré, qui jadis ornait la pointe du campanile, se trouve désormais sur le troisième pilastre de la nef principale. Battistero*** Commencé en 1196, c'est le monument médiéval d'Italie du Nord le plus homogène, farchitecture et le décor sculpté - étroitement liés - datant du 13° s. Réalisé en marbre rose de Vérone sur un plan octogonal, il est sans doute l'œuvre du Parmesan Ante-lami, dont on reconnait la main dans les sculptures et dont la signature figure sur le inteau du portail Nord. À l'intérieur, d'inspiration byzantine, remarquable ensemble de fresques de forme polygonale à 16 côtés, également du 13° s., représentant des scènes de la Vie du Christ et de la Légende dorée. San Giovanni Evangelista édifice Renaissance à façade baroque. À l'intérieur, les fresques de la coupole**, peintes par le Corrège de 1520 à 1524, représentent la Vision de saint Jean à Patmos et la Translation de l'Évangéliste. On doit celles des arcs des chapelles de gauche (1er, 2* et 4°) au Parmesan. On visitera, dans le couvent contigu, les cloitres Renaissance. Antica spezieria di San Giovanni Evangelista Borgo Pipa, 1 - www.gallerianazionaleparma.it-tj sf lun., mat. - fermé 25 déc., 1" janv., 1" Mai et 15 aout - 2 € L’ancienne apothicairerie du 13' s., fondee par les moines benedictins, fut redécorée au 16e s. Palazzo della Pilotta Ainsi nommé parce qu'on y jouait à la pelote dans les cours. Cet austère édifice, Construit sous l'impulsion des Farnèse, de 1583 à 1622, abrite aujourd'hui le Musée archéologique et la Galerie nationale, la bibliothèque Palatine et le théâtre Farnese. Camera di San Paolo* Via Melloni, 3 - www.gallerianazionaleparma.it -tlj sf lun., mat. - fermé 25 déc., 1e janv., fer Mai et 15 août - 2 € C'était la salle à manger de l'abbesse du couvent de Saint-Paul. Les fresques de la voûte, lumineuse évocation mythologique, constituent le premier décor monumental du Corrège (1519-1520) : l'influence de Mantegna, qu'il côtoya dans sa jeunesse à Mantoue, se retrouve dans les motifs de guirlandes de fruits et de treilles, et dans les reliefs et détails d'architecture peints à la base de la voûte. Santa Maria della Steccata - www.santuari.it/steccata. Cette église du 16° s., conçue par les architectes Bernardino et Zaccagni, abrite de belles fresques* du Parmesan représentant les Vierges folles, entre Moise et Adam, et les Vierges sages, entre Eve et Aaron. On y voit également les tombeaux des Farnèse et des Bourbon-Parme (crypte), ainsi que le mausolée de Neipperg, que Marie-Louise, devenue duchesse de Parme, avait épousé. Teatro Regio Réalisé entre 1821 et 1829 à la demande de Marie-Louise d'Autriche, le Théâtre royal présente une façade néoclassique. À l'intérieur, belle décoration en stuc blanc et doré due à G. Magnani (1853) et magnifique rideau représentant Le Triomphe de Minerve, œuvre de Giovan Battista Borghesi. Le théâtre fut inauguré avec l'opéra de Bellini : Zaira. Bonne acoustique. Palazzo del Giardino Le jardin ducal* fut dessiné par Petitot et orné de statues par Boudard, tous deux Français. "
@cgnaya