Beit Romano Yeshivat Shavei Khevron
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"Beit Romano est une colonie israélienne située dans la vieille ville d'Hébron, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé, dans la région des monts de Judée, au sud de Jérusalem. La colonie se trouve dans la zone dite "H2" de la ville scindée, sous contrôle de l'armée de défense d'Israël, dans laquelle vivent environ 30 000 palestiniens et où se trouve une enclave de peuplement juif de 600 à 800 habitants. Cette zone a connu de multiples cycles de violence dans le contexte de la poursuite des activités de colonisation. Elle se compose principalement de la Yeshivat Shavei Hevron pour l'étude du judaïsme et d'un camp militaire des forces israéliennes. Le bâtiment a été construit dans les années 1875-1876 sur une propriété appartenant à une famille palestinienne par Haim Yisrael Romano, un Juif de Constantinople, et servait de domicile aux séfarades turcs en visite. Le bâtiment comprenait une synagogue, appelée la synagogue Istanbuli. C'est là que le rabbin Chaim Hizkiyahu Medini, qui fut le grand rabbin séfarade de la ville, acheva son encyclopédie talmudique monumentale Sde Hemed et enseigna la Torah entre 1901 et 1905. En 1912, le cinquième rabbin Loubavitch, Rabbi Sholom Dov Ber Schneersohn, du mouvement hassidique Chabad-Lubavitch, achète le bâtiment et les terrains environnants et y créé la Torat Emet Yeshiva (une Yeshiva désigne dans le monde juif un centre d'enseignement de la Torah et du Talmud à destination des hommes). 𝐇𝐞́𝐛𝐫𝐨𝐧, "𝐜𝐢𝐭𝐞́ 𝐬𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞" 𝐝𝐞𝐬 𝐉𝐮𝐢𝐟𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐌𝐮𝐬𝐮𝐥𝐦𝐚𝐧𝐬, 𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐦𝐚𝐣𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐥𝐢𝐭 𝐢𝐬𝐫𝐚𝐞́𝐥𝐨-𝐩𝐚𝐥𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧𝐢𝐞𝐧 Contrairement à toutes les autres localités palestiniennes, à l'exception de Jérusalem-Est, Hébron a été la cible d'une intense activité de colonisation au cœur même de la ville, là où se trouvait autrefois son centre commercial. Ces activités, qui ont débuté quelques mois seulement après le début de l'occupation israélienne, ont entraîné la création de cinq colonies, comptant plusieurs centaines d'habitants : Beit Hadassah, Beit Romano, Tel Rumeida, Avraham Avinu, et Beit Hashalom. Certains de ces habitations appartenaient autrefois à des Juifs qui vivaient dans la ville avant même la création de l'État d'Israël. Pour les colons, Hébron se situe en Judée : leur présence sur ce territoire est légitime et ils ne se reconnaissent pas en tant que colons, mais en tant que juifs d’Hébron. Ils sont souvent présentés comme les tenants d’une idéologie extrémiste, nourrie d’arguments religieux et historiques. La communauté juive d’Hébron se revendique comme la plus ancienne de Palestine avec une présence continue depuis 3.800 ans. Pour elle, Hébron est une place religieuse de premier ordre. La présence du caveau des Patriarches – qui, selon la tradition religieuse, renfermerait les dépouilles d’Abraham, le père des peuples, de son fils Isaac, le père des Hébreux, de son fils Jacob et de leurs épouses – en fait une ville sainte dans la religion juive. L’implantation de juifs à Hébron, comme dans le reste de la Cisjordanie, répond également à des motivations sionistes : la nécessité de peupler et d’exploiter la terre d’Eretz Israël, et la ville d’Hébron est partie intégrante de cette représentation territoriale. Ils sont soutenus politiquement et reçoivent une ample aide financière. Il n'existe cependant aucun lien de parenté entre les nouveaux colons et les vieilles familles traditionnelles de juifs d'Hébron, qui s'opposent vigoureusement à la nouvelle présence des colons dans la ville. Pour les Palestiniens, la ville a également une importance religieuse particulière, et l'enjeu principal est de résister à la colonisation de la ville. La mosquée d’Ibrahim, suivant la tradition religieuse, recèlerait les sépultures des Patriarches dont celle d’Abraham, le père des peuples, dont l’un des fils, Ismaël, est le père des Arabes. Hebron est une ville sainte pour les musulmans, la deuxième en Palestine après Al Qods (Jérusalem). 𝐇𝐞́𝐛𝐫𝐨𝐧, 𝐬𝐢𝐞̀𝐠𝐞 𝐢𝐬𝐫𝐚𝐞́𝐥𝐢𝐞𝐧 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐮𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐡𝐚𝐬𝐬𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 "𝐝𝐲𝐧𝐚𝐬𝐭𝐢𝐞 𝐋𝐨𝐮𝐛𝐚𝐯𝐢𝐭𝐜𝐡" Le hassidisme H'abad ou de Loubavitch (Haba'd étant l'acronyme de Hokhma Bina Da'at, « sagesse, compréhension, savoir ») est l'une des branches principales du hassidisme contemporain (un courant du judaïsme originaire d'Europe de l'Est fondé au XVIIIe siècle par le rabbin Israël ben Eliezer, et pouvant être résumé comme une sorte de compromis entre la mystique juive issue de la Kabbale et le judaïsme rabbinique et talmudique). Le hassidisme est un phénomène central de l'histoire juive moderne et l'une des caractéristiques religieuses et sociales des Juifs d'Europe orientale. Il constitue aujourd'hui l'un des deux courants majeurs de l'orthodoxie juive, avec le mitnagdisme (nom donné au mouvement des Juifs orthodoxes qui s'opposèrent au XVIIIe siècle à l'apparition du judaïsme hassidique). Le mouvement Habad-Loubavitch, sous-courant très important du hassidisme prenant le nom de la grande famille de rabbins qui en constitue depuis deux siècles l'autorité morale suprême, fut fondé au XVIIIe siècle par le rabbin Shneur Zalman de Liozna, dit l’Alter Rebbe, qui tient sa cour à Liozna, puis déménage à Liadi, un village en Biélorussie. Dovber Schneuri déplace le centre du mouvement à Lioubavitchi (village qui a donné son nom à la famille Loubavitch) qui demeure le centre de Habad jusqu'à ce que, fuyant la guerre et le nazisme, Yossef Yitzchok Schneersohn, sixième rebbe du mouvement, établisse sa synagogue à New York. Dans les décennies qui suivent sa réimplantation aux États-Unis, le hassidisme Habad acquiert sous l'impulsion de Menachem Mendel Schneerson (le septième et dernier « rebbe » de la dynastie) une importance sans précédent au sein du judaïsme orthodoxe : Habad développe des institutions dans environ 950 villes à travers le monde et, au début du XXIe siècle, on estime le nombre de ces institutions à 3 300. Réparties dans 75 pays, elles fournissent des activités de sensibilisation et d'éducation pour les Juifs dans les centres communautaires juifs, les synagogues, les écoles et les camps de vacances. Habad est actuellement considéré comme le troisième ou le quatrième mouvement hassidique de judaïsme orthodoxe pour ce qui est du nombre d'adhérents. Il y a plus de 200.000 adhérents au mouvement, et jusqu'à un million de juifs fréquentent les centres communautaires et services Habad au moins une fois par an. 𝐋'𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐨𝐜𝐭𝐫𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐮𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐇𝐚𝐛𝐚𝐝-𝐋𝐨𝐮𝐛𝐚𝐯𝐢𝐭𝐜𝐡 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐚 𝐝𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐌𝐞𝐧𝐚𝐜𝐡𝐞𝐦 𝐌𝐞𝐧𝐝𝐞𝐥 𝐒𝐜𝐡𝐧𝐞𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧, 𝐥𝐞 "𝐑𝐨𝐢-𝐌𝐞𝐬𝐬𝐢𝐞" 𝑹𝒂𝒃𝒃𝒊 𝑴𝒆𝒏𝒂𝒄𝒉𝒆𝒎 𝑴𝒆𝒏𝒅𝒆𝒍 𝑺𝒄𝒉𝒏𝒆𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏 (1902-1994), 𝒅𝒆𝒔𝒄𝒆𝒏𝒅𝒂𝒏𝒕 𝒆𝒏 𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒑𝒂𝒕𝒆𝒓𝒏𝒆𝒍𝒍𝒆 (𝒔𝒊𝒙𝒊𝒆̀𝒎𝒆 𝒈𝒆́𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏) 𝒅𝒆 𝑴𝒆𝒏𝒂𝒄𝒉𝒆𝒎 𝑴𝒆𝒏𝒅𝒆𝒍 𝒆𝒕 𝒈𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒅𝒖 𝑹𝒂𝒃𝒃𝒊 𝒑𝒓𝒆́𝒄𝒆́𝒅𝒆𝒏𝒕, 𝒀𝒐𝒔𝒔𝒆𝒇 𝒀𝒊𝒕𝒛𝒄𝒉𝒐𝒌 𝑺𝒄𝒉𝒏𝒆𝒆𝒓𝒔𝒐𝒉𝒏, 𝒆𝒔𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒗𝒆́𝒏𝒆́𝒓𝒆́ 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒍𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒇 𝒅𝒆 𝒇𝒊𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒖𝒗𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝑯𝒂𝒃𝒂𝒅. 𝑫𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒔𝒐𝒏 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒏𝒆𝒘-𝒚𝒐𝒓𝒌𝒂𝒊𝒔 𝒅𝒆 𝑪𝒓𝒐𝒘𝒏 𝑯𝒆𝒊𝒈𝒉𝒕𝒔, 𝒍𝒆 𝒔𝒆𝒑𝒕𝒊𝒆̀𝒎𝒆 𝒓𝒆𝒃𝒃𝒆 𝒂 𝒊𝒏𝒕𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒖𝒙 𝒄𝒉𝒂𝒏𝒈𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒑𝒐𝒍𝒊𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒔𝒐𝒄𝒊𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒖𝒗𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒔𝒂 𝒅𝒐𝒄𝒕𝒓𝒊𝒏𝒆 𝒎𝒆̂𝒎𝒆. En 1933, avec la montée au pouvoir du nazisme, Menachem Mendel Schneerson quitte Berlin pour Paris. En 1941, l'invasion de la France le fait quitter Paris pour la Zone libre. Son périple le conduit à Vichy puis à Nice. Il rejoint son beau-père à Crown Heights. Lors de l'accession de Menachem Mendel Schneerson au poste de Rabbi, un an après la mort de son beau-père, le mouvement acquiert une importance sans précédent au sein du judaïsme orthodoxe. Sa politique conduit à la création d'institutions de Habad dans plus de 900 villes à travers le monde. Il inspire nombre de ses disciples à se consacrer entièrement à Habad en parlant de l'imminence de la rédemption messianique. À la suite de l'initiative du sixième Rabbi, Menachem Mendel Schneerson stimule la mise en place du shlihout (Servir comme émissaire) après avoir été nommé Rabbi en 1951. Les Shlouhim Habad (littéralement en hébreu les « émissaires ») voyagent dans le monde entier avec la mission déclarée de persuader les juifs non-pratiquants d'adopter la pratique juive orthodoxe. Ils aident les Juifs dans tous leurs besoins religieux. L'objectif affiché est d'encourager les Juifs à apprendre davantage sur leur patrimoine et à pratiquer le judaïsme. Le mouvement, encouragé par Schneerson, forme et ordonne des milliers de rabbins, des éducateurs, des abatteurs rituels et des mohels, qui sont envoyés accompagnés de leurs conjointes à divers endroits du monde. Généralement, un jeune rabbin Loubavitch et sa femme, dans la vingtaine, avec un ou deux enfants, s'installent dans une nouvelle ville avec la volonté d'élever une famille et l'objectif de rapprocher les personnes juives du judaïsme tel que le Habad le conçoit, et d'encourager les gentils à adhérer aux sept Lois noahides. 𝐋𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 "𝐦𝐞𝐬𝐬𝐢𝐚𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐟" 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐮𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐇𝐚𝐛𝐚𝐝-𝐋𝐨𝐮𝐛𝐚𝐯𝐢𝐭𝐜𝐡 𝐚̀ 𝐥'𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐌𝐞𝐧𝐚𝐜𝐡𝐞𝐦 𝐌𝐞𝐧𝐝𝐞𝐥 𝐒𝐜𝐡𝐧𝐞𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧 Les Rabbis de Loubavitch lancent un appel à tous les Juifs pour inciter les non-pratiquants à adopter la pratique juive orthodoxe. L'enseignement fait partie du processus consistant à faire venir le Messie (Machia'h). Rabbi Menachem Mendel Schneerson lance un appel à tous les Juifs : « 𝑀𝑒̂𝑚𝑒 𝑠𝑖 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑛'𝑒̂𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑝𝑙𝑒𝑖𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑡𝑡𝑎𝑐ℎ𝑒́𝑠 𝑎̀ 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑇𝑜𝑟𝑎ℎ, 𝑓𝑎𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒. 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒𝑧 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑖𝑡𝑧𝑣𝑎ℎ, 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑚𝑖𝑡𝑧𝑣𝑎ℎ. 𝑆𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑖𝑚𝑖𝑛𝑢𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑑'𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑝𝑟𝑒̂𝑡𝑠 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 ». En outre, Schneerson s'emploie à propager la prise de conscience et la préparation à la venue du messie, conformément à sa philosophie. Il écrit sur la responsabilité de chaque juif de tendre la main à tout compatriote avec amour, implore que tous les juifs croient en la venue imminente du Messie, comme l'explique le célèbre Moïse Maïmonide (un grand rabbin et kabbaliste juif espagnol du XIIIe siècle). Il fait valoir que la rédemption est fondée sur le fait que les Juifs font de bonnes actions, et que les "gentils" (traduction littérale de "Goys", nom donné par les Juifs aux non-Juifs) doivent être éduqués selon les lois noahides (les lois formant le noachisme, la religion que Maimonide prescrit aux non-Juifs de suivre). Il insiste sur la nécessité d'encourager et de fournir une solide éducation à tous les enfants, Juifs comme non-Juifs. Schneerson répète sans cesse qu'il faut accélérer la venue du Messie. Il ordonne à ses disciples de devenir actif dans le kirouv, le retour des Juifs non orthodoxes à l'orthodoxie. Son slogan devient oufaratzta (Genèse 28:14), un mot hébreu qui signifie « tu diffuseras » pour implorer ses partisans de rapprocher les temps messianiques en sauvant les âmes juives de la laïcité. La pensée développée par Menahem Mendel Schneerson vers la fin de sa vie est généralement interprétée comme une prétention à être lui-même le messie. La conviction qu'il est le Messie, d'abord ouvertement professée par Shalom Dov Wolpo dans un livre de 1984, devient monnaie courante au sein du mouvement dans les années qui précèdent la mort de Schneerson. Sa mort en 1994 conduit à une scission au sein du mouvement Habad entre les messianistes, qui croient que Schneerson est le Messie, et les anti-messianistes qui soit n'y croient pas, ou qui pensent que cela doit être une croyance privée. La fragmentation en deux camps rivaux n'entrave pas sérieusement les activités internationales de Habad, et de nouveaux établissements continuent de s'ouvrir régulièrement à travers le monde. 𝐋'𝐢𝐦𝐩𝐥𝐚𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐮𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐇𝐚𝐛𝐚𝐝-𝐋𝐨𝐮𝐛𝐚𝐯𝐢𝐭𝐜𝐡 𝐞𝐧 𝐈𝐬𝐫𝐚𝐞̈𝐥 𝐞𝐭 𝐬𝐚 𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐯𝐢𝐬-𝐚̀-𝐯𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 "𝐪𝐮𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐥𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞" Le mouvement Habad-Loubavitch est activement impliqué dans la communauté juive en Terre sainte depuis 1776. Elle ramasse des fonds à travers l'Europe pour aider les habitants d'Israël qui sont en détresse financière. Ils sont à l'origine de la fondation de l'organisation caritative Colel Habad, fondée en 1788 par Shneur Zalman de Liadi. Dans le temps du premier rabbi de Loubavitch, Rabbi Shneur Zalman, un groupe de hassidim Habad s'installe en Palestine ottomane. Ils vivent à Jérusalem, Tibériade et Jaffa. En 1823 le Mittler Rabbi, exhorte les hassidims à déménager à Hébron. En 1844, la fille du Mittler Rabbi, la Rebbetzin Menouha Rochel Slonim, quitte la Russie pour Hébron. Elle devient la matriarche de la communauté Habad en Palestine. Elle reçoit des hôtes dans sa maison qui devient connue sous le nom de Beit Schneersohn. Elle est enterrée dans le cimetière Habad de Hébron. En 1878), Chaim Yisrael Merikado Romano, un riche négociant turc, construit une maison d'hôtes à Hébron. En apprenant que la famille Romano est intéressée par la vente de Beit Romano, le rabbin Chaim Cheskia Medini, (Sede Hemed) suggère d'en acquérir la propriété au cinquième rabbi de Loubavitch, Sholom Dovber Schneersohn. Ce dernier, surnommé le Rashab, pour qui Hébron est la capitale de Habad en Palestine, achète le bâtiment, et en 1912 La Yeshiva Torat Emeth est créé à Beth Romano sous la direction du Rabbin Shlomo Zalman Havlin. Le mouvement Habad retourne dans la ville en 1967 après la Guerre des Six Jours. Schneerson prend une position engagée au sujet du conflit israélo-arabe. Il soutient que toute concession territoriale sur une partie d'Israël met en danger la vie de tous les Juifs en Terre d'Israël et est donc interdite par la Halakha (loi juive). Il insiste sur le fait que tout pourparlers en vue de ces concessions montre un signe de faiblesse qui encourage les attaques arabes, mettant ainsi en danger des vies juives. Ses partisans en Israël constitueront d'ailleurs parmi les plus fervents opposants au processus de paix et au cycle d'accords bilatéraux engagés par le premier ministre Yitzhak Rabin et le leader de l'OLP Yasser Arafat, qu'ils participeront historiquement à faire capoter en cette époque où Benjamin Netanyahou constitue quant à lui alors le dirigeant de la droite israélienne et l'un des leaders de l'opposition à l'application des principes des accords d'Oslo. En politique intérieure américaine, Schneerson soutient la participation du gouvernement dans l'éducation, salue la création du Département américain de l'éducation en 1980, mais insiste pour que le cadre de la mission éducative de l'école inculque aux enfants les valeurs religieuses inhérentes dans un cours sur les sept Lois noahides. Il appelle à l'introduction d'un moment de silence au début de la journée scolaire, pour encourager les étudiants à utiliser ce temps pour des pensées ou des prières. 𝐋𝐚 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐮𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐇𝐚𝐛𝐚𝐝-𝐋𝐨𝐮𝐛𝐚𝐯𝐢𝐭𝐜𝐡 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥'𝐈𝐬𝐫𝐚𝐞̈𝐥 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐞𝐦𝐩𝐨𝐫𝐚𝐢𝐧𝐞 Les villes "tenues" par les Loubavitch sont Kfar Habad (fondée en 1948), Nahalat Har Habad à Kiryat Malachi (fondée en 1969) et Kiryat Chabad de Safed (1979). Elles sont les trois principales concentrations de Habad en Israël et constituent la base de nombreuses activités du mouvement. Ils s'efforcent d'entretenir une présence dans l'armée et dans les institutions d'Israël afin d'encourager le plus grand nombre à se rapprocher de leur héritage. Le Beth Din Rabbanei Habad (Tribunal rabbinique des rabbins de Habad), est, selon les directives de Menahem Mendel Schneersohn, l'organe suprême des Habad-Loubavitch en Israël. Son organe exécutif est le Tseirei Agoudath Habad (Jeunesse Loubavitch) dont l'essentiel consiste à organiser des camps d'été, ainsi que des centres aérés le samedi après-midi, pour les enfants du mouvement. Ils administrent un réseau d'écoles primaires et secondaires, Yeshivot pour garçons et séminaires pour filles. En Israël, il y a 230 maisons Chabad, de Nahariya, dans le nord à Eilat dans le sud. Ils envoient des équipes de volontaires pour examiner les mezouzah, organisent des cours de Torah, distribuent les bougies de Shabbat dans les hôpitaux, visitent les malades et personnes âgées, et aident à la réinsertion des détenus. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

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