The British Museum
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British Museum - Musée de l'histoire et de la culture humaine

Le British Museum est un musée de l'histoire et de la culture humaine situé à Londres. Il est le musée le plus visité de Grande Bretagne et l'un des musées les plus réputés de Londres, d'Europe et même du monde grâce à ses fabuleuses collections provenant du monde entier et remontant à l'Antiquité. Les enfants comme les parents seraient vite lassés s’il fallait voir toutes les collections en une fois! Avant de venir au musée, il faut donc faire des choix. Sur internet, on avait récupéré un plan et repéré notre parcours: on a surtout visité les collections sur l’Antiquité. Les pièces de ces collections ont beaucoup impressionné les enfants, entre autres le buste de Ramsès s’élevant à plusieurs mètres de hauteur. On a pu voir aussi la fameuse pierre de rosette. Les enfants ont bien aimé découvrir les sarcophages, momies et autres curiosités des civilisations anciennes. Le musée est tellement grand qu’il est facile de s’y perdre, mais cela en vaut la peine. La partie sur l’Égypte est incroyable, avec notamment la pierre de Rosette et les momies. Le British Museum est gratuit et ouvert tous les jours de 10h à 17h30. Il est un incontournable pour les amateurs de culture et d'histoire. Pensez à réserver votre visite à l'avance pour éviter la foule.

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#Tags souvent utilisés
#Musée #Museum #Visite #Culture #Musee
Ce qu'en disent les utilisateurs

"Collections les plus importantes du monde sur les civilisations 1 partie de musée par civilisation (momies, grèce antique) 💸⚠️ Entrée gratuite mais à réserver sur le site du musée ⚠️ Supplément à payer pour les expositions qui ne sont pas permanentes ⏱️ Prévoir au moins 4h dans le musée"

@_c_cam_cam

"Museo gratis con un montón de historia Recomiendo que selecciones lo que más te llame la atención porque es imposible verlo todo"

@mps15

"Juste une partie de faite, à revenir"

@guimenez.bresson

"P90 Momies, statue de l’île de Pâques, frisés du parthénon Horaire : 10h-17h30 sauf vendredi 20h30 Gratuit sauf certaines expos Guide multimédia 5£"

@andreagoutte1

"bellissimo museo in particolare vestigia Grecia antica e babilonia "

@monifan

"https://x.com/xmuse_/status/1822333535736512600?s=46"

@Gunny

"Un incontournable de Londres : l'équivalent de notre Louvre parisien !"

@sixnovembre

"💌 | Fui em 2017 e de fato, é impressionante! Minha parte favorita com certeza foi a seção do Egito "

@reginagigliotti

"Top mais trop grand et trop de monde Une collection immense"

@stephanie.hello

"Sympa mais « La grande vague de Kanawaga » pas dispo "

@zelie.detrooz

"ouverture de 10h 17h30 comptez 1 journée ( une demi journée pour les plus rapides) "

@dimitry.56250

"The Great Court of the British Museum / Foster & Partners"

@manubrembilla

"réserver avant de venir et prévoir du temps pour faire la queue ... même avec une réservation !"

@pauline.anne1993

"muse histoire et culture humaine Les billets d'entrée au British Museum étant gratuits, il n'est pas nécessaire de les acheter. Cependant, il est conseillé de réserver à l'avance votre billet d'entrée gratuite sur le site Internet du British Museum."

@rickornichon

"Marion voudrait le visiter"

@mathilde.lapeyre

"histoire humaine, art et culture"

@clement.cazaubon31

"ingyen jegyem van 10:00tól jan.28.án"

@csabida01

"Expo Legion Life in the Roman army"

@maxime.florens3

"Greater London County, England, United Kingdom"

@interesting

"Audioguide sur tel mais très complet, attention au réseau ! A faire en plusieurs fois"

@ksrforquasar

"Avec Théophile, c’est grand"

@lsj.b

"Highly recommend & free entry!"

@christinabellm

"On peut notamment y admirer les antiquités célèbres suivantes : - Le Cylindre de Cyrus - L'étendard d'Ur - Le coffre de Franks - ... 𝐋𝐞 𝐜𝐲𝐥𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐲𝐫𝐮𝐬 : 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐭𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥'𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐇𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 ? Le cylindre de Cyrus est un document émis par Cyrus le Grand, consistant en un cylindre d'argile inscrit en écriture cunéiforme akkadienne. Le cylindre fut créé en 539 avant notre ère, certainement sur ordre de Cyrus le Grand, lorsqu'il prit Babylone à Nabonide, mettant ainsi fin à l'empire néo-babylonien. Ce document est considéré comme un document de propagande, faisant l'éloge du souverain achéménide Cyrus et traitant Nabonide comme un roi impie et mauvais. Le texte peut être divisé en deux parties : > Les lignes 1 à 18 racontent les faits et gestes de Cyrus à la troisième personne: le document parle de Nabonide, le dernier roi babylonien, qui aurait interdit le culte de Marduk, entre autres, et aurait opprimé ses sujets. Ceux-ci se plaignirent donc aux dieux et Marduk trouva Cyrus pour en faire le souverain du monde. Tous les habitants de son nouvel empire étaient très heureux de le voir en tant que nouveau roi. > Dans la deuxième partie, Cyrus parle à la première personne. Il commence par ses titres et continue en disant qu'il s'est occupé du culte de Marduk à Babylone, et qu'il leur a "permis de trouver le repos de leur épuisement, de leur servitude". Il raconte aussi que beaucoup de rois lui apportent des redevances, qu'il a restauré les cultes dans tous les anciens royaumes qui font maintenant partie du sien, et qu'il a libéré les anciens déportés. Différentes interprétations de ce document peuvent être et ont été faites : > Autrefois, certains historiens spécialisés ont pris le texte comme un témoignage proche de la réalité, mais aujourd'hui cette interprétation est largement dépassée. > D'autres voient dans ce document une confirmation de la Bible dans son historicité, avec Marduk assimilé à Yahvé. Dans la Bible, Cyrus est présenté comme l'objet de Yahvé, qui lui donne le pouvoir de créer son royaume et la volonté de libérer les Juifs captifs et de les aider à reconstruire leur temple. Le cylindre montre Cyrus disant: "Les dieux qui habitaient là, je les ai renvoyés chez eux et je les ai fait entrer dans une demeure éternelle. J'ai rassemblé tout leur peuple et je l'ai ramené chez lui" (ligne 32), ce qui pourrait confirmer la libération des Juifs captifs, même si ceux-ci ne sont pas nommés dans le texte. Une chose est claire: Cyrus choisit de montrer qu'il avait un Dieu puissant à ses côtés, Mardouk, qui lui donnait la légitimité de renverser Nabonide et de conquérir son empire. > De nombreux historiens s'accordent aujourd'hui à dire que ce document est un document de propagande, dans lequel Nabonide est dépeint comme pire qu'il ne l'était, utilisant la colère des cultistes de Marduk contre le dernier roi babylonien pour donner cette fausse image. > Une théorie récente consiste à considérer le cylindre de Cyrus comme la première charte des droits de l'homme. Cette interprétation a débuté lorsque, en 1971, à l'occasion du 2500e anniversaire de la monarchie perse, le shah Mohammed Reza Pahlavi fit de Cyrus le Grand une figure clé de l'idéologie gouvernementale, afin d'établir une légitimité préislamique de son gouvernement. La même année, sa dynastie offrit une réplique du cylindre de Cyrus aux Nations unies, avec une "traduction" en anglais largement tronquée et manipulée afin de montrer que Cyrus avait rédigé la première charte des droits de l'homme. Le problème est que cette dernière traduction est largement diffusée par l'ONU et sur le web, contribuant à cette idée, alors que parler de droits de l'homme ou de charte est un anachronisme. En effet, Cyrus avait effectivement fait une politique de tolérance sur certains points mineurs, notamment concernant les cultes, et cette politique fut poursuivie par ses successeurs plus de 200 ans plus tard. Mais prendre "(...) trouver le repos (...) de leur servitude (...)" (L.26) comme une abolition de l'esclavage, par exemple, est un anachronisme total, comme le prouve l'existence de multiples sortes d'esclaves sous la domination achéménide. Il faut sûrement comprendre ces politiques de tolérance plutôt comme un moyen d'assimiler rapidement les nouveaux sujets dans son empire, afin d'y avoir le moins de problèmes possibles. 𝐋'𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐝𝐚𝐫𝐝 𝐝'𝐔𝐫, 𝐦𝐞𝐫𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐦𝐲𝐬𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐚𝐫𝐭 𝐬𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐧 Aujourd'hui conservé au British Museum, à Londres, cet objet a été découvert entre 1927 et 1928 par sir Leonard Woolley, lors des fouilles archéologiques du cimetière royal de la cité d'Ur (actuelle Tell al-Muqayyar, en Irak). Ce véritable trésor de la civilisation sumérienne nous livre un impressionnant témoignage de l'art de la mosaïque d'incrustation sur bois du IIIe millénaire avant notre ère. La civilisation sumérienne naît au IVe millénaire avant notre ère, dans la partie méridionale de la « Le pays entre les fleuves ». Nom donné par les Grecs dans l’Antiquité à la plaine située entre le Tigre et l’Euphrate. Cette région correspond à l’Irak et à une partie de la Syrie actuels.Mésopotamie antique (actuel Irak). Elle développe la première organisation politique, les Cités-États, et invente l'un des premiers systèmes d'écriture, le cunéiforme. Durant la période dite des Dynasties archaïques (environ 2900-2340 av. J.-C.), la Basse Mésopotamie est composée de plusieurs Cités-États. L'une des plus puissantes est la cité royale d'Ur, dans le cimetière de laquelle cet objet a été découvert. Sorte de pupitre en bois, l'étendard d'Ur est composé de quatre faces. Les deux plus petites, de forme trapézoïdale, sont en mauvais état de conservation. Les deux autres, communément appelées face de la Guerre et face de la Paix, sont rectangulaires elles présentent chacune trois registres, séparés les uns des autres par une frise de losanges incrustés et se lisant de bas en haut et de gauche à droite. Sur la face de la Guerre, le registre inférieur montre quatre chars attelés à des équidés, transportant chacun un conducteur à l'avant et un soldat à l'arrière, écrasant l'ennemi. Le registre médian présente quant à lui l'infanterie lourde en action : les fantassins, portant des casques et de lourdes capes clouées, pointent leurs piques vers des prisonniers dénudés. Enfin, le troisième registre se démarque des autres car la lecture converge vers le personnage central, plus grand que les autres : le lugal vainqueur. À sa droite se tiennent des prisonniers et, à sa gauche, des membres de la Cour, dont deux serviteurs gardant son char. Sur la face de la Paix, les deux registres inférieurs représentent un défilé d'hommes et d'animaux divers, accompagnés d'orants. Le registre supérieur montre quant à lui une scène de banquet : à l'extrême droite se trouve un homme jouant de la lyre à caisse de résonance et, derrière lui, un chanteur debout. Des convives, assis sur des tabourets et tenant chacun un gobelet, sont tournés vers le lugal portant le kaunakès. On ignore si cet ensemble de scènes fait référence à un événement historique précis. L'opinion la plus couramment admise propose d'y voir la représentation d'une guerre (malheureusement non identifiée aujourd'hui) et du banquet qui s'ensuivit. Une autre hypothèse présente l'étendard comme un témoignage symbolique des deux principales fonctions du roi sumérien : défenseur de la cité et roi-prêtre. Cet objet aurait alors joué un rôle dans la propagande royale. Couplée aux objets archéologiques exhumés à Ur, l'iconographie de l'étendard nous apporte de précieux détails sur la place du char et de l'infanterie lourde dans les guerres sumériennes. Aujourd'hui, après une considérable restauration, la véritable fonction de cet objet reste inconnue. Il a été retrouvé près de l'épaule du défunt qu'il accompagnait, d'où son identification comme un étendard qui aurait été monté sur un mât. Depuis, cette hypothèse a été écartée. Pour certains, il pourrait s'agir de la caisse de résonance d'un instrument de musique des lyres ont en effet été découvertes dans les tombes des souverains d'Ur. Sur l'étendard d'Ur, l'abondance de détails, parfois de taille minuscule, illustre parfaitement la haute compétence atteinte par les mosaïstes des ateliers d'Ur. Les divers motifs, découpés dans de la nacre ou dans du calcaire rouge, comme pour les taureaux et les chars, ont été insérés dans un fond d'éclats de lapis-lazuli. Tous les éléments ont ensuite été collés avec du bitume sur le cadre de bois. Véritables prouesses artisanales, les panneaux de bois à frises de mosaïques incrustées étaient très prisés en Mésopotamie. On connaît aujourd'hui d'autres frises que celle d'Ur, malheureusement incomplètes, découvertes sur le site de Mari. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑾𝒐𝒓𝒍𝒅 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒓𝒚 𝑬𝒏𝒄𝒚𝒄𝒍𝒐𝒑𝒆𝒅𝒊𝒂 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔) ; 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒃𝒍𝒐𝒈 𝑷𝒂𝒏𝒐𝒓𝒂𝒎𝒂 𝒅𝒆 𝒍'𝑨𝒓𝒕 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"Cost 👛: Free Restaurant🍴+ Café ☕"

@thomas_lsll

"Impressionnant, bcp de monde, revenir pour chaque aile toutes très intéressantes "

@tadaronnedu78

"Founded in 1753 this is a must visit of world (not really British) history"

@degerhar

"Really good museum, for free !"

@tomel

"Circuit de 1h ou 3h proposé sur le site, visite longue sinon, impossible de tout faire "

@solenn.lamour

"Musée gratuit très grand "

@orlanelebel

"Musée d’histoire naturelle "

@mariannenunzi

"Collection égyptienne magnifique paraît-il. Conseil: Réserver ses places à l’avance."

@davidking

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Histoire Itinérante

@histoireitinerante

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"On peut notamment y admirer les antiquités célèbres suivantes : - Le Cylindre de Cyrus - L'étendard d'Ur - Le coffre de Franks - ... 𝐋𝐞 𝐜𝐲𝐥𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐲𝐫𝐮𝐬 : 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐭𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥'𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐇𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 ? Le cylindre de Cyrus est un document émis par Cyrus le Grand, consistant en un cylindre d'argile inscrit en écriture cunéiforme akkadienne. Le cylindre fut créé en 539 avant notre ère, certainement sur ordre de Cyrus le Grand, lorsqu'il prit Babylone à Nabonide, mettant ainsi fin à l'empire néo-babylonien. Ce document est considéré comme un document de propagande, faisant l'éloge du souverain achéménide Cyrus et traitant Nabonide comme un roi impie et mauvais. Le texte peut être divisé en deux parties : > Les lignes 1 à 18 racontent les faits et gestes de Cyrus à la troisième personne: le document parle de Nabonide, le dernier roi babylonien, qui aurait interdit le culte de Marduk, entre autres, et aurait opprimé ses sujets. Ceux-ci se plaignirent donc aux dieux et Marduk trouva Cyrus pour en faire le souverain du monde. Tous les habitants de son nouvel empire étaient très heureux de le voir en tant que nouveau roi. > Dans la deuxième partie, Cyrus parle à la première personne. Il commence par ses titres et continue en disant qu'il s'est occupé du culte de Marduk à Babylone, et qu'il leur a "permis de trouver le repos de leur épuisement, de leur servitude". Il raconte aussi que beaucoup de rois lui apportent des redevances, qu'il a restauré les cultes dans tous les anciens royaumes qui font maintenant partie du sien, et qu'il a libéré les anciens déportés. Différentes interprétations de ce document peuvent être et ont été faites : > Autrefois, certains historiens spécialisés ont pris le texte comme un témoignage proche de la réalité, mais aujourd'hui cette interprétation est largement dépassée. > D'autres voient dans ce document une confirmation de la Bible dans son historicité, avec Marduk assimilé à Yahvé. Dans la Bible, Cyrus est présenté comme l'objet de Yahvé, qui lui donne le pouvoir de créer son royaume et la volonté de libérer les Juifs captifs et de les aider à reconstruire leur temple. Le cylindre montre Cyrus disant: "Les dieux qui habitaient là, je les ai renvoyés chez eux et je les ai fait entrer dans une demeure éternelle. J'ai rassemblé tout leur peuple et je l'ai ramené chez lui" (ligne 32), ce qui pourrait confirmer la libération des Juifs captifs, même si ceux-ci ne sont pas nommés dans le texte. Une chose est claire: Cyrus choisit de montrer qu'il avait un Dieu puissant à ses côtés, Mardouk, qui lui donnait la légitimité de renverser Nabonide et de conquérir son empire. > De nombreux historiens s'accordent aujourd'hui à dire que ce document est un document de propagande, dans lequel Nabonide est dépeint comme pire qu'il ne l'était, utilisant la colère des cultistes de Marduk contre le dernier roi babylonien pour donner cette fausse image. > Une théorie récente consiste à considérer le cylindre de Cyrus comme la première charte des droits de l'homme. Cette interprétation a débuté lorsque, en 1971, à l'occasion du 2500e anniversaire de la monarchie perse, le shah Mohammed Reza Pahlavi fit de Cyrus le Grand une figure clé de l'idéologie gouvernementale, afin d'établir une légitimité préislamique de son gouvernement. La même année, sa dynastie offrit une réplique du cylindre de Cyrus aux Nations unies, avec une "traduction" en anglais largement tronquée et manipulée afin de montrer que Cyrus avait rédigé la première charte des droits de l'homme. Le problème est que cette dernière traduction est largement diffusée par l'ONU et sur le web, contribuant à cette idée, alors que parler de droits de l'homme ou de charte est un anachronisme. En effet, Cyrus avait effectivement fait une politique de tolérance sur certains points mineurs, notamment concernant les cultes, et cette politique fut poursuivie par ses successeurs plus de 200 ans plus tard. Mais prendre "(...) trouver le repos (...) de leur servitude (...)" (L.26) comme une abolition de l'esclavage, par exemple, est un anachronisme total, comme le prouve l'existence de multiples sortes d'esclaves sous la domination achéménide. Il faut sûrement comprendre ces politiques de tolérance plutôt comme un moyen d'assimiler rapidement les nouveaux sujets dans son empire, afin d'y avoir le moins de problèmes possibles. 𝐋'𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐝𝐚𝐫𝐝 𝐝'𝐔𝐫, 𝐦𝐞𝐫𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐦𝐲𝐬𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐚𝐫𝐭 𝐬𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐧 Aujourd'hui conservé au British Museum, à Londres, cet objet a été découvert entre 1927 et 1928 par sir Leonard Woolley, lors des fouilles archéologiques du cimetière royal de la cité d'Ur (actuelle Tell al-Muqayyar, en Irak). Ce véritable trésor de la civilisation sumérienne nous livre un impressionnant témoignage de l'art de la mosaïque d'incrustation sur bois du IIIe millénaire avant notre ère. La civilisation sumérienne naît au IVe millénaire avant notre ère, dans la partie méridionale de la « Le pays entre les fleuves ». Nom donné par les Grecs dans l’Antiquité à la plaine située entre le Tigre et l’Euphrate. Cette région correspond à l’Irak et à une partie de la Syrie actuels.Mésopotamie antique (actuel Irak). Elle développe la première organisation politique, les Cités-États, et invente l'un des premiers systèmes d'écriture, le cunéiforme. Durant la période dite des Dynasties archaïques (environ 2900-2340 av. J.-C.), la Basse Mésopotamie est composée de plusieurs Cités-États. L'une des plus puissantes est la cité royale d'Ur, dans le cimetière de laquelle cet objet a été découvert. Sorte de pupitre en bois, l'étendard d'Ur est composé de quatre faces. Les deux plus petites, de forme trapézoïdale, sont en mauvais état de conservation. Les deux autres, communément appelées face de la Guerre et face de la Paix, sont rectangulaires elles présentent chacune trois registres, séparés les uns des autres par une frise de losanges incrustés et se lisant de bas en haut et de gauche à droite. Sur la face de la Guerre, le registre inférieur montre quatre chars attelés à des équidés, transportant chacun un conducteur à l'avant et un soldat à l'arrière, écrasant l'ennemi. Le registre médian présente quant à lui l'infanterie lourde en action : les fantassins, portant des casques et de lourdes capes clouées, pointent leurs piques vers des prisonniers dénudés. Enfin, le troisième registre se démarque des autres car la lecture converge vers le personnage central, plus grand que les autres : le lugal vainqueur. À sa droite se tiennent des prisonniers et, à sa gauche, des membres de la Cour, dont deux serviteurs gardant son char. Sur la face de la Paix, les deux registres inférieurs représentent un défilé d'hommes et d'animaux divers, accompagnés d'orants. Le registre supérieur montre quant à lui une scène de banquet : à l'extrême droite se trouve un homme jouant de la lyre à caisse de résonance et, derrière lui, un chanteur debout. Des convives, assis sur des tabourets et tenant chacun un gobelet, sont tournés vers le lugal portant le kaunakès. On ignore si cet ensemble de scènes fait référence à un événement historique précis. L'opinion la plus couramment admise propose d'y voir la représentation d'une guerre (malheureusement non identifiée aujourd'hui) et du banquet qui s'ensuivit. Une autre hypothèse présente l'étendard comme un témoignage symbolique des deux principales fonctions du roi sumérien : défenseur de la cité et roi-prêtre. Cet objet aurait alors joué un rôle dans la propagande royale. Couplée aux objets archéologiques exhumés à Ur, l'iconographie de l'étendard nous apporte de précieux détails sur la place du char et de l'infanterie lourde dans les guerres sumériennes. Aujourd'hui, après une considérable restauration, la véritable fonction de cet objet reste inconnue. Il a été retrouvé près de l'épaule du défunt qu'il accompagnait, d'où son identification comme un étendard qui aurait été monté sur un mât. Depuis, cette hypothèse a été écartée. Pour certains, il pourrait s'agir de la caisse de résonance d'un instrument de musique des lyres ont en effet été découvertes dans les tombes des souverains d'Ur. Sur l'étendard d'Ur, l'abondance de détails, parfois de taille minuscule, illustre parfaitement la haute compétence atteinte par les mosaïstes des ateliers d'Ur. Les divers motifs, découpés dans de la nacre ou dans du calcaire rouge, comme pour les taureaux et les chars, ont été insérés dans un fond d'éclats de lapis-lazuli. Tous les éléments ont ensuite été collés avec du bitume sur le cadre de bois. Véritables prouesses artisanales, les panneaux de bois à frises de mosaïques incrustées étaient très prisés en Mésopotamie. On connaît aujourd'hui d'autres frises que celle d'Ur, malheureusement incomplètes, découvertes sur le site de Mari. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑾𝒐𝒓𝒍𝒅 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒓𝒚 𝑬𝒏𝒄𝒚𝒄𝒍𝒐𝒑𝒆𝒅𝒊𝒂 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔) ; 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒃𝒍𝒐𝒈 𝑷𝒂𝒏𝒐𝒓𝒂𝒎𝒂 𝒅𝒆 𝒍'𝑨𝒓𝒕 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
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"Plus d'infos dans le Cartoville Londres 2024 (Quartier B) !"
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EUROPE À MOTO

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"Le British Museum est l'un des plus grands et des plus vieux musées du monde. Il reçoit 6 millions de visiteurs par an. En 1753, l'Etat acquiert la collection de Sir Hans Sloane. Installé au départ dans Montagu House, le lieu devient vite trop étriqué pour conserver les différents legs et acquisitions effectués, dont la Cottonian Library et la collection de la famille Harley. Le département des sciences naturelles est transféré au Natural History Museum de South Kensington en 1881. Les travaux du nouveau musée commencent en 1824, la dernière pierre de l'édifice sera posée en 2000, lorsque Norman Foster dessine les plans de l'immense toit de verre et d'acier qui recouvre la cour centrale. Le musée est divisé en plusieurs départements, très différents les uns des autres mais tout aussi intéressants. Avec ses 4 millions d'objets, l'institution se visite en plusieurs fois. Vous pouvez sélectionner quelques thèmes et y consacrer deux ou trois demi-journées pour ne pas saturer. Chaque année de nouvelles pièces viennent enrichir le musée. L'Afrique, l'Océanie et les Amériques. Présentation des cultures indienne, maorie, esquimaude, polynésienne, aztèque, etc. Vous y observez de très beaux exemples de masques, objets et costumes. Dans cette section, on analyse notamment les pratiques des différents peuples face à la mort et à la maladie. Les Antiquités égyptiennes. Dans ces salles sont présentées des sculptures égyptiennes dont la pièce la plus célèbre est la pierre de Rosette, fragment en égyptien et grec qui a permis notamment à Champollion de déchiffrer les hiéroglyphes. A ceux qui se demandent pourquoi elle n'est pas exposée en France, bien que découverte en 1799 par les soldats de Napoléon, la réponse est tout simplement que son transfert en Angleterre a fait partie des clauses du traité d'Alexandrie, signé après la défaite française à Aboukir. Vous continuez avec des salles qui présentent la vie au temps des Égyptiens, les rites funéraires et les célèbres momies. La Grèce antique et Rome. Les collections commencent à la civilisation grecque présente sur l'île des Cyclades, vous découvrez ensuite les civilisations minoennes et mycéliennes et leurs collections de bijoux et de poteries. Les salles suivantes sont dédiées à l'art grec entre 1050 et 520 av. J.-C. et aux vases grecs, modèles d'abord à figures noires puis à figures rouges sur fond noir. Ne manquez pas la reconstitution du tombeau des Néréides avec sa façade construite comme un petit temple, le " Mausolée " d'Halicarnasse (l'une des Sept Merveilles du monde) et les fameux fragments de la frise du Parthénon, ramenés par Lord Elgin au début du XIX e  siècle et qui suscitent depuis une polémique avec la Grèce, qui souhaite leur rapatriement. Vient ensuite la splendeur de l'Empire romain avec des objets qui illustrent la montée de Rome, devenue rapidement une capitale impériale contrôlant tout le bassin méditerranéen et l'Europe de l'Ouest. La salle sur le monde étrusque présente des objets de dévotion religieuse et des objets du quotidien. Les dernières salles explorent l'influence de la Grèce en Italie, la mode des portraits romains et de la sculpture qui jouent un rôle important dans la vie civile et domestique de l'Empire. L'Asie. Vous découvrez des objets venus d'Inde, d'Asie du Sud et de l'Est (Pakistan, Népal, Sri Lanka). Les salles dédiées à la Chine ancienne révèlent de belles collections de jade, dont les plus anciennes pièces remontent au néolithique. Des salles présentent également l'art et la culture du Japon et de la Corée. L'Europe et la Grande-Bretagne. Vous retrouvez ici des objets datant de l'époque préhistorique, retraçant la passionnante évolution de l'homme à l'âge de bronze, de fer. Outils, armes, objets du quotidien, bijoux avec, parmi ces pièces rares, de véritables trésors comme la cape de Mold ou encore la coupe de Rillaton. C'est également dans ce département que se trouve l'homme de Lindow, un malheureux qui, à l'âge de fer, a été assassiné (probablement pour un sacrifice rituel), puis jeté dans une tourbière. L'acidité de celle-ci l'a conservé jusqu'en 1984, date de sa découverte par des ouvriers agricoles. On enchaîne ensuite avec l'époque médiévale, période qui suit le départ des légions romaines et qui marque les invasions des Saxons et des Vikings. Vous pouvez ainsi apercevoir un bateau, ayant servi de sépulture royale, retrouvé intact à Sutton Hoo en 1939. Ou admirer le Lewis Chessmen, un jeu d'échecs en ivoire de morse datant du XII e  siècle et l'icône Black George, représentant saint George sur un cheval noir (très rare), découverte en 1959. Le Moyen-Orient. Vous retrouvez exposés ici des objets présentant la culture et la civilisation des pays du Moyen-Orient sur une période allant du néolithique jusqu'à nos jours. Assemblées grâce à diverses fouilles archéologiques, les pièces proviennent de Mésopotamie, d'Iran, de Turquie, d'Asie centrale... Parmi les pièces majeures, le trésor d'Oxus, des ivoires phéniciens et les fameux lions ailés qui gardaient les portes du palais d'Ashurnasirpal II. Département des arts graphiques. Le musée dispose aussi d'une riche collection de dessins dont certains sont de la main des plus grands maîtres, notamment de la Renaissance. Jusqu'en février 2022, une fascinante exposition sur le Pérou. D'ici la fin de 2022 sera organisée l'exposition " Feminine power ". On y célébrera la diversité des figures féminines dans différentes cultures de l'Antiquité à nos jours."
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