Basilique Saint-Remi
Basilique Saint-Remi à Reims : Visite d'un Monument Historique
La Basilique Saint-Remi à Reims est un monument historique incontournable à visiter lors de votre balade dans la ville. Cette église majestueuse, large de 58 mètres et longue de 126 mètres, est comparable à Notre-Dame de Paris en termes de grandeur. Elle abrite le tombeau de Saint-Remi, figure importante ayant converti Clovis au christianisme. La nef datant du XIe siècle offre une profondeur impressionnante, tandis que la décoration intérieure somptueuse ajoute à son charme. L'architecture de la basilique Saint-Remi est un véritable joyau à découvrir lors de votre visite à Reims.
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Ce qu'en disent les utilisateurs
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"Église très sobre à l’intérieur "
@crabhi43
"Poursuivons notre tournée des sites UNESCO à visiter à Reims avec la basilique de Saint-Remi. Large de 58 mètres, longue de 126 (soit autant que Notre-Dame de Paris), la monumentale basilique abrite le tombeau de Saint-Remi, qui convertit Clovis au christianisme. Sa nef du XIe siècle d'une profondeur impressionnante et sa somptueuse décoration intérieure en font une superbe visite."
@sucre.story
"Cette basilique romano-gothique est l'une des plus remarquables réalisations de l'art roman dans le Nord de la France. Longue de 126 m, elle impressionne par sa profondeur et le sentiment d'intimité qu'elle procure. Elle a été construite au XIe siècle pour abriter la sainte ampoule ainsi que les reliques de saint Remi, l'évêque qui baptisa Clovis en 498. Son tombeau (1847) occupe le centre du chœur. La sobre nef romane et le chœur gothique (fin du XIIe siècle) à quatre étages constituent un ensemble impressionnant de légèreté et d'harmonie. La façade fut construite en même temps que le chœur. Pour en découvrir son histoire et son architecture, l'Office de Tourisme de Reims organise une visite guidée d'1h30 tous les dimanches à 15h. 𝐋𝐚 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞-𝐀𝐦𝐩𝐨𝐮𝐥𝐞 : 𝐥'𝐨𝐛𝐣𝐞𝐭 𝐦𝐲𝐭𝐡𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐬𝐚𝐜𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 La sainte ampoule était une fiole contenant une huile sacrée qui, selon la tradition historique française, aurait servi lors du baptême de Clovis. Son nom viendrait du latin ampulla (petit flacon, fiole) ou du saxon ampel (coupe, fiole). Une portion de ce baume était mélangée à du saint chrême pour servir à l'onction des rois de France lors de la cérémonie du sacre. Elle faisait partie du trésor de l'abbaye Saint-Remi de Reims depuis la seconde moitié du IXe siècle. Selon la légende, le baume contenu dans la Sainte-Ampoule aurait contenu, parmi divers ingrédients, du sang de Jésus recueilli par les Apôtres au moment de la Crucifixion. Bien que la sainte ampoule et une grande partie de son contenu aient été détruits à la Révolution, l'archevêque de Reims conserve aujourd'hui un infime reste de cette relique qui aurait été sauvée des révolutionnaires et conservée dans une ampoule de substitution, utilisée notamment pour le sacre de Charles X en 1825 et conservée jusqu'à nos jours par la ville de Reims. 𝐋'𝐚𝐩𝐩𝐚𝐫𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐞́𝐠𝐞𝐧𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞-𝐀𝐦𝐩𝐨𝐮𝐥𝐞 Les sources les plus anciennes relatives au baptême de Clovis ne font pas allusion à un prodige. C'est Hincmar, archevêque de Reims de 845 à 882 qui le premier fait mention de l'existence de la sainte ampoule, avant 860, dans un office qu'il composa en l'honneur de saint Remi : une colombe aurait apporté cette fiole à Remi de Reims, futur saint Remi, pour oindre le front de Clovis lors de son baptême. Il évoque également l'existence de la sainte ampoule dans un discours prononcé lors du sacre de Charles II le Chauve en 869 à Metz comme roi de Lotharingie mais ne dit pas s'il a utilisé le chrême pour ce sacre ; il l'intègre ensuite dans une Vie de saint Rémi. Par là même, Hincmar accrédite l'idée que « Dieu, donc, et Dieu seul fait le roi, avec l'aide visible de l'office sacerdotal. » On trouve mention du « saint chrême envoyé du Ciel » dans la liturgie rémoise remontant au VIIIe siècle au plus tard, ainsi que dans les œuvres de Gottschalk d'Orbais. On peut donc conjecturer que Hincmar a rapporté une légende qui aurait pu appartenir à la tradition orale de l'Église de Reims. On peut ajouter que parmi les 4 000 citations vérifiées par Jean Devisse, Hincmar n'a pas une seule fois été infidèle au texte d'origine, ce qui ne plaide pas pour une invention de son propre chef : « Nous sommes en mesure de dire, aujourd'hui, que nous n'avons jamais trouvé de falsification délibérée du texte, par modification, altération ou captation du sens ». Aucune source ne mentionne ce saint chrême pour les sacres des Xe et XIe siècles. En revanche, l'histoire de l'apport du chrême baptismal à Rémi par une colombe matérialisant le Saint-Esprit est rapportée par le chanoine Flodoard au milieu du Xe siècle dans son Histoire de l'église de Reims, puis par Aimoin de Fleury, l'abbaye où s'écrit l'histoire de France sous Hugues Capet. 𝐋𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐞́𝐠𝐞𝐧𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐞́𝐠𝐞𝐧𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞-𝐀𝐦𝐩𝐨𝐮𝐥𝐞 En 1651, l'érudit franc-comtois Jean-Jacques Chifflet dédiait au roi d'Espagne un livre dans lequel il rapprochait la légende des plus anciennes images du baptême de Clovis avec celui du Christ ; les Évangiles synoptiques mentionnent en effet l'Esprit de Dieu descendant sous la forme d'une Colombe au-dessus de Jésus. Le modèle christique a été utilisé pour Clovis comme en témoigne la plus ancienne représentation du miracle de la sainte ampoule, sur une plaque d'ivoire du IXe siècle, provenant de la reliure d'un manuscrit – sans doute la Vie de saint Remi par Hincmar – illustrant les Miracles de saint Remi. Cette plaque est conservée au musée de Picardie à Amiens. Un clerc aura pu alors interpréter une représentation symbolique comme une description réaliste, créant ainsi la légende. L'historien Marc Bloch suggère une autre origine possible : les saintes huiles étaient traditionnellement conservées au baptistère, dans des réceptacles faits à la ressemblance d'une colombe, en suspension ; le geste de l'évêque levant la main pour prendre le chrême aurait pu inspirer les artistes et donc la légende. 𝐋𝐚 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞-𝐀𝐦𝐩𝐨𝐮𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐬𝐚𝐜𝐫𝐞 Il est possible que l'ampoule de verre remplie de baume ait pu servir aux sacres effectués dans l'église Saint-Remi de Reims, donc dès Charles III le Simple en 893, cependant il faut attendre le sacre du pieux roi Louis VII en 1131 pour que l'on ait la certitude de son utilisation. L'ampoule n'est pas mentionnée mais le baume qu'elle contient l'est ; c'est dans l'ordo du sacre composé en 1230 sous Saint Louis qu'est mentionnée la sacro-sainte ampoule apportée comme une relique par l'abbé de Saint-Remi. Louis VII, qui a contribué à l'enrichissement de la symbolique royale, avec la fleur de lys à forte connotation mystique et l'enrichissement du sacre (avec le rite de chevalerie et l'intervention des pairs), a pu donner toute sa place au chrême du baptême de Clovis et à la sainte ampoule. L'abbé de Saint-Remi, puis le grand prieur quand le monastère fut sous le régime de la commende, apportait solennellement la sainte ampoule dans la cathédrale, à pied d'abord, puis sur une haquenée blanche, sous un dais porté par quatre moines. Aux quatre coins se tenaient quatre grands seigneurs dépêchés par le roi, appelés les otages, c'est-à-dire les garants car ils juraient de protéger le reliquaire au péril de leur vie. Ils étaient précédés par la communauté monastique, entourés par les vassaux de l'abbaye, appelés les chevaliers de la Sainte Ampoule. C'est l'évêque de Laon, duc et pair du royaume, qui a le privilège de porter la sainte ampoule au cours de la cérémonie. Le roi seul bénéficiait du baume prélevé par le prélat consécrateur avec une aiguille d'or : ce fragment de la taille d'un grain de blé était alors mélangé au saint chrême sur une patène et lui donnait une couleur rougeâtre. Avec le pouce, le prélat prélevait le mélange et traçait neuf onctions en forme de croix sur le souverain, tout en prononçant les paroles rituelles : sur le haut de la tête, la poitrine, entre les deux épaules, l'épaule droite, l'épaule gauche, la jointure du bras droit puis du bras gauche ; puis, après s'être revêtu, sur les paumes des mains. Après les onctions, on raclait la patène et on mettait ce qui restait du mélange dans l'ampoule, ce qui confortait la croyance populaire en un inépuisable baume. La reine n'était sacrée qu'avec du saint chrême. L’ancien reliquaire, contenant la sainte ampoule, ne sortait de l'abbaye Saint-Remi de Reims que les jours du sacre. Louis XI voulut l’avoir près de lui à son lit de mort et fut obéi. C’est la seule fois que l’ampoule quitta l'abbaye pour un but autre que celui que l’usage lui donnait. Le premier roi à avoir été sacré à Reims fut Louis le Pieux en 816, le dernier Charles X. À partir du sacre d'Henri Ier en 1027 jusqu'au sacre de Charles X en 1825, on compte trente rois de France qui ont reçu la sainte onction à Reims, avec trois notables exceptions : Louis VI le Gros à Orléans, Henri IV à Chartres et Louis XVIII qui n'a pas été sacré. Les reines de France sont en général sacrées à la basilique Saint-Denis. 𝐋𝐞𝐬 "𝐨𝐭𝐚𝐠𝐞𝐬" 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞-𝐀𝐦𝐩𝐨𝐮𝐥𝐞 On appelait alors « otages de la sainte ampoule » les quatre seigneurs chargés d'escorter l'ampoule de la basilique Saint-Remi de Reims jusqu'à la cathédrale de Reims. Ces « otages » (du vieux français hostage, « le logement », dérivé lui-même du latin hospes, l'hôte) demeuraient avec la sainte ampoule qu'ils accompagnaient, et qu'ils avaient pour mission de défendre jusqu'à la mort. Le rituel prévoyait que les quatre « otages », chacun précédé de son écuyer, entraient à cheval dans la cathédrale, et chevauchaient ainsi aux quatre coins du dais d'argent porté au-dessus de l'abbé de la basilique Saint-Remi par les chevaliers de la sainte ampoule. Tous se rendaient alors, avec toute la majesté nécessaire, du grand portail jusqu'à l'autel ; là, l'abbé remettait la sainte ampoule à l'archevêque. Les otages de l'ampoule prenaient place dans les quatre premières stalles, du côté de l'Évangile, pour assister au sacre. Charles-Daniel de Talleyrand-Périgord fut otage de la sainte ampoule le 11 juin 1775, lors du sacre de Louis XVI, en même temps que Jean-Louis Roger de Rochechouart. 𝐋𝐞𝐬 𝐂𝐡𝐞𝐯𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞-𝐀𝐦𝐩𝐨𝐮𝐥𝐞 Il s’était formé un ordre de chevaliers, et plus tard, de « barons de la sainte ampoule ». Lors du sacre de Louis XIII, les barons portaient le dais qui protégeait le prieur de l'abbaye Saint-Remi, porteur de l'ampoule. Selon Favin, ces chevaliers n'étaient qu'au nombre de quatre, et devaient, pour être reçus, posséder les abbayes de Terrier, de Belestre, de Sonastre et de Louverey, qui relevaient de l'abbaye de Reims. Lors du sacre d'un roi de France, c'était le rôle des chevaliers, ou des barons, de la sainte ampoule que de porter dans la cathédrale le dais d'argent au-dessus du prieur de l'abbaye de Reims, porteur de la sainte ampoule. Les habitants du Chêne-Populeux (aujourd'hui Le Chesne) avaient le privilège d’accompagner la sainte ampoule aux cérémonies du sacre parce qu’ils avaient défendu la fiole contre les Anglais. 𝐋𝐞𝐬 𝐯𝐞𝐬𝐭𝐢𝐠𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞-𝐀𝐦𝐩𝐨𝐮𝐥𝐞 Si la Sainte-Ampoule a été brisée solennellement pendant la Révolution française le 7 octobre 1793, il est certain toutefois que des fragments de l'ampoule aient été conservés par des habitants. C'est peut-être ces derniers que contient le reliquaire de la sainte ampoule conservé au trésor du palais du Tau, dans le nouveau reliquaire commandé par Louis XVIII à la Restauration. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑩𝒂𝒔𝒊𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆 ; 𝑹𝒆𝒊𝒎𝒔 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"La basilique Saint-Remi est une véritable survivante. Joyau de l'art roman puis de l'art gothique, elle a traversé les époques. Célèbre pour être le lieu du baptême Clovis en 496, elle était aussi le cœur d'une intense vie monastique (l'abbaye qui la jouxte est aujourd'hui le Musée historique Saint-Remi). Classée depuis 1991, tout comme le musée, au Patrimoine mondial par l'Unesco, celle qui a connu 40 années de restauration après l'hiver 1918 sous la houlette de l'architecte Henri Deneux est une grande dame de la Champagne, et compte des milliers de visiteurs chaque année. En octobre 2000, un orgue est inauguré en plein cœur de l'édifice. C'est un édifice majestueux, parmi les plus beaux de la région Grand Est, et qui ne démérite pas, y compris face à la cathédrale de Reims, autre monument incontournable de la Cité des Sacres."
@francois.gigandet6