Église du Prophète Élie de Iaroslavl
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SAINT PÉTERSBOURG - VOLGA

@petitfute

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"Le XVII e  siècle correspond à l'âge d'or de Iaroslavl. Le commerce, alors en plein boom, en fait l'une des places prépondérantes de la Russie. C'est l'époque où Ivan le Terrible signe un accord commercial avec les Anglais, un accord qui prévoit des échanges par la mer Baltique, au nord. Tout naturellement, la position de Iaroslavl, sur la route d'Arkhangelsk entre Moscou et la Baltique et au bord de la Volga, l'avantage considérablement. C'est aussi l'époque des premières colonisations en Sibérie et des pionniers qui, pour défricher ces nouvelles terres, descendent la Volga à partir de Iaroslavl vers la Caspienne. Ils sont hollandais, anglais, français, certains viennent même d'Inde pour aller tenter leur chance dans le Far East. C'est enfin une époque bénie où les marchands enrichis se font construire leurs églises personnelles pour se garantir une éternité douillette. C'est ainsi que l'un d'eux, Scripini, fait bâtir entre 1647 et 1650 la superbe église Saint-Elie, aujourd'hui fleuron architectural de la ville. La partie la plus ancienne et la plus représentative de l'église date du début du XVII e  siècle. Cinq coupoles byzantines, des toits en pyramide et un sens de l'asymétrie comme seuls les Russes peuvent le développer en toute harmonie. L'intérieur et ses fresques sont assez représentatifs de l'art religieux et pictural du XVII e  siècle. Près de l'iconostase, en avant des piliers, les deux chaires de chaque côté étaient réservées au tsar et à la tsarine. Le style est classique - les Moscovites soulignent " classique provincial " - puisqu'à cette époque, un courant plutôt rénovateur commence à circuler dans la capitale alors que les marchands de Iaroslavl ne veulent évidemment que du bon traditionnel, solide et familier. L'iconostase, en plus des cinq rangs habituels, possède un rang supplémentaire (le troisième en partant du haut, sous les patriarches et les prophètes) plus petit, présentant les icônes offertes par les marchands eux-mêmes. Les icônes les plus intéressantes sont sur la dernière ligne : un Christ en majesté, saint Elie, le deuxième à droite puisqu'il donne son nom à l'église, saint Jean-Baptiste, le deuxième en partant de la gauche, à côté de la Vierge à l'Enfant. Ces icônes sont dues à Zoubov, l'un des grands artistes du XVII e  siècle. Par une porte très basse, on pénètre dans l'église d'hiver (église de la Sainte-Vierge), plus petite, où l'on trouve également une iconostase du XVII e  siècle, avec notamment une icône de la Déposition de la Robe. C'est en fait un portrait : on y reconnaît, au premier plan, le patriarche Filarete et le tsar Michel en tenue d'apparat. Les fresques, du XVIII e siècle, sont moins bien préservées (à cause du chauffage) et donc plus sombres. On gagne ensuite la galerie qui dessert les deux églises et qui est historiée de scènes bibliques, notamment du Jugement Dernier, ce qui avait pour but d'effrayer le pécheur et de le mettre davantage encore en état de contrition. Le style de ces représentations est assez proche de celui l'école de Kostroma ; pourtant, les visages affichent une certaine sérénité. Voyez la peinture située le plus à droite de l'église d'été, couronnée par un arc, près de la porte basse qui dessert la galerie menant dans l'église d'hiver : elle montre les Juifs et les Européens, qui n'ont pas voulu croire à l'orthodoxie et pour lesquels il n'y a plus d'espoir, alors que les croyants russes se trouvent au seuil de la béatitude."
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