Peter and Paul Fortress : Monument & Museum à Saint-Pétersbourg
Fondée en 1703 par le tsar Pierre le Grand, la Peter and Paul Fortress est un site emblématique de Saint-Pétersbourg, située dans le quartier de Vasilevski. Ce monument historique a été conçu à l'origine comme une forteresse pour protéger la ville naissante, mais il est aujourd'hui un musée incontournable pour les visiteurs souhaitant explorer l'histoire de la Russie. La forteresse, avec son architecture distinctive, abrite le célèbre cathédrale Saint-Pierre-et-Paul, un chef-d'œuvre religieux et architectural, ainsi que d'autres bâtiments historiques. Elle a également servi d'ancienne prison pour les révolutionnaires, ajoutant une dimension historique fascinante à la visite. La Peter and Paul Fortress offre un panorama exceptionnel sur la ville, notamment depuis ses remparts, ce qui en fait un lieu à ne pas manquer lors d’un séjour à Saint-Pétersbourg. Son architecture unique et son riche passé en font un site incontournable à visiter pour tout amateur de musées et de monuments historiques. La visite de ce site permet de mieux comprendre l’histoire de la ville et de ses habitants, tout en profitant d’un cadre chargé d’histoire et de beauté.
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"Ile, ancienne prison pour les révolutionnaires, beau panorama sur la ville"
@a.moulhiac
"Comme le Kremlin à Moscou, la forteresse Pierre-et-Paul est le premier édifice autour duquel s'est construit Saint-Pétersbourg. Mais, contrairement au Kremlin, sa vocation première était presque exclusivement militaire et non politique (le Sénat ne s'y est installé que de 1712 à 1715). Quand Pierre le Grand en jette les fondations, sur la petite île aux Lièvres (Zayatchiy), le 16 (ou 27) mai 1703 - date retenue comme celle de la fondation de la ville -, c'est pour contrer la menace suédoise. L'île aux Lièvres, petite île dans l'île Petrogradskaya, constitue une sorte d'enclave de dimension réduite, protégée au sud et à l'ouest par la Neva (particulièrement large à cet emplacement), et au nord et à l'est par des marécages impraticables. En moins d'un an, Pierre le Grand réussit le tour de force d'ériger un impressionnant ouvrage militaire dont les épais remparts, formant un hexagone irrégulier s'avançant comme une proue au confluent de la Neva et de la Petite Neva, sont à même de dissuader l'ennemi. Pierre le Grand n'a ménagé ni ses efforts ni ses hommes pour faire surgir ce complexe monumental qui comprend les remparts, plusieurs bâtiments annexes et surtout la grandiose cathédrale Pierre-et-Paul Par dizaines de milliers, des hommes ont travaillé et sont morts sur le gigantesque chantier pendant les sept années qui ont été nécessaires pour donner son aspect définitif à la citadelle. C'est à l'Italien Domenico Trezzini que Pierre le Grand a confié la direction des travaux, dont il surveille par ailleurs étroitement l'évolution. En 1703, la première forteresse est élevée en terre et en bois. Cette fondation symbolise le début de la construction de Saint-Pétersbourg, même si les rives autour de la forteresse sont alors désertiques. Le rythme de l'édification est particulièrement soutenu puisque les travaux, commencés en mai, s'achèvent en octobre. Plusieurs milliers d'hommes y laissent leur vie. Dès 1706, les premières installations laissent place à la pierre, mais il faudra compter encore 4 ans pour que surgisse de terre la citadelle telle que nous la connaissons aujourd'hui, avec ses impressionnantes dimensions. La citadelle suit les contours de l'île aux Lièvres, soit celle d'un hexagone étiré. Quelque 700 m de murs, épais de 2,50 m à 4 m, s'étirent le long de la Neva ; la muraille rouge sombre, dont la conception doit beaucoup à Vauban, est flanquée de six bastions, trois au nord, sur le petit canal Kronwerk, trois au sud, sur la Neva. Le plus important est tout naturellement le bastion de l'Empereur ; les cinq autres bastions portent les noms des proches du tsar, Menchikov, Goloukine, Zotov, Narychkine, Troubetskoï. Mais cette forteresse n'a jamais eu à soutenir de siège ! Elle ne voit le feu qu'une seule fois : le 25 octobre 1917, lorsque ses canons tirent des obus sur le palais d'Hiver, atteignant en plein coeur le régime tsariste qui l'a fait naître... En revanche, elle sert dès 1718 de prison politique. Le premier détenu est Alexis, le fils de Pierre le Grand, accusé d'avoir comploté contre son père... Suivent de nombreux et " illustres " prisonniers comme les écrivains Radichtchev et Dostoïevski, la princesse Tarakanova, des démocrates, des socialistes, le frère de Lénine, Alexandre Oulianov, et l'anarchiste Bakounine, sans oublier certains membres du gouvernement provisoire de Kerenski, les marins de Kronsdtadt, ou encore quelques membres de la famille impériale des Romanov. Les remparts, de 20 m d'épaisseur, et de 12 m de hauteur, abritaient troupes et magasins d'artillerie. La porte Saint-Jean (où la date de 1740 indique la fin de la construction des fortifications) se trouve dans l'axe des portes Petrovski, qui percent la courtine éponyme à l'est. Cette première entrée principale, construite initialement en bois par l'architecte Trezzini en 1708, affirme à grand renfort d'allégories l'invincibilité de Saint-Pétersbourg, placée sous la protection de forces célestes. Dû à Osner, le bas-relief La Défaite du roi Simon par l'apôtre Pierre , symbolise la lutte victorieuse de Pierre le Grand contre le roi de Suède Charles XII. Le même bas-relief présente le plan de la première église Pierre-et-Paul, dont les fondements ont été posés le 29 juin 1703 et qui a été remplacée, en 1712, par une cathédrale monumentale au clocher surmonté d'une flèche dorée. Vous voyez aussi l'aigle bicéphale, symbole de la Russie impériale. Des six portes de la forteresse, seules les portes Nevsky, datant de 1730-1740, donnent sur la Neva. La façade sud, qui ouvre sur la rivière, a été conçue par l'architecte Lvov. Ces portes ont été appelées " les portes de la mort ". Sous leur arche, où l'on peut lire les dates des grandes inondations qui ont frappé la ville (1824, 1924, 1777, 1975, 1752 et 1788), passaient les prisonniers de la forteresse, condamnés à mort ou au bagne. Les occupants rejoignaient la ville par le quai Nevskaya ou Komendantskaya, en hiver les traîneaux s'aventuraient sur la Neva gelée. Du quai, une belle vue s'ouvre sur la Neva : vous apercevez la Zimniaya Kanavka, où, dans les années 1710, a été construit le premier palais d'Hiver de Pierre et, plus tard, le palais d'Hiver de Bartolomeo Rastrelli, le cinquième palais des tsars russes sur les rives de la Neva. Les tsars traversaient la Neva aux moments solennels pour assister à la messe à la cathédrale Petropavlovski (Pierre-et-Paul)."
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"Comme le Kremlin à Moscou, la forteresse Pierre-et-Paul est le premier édifice autour duquel s'est construit Saint-Pétersbourg. Mais, contrairement au Kremlin, sa vocation première était presque exclusivement militaire et non politique (le Sénat ne s'y est installé que de 1712 à 1715). Quand Pierre le Grand en jette les fondations, sur la petite île aux Lièvres (Zayatchi), le 16 (ou 27) mai 1703 - date retenue comme celle de la fondation de la ville -, c'est pour contrer la menace suédoise. L'île aux Lièvres, petite île dans l'île Petrogradskaya, constitue une sorte d'enclave de dimension réduite, protégée au sud et à l'ouest par la Neva (particulièrement large à cet emplacement), et au nord et à l'est par des marécages impraticables. En moins d'un an, Pierre le Grand réussit le tour de force d'ériger un impressionnant ouvrage militaire dont les épais remparts, formant un hexagone irrégulier s'avançant comme une proue au confluent de la Neva et de la Petite Neva, sont à même de dissuader l'ennemi. Pierre le Grand n'a ménagé ni ses efforts ni ses hommes pour faire surgir ce complexe monumental qui comprend les remparts, plusieurs bâtiments annexes et surtout la grandiose cathédrale Pierre-et-Paul Par dizaines de milliers, des hommes ont travaillé et sont morts sur le gigantesque chantier pendant les sept années qui ont été nécessaires pour donner son aspect définitif à la citadelle. C'est à l'Italien Domenico Trezzini que Pierre le Grand a confié la direction des travaux, dont il surveille par ailleurs étroitement l'évolution. En 1703, la première forteresse est élevée en terre et en bois. Cette fondation symbolise le début de la construction de Saint-Pétersbourg, même si les rives autour de la forteresse sont alors désertiques. Le rythme de l'édification est particulièrement soutenu puisque les travaux, commencés en mai, s'achèvent en octobre. Plus de 100 000 hommes y laissent leur peau... Très vite, dès 1706, les premières installations en bois et en terre laissent la place à la pierre, mais il faudra compter encore environ quatre années pour que surgisse de terre la citadelle telle que nous la connaissons aujourd'hui, avec ses impressionnantes dimensions. La citadelle suit des contours de l'île aux Lièvres, soit celle d'un hexagone étiré. Quelque 700 m de murs, épais de 2,50 m à 4 m, s'étirent le long de la Neva ; la muraille rouge sombre, dont la conception doit beaucoup aux ouvrages militaires de Vauban, est flanquée de six bastions, trois au nord, sur le petit canal Kronwerk, trois au sud, sur la Neva. Le plus important est tout naturellement le bastion de l'Empereur ; les cinq autres bastions portent les noms des proches du tsar, Menchikov, Goloukine, Zotov, Narychkine, Troubetskoï. Mais cette forteresse n'a jamais eu à soutenir de siège ! Elle ne voit le feu qu'une seule fois : le 25 octobre 1917, lorsque ses canons tirent des obus sur le palais d'Hiver, atteignant en plein coeur le régime tsariste qui l'a fait naître... En revanche, elle sert dès 1718 de redoutable prison politique où sont torturées des centaines de personnes. Le premier détenu est Alexis, le fils de Pierre le Grand, accusé d'avoir comploté contre son père... Suivent de nombreux et " illustres " prisonniers comme les écrivains Radichtchev et Dostoïevski (enfermé en 1848 en même temps que le révolutionnaire Petratchevski), la légendaire princesse Tarakanova, des démocrates, des socialistes, le frère de Lénine, Alexandre Oulianov, et l'anarchiste Bakounine, sans oublier certains membres du gouvernement provisoire de Kerenski, les marins de Kronsdtadt, ou encore quelques membres de la famille impériale des Romanov. Les remparts, de 20 m d'épaisseur, et de 12 m de hauteur, abritaient troupes et magasins d'artillerie. La porte Saint-Jean (où la date de 1740 indique la fin de la construction des fortifications) se trouve dans l'axe des portes Petrovski, qui percent la courtine éponyme à l'est. Cette première entrée principale, construite initialement en bois par l'architecte Trezzini en 1708, affirme à grand renfort d'allégories l'invincibilité de Saint-Pétersbourg, placée sous la protection de forces célestes. Dû à K. Osner, le bas-relief La Défaite du roi Simon par l'apôtre Pierre , symbolise la lutte victorieuse de Pierre le Grand contre le roi de Suède Charles XII. Le même bas-relief présente le plan de la première église Pierre-et-Paul, dont les fondements ont été posés le 29 juin 1703 et qui a été remplacée, en 1712, par une cathédrale monumentale au clocher surmonté d'une flèche dorée. Vous voyez aussi l'aigle bicéphale, symbole de la Russie impériale. Des six portes de la forteresse, seules les portes Nevsky, datant de 1730-1740, donnent sur la Neva. La façade sud, qui ouvre sur la rivière, a été conçue par l'architecte N. Lvov. Plus tard, les portes Nevsky ont été appelées " les portes de la mort " : sous leur arche, où vous pouvez lire les dates des inondations catastrophiques qui ont frappé la ville (1824, 1924, 1777, 1975, 1752 et 1788), passaient les prisonniers de la forteresse, condamnés à mort ou au bagne. Les occupants de la forteresse rejoignaient la ville par le quai Nevskaya ou Komendantskaya : la vedette du commandant y était amarrée, les barques arrivaient et repartaient, en hiver les traîneaux s'aventuraient sur la Neva gelée. Du quai, une belle vue s'ouvre sur la Neva : vous apercevez la Zimniaya Kanavka, où, dans les années 1710, a été construit le premier palais d'Hiver de Pierre et, plus tard, le palais d'Hiver de Bartolomeo Rastrelli, le cinquième palais des tsars russes sur les rives de la Neva. Les tsars traversaient la Neva aux moments solennels pour assister à la messe à la cathédrale Petropavlovski (Pierre-et-Paul)."
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"Comme le Kremlin à Moscou, la forteresse Pierre-et-Paul est le premier édifice autour duquel s'est construit Saint-Pétersbourg. Mais, contrairement au Kremlin, sa vocation première était presque exclusivement militaire et non politique (le Sénat ne s'y est installé que de 1712 à 1715). Quand Pierre le Grand en jette les fondations, sur la petite île aux Lièvres (Zayatchi), le 16 (ou 27) mai 1703 - date retenue comme celle de la fondation de la ville -, c'est pour contrer la menace suédoise. L'île aux Lièvres, petite île dans l'île Petrogradskaya, constitue une sorte d'enclave de dimension réduite, protégée au sud et à l'ouest par la Neva (particulièrement large à cet emplacement), et au nord et à l'est par des marécages impraticables. En moins d'un an, Pierre le Grand réussit le tour de force d'ériger un impressionnant ouvrage militaire dont les épais remparts, formant un hexagone irrégulier s'avançant comme une proue au confluent de la Neva et de la Petite Neva, sont à même de dissuader l'ennemi. Pierre le Grand n'a ménagé ni ses efforts ni ses hommes pour faire surgir ce complexe monumental qui comprend les remparts, plusieurs bâtiments annexes et surtout la grandiose cathédrale Pierre-et-Paul Par dizaines de milliers, des hommes ont travaillé et sont morts sur le gigantesque chantier pendant les sept années qui ont été nécessaires pour donner son aspect définitif à la citadelle. C'est à l'Italien Domenico Trezzini que Pierre le Grand a confié la direction des travaux, dont il surveille par ailleurs étroitement l'évolution. En 1703, la première forteresse est élevée en terre et en bois. Cette fondation symbolise le début de la construction de Saint-Pétersbourg, même si les rives autour de la forteresse sont alors désertiques. Le rythme de l'édification est particulièrement soutenu puisque les travaux, commencés en mai, s'achèvent en octobre. Plus de 100 000 hommes y laissent leur peau... Très vite, dès 1706, les premières installations en bois et en terre laissent la place à la pierre, mais il faudra compter encore environ quatre années pour que surgisse de terre la citadelle telle que nous la connaissons aujourd'hui, avec ses impressionnantes dimensions. La citadelle suit des contours de l'île aux Lièvres, soit celle d'un hexagone étiré. Quelque 700 m de murs, épais de 2,50 m à 4 m, s'étirent le long de la Neva ; la muraille rouge sombre, dont la conception doit beaucoup aux ouvrages militaires de Vauban, est flanquée de six bastions, trois au nord, sur le petit canal Kronwerk, trois au sud, sur la Neva. Le plus important est tout naturellement le bastion de l'Empereur ; les cinq autres bastions portent les noms des proches du tsar, Menchikov, Goloukine, Zotov, Narychkine, Troubetskoï. Mais cette forteresse n'a jamais eu à soutenir de siège ! Elle ne voit le feu qu'une seule fois : le 25 octobre 1917, lorsque ses canons tirent des obus sur le palais d'Hiver, atteignant en plein coeur le régime tsariste qui l'a fait naître... En revanche, elle sert dès 1718 de redoutable prison politique où sont torturées des centaines de personnes. Le premier détenu est Alexis, le fils de Pierre le Grand, accusé d'avoir comploté contre son père... Suivent de nombreux et " illustres " prisonniers comme les écrivains Radichtchev et Dostoïevski (enfermé en 1848 en même temps que le révolutionnaire Petratchevski), la légendaire princesse Tarakanova, des démocrates, des socialistes, le frère de Lénine, Alexandre Oulianov, et l'anarchiste Bakounine, sans oublier certains membres du gouvernement provisoire de Kerenski, les marins de Kronsdtadt, ou encore quelques membres de la famille impériale des Romanov. Les remparts, de 20 m d'épaisseur, et de 12 m de hauteur, abritaient troupes et magasins d'artillerie. La porte Saint-Jean (où la date de 1740 indique la fin de la construction des fortifications) se trouve dans l'axe des portes Petrovski, qui percent la courtine éponyme à l'est. Cette première entrée principale, construite initialement en bois par l'architecte Trezzini en 1708, affirme à grand renfort d'allégories l'invincibilité de Saint-Pétersbourg, placée sous la protection de forces célestes. Dû à K. Osner, le bas-relief La Défaite du roi Simon par l'apôtre Pierre , symbolise la lutte victorieuse de Pierre le Grand contre le roi de Suède Charles XII. Le même bas-relief présente le plan de la première église Pierre-et-Paul, dont les fondements ont été posés le 29 juin 1703 et qui a été remplacée, en 1712, par une cathédrale monumentale au clocher surmonté d'une flèche dorée. Vous voyez aussi l'aigle bicéphale, symbole de la Russie impériale. Des six portes de la forteresse, seules les portes Nevsky, datant de 1730-1740, donnent sur la Neva. La façade sud, qui ouvre sur la rivière, a été conçue par l'architecte N. Lvov. Plus tard, les portes Nevsky ont été appelées " les portes de la mort " : sous leur arche, où vous pouvez lire les dates des inondations catastrophiques qui ont frappé la ville (1824, 1924, 1777, 1975, 1752 et 1788), passaient les prisonniers de la forteresse, condamnés à mort ou au bagne. Les occupants de la forteresse rejoignaient la ville par le quai Nevskaya ou Komendantskaya : la vedette du commandant y était amarrée, les barques arrivaient et repartaient, en hiver les traîneaux s'aventuraient sur la Neva gelée. Du quai, une belle vue s'ouvre sur la Neva : vous apercevez la Zimniaya Kanavka, où, dans les années 1710, a été construit le premier palais d'Hiver de Pierre et, plus tard, le palais d'Hiver de Bartolomeo Rastrelli, le cinquième palais des tsars russes sur les rives de la Neva. Les tsars traversaient la Neva aux moments solennels pour assister à la messe à la cathédrale Petropavlovski (Pierre-et-Paul)."
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"Comme le Kremlin à Moscou, la forteresse Pierre-et-Paul est le premier édifice autour duquel s'est construit Saint-Pétersbourg. Mais, contrairement au Kremlin, sa vocation première était presque exclusivement militaire et non politique (le Sénat ne s'y est installé que de 1712 à 1715). Quand Pierre le Grand en jette les fondations, sur la petite île aux Lièvres (Zayatchi), le 16 (ou 27) mai 1703 - date retenue comme celle de la fondation de la ville -, c'est pour contrer la menace suédoise. L'île aux Lièvres, petite île dans l'île Petrogradskaya, constitue une sorte d'enclave de dimension réduite, protégée au sud et à l'ouest par la Neva (particulièrement large à cet emplacement), et au nord et à l'est par des marécages impraticables. En moins d'un an, Pierre le Grand réussit le tour de force d'ériger un impressionnant ouvrage militaire dont les épais remparts, formant un hexagone irrégulier s'avançant comme une proue au confluent de la Neva et de la Petite Neva, sont à même de dissuader l'ennemi. Pierre le Grand n'a ménagé ni ses efforts ni ses hommes pour faire surgir ce complexe monumental qui comprend les remparts, plusieurs bâtiments annexes et surtout la grandiose cathédrale Pierre-et-Paul Par dizaines de milliers, des hommes ont travaillé et sont morts sur le gigantesque chantier pendant les sept années qui ont été nécessaires pour donner son aspect définitif à la citadelle. C'est à l'Italien Domenico Trezzini que Pierre le Grand a confié la direction des travaux, dont il surveille par ailleurs étroitement l'évolution. En 1703, la première forteresse est élevée en terre et en bois. Cette fondation symbolise le début de la construction de Saint-Pétersbourg, même si les rives autour de la forteresse sont alors désertiques. Le rythme de l'édification est particulièrement soutenu puisque les travaux, commencés en mai, s'achèvent en octobre. Plus de 100 000 hommes y laissent leur peau... Très vite, dès 1706, les premières installations en bois et en terre laissent la place à la pierre, mais il faudra compter encore environ quatre années pour que surgisse de terre la citadelle telle que nous la connaissons aujourd'hui, avec ses impressionnantes dimensions. La citadelle suit des contours de l'île aux Lièvres, soit celle d'un hexagone étiré. Quelque 700 m de murs, épais de 2,50 m à 4 m, s'étirent le long de la Neva ; la muraille rouge sombre, dont la conception doit beaucoup aux ouvrages militaires de Vauban, est flanquée de six bastions, trois au nord, sur le petit canal Kronwerk, trois au sud, sur la Neva. Le plus important est tout naturellement le bastion de l'Empereur ; les cinq autres bastions portent les noms des proches du tsar, Menchikov, Goloukine, Zotov, Narychkine, Troubetskoï. Mais cette forteresse n'a jamais eu à soutenir de siège ! Elle ne voit le feu qu'une seule fois : le 25 octobre 1917, lorsque ses canons tirent des obus sur le palais d'Hiver, atteignant en plein coeur le régime tsariste qui l'a fait naître... En revanche, elle sert dès 1718 de redoutable prison politique où sont torturées des centaines de personnes. Le premier détenu est Alexis, le fils de Pierre le Grand, accusé d'avoir comploté contre son père... Suivent de nombreux et " illustres " prisonniers comme les écrivains Radichtchev et Dostoïevski (enfermé en 1848 en même temps que le révolutionnaire Petratchevski), la légendaire princesse Tarakanova, des démocrates, des socialistes, le frère de Lénine, Alexandre Oulianov, et l'anarchiste Bakounine, sans oublier certains membres du gouvernement provisoire de Kerenski, les marins de Kronsdtadt, ou encore quelques membres de la famille impériale des Romanov. Les remparts, de 20 m d'épaisseur, et de 12 m de hauteur, abritaient troupes et magasins d'artillerie. La porte Saint-Jean (où la date de 1740 indique la fin de la construction des fortifications) se trouve dans l'axe des portes Petrovski, qui percent la courtine éponyme à l'est. Cette première entrée principale, construite initialement en bois par l'architecte Trezzini en 1708, affirme à grand renfort d'allégories l'invincibilité de Saint-Pétersbourg, placée sous la protection de forces célestes. Dû à K. Osner, le bas-relief La Défaite du roi Simon par l'apôtre Pierre , symbolise la lutte victorieuse de Pierre le Grand contre le roi de Suède Charles XII. Le même bas-relief présente le plan de la première église Pierre-et-Paul, dont les fondements ont été posés le 29 juin 1703 et qui a été remplacée, en 1712, par une cathédrale monumentale au clocher surmonté d'une flèche dorée. Vous voyez aussi l'aigle bicéphale, symbole de la Russie impériale. Des six portes de la forteresse, seules les portes Nevsky, datant de 1730-1740, donnent sur la Neva. La façade sud, qui ouvre sur la rivière, a été conçue par l'architecte N. Lvov. Plus tard, les portes Nevsky ont été appelées " les portes de la mort " : sous leur arche, où vous pouvez lire les dates des inondations catastrophiques qui ont frappé la ville (1824, 1924, 1777, 1975, 1752 et 1788), passaient les prisonniers de la forteresse, condamnés à mort ou au bagne. Les occupants de la forteresse rejoignaient la ville par le quai Nevskaya ou Komendantskaya : la vedette du commandant y était amarrée, les barques arrivaient et repartaient, en hiver les traîneaux s'aventuraient sur la Neva gelée. Du quai, une belle vue s'ouvre sur la Neva : vous apercevez la Zimniaya Kanavka, où, dans les années 1710, a été construit le premier palais d'Hiver de Pierre et, plus tard, le palais d'Hiver de Bartolomeo Rastrelli, le cinquième palais des tsars russes sur les rives de la Neva. Les tsars traversaient la Neva aux moments solennels pour assister à la messe à la cathédrale Petropavlovski (Pierre-et-Paul)."
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"No tengo ni idea de qué dice la location."
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"UNESCO World Heritage since 1990 Tsar Peter the Great founded the city of St. Petersburg in 1703 on land that had been captured from Sweden, intending it to be the new capital of Russia. At the time, Russia was at war with Sweden in the Great Northern War (1700-21), so the city's first structure was the Peter and Paul Fortress, built on one of the city's islands. The complex was eventually extended to include a prison and cathedral, and is one of the monuments of Peter the Great's determination to make Russia a modern state. St. Petersburg was created virtually at the will of Peter the Great. While the city was being built, he sometimes resided in a simple log cabin that in 1703 had been constructed in three days to the east of the site of the Peter and Paul Fortress. The fortress was not actually needed during the war because the Swedish forces never reached St. Petersburg. A grand stone cathedral was built between 1712 and 1733 as part of the complex, and was used as the final resting place for all the tsars of Russia from Peter the Great to the executed Nicholas II. From around 1720 onward, the fortress was used as a garrison and as a jail for political prisoners. During the October Revolution of 1917, the Peter and Paul Fortress played an important role. It was first used to hold imperial officials to protect them from public anger, and eventually it fell into the hands of the Bolsheviks. In 1924 the fortress was converted into a museum. The Peter and Paul Fortress spans modern Russian history from the days of Peter the Great to Vladimir Lenin. It was the first large-scale structure to be built in the magnificent city of St. Petersburg, and stands as a monument to the absolute power that the tsars of Russia enjoyed before the revolution."
@nchavotier
"al di là del fiume un piccolo gioiello..."
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"Open 11:00 - 18:00, Tue 11:00 - 17:00. Closed Wed."
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"énorme cathédrale plage en été "
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"Pass valable au moins 2 jours "
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"Forteresse bâtie par Pierre le Grand sur un endroit stratégique ; derrière les remparts, la cathédrale et les tombeaux des Romanov"
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"The origin of the city, nice cathedral to see"
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"fermé le mercredi voir en + musée de l aérospatiale "
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"Peter's the great fortress. Most tsars are buried here. "
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