Couvent des Jacobins

Elsa & Cyril

@elsa_cyril

"cloitre"

Histoire Itinérante

@histoireitinerante

"𝑫𝒆𝒓𝒓𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒉𝒂𝒖𝒕𝒔 𝒎𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒆́𝒈𝒍𝒊𝒔𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆́𝒆, 𝒔𝒆 𝒄𝒂𝒄𝒉𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒃𝒂̂𝒕𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒖 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅 𝒄𝒐𝒖𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒐𝒎𝒊𝒏𝒊𝒄𝒂𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝑻𝒐𝒖𝒍𝒐𝒖𝒔𝒆. 𝑪𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒊𝒕 𝒂𝒖 𝑿𝑰𝑰𝑰𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆, 𝒊𝒍 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒍𝒆 𝒍𝒊𝒆𝒖 𝒅'𝒖𝒏𝒆 𝒗𝒊𝒆 𝒆𝒏 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒂𝒖𝒕𝒆́ 𝒅𝒐𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆́𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒆́𝒅𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏. 𝑻𝒆́𝒎𝒐𝒊𝒈𝒏𝒂𝒈𝒆 𝒆𝒙𝒄𝒆𝒑𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒓𝒄𝒉𝒊𝒕𝒆𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒈𝒐𝒕𝒉𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒎𝒆́𝒓𝒊𝒅𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍𝒆, 𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒔𝒕 𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒕 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒆𝒕 𝒑𝒆𝒓𝒎𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒅𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒊𝒓 𝒖𝒏𝒆 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒂𝒓𝒄𝒉𝒊𝒕𝒆𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒆𝒙𝒄𝒆𝒑𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔. 𝑪𝒆 𝒔𝒖𝒃𝒍𝒊𝒎𝒆 𝒈𝒆́𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒃𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒂𝒃𝒓𝒊𝒕𝒆 𝒆𝒏 𝒐𝒖𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑻𝒉𝒐𝒎𝒂𝒔 𝒅’𝑨𝒒𝒖𝒊𝒏 𝒂̀ 𝒍’𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒏 𝒑𝒂𝒍𝒎𝒊𝒆𝒓 𝒈𝒆́𝒂𝒏𝒕. Le lieu accueille en outre jusqu'à janvier 2025 la remarquable exposition "Cathares. Toulouse dans la Croisade", à découvrir absolument si vous êtes de passage dans la grande cité occitane ! 𝐋'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐦𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐝𝐨𝐦𝐢𝐧𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐓𝐡𝐨𝐦𝐚𝐬 En 1215, l'ordre des Frères prêcheurs (plus connus sous le nom de Dominicains) s'établissent à Toulouse avec le soutien du pape et de l'évêque. Cet ordre mendiant dont la branche masculine a été fondée la même année par Dominique de Guzmán, futur saint Dominique, s'est donné pour but de promouvoir la prédication de l'Évangile et de lutter contre l'hérésie cathare qui enflamme alors la région (nous sommes alors en 1215 en pleine période de la violente Croisade organisée par la Papauté contre les "Albigeois"). Grâce aux dons de notables toulousains, les Frères prêcheurs acquièrent un vaste emplacement près de l'enceinte de la ville. Ils y entament, en 1229, la construction de leur nouveau couvent. Bien que leur mission d'inquisition ait d'abord provoqué des résistances, ils rencontrent rapidement un certain succès auprès de la population et leur activité universitaire fait d'eux un acteur de pouvoir intellectuel. Le couvent de Toulouse connaît une expansion constante : en 1278, il compte plus d'une centaine de frères, dont des membres de la bourgeoisie et de la haute aristocratie occitanes. À la fin du XIVe siècle, le couvent de Toulouse occupe une zone d'environ 30 000 m², témoignant ainsi de la place prépondérante acquise par les Dominicains dans la ville. Le fait que l'ordre dominicain soit né à Toulouse vaut au couvent toulousain d'être parfois considéré comme l'église-mère de l'ordre, bien qu'il ne soit pas le premier couvent construit par l'ordre et bien que d'autres églises revendiquent également ce titre (notamment l'église Sainte Sabine de Rome). Ses bâtiments entièrement faits de brique sont considérés comme des joyaux de l'art gothique languedocien en matière de construction monastique des XIIIe siècle et XIVe siècle. Les Frères prêcheurs ont été appelés Dominicains dès le XIIIe siècle et aussi Jacobins, beaucoup plus tard, à la période moderne, en référence au grand couvent de Paris situé rue Saint-Jacques (détruit au XIXe siècle). L'église abrite depuis 1369 les reliques (reliques de premier ordre) de saint Thomas d'Aquin, auquel elle est consacrée. C'est également dans ces bâtiments qu'a été établie pendant plusieurs siècles l'ancienne université de Toulouse depuis sa fondation en 1229 jusqu'à sa suppression à la Révolution française. 𝐔𝐧𝐞 𝐦𝐞𝐫𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐭𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐮𝐧 𝐨𝐚𝐬𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐢𝐱 𝐞𝐧 𝐩𝐥𝐞𝐢𝐧 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐢𝐭𝐞́ 𝐫𝐨𝐬𝐞 Joyau de l’art médiéval et édifice gigantesque, à la fois sobre et original, le couvent conserve une église unique en son genre. D’aspect austère à l’extérieur, elle frappe à l’intérieur par sa luminosité, la légèreté de ses voûtes et sa double nef qui se termine par un spectaculaire palmier de pierre à 22 nervures (où sont donc conservées sous l'autel les reliques du dominicain saint Thomas d’Aquin). Ses murs sont entièrement peints en trompe l’œil pour imiter le marbre, plus noble que la brique. Entièrement restauré en 2015, le couvent propose un parcours avec supports multimédias qui guideront le visiteur à la découverte du cloître, de l’ancien réfectoire, de la chapelle de la Vierge et de la chapelle Saint-Antonin, escales de fraîcheur et de tranquillité. Le cloître du couvent, îlot de tranquillité dans la ville, accueille régulièrement des concerts et des expositions. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑺𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒆𝒕 𝒑𝒂𝒏𝒏𝒆𝒂𝒖𝒙 𝒅'𝒊𝒏𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑪𝒐𝒖𝒗𝒆𝒏𝒕 ; 𝑻𝒐𝒖𝒍𝒐𝒖𝒔𝒆 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

La Bougeotte Française

@labougeottefrancaise

"Retrouvez notre article : https://www.labougeottefrancaise.com/post/visiter-toulouse-notre-itinéraire-pour-découvrir-la-ville-rose"

Panier de Saison

@panierdesaison

"Cet ensemble Eglise et couvent vaut le coup. De belles expositions très bien mises en scène. . "

Guide Vert MICHELIN Midi Toulousain - Pyrénées - Gers

@guidevert

"La construction de l'église et du couvent, première université toulousaine, commencée en 1230, se poursuivit aux 13e et 14e s. L'église, toute en brique, est un chef-d'oeuvre de l'école gothique du Midi. Dans le grandiose vaisseau à deux nefs, sept colonnes portent la voûte à 28 m de hauteur sous clé. Sur la dernière, repose la voûte tournante de l'abside : ses 22 nervures composent le fameux « palmier ». Le grand réfectoire est aujourd'hui utilisé pour des expositions temporaires. Informations complémentaires : gratuit 1er dim. du mois. Panneaux explicatifs et bornes interactives. La visite des dépendances du couvent est payante. Rens. à l'accueil (boutique)"

MIDI TOULOUSAIN

@petitfute

"Maison-mère de l'ordre des Dominicains, le Couvent des Jacobins fut fondé au XIII e siècle pour héberger l'université de Toulouse nouvellement créée. Son architecture épurée est un magnifique exemple du style gothique méridional propre au Languedoc. Sa silhouette massive de briques rouges contraste avec la légèreté de sa double nef soutenue par une file de piliers réunis au niveau du choeur par une voûte en forme de palmier qui s'élève à 28 m de haut. Déambulez autour du cloître et de son jardin de buis, appréciez le calme loin du tumulte de la ville."

La map handi-friendly par Wheeled World !

@wheeledworld

Manon Suène Pradier

@manon_suene_pradier

Ines Devailly The French Passport

@thefrenchpassport