Arc de Titus - Monument à voir à Rome
L'Arc de Titus, érigé en l'an 81 après J.-C. pour commémorer la destruction de Jérusalem en 70 après J.-C., est un monument incontournable à visiter lors de votre séjour à Rome. Les magnifiques bas-reliefs représentant Rome guidant le quadrige impérial avec Titus sont à couper le souffle. Profitez de cette visite gratuite pour explorer ce monument chargé d'histoire et d'émotions. Ne manquez pas l'occasion de découvrir ce symbole de la grandeur romaine et d'admirer de près l'inscription dédiée au divin Tito, fils de Vespasien, Auguste Vespasien, offerte par le Sénat et le peuple romain. Une expérience culturelle enrichissante à ne pas manquer lors de votre séjour à Rome.
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"Arc de triomphe érigé en 81 ap. J.-C. pour célébrer la victoire sur Jérusalem."
@raniakova_martina
"𝑳’𝒂𝒓𝒄 𝒅𝒆 𝑻𝒊𝒕𝒖𝒔, 𝒔𝒊𝒕𝒖𝒆́ 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆, 𝒂 𝒆́𝒕𝒆́ 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒊𝒕 𝒊𝒍 𝒚 𝒂 𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒅𝒆 2 000 𝒂𝒏𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒄𝒆́𝒍𝒆́𝒃𝒓𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒒𝒖𝒆̂𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝑱𝒆́𝒓𝒖𝒔𝒂𝒍𝒆𝒎 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆 𝒈𝒆́𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒍 𝒓𝒐𝒎𝒂𝒊𝒏 𝒆́𝒑𝒐𝒏𝒚𝒎𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒅𝒆𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒏 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒍𝒆 𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆́. 𝑬́𝒓𝒊𝒈𝒆́𝒆 𝒆𝒏𝒗𝒊𝒓𝒐𝒏 𝒉𝒖𝒊𝒕 𝒂𝒏𝒔 𝒂𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒇𝒍𝒊𝒕, 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆 𝒇𝒖𝒕𝒖𝒓 𝒆𝒎𝒑𝒆𝒓𝒆𝒖𝒓 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒕𝒆̂𝒕𝒆 𝒅’𝒖𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒕𝒆̀𝒈𝒆 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒍𝒅𝒂𝒕𝒔 𝒓𝒐𝒎𝒂𝒊𝒏𝒔 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝑱𝒖𝒊𝒇𝒔 𝒄𝒂𝒑𝒕𝒖𝒓𝒆́𝒔 𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒆 𝒃𝒖𝒕𝒊𝒏 𝒅𝒖 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒍𝒆, 𝒚 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒊𝒔 𝒔𝒂 𝒎𝒆𝒏𝒐𝒓𝒂𝒉. 𝑪'𝒆𝒔𝒕 𝒅'𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒄𝒆 𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒆́𝒕𝒓𝒐𝒊𝒕 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒆 𝒕𝒓𝒆́𝒔𝒐𝒓 𝒅𝒖 𝑻𝒆𝒎𝒑𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝑱𝒆́𝒓𝒖𝒔𝒂𝒍𝒆𝒎 𝒒𝒖𝒆 𝒍'𝑨𝒓𝒄𝒉𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒖𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆́𝒔 𝒅𝒖 𝒎𝒚𝒔𝒕𝒆̀𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑹𝒆𝒏𝒏𝒆𝒔-𝒍𝒆-𝑪𝒉𝒂̂𝒕𝒆𝒂𝒖... « 𝑆𝐸𝑁𝐴𝑇𝑈𝑆 𝑃𝑂𝑃𝑈𝐿𝑈𝑆𝑄𝑈𝐸 𝑅𝑂𝑀𝐴𝑁𝑈𝑆 𝐷𝐼𝑉𝑂 𝑇𝐼𝑇𝑂 𝐷𝐼𝑉𝐼 𝑉𝐸𝑆𝑃𝐴𝑆𝐼𝐴𝑁𝐼 𝐹(𝐼𝐿𝐼𝑂) 𝑉𝐸𝑆𝑃𝐴𝑆𝐼𝐴𝑁𝑂 𝐴𝑈𝐺𝑈𝑆𝑇𝑂 », 𝑜𝑢 « 𝐿𝑒 𝑆𝑒́𝑛𝑎𝑡 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑟𝑜𝑚𝑎𝑖𝑛 𝑎𝑢 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑛 𝑇𝑖𝑡𝑢𝑠, 𝑓𝑖𝑙𝑠 𝑑𝑢 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑛 𝑉𝑒𝑠𝑝𝑎𝑠𝑖𝑒𝑛, 𝑉𝑒𝑠𝑝𝑎𝑠𝑖𝑒𝑛 𝐴𝑢𝑔𝑢𝑠𝑡𝑒 ». Face à l'Amphithéâtre Flavien, la dedicatio gravée sur l'attique de l'arc de Titus, monument triomphal probablement construit en sa mémoire par son frère Domitien, dernier empereur de la dynastie Flavienne, célèbre son succès en Galilée en 70 après J.-C. qui s'est achevé par la destruction de Jérusalem. Situé en haut de la Via Sacra, à l'intérieur du Forum Romain et à quelques pas du Colisée, l'une des destinations touristiques les plus visitées au monde, l'arc mesure 15,40 mètres de haut, 13,50 mètres de large et 4,75 mètres de profondeur. Revêtu de marbre pentélique et finement décoré, il ne comporte qu'un seul arc et est plus petit et plus modeste que l'Arc de Constantin et l'Arc de Septime Sévère, mais son histoire est tout aussi impressionnante. 𝐔𝐧 𝐦𝐨𝐧𝐮𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞́𝐦𝐨𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐥'𝐞́𝐜𝐫𝐚𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐬𝐨𝐮𝐥𝐞̀𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐉𝐮𝐝𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝟕𝟎 𝐚𝐩. 𝐉.-𝐂. Érigée vers 81 ap. J.-C. par l’Empereur Domitien, l'Arche célèbre donc la victoire de son frère et prédécesseur Titus lorsque celui-ci commandait les légions romaines lors de la 1ère guerre judéo-romaine de 66-73 ap. J.-C., en Judée. Vespasien reçoit en 67 de Néron la légation impériale de Judée (gouverneur ou représentant militaire de l’empereur dans les provinces) pour mater, par tous les moyens, la guerre judéo-romaine qui avait éclaté en août 66. Ce soulèvement que les historiens nomment parfois la Première révolte juive (66 à 73) surgit à la suite de maladresses, de corruptions successives des différents procurateurs romains qui se sont succédés de 44 à 66, à la tête de ce territoire sous contrôle direct de Rome depuis l’an 6. La province couvrait la Galilée, la Samarie, la Judée, l’Idumée et au-delà du Jourdain, la Pérée. En 66, le procurateur Gessius Florus prélève 17 talents (1 talent d’argent = environ 30 kg) dans le trésor du Temple de Jérusalem. Cet incident et, selon Flavius Josèphe, le refus des prêtres d’offrir un sacrifice pour le compte de l’empereur entraînent une réaction en chaîne : révoltes et représailles aboutirent très vite à la guerre. Le gouverneur de Syrie Cestius Gallus (64-66) vient attaquer Jérusalem insurgée. Il échoue et sur le retour, tombe dans une embuscade, non loin de Beth-Horon, avec sa XIIe légion Fulminata ; il perd plus de cinq mille légionnaires et presque quatre cents cavaliers. Vespasien, accompagné de son fils Titus, ayant acquis lui aussi le titre de légat en 67, débute sa guerre par la Syrie avec trois légions ainsi que la XIIe légion cantonnée sur place (environ 60 000 hommes avec les auxiliaires), puis descend vers la Galilée où il reçoit la reddition du général des troupes juives de la région, Yossef ben Matityahou (Josèphe, fils de Mattatias), lors du terrible siège de la citadelle de Jotapata (printemps 67). Ce dernier rallie la cause romaine et prendra plus tard le gentilice des Flaviens sous la forme de Flavius Josèphe (Titus Flavius Josephus). Il laisse dans l’histoire plusieurs ouvrages historiques, apologétiques et autobiographiques qui nous donnent d’importantes informations sur l’histoire du peuple juif et des Flaviens avec lesquels il terminera son existence à Rome, vers 100. En mars 68, Vespasien, poursuivant sa campagne, soumet la Pérée, occupe Antipatris, Lydda, Jamnia, Emmaüs, traverse la Samarie et descend sur Jéricho. Au printemps 69, Vespasien s’approche de Jérusalem. À l’exception de la capitale, de l’Hérodion, de Massada et de Machéronte qui sont des forteresses, la Judée est pratiquement soumise aux Romains. Vespasien cesse momentanément les opérations militaires à l’annonce de la mort de Néron (9 juin 68) et attend prudemment l’évolution de la situation. En 69, pendant la guerre civile qui sévit à Rome et dans laquelle s’opposent quatre prétendants au trône (l’Année des quatre empereurs), Vespasien est acclamé empereur (juillet 69) par les légions d’Orient cantonnées en Égypte puis par celles du Danube. Vespasien, pressé de se faire reconnaitre, quitte la Judée pour Rome afin de recevoir l’investiture impériale. C’est Titus qui est chargé d’achever la pacification et surtout de s’emparer de Jérusalem qui tombe en août 70 après un terrible siège. Le fameux Temple agrandi et embelli par Hérode le Grand ainsi que la ville sont complètement détruits, leurs trésors pillés et plusieurs dizaines de milliers de Juifs sont déportés comme esclaves, livrés aux bêtes ou aux combats de gladiateurs dans les jeux du cirque. Le bilan de la révolte est très lourd. Près d’un tiers de la population juive de Palestine (la moitié selon d’autres sources) est exterminée. Tant l’historien et sénateur romain Tacite que Flavius Josèphe, avancent le chiffre très élevé de 600 000 morts. D’après également l’historien juif Flavius Josèphe qui avait rejoint les rangs romains, Titus avait ordonné de préserver le Temple pour la beauté de l’édifice mais un soldat jette une torche à l’intérieur et déclenche un incendie que les Romains ne parviendront pas à éteindre. La Judée étant largement sous contrôle, Titus laisse la réduction des poches de résistance à ses subalternes et rentre à Rome en 71 effectuer son triomphe, en défilant dans les rues de Rome et en exhibant ses prisonniers et le butin pris. Flavius Josèphe raconte : « 𝑂𝑛 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑖𝑛𝑔𝑢𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑙𝑒 𝑏𝑢𝑡𝑖𝑛 𝑙𝑒𝑠 𝑜𝑏𝑗𝑒𝑡𝑠 𝑒𝑛𝑙𝑒𝑣𝑒́𝑠 𝑎𝑢 𝑇𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑒́𝑟𝑢𝑠𝑎𝑙𝑒𝑚 : 𝑢𝑛𝑒 𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑’𝑜𝑟, 𝑑𝑢 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠𝑖𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑡𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡𝑠, 𝑒𝑡 𝑢𝑛 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑑𝑒𝑙𝑖𝑒𝑟 𝑑’𝑜𝑟 𝑑𝑢 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑑’𝑢𝑛 𝑚𝑜𝑑𝑒̀𝑙𝑒 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑒́𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑢𝑠𝑎𝑔𝑒, 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑙𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑠’𝑒́𝑙𝑒𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑢 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑢 𝑝𝑖𝑒𝑑 𝑜𝑢̀ 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑓𝑖𝑥𝑒́𝑒 𝑒𝑡 𝑖𝑙 𝑠’𝑒𝑛 𝑑𝑒́𝑡𝑎𝑐ℎ𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑖𝑔𝑒𝑠 𝑑𝑒́𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑙’𝑎𝑔𝑒𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑎𝑖𝑡 𝑙’𝑎𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡 𝑑’𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡. 𝐶ℎ𝑎𝑐𝑢𝑛𝑒 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡, 𝑎̀ 𝑠𝑜𝑛 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑒́𝑚𝑖𝑡𝑒́, 𝑐𝑖𝑠𝑒𝑙𝑒́𝑒 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑎𝑢 ; 𝑖𝑙 𝑦 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑠𝑒𝑝𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑎𝑢𝑥, 𝑚𝑎𝑟𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝐽𝑢𝑖𝑓𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒. 𝑂𝑛 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑒𝑛𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑝𝑖𝑒̀𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑏𝑢𝑡𝑖𝑛, 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑝𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑖 𝑑𝑒𝑠 𝑗𝑢𝑖𝑓𝑠. » La destruction du « Second Temple » en 70 marque le début d’un nouvel exil. La Judée devient une province romaine distincte de la Syrie, son gouverneur disposant maintenant de la Xe légion Fretensis. L’autorité suprême du judaïsme, le Sanhédrin est dissous. Le Temple, ayant été détruit, le culte sacrificiel national cesse d’être célébré. En rentrant à Rome en 71, Titus a droit à son tour à la cérémonie du triomphe renforçant ainsi la légitimité de la nouvelle dynastie fondée par Vespasien. Quelques temps plus tard (81/82), Domitien, dernier empereur de la dynastie flavienne (81-96), élève au Forum de Rome, un arc «de triomphe» à la gloire de Titus. L’Arc de Titus, érigée ainsi par Domitien après la mort de Titus, représente ce triomphe du vainqueur de Jérusalem et on y distingue un bas-relief représentant les trésors du Temple. La ménorah, bien sûr, mais aussi la table des pains de propitiation. Récemment, ce bas-relief a été l’objet d’étude par une équipe universitaire internationale qui a voulu imaginer l'Arc de Titus tel qu’il était une fois terminé par les artisans. En effet, la blancheur des ruines que l’on connait aujourd’hui ne représente pas ces monuments tels qu’ils étaient et n’est en fait qu’un signe de l’usure du temps et des éléments. Les monuments romains, loin d’être dans l’austérité solennelle qu’on leur connait aujourd’hui, étaient hauts en couleurs et richement peints. 𝐋𝐞 𝐓𝐫𝐞́𝐬𝐨𝐫 𝐝𝐮 𝐓𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐉𝐞́𝐫𝐮𝐬𝐚𝐥𝐞𝐦 : 𝐝𝐞 𝐑𝐨𝐦𝐞 𝐚̀ 𝐓𝐨𝐮𝐥𝐨𝐮𝐬𝐞 𝐣𝐮𝐬𝐪𝐮'𝐚̀ 𝐑𝐞𝐧𝐧𝐞𝐬-𝐥𝐞-𝐂𝐡𝐚̂𝐭𝐞𝐚𝐮... ? En 410 le roi des Wisigoths Alaric Ier fondit sur Rome et mit la ville à sac. À cette occasion, il fit main basse sur le trésor du Temple de Jérusalem que l'empereur Titus avait rapporté de Palestine lors de sa campagne de l'an 70. Son arc de triomphe montre en particulier la Ménora, le chandelier à sept branches, convoyé par ses troupes. Toutes ces richesses furent donc accaparées par Alaric, qui en fit son trésor de guerre. Hélas pour lui, elles ne lui portèrent pas bonheur. Terrassé par de fortes fièvres, il mourut peu de temps après. La légende raconte qu'il fut enterré dans le lit du fleuve Busentin, en Calabre, que des centaines d'esclaves avaient détourné de son cours. Une fois le roi inhumé, le fleuve fut rendu à son cours normal, et ses eaux vinrent recouvrir à jamais la tombe d'Alaric, enterré dit-on avec tous ses trésors. Son beau-frère Athaulf lui succéda. Il revint immédiatement vers la Gaule. Une autre légende dit que c'est lui qui rapporta les richesses d'Alaric, et qu'il les cacha quelque part en Septimanie, l'actuel Languedoc-Roussillon. Le territoire de la Gaule était alors partagé entre les Francs qui occupaient les régions du nord, les Burgondes dans le bassin de la Saône et du Rhône, les Ostrogoths dans le sud-est de la Provence, et les Wisigoths venus d'Espagne qui occupaient tout le reste du pays, c'est-à-dire sa majeure partie. Cette situation ne dura qu'un temps ; les Francs annexèrent rapidement le territoire des Wisigoths. En 511 celui-ci se réduisait à la Septimanie. Rennes-le-Château devint la capitale, ou l'une des capitales, de ce royaume, avec pour nom Rhedæ, que certains interprètent comme signifiant « la cité des chariots ». C'est ainsi, selon certaines théories, que le trésor du Temple de Jérusalem serait passée de la Ville Sainte à Rome, puis de Rome à Toulouse, puis de Toulouse à Carcassonne (om les Wisigoths l'auraient déplacé devant la menace de la poussée franque), d'où l'Histoire perd définitivement sa trace et que de nombreuses théories placent aujourd'hui dans la région de Rennes-le-Château, expliquant ce faisant les différentes et nombreuses légendes trésoraires qui caractérisent il est vrai cette région de la haute vallée de l'Aude… La Ménora, l'Arche d'Alliance, seraient-elles donc encore cachées quelque part dans le Razès ? L'idée a eu ses défenseurs, puis d'autres hypothèses ont vu le jour, poussées par quelques écrivains en mal de sensationnel. Certains auteurs et chercheurs comme Frank Daffos, à rebours des spéculations tendant du côté d'un mystère de l'Eglise, continuent à défendre localement la thèse du trésor. L'affaire de Rennes-le-Château et son hypothétique trésor des Wisigoths – lui-même trésor du Temple de Jérusalem passé par Rome – n'ont donc pas fini d'exciter les imaginations... 𝐔𝐧 𝐦𝐨𝐧𝐮𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐫𝐞𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐚𝐛𝐥𝐞, 𝐭𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐜𝐞́𝐧𝐨𝐠𝐫𝐚𝐩𝐡𝐢𝐞 𝐢𝐦𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐫𝐨𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞 Au centre de la belle voûte à caissons, un relief montre la représentation de l'apothéose de Titus qui, monté sur un aigle, monte au ciel pour être accueilli dans le monde des dieux. À l'extérieur, la petite frise placée sous l'attique représente le cortège triomphal et domine les deux Victoires ailées placées dans les archivoltes. Tandis que les clefs de voûte représentent des personnifications de la déesse Rome et du génie du peuple romain. Deux grands panneaux en relief - 2,04 mètres de haut sur 3,85 mètres de long - décorent l'intérieur de l'arc et illustrent les moments centraux du triomphe de Titus. Sur l’un d’eux, le souverain se tient dans le quadrige impérial conduit par la déesse Rome et est couronné par la Victoire ailée qui se trouve derrière lui, sur l'autre, des soldats portent le butin de guerre : les trompettes d'argent, la table de l'arche d'alliance et la Ménorah, le candélabre à sept branches. C'est précisément en raison de la présence du candélabre que l'arc a été appelé au Moyen-Âge "Porche des sept lucarnes". C'est alors qu'il fut intégré à la forteresse des Frangipane, une puissante famille romaine, et couronné de créneaux en briques. Sous le pontificat de Paul II et de Sixte IV, des travaux de restauration eurent lieu qui, au fil des siècles, lui donnèrent son aspect actuel. Pendant la première restauration des bâtiments médiévaux qui l'emprisonnaient ont été démolis et un contrefort a été construit. L'arc a ensuite été intégré au couvent de Santa Francesca Romana, l'ancienne Santa Maria Nova. Il fut à nouveau restauré en 1716 sous le pontificat de Clément XII. Entre 1821 et 1823, l'arc de Titus a été démonté selon un projet de Raffaele Stern et Giuseppe Valadier. Ce dernier l'a restauré en réparant les parties usées par le temps avec du travertin, comme le rappelle l'inscription sur l'attique qui fait face au Forum romain. Entre 1901 et 1902, le niveau de la rue a été abaissé pour exposer les fondations. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍'𝒐𝒇𝒇𝒊𝒄𝒆 𝒅𝒖 𝒕𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝑹𝒐𝒎𝒆 ; 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒅𝒖 𝑱𝒐𝒖𝒓𝒏𝒂𝒍 𝑻𝒊𝒎𝒆𝒔 𝒐𝒇 𝑰𝒔𝒓𝒂𝒆̈𝒍 ; 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒃𝒍𝒐𝒈 𝑵𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝑰𝒔𝒓𝒂𝒆̈𝒍 ; 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒃𝒍𝒐𝒈 𝑩𝒊𝒃𝒍𝒆, 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆, 𝑨𝒓𝒄𝒉𝒆́𝒐𝒍𝒐𝒈𝒊𝒆 ; 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒃𝒍𝒐𝒈 𝑹𝒆𝒈𝒂𝒓𝒅𝒔 𝒅𝒖 𝑷𝒊𝒍𝒂𝒕 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"L'arc est érigé peu après la mort de Titus en septembre 81 ap. J.-C. pour commémorer la prise de Jérusalem et la destruction du Second temple de Jérusalem. Les statues qui décorent l'arc, dont deux éléphants en bronze, sont retrouvées sur la Via Sacra entre 535 et 536. L’arc est intégré dans une forteresse des Frangipani au cours du Moyen Âge. Une chambre est construite dans la partie supérieure du passage voûté. L'édifice est libéré des constructions alentour en 1822 et est reconstruit entre 1818 et 1824 suivant les dessins de l’architecte italien Raffaele Stern ; les travaux sont terminés ensuite par l'architecte Giuseppe Valadier. Ils reconstituent une grande partie de la partie supérieure et la moitié externe des deux piliers avec du travertin. La frise et l’inscription sont donc préservées seulement du côté tourné vers le Colisée. À une date inconnue, une interdiction locale pour les Juifs de marcher sous l'arche a été placée sur le monument par le grand rabbinat de Rome. L'arc célébrait en effet la destruction du Second temple de Jérusalem et par delà cet évènement, la fin de l'existence d'un « État » juif. Cette interdiction a été levée par un grand rabbin lors de la fondation de l'État d'Israël en 1948, puis à nouveau publiquement lors de la fête de Hanoukka en 1997"
@lebowski_
"Eretto nell'81 d.C. per commemorare la distruzione di Gerusalemme del 70 d.C L'incisione recita"Il Senato e il popolo romano al divino Tito, figlio del divino Vespasiano, Vespasiano Augusto""
@spud96