Vous pensez qu'il y a une erreur sur ce lieu ?
Signaler une erreur
Vos retours sont importants pour nous. Si vous avez remarquรฉ une erreur concernant ce lieu, merci de nous en informer pour que nous puissions la corriger.
Propriรฉtaire de ce lieu ?
Nous rรฉcupรฉrons automatiquement les informations disponibles sur votre lieu. Si jamais celles-ci ne sont pas correctes, connectez-vous gratuitement sur notre tableau de bord pour les modifier et bonus, accรฉdez ร vos statistiques dรฉtaillรฉes.
Ce qu'en disent les utilisateurs
Approuvรฉ par 1 partenaires officiels
Autres lieux ร voir autour
"๐จฬ 3600 ๐ ๐ '๐๐๐๐๐๐๐ ๐, ๐๐๐๐๐๐๐๐ฬ๐ ๐ฬ ๐๐๐๐๐ ๐ ๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐, ๐๐๐ ๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐ ๐ท๐๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐ ๐๐๐ฬ๐ ๐ ๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐ ๐ณ๐๐๐๐๐ ๐๐ ๐ป๐๐๐๐. ๐ท๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐ ๐ ๐ ๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐๐๐, ๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐ ๐๐ฬ๐๐๐ ๐๐๐๐ ๐ ๐๐ ๐ ๐๐๐๐ฬ-๐๐๐๐๐, ๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐ ๐ป๐๐๐๐. ๐ป๐๐๐๐- ๐๐๐๐๐ฬ ๐๐ ๐๐๐๐ฬ๐, ๐๐ ๐๐๐๐๐๐, ๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐ ๐๐๐ฬ๐ ๐ ๐ ๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐, ๐๐๐ ๐๐ ๐๐ฬ๐๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐ฬ๐ ๐๐๐ ๐ ๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐ ๐ ๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐, ๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐ ๐๐ ๐ ๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐. ๐จ๐๐๐๐๐๐ '๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐, ๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐ถ๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐ ๐ฬ ๐๐๐๐๐ ๐๐ ๐๐ ๐ท๐๐๐๐๐. ๐ณ๐ ๐ป๐๐๐๐, ๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐ฬ๐๐๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐๐ฬ, ๐๐๐ ๐๐๐-๐๐ฬ๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐ ๐๐ ๐ฌ๐๐๐๐๐ฬ๐๐๐. ๐จ๐๐๐๐ ๐๐ ๐ฟ๐ฐ๐ฟ๐ ๐๐๐ฬ๐๐๐, ๐๐๐๐๐ ๐๐ฬ๐๐๐๐ ๐'๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐โฆ ๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐ ๐๐๐๐. ๐จ๐๐๐ฬ๐ 1904, ๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐ฬ๐๐๐ ๐๐๐ ๐ฬ๐๐๐๐๐๐๐๐. ๐ฌ๐๐๐๐, ๐๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐ฬ๐๐ ๐๐๐ ๐๐๐๐ฬ๐ ๐๐๐๐ ๐'๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐ ๐ป๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐๐ ๐ช๐๐๐๐ ๐๐ 1951. ๐ช๐๐๐๐๐ ๐๐๐, ๐'๐๐๐ ๐๐๐๐ ๐'๐๐ ๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐ ๐ท๐๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐ '๐ฬ๐๐๐ ๐๐ ๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐ '๐๐๐๐ฬ๐. ๐ณ๐ ๐๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐ฬ๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐๐๐๐ : ๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐ ๐๐ฬ๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐ ๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐, ๐๐๐๐ฬ๐ ๐๐๐๐ ๐ '๐๐๐๐๐๐๐, ๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐ฬ ๐๐ ๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐ ! Perchรฉ au sommet de la Colline rouge, au centre de la vallรฉe de Lhassa (c'est-ร -dire ร 3 700 m d'altitude !), le palais du Potala fut le lieu de rรฉsidence principal des dalaรฏ-lamas successifs jusqu'en 1959, date de la fuite du Tenzin Gyatso, le 14e dalaรฏ-lama, ร Dharamsala en Inde. Construit au XVIIe siรจcle par le 5e dalaรฏ-lama, Lobsang Gyatsole, le site comprend le Palais blanc et le Palais rouge, ainsi que leurs bรขtiments annexes. Chef d'ลuvre de la capitale du Tibet et symbole du bouddhisme tibรฉtain, il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. ๐๐ง ๐ฆ๐ข๐ซ๐๐ ๐ ๐๐ ๐ญ๐จ๐ข๐ญ๐ฌ ๐๐จ๐ซ๐ฬ๐ฌ En 1923, Alexandra David-Neel, exploratrice franรงaise, fut la premiรจre femme occidentale ร pรฉnรฉtrer ร Lhassa. Elle raconta plus tard comment, aprรจs des mois de marche, elle aperรงut enfin le palais, ยซ piรฉdestal de bรขtisses massives รฉlevant dans les airs un palais rouge coiffรฉ de toits d'orโฆ ยป Plus de vingt ans aprรจs, Heinrich Harrer, alpiniste autrichien, gagna Lhassa depuis l'Inde. Aprรจs soixante-dix jours de marche, lui et son compagnon, souffrant de la faim et du froid, aperรงurent les toits รฉtincelants du palais au dรฉtour d'un chemin. Leur รฉmotion fut si forte que Harrer, spontanรฉment, toucha le sol de son front, ร la maniรจre des pรจlerins. Selon la croyance tibรฉtaine, le Potala, qui tire son nom d'une montagne sacrรฉe du sud de l'Inde, fut รฉlevรฉ par magie en une seule nuit. Harrer, qui rรฉsida cinq ans ร Lhassa, demanda un jour ร un maรงon tibรฉtain pourquoi on ne construisait plus de monuments au Tibet. Il s'entendit rรฉpondre sur un ton indignรฉ que le Potala รฉtait l'ลuvre des dieux, qu'aucun mortel ne pouvait รฉgaler. L'histoire du Potala commence au VIIe siรจcle de notre รจre, quand le roi Songtsen Gampo se fit construire un palais sur la Colline rouge. Dรฉtruit ร plusieurs reprises, le palais fut souvent reconstruit. Le bรขtiment actuel fut รฉrigรฉ sous le rรจgne du cinquiรจme dalaรฏ-lama, le grand Lobsang Gyatso (1617-1682). Ce fut un travail titanesque, qui employa des milliers d'hommes. Derriรจre la Colline rouge, on creusa le sol pour prรฉlever de la terre, et la fosse qui subsista devint le lac du Roi Dragon. Vers 1648, le Palais blanc, ainsi dรฉnommรฉ ร cause de ses murs blanchis, รฉtait achevรฉ. Le Palais rouge, terminรฉ en 1694, รฉtait le centre religieux. Il comprenait la salle de rรฉunion des moines, nombre de chapelles et de reliquaires, plusieurs bibliothรจques refermant des textes sacrรฉs bouddhiques, et des pagodes funรฉraires ou ยซ stupas ยป, renfermant les corps embaumรฉs de certains dalaรฏ-lamas. ๐๐ ๐ซ๐ฬ๐ฌ๐ข๐๐๐ง๐๐ ๐๐๐ฌ ๐๐จ๐ข๐ฌ-๐๐ข๐๐ฎ๐ฑ On peut encore voir le plus grand des stupas, celui du cinquiรจme dalaรฏ-lama. Haut de 15 m, il est en bois de santal plaquรฉ de quatre tonnes d'or et rehaussรฉ de pierres prรฉcieuses, diamants, saphirs et rubis, qui scintillent dans la lumiรจre tamisรฉe des ยซ lampes ร beurre ยป. Le Palais blanc abritait les quartiers d'habitation, les bureaux, un sรฉminaire et une imprimerie. La presse รฉtait sous le contrรดle des moines, comme toutes les autres du pays. Le procรฉdรฉ traditionnel d'imprimerie consistait ร graver des plaques de bois que l'on appliquait fermement sur les feuilles d'un papier obtenu ร partir de l'รฉcorce de daphnรฉ. Une fois imprimรฉes, les feuilles รฉtaient enveloppรฉes de soie et serrรฉes entre deux planchettes de bois. Le Potala รฉtait avant tout la rรฉsidence des dalaรฏ-lamas, rois-dieux qui gouvernรจrent le Tibet pendant plus de cinq cents ans ; chacun d'eux est considรฉrรฉ comme la rรฉincarnation d'Avalokiteรงvara, incarnation bouddhique de la compassion. Le quatorziรจme dalaรฏ-lama n'avait que seize ans quand le Tibet fut occupรฉ par les Chinois ; sous leur contrรดle, il put gouverner de faรงon limitรฉe jusqu'en 1959, date ร laquelle il se rรฉfugia en Inde avec quatre-vingt mille fidรจles. Malgrรฉ le dรฉpart du dalaรฏ-lama, le Potala a conservรฉ tout son attrait. Il semble possรฉder quelque qualitรฉ transcendante, qui ne doit rien ร ses simples murs de brique, mais tient ร ce qu'il reprรฉsente : le cลur secret d'un pays mystรฉrieux. Lโactuel dalaรฏ-lama, le quatorziรจme, ne vit plus au Potala depuis 1959. Neuf ans aprรจs lโoccupation du Tibet par la Chine communiste, il a fui le Tibet pour lโInde, ร lโรขge de 23 ans, aprรจs lโรฉchec dโun soulรจvement contre lโarmรฉe chinoise. Mais le palais Rouge abrite toujours les sรฉpultures de huit des chefs spirituels du bouddhisme tibรฉtain. Leurs dรฉpouilles embaumรฉes reposent dans de grands stupas plaquรฉs de feuilles dโor et incrustรฉs de pierres prรฉcieuses ; le plus ancien date du XVIIe siรจcle. Avec ses murs massifs incurvรฉs qui paraissent prolonger la colline de Marpo Ri (ยซ la colline rouge ยป) sur laquelle il est bรขti, lโactuel palais du Potala est lโun des monuments les plus remarquables au monde. La tradition veut que la premiรจre forteresse fรปt รฉdifiรฉe lร par le roi Songtsen Gampo, au VIIe siรจcle. Ce souverain, auquel on attribue la premiรจre introduction du bouddhisme au Tibet, avait รฉpousรฉ deux princesses bouddhistes, lโune chinoise, lโautre nรฉpalaise. Chacune apporta en dot une statue reprรฉsentant le jeune prince Siddharta, avant quโil devรฎnt Bouddha. Le Jowo Sakyamuni venu de Chine est aujourdโhui conservรฉ, et vรฉnรฉrรฉ, au temple de Jokhang. En 1645, le cinquiรจme dalaรฏ-lama fit construire un nouveau palais sur Marpo Ri. Le complexe fut agrandi par le treiziรจme dalaรฏ-lama au dรฉbut du XXe siรจcle. Le Potala comprend deux palais. Le palais Rouge, ร la fonction exclusivement religieuse, abrite, outre les stupas des dalaรฏ-lamas, de nombreux sanctuaires. Il est entourรฉ par le palais Blanc, oรน se trouvaient les quartiers rรฉsidentiels et, jusquโen 1959, le gouvernement et lโadministration centrale du Tibet. Lโensemble compte jusquโร treize รฉtages et plus de mille piรจces. Lโintรฉrieur en est somptueusement dรฉcorรฉ. Les murs sont peints de motifs combinant du rouge carmin, du bleu intense et du jaune dโor, de fresques mettant en scรจne des rรฉcits tirรฉs des รcritures bouddhiques et de reprรฉsentations de Bouddha. Dans les diffรฉrentes piรจces, aux sols couverts de tapis, sont รฉgalement accrochรฉs des thangkas, peintures sacrรฉes sur rouleau de toile, et de riches brocarts. Chapelles, niches et vitrines sont remplies de statues prรฉcieuses. Les nombreux autels sont recouverts de soies colorรฉes et ornรฉs de joyaux. Le Potala est aujourdโhui un musรฉe. Vingt ans de restauration ont prรฉservรฉ la patine des siรจcles durant lesquels il fut ร la fois le centre des pouvoirs temporel et spirituel. Le pouvoir politique sโest dรฉplacรฉ, mais la puissance spirituelle demeure, et vaut bien un long chemin ponctuรฉ de 100 000 prosternationsโฆ ๐บ๐๐๐๐๐(๐) : ๐ณ๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐ (๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐ ๐ฑ๐๐๐๐ ๐ฏ๐๐๐๐๐ & ๐ฑ๐๐๐๐๐๐๐ ๐พ๐๐๐๐๐๐๐ ), ๐๐. 178-185 ; ๐ท๐๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐ ๐ ๐'๐ผ๐ต๐ฌ๐บ๐ช๐ถ ; ๐ด๐๐๐๐๐๐๐ ๐ฎ๐ฬ๐ ; ๐พ๐๐๐๐๐ฬ๐ ๐๐ ; ๐ฏ๐๐๐๐๐๐๐ ๐ฐ๐๐๐๐ฬ๐๐๐๐๐"
@histoireitinerante
"Amazing lighting of the Palace in No filter !"
@gregwasthere