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"𝑨̀ 3600 𝒎 𝒅'𝒂𝒍𝒕𝒊𝒕𝒖𝒅𝒆, 𝒂𝒄𝒄𝒓𝒐𝒄𝒉𝒆́𝒔 𝒂̀ 𝒇𝒍𝒂𝒏𝒄 𝒅𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒕𝒂𝒈𝒏𝒆, 𝒍𝒆𝒔 𝒎𝒖𝒓𝒔 𝒃𝒍𝒂𝒏𝒄𝒔 𝒅𝒖 𝑷𝒐𝒕𝒂𝒍𝒂 𝒂𝒖𝒙 𝒕𝒐𝒊𝒕𝒔 𝒅𝒐𝒓𝒆́𝒔 𝒅𝒐𝒎𝒊𝒏𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒔𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝑳𝒉𝒂𝒔𝒔𝒂 𝒂𝒖 𝑻𝒊𝒃𝒆𝒕. 𝑷𝒆𝒏𝒅𝒂𝒏𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒊𝒔 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒂𝒏𝒔, 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒇𝒐𝒓𝒕𝒆𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒇𝒖𝒕 𝒍𝒂 𝒓𝒆́𝒔𝒊𝒅𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒅𝒂𝒍𝒂𝒊̈-𝒍𝒂𝒎𝒂𝒔, 𝒄𝒉𝒆𝒇𝒔 𝒔𝒑𝒊𝒓𝒊𝒕𝒖𝒆𝒍𝒔 𝒆𝒕 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒐𝒓𝒆𝒍𝒔 𝒅𝒖 𝑻𝒊𝒃𝒆𝒕. 𝑻𝒓𝒂𝒏𝒔- 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆́ 𝒆𝒏 𝒎𝒖𝒔𝒆́𝒆, 𝒄𝒆 𝒑𝒂𝒍𝒂𝒊𝒔, 𝒒𝒖𝒊 𝒂𝒃𝒓𝒊𝒕𝒆 𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒄𝒆𝒏𝒕 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒔𝒕𝒂𝒕𝒖𝒆𝒔, 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒗𝒆́𝒓𝒊𝒕𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒅𝒆́𝒅𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒈𝒂𝒍𝒆𝒓𝒊𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒍𝒐𝒊𝒓𝒔, 𝒔𝒐𝒖𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒆𝒊𝒏𝒕𝒔 𝒐𝒖 𝒕𝒆𝒏𝒅𝒖𝒔 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒊𝒆𝒓𝒊𝒆𝒔. 𝑨𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒅'𝒉𝒖𝒊 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆, 𝒓𝒂𝒓𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝑶𝒄𝒄𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒂̀ 𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒗𝒖 𝒍𝒆 𝑷𝒐𝒕𝒂𝒍𝒂. 𝑳𝒆 𝑻𝒊𝒃𝒆𝒕, 𝒉𝒂𝒖𝒕 𝒑𝒍𝒂𝒕𝒆𝒂𝒖 𝒎𝒚𝒔𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒆𝒕 𝒓𝒆𝒄𝒖𝒍𝒆́, 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒖𝒊-𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒎𝒂𝒍 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒖 𝒅𝒆𝒔 𝑬𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆́𝒆𝒏𝒔. 𝑨𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒆 𝑿𝑰𝑿𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆, 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒓𝒆́𝒈𝒊𝒐𝒏 𝒏'𝒂𝒕𝒕𝒊𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒗𝒐𝒚𝒂𝒈𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒂𝒖𝒅𝒂𝒄𝒊𝒆𝒖𝒙… 𝒐𝒖 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒇𝒐𝒖𝒔. 𝑨𝒑𝒓𝒆̀𝒔 1904, 𝒊𝒍 𝒇𝒆𝒓𝒎𝒂 𝒔𝒆𝒔 𝒇𝒓𝒐𝒏𝒕𝒊𝒆̀𝒓𝒆𝒔 𝒂𝒖𝒙 𝒆́𝒕𝒓𝒂𝒏𝒈𝒆𝒓𝒔. 𝑬𝒏𝒇𝒊𝒏, 𝒖𝒏𝒆 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆 𝒃𝒂𝒓𝒓𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒇𝒖𝒕 𝒑𝒐𝒔𝒆́𝒆 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍'𝒂𝒏𝒏𝒆𝒙𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑻𝒊𝒃𝒆𝒕 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒂 𝑪𝒉𝒊𝒏𝒆 𝒆𝒏 1951. 𝑪𝒆𝒑𝒆𝒏𝒅𝒂𝒏𝒕, 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒍'𝒖𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒎𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝑷𝒐𝒕𝒂𝒍𝒂 𝒒𝒖𝒆 𝒅'𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒔𝒊 𝒅𝒊𝒇𝒇𝒊𝒄𝒊𝒍𝒆 𝒅'𝒂𝒄𝒄𝒆̀𝒔. 𝑳𝒆 𝒗𝒐𝒚𝒂𝒈𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅 𝒖𝒏 𝒄𝒂𝒓𝒂𝒄𝒕𝒆̀𝒓𝒆 𝒊𝒏𝒊𝒕𝒊𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 : 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒒𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒓𝒆́𝒄𝒐𝒎𝒑𝒆𝒏𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒔𝒖𝒓𝒈𝒊𝒓 𝒂𝒖 𝒍𝒐𝒊𝒏, 𝒂𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒅'𝒆𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕𝒔, 𝒄𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒖𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒄𝒂𝒄𝒉𝒆́ 𝒂𝒖 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒓𝒕𝒆𝒍𝒔 ! Perché au sommet de la Colline rouge, au centre de la vallée de Lhassa (c'est-à-dire à 3 700 m d'altitude !), le palais du Potala fut le lieu de résidence principal des dalaï-lamas successifs jusqu'en 1959, date de la fuite du Tenzin Gyatso, le 14e dalaï-lama, à Dharamsala en Inde. Construit au XVIIe siècle par le 5e dalaï-lama, Lobsang Gyatsole, le site comprend le Palais blanc et le Palais rouge, ainsi que leurs bâtiments annexes. Chef d'œuvre de la capitale du Tibet et symbole du bouddhisme tibétain, il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. 𝐔𝐧 𝐦𝐢𝐫𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐢𝐭𝐬 𝐝𝐨𝐫𝐞́𝐬 En 1923, Alexandra David-Neel, exploratrice française, fut la première femme occidentale à pénétrer à Lhassa. Elle raconta plus tard comment, après des mois de marche, elle aperçut enfin le palais, « piédestal de bâtisses massives élevant dans les airs un palais rouge coiffé de toits d'or… » Plus de vingt ans après, Heinrich Harrer, alpiniste autrichien, gagna Lhassa depuis l'Inde. Après soixante-dix jours de marche, lui et son compagnon, souffrant de la faim et du froid, aperçurent les toits étincelants du palais au détour d'un chemin. Leur émotion fut si forte que Harrer, spontanément, toucha le sol de son front, à la manière des pèlerins. Selon la croyance tibétaine, le Potala, qui tire son nom d'une montagne sacrée du sud de l'Inde, fut élevé par magie en une seule nuit. Harrer, qui résida cinq ans à Lhassa, demanda un jour à un maçon tibétain pourquoi on ne construisait plus de monuments au Tibet. Il s'entendit répondre sur un ton indigné que le Potala était l'œuvre des dieux, qu'aucun mortel ne pouvait égaler. L'histoire du Potala commence au VIIe siècle de notre ère, quand le roi Songtsen Gampo se fit construire un palais sur la Colline rouge. Détruit à plusieurs reprises, le palais fut souvent reconstruit. Le bâtiment actuel fut érigé sous le règne du cinquième dalaï-lama, le grand Lobsang Gyatso (1617-1682). Ce fut un travail titanesque, qui employa des milliers d'hommes. Derrière la Colline rouge, on creusa le sol pour prélever de la terre, et la fosse qui subsista devint le lac du Roi Dragon. Vers 1648, le Palais blanc, ainsi dénommé à cause de ses murs blanchis, était achevé. Le Palais rouge, terminé en 1694, était le centre religieux. Il comprenait la salle de réunion des moines, nombre de chapelles et de reliquaires, plusieurs bibliothèques refermant des textes sacrés bouddhiques, et des pagodes funéraires ou « stupas », renfermant les corps embaumés de certains dalaï-lamas. 𝐋𝐚 𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐑𝐨𝐢𝐬-𝐃𝐢𝐞𝐮𝐱 On peut encore voir le plus grand des stupas, celui du cinquième dalaï-lama. Haut de 15 m, il est en bois de santal plaqué de quatre tonnes d'or et rehaussé de pierres précieuses, diamants, saphirs et rubis, qui scintillent dans la lumière tamisée des « lampes à beurre ». Le Palais blanc abritait les quartiers d'habitation, les bureaux, un séminaire et une imprimerie. La presse était sous le contrôle des moines, comme toutes les autres du pays. Le procédé traditionnel d'imprimerie consistait à graver des plaques de bois que l'on appliquait fermement sur les feuilles d'un papier obtenu à partir de l'écorce de daphné. Une fois imprimées, les feuilles étaient enveloppées de soie et serrées entre deux planchettes de bois. Le Potala était avant tout la résidence des dalaï-lamas, rois-dieux qui gouvernèrent le Tibet pendant plus de cinq cents ans ; chacun d'eux est considéré comme la réincarnation d'Avalokiteçvara, incarnation bouddhique de la compassion. Le quatorzième dalaï-lama n'avait que seize ans quand le Tibet fut occupé par les Chinois ; sous leur contrôle, il put gouverner de façon limitée jusqu'en 1959, date à laquelle il se réfugia en Inde avec quatre-vingt mille fidèles. Malgré le départ du dalaï-lama, le Potala a conservé tout son attrait. Il semble posséder quelque qualité transcendante, qui ne doit rien à ses simples murs de brique, mais tient à ce qu'il représente : le cœur secret d'un pays mystérieux. L’actuel dalaï-lama, le quatorzième, ne vit plus au Potala depuis 1959. Neuf ans après l’occupation du Tibet par la Chine communiste, il a fui le Tibet pour l’Inde, à l’âge de 23 ans, après l’échec d’un soulèvement contre l’armée chinoise. Mais le palais Rouge abrite toujours les sépultures de huit des chefs spirituels du bouddhisme tibétain. Leurs dépouilles embaumées reposent dans de grands stupas plaqués de feuilles d’or et incrustés de pierres précieuses ; le plus ancien date du XVIIe siècle. Avec ses murs massifs incurvés qui paraissent prolonger la colline de Marpo Ri (« la colline rouge ») sur laquelle il est bâti, l’actuel palais du Potala est l’un des monuments les plus remarquables au monde. La tradition veut que la première forteresse fût édifiée là par le roi Songtsen Gampo, au VIIe siècle. Ce souverain, auquel on attribue la première introduction du bouddhisme au Tibet, avait épousé deux princesses bouddhistes, l’une chinoise, l’autre népalaise. Chacune apporta en dot une statue représentant le jeune prince Siddharta, avant qu’il devînt Bouddha. Le Jowo Sakyamuni venu de Chine est aujourd’hui conservé, et vénéré, au temple de Jokhang. En 1645, le cinquième dalaï-lama fit construire un nouveau palais sur Marpo Ri. Le complexe fut agrandi par le treizième dalaï-lama au début du XXe siècle. Le Potala comprend deux palais. Le palais Rouge, à la fonction exclusivement religieuse, abrite, outre les stupas des dalaï-lamas, de nombreux sanctuaires. Il est entouré par le palais Blanc, où se trouvaient les quartiers résidentiels et, jusqu’en 1959, le gouvernement et l’administration centrale du Tibet. L’ensemble compte jusqu’à treize étages et plus de mille pièces. L’intérieur en est somptueusement décoré. Les murs sont peints de motifs combinant du rouge carmin, du bleu intense et du jaune d’or, de fresques mettant en scène des récits tirés des Écritures bouddhiques et de représentations de Bouddha. Dans les différentes pièces, aux sols couverts de tapis, sont également accrochés des thangkas, peintures sacrées sur rouleau de toile, et de riches brocarts. Chapelles, niches et vitrines sont remplies de statues précieuses. Les nombreux autels sont recouverts de soies colorées et ornés de joyaux. Le Potala est aujourd’hui un musée. Vingt ans de restauration ont préservé la patine des siècles durant lesquels il fut à la fois le centre des pouvoirs temporel et spirituel. Le pouvoir politique s’est déplacé, mais la puissance spirituelle demeure, et vaut bien un long chemin ponctué de 100 000 prosternations… 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑳𝒆𝒔 𝒉𝒂𝒖𝒕𝒔 𝒍𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒎𝒂𝒈𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 (𝒐𝒖𝒗𝒓𝒂𝒈𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑱𝒂𝒎𝒆𝒔 𝑯𝒂𝒓𝒑𝒖𝒓 & 𝑱𝒆𝒏𝒏𝒊𝒇𝒆𝒓 𝑾𝒆𝒔𝒕𝒘𝒐𝒐𝒅), 𝒑𝒑. 178-185 ; 𝑷𝒂𝒕𝒓𝒊𝒎𝒐𝒊𝒏𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒊𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒍'𝑼𝑵𝑬𝑺𝑪𝑶 ; 𝑴𝒂𝒈𝒂𝒛𝒊𝒏𝒆 𝑮𝒆́𝒐 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"Amazing lighting of the Palace in No filter !"
@gregwasthere