Château du Taureau
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Approuvé par 2 partenaires officiels
Bretagne : les plus belles adresses
@tourisme_bretagne
12607followers
492places
"le château du Taureau est en quelque sorte le fort Boyard breton. Il est le gardien d'une baie aux trésors naturels toujours intacts. Les plaisanciers et kayakistes disposent de créneaux horaires réservés pour débarquer sur le fort avec leur propre embarcation."
Partageons nos bons spots
@cdiscountvoyages
3509followers
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"transfert et visite guidée depuis carentec ou plougasnou. réservation obligatoire. tarif 21 € adulte et 11 € enfant détours en France numéro 256 "
@feereglisse
"Depuis Carantec, prenez le bateau et allez passer quelques heures au Château du Taureau à côté de l’île noire ! Une construction semblable à Fort Boyard… En été, un jeu découvertes permet aux plus jeunes de découvrir les lieux de façon ludique "
@lebonheursimple
"Construit au XVIème siècle par les habitants de Morlaix pour protéger la ville des pillages anglais, le château du Taureau fût restauré et agrandi par Vauban, à la demande de Louis XIV. Il assuma alors successivement les fonctions de défense, de prison, de résidence secondaire, puis d’école de voile avant d’être menacé par la ruine au début des années 80. La découverte de cette ancienne forteresse maritime constitue ainsi un véritable voyage au cœur de l’Histoire. 𝐔𝐧 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐞́𝐠𝐞𝐫 𝐌𝐨𝐫𝐥𝐚𝐢𝐱 Morlaix est au XVIe siècle un port très prospère, le troisième en Bretagne après Nantes et Saint-Malo. Les célèbres enclos paroissiaux et les maisons à Pondalez témoignent de ce passé florissant. Cette richesse, la ville la tire principalement de l'industrie et du commerce des toiles de lin, plus connues sous l'appellation de " crées du Léon ". Elle bénéficie aussi d'un emplacement stratégique en embouchure de Manche, à mi-chemin entre l'Europe du Nord et l'Europe du Sud, ce qui lui permet de développer un commerce maritime privilégié avec l'Angleterre, la Hollande et les pays ibériques. Cette puissance excite les convoitises et Morlaix fait régulièrement l'objet de pillages. En 1522, alors que les relations entre la France et l'Angleterre sont particulièrement tendues, des marins anglais mettent la ville à sac et la brûlent. Il faudra 10 ans à Morlaix pour s'en relever. Exaspérés par ces attaques, les habitants décident de prendre leur défense en main en construisant un fort sur l'îlot rocheux du Taureau. L'entreprise est ardue, mais le bénéfice stratégique évident : le seul passage praticable pour les grands navires se situe à l'ouest du rocher, à portée de canon… 𝐔𝐧 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐟𝐨𝐫𝐭 Les travaux démarrent vers 1542. On sait peu de choses de ce premier fort, sinon qu'il comporte une enceinte de 6,50 mètres, soit la moitié de sa hauteur actuelle. Les chambres à canon sont orientées à l'ouest, vers le seul chenal praticable. En 1544, le roi accorde la permission de nommer un gouverneur, Jean de Kermellec, et d'y installer une garnison de trente hommes. Les coûts de fonctionnement et d'entretien sont à la charge des morlaisiens et constituent un lourd sacrifice pour les habitants. Cependant, c’est en 1690 qu’ont commencé les travaux pour le château du Taureau que l’on connaît aujourd’hui. Ils dureront jusqu’en 1745. « C’était une prison un peu particulière, car les gens y étaient enfermés, sur demande de la famille et sur ordre du roi, par lettre de cachet. » La responsable a retrouvé « des motifs de dingue », pour justifier les enfermements. « Par exemple, ivresse sur la voie publique, ou alors, un homme qui avait manqué de respect à sa mère, un autre qui avait critiqué l’augmentation des impôts », détaille-t-elle. Les familles payaient pour que leurs proches aillent dans cette prison, « qui était en réalité plutôt une pension. Les prisonniers avaient des chambres qui faisaient entre 10 et 15 m², du papier, pour s’occuper, écrire ». En mettant « l’oncle qui buvait trop au château, l’idée était de faire cesser les bavardages », résume Émilie Quéméneur. 𝐃𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝𝐚𝐢𝐫𝐞… Ce statut mixte, entre l’aspect défensif mais aussi punitif du château, va durer jusqu’en 1889-1890 environ. Par la suite, le château est bien seul, au milieu des vagues de la baie. Ce n’est qu’en 1930 qu’il retrouve un peu de vie en ses murs. Il devient alors « la résidence secondaire de Mélanie Levêque de Vilmorin, qui a un coup de cœur pour le lieu ». Elle le loue à l’État. Après les soldats, les prisonniers, le château aura entre ses murs « un mobilier spectaculaire, avec des porcelaines, de la literie », apportés par sa locataire. « On n’a pas de photo de cette époque où le château était aménagé, mais on a un inventaire », souligne Émilie Quéméneur. 𝐔𝐧 𝐣𝐚𝐫𝐝𝐢𝐧 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐚𝐬𝐬𝐞, 𝐚𝐮 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐞𝐮 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐛𝐚𝐢𝐞 C’est en effet bien dommage, car Mélanie Levêque de Vilmorin avait apparemment aménagé un jardin, sur la terrasse de l’édifice, avec « des bananiers par exemple. Ça devait être une période hallucinante », retrace la responsable. L’ambiance solaire apportée par Mélanie Levêque de Vilmorin va malheureusement rapidement prendre fin, avec l’arrivée de la Seconde Guerre mondiale. Le château vit des heures sombres, et une base anti-aérienne allemande est installée sur place. « À la fin de la guerre, les Allemands qui étaient au château ne savaient pas que c’était fini, ce sont les Américains qui sont venus leur dire. » Témoins des échanges entre les deux nations : il y a des impacts de balles, « encore visibles », sur la porte du château. 𝐃𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞𝐬 𝟏𝟗𝟓𝟎, 𝐮𝐧𝐞 𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐥𝐞… ! À partir de 1950, le château ne sera plus sollicité pour des objectifs défensifs. Un peu comme un grand-père, ce vieux monsieur, toujours vaillant, va servir de base à une école de voile, « jusqu’en 1979. À l’époque, c’était la deuxième école de voile du France, après Les Glénans, détaille Émilie Quéméneur. Le papa d’Armel le Cléach a été élève, puis moniteur là-bas ». Bien loin de la période où des prisonniers étaient enfermés de l’édifice, à cette époque, ce sont les élèves de l’école, qui dorment au château. « Entre 7 000 et 10 000 personnes seraient passées par là, au fil des années. » Une fois l’école de voile partie, le château ne tombe pas pour autant dans l’oubli. C’est l’une des dernières trouvailles d’Émilie Quéméneur, qui indique : « C’est parfois plus facile de découvrir des éléments sur le château du XVIe siècle que plus récemment. » Dans les années 1980, l’acteur Pierre Arditi est venu tourner deux épisodes d’une mini-série au château : L’épingle noire. Elle a pu voir les épisodes en question, et raconte : « Il y a beaucoup de plans du château, et pour nous, c’est grandiose de le voir comme ça. » La responsable a même échangé par téléphone avec l’acteur, qui se souvient très bien de sa venue. 𝐋𝐚 𝐝𝐞́𝐠𝐫𝐚𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 Ensuite, le monument est un peu laissé de côté. Ouvert à « tous vents », le château s’engourdit, se dégrade. « Il y avait des ronces dans la cour à cette période. » En 1996, il chancelle même : « L’escalier d’accès principal s’effondre. » Il chancelle, mais ne tombe pas. C’est même le début d’un renouveau : « Les communes autour se mobilisent », et, avec d’autres acteurs et notamment la CCI (Chambre de commerce et d’industrie), qui est aujourd’hui gestionnaire du lieu, des travaux sont entrepris. Les lieux se refont une beauté, mais en restant authentiques. Depuis 2006, le château accueille du public. Les curieux animent donc les lieux, mais aussi, le personnel du château, qui continue d’écrire son histoire. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑺𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒆𝒕 𝒑𝒂𝒈𝒆 𝑭𝒂𝒄𝒆𝒃𝒐𝒐𝒌 𝒅𝒖 𝑪𝒉𝒂̂𝒕𝒆𝒂𝒖 ; 𝑶𝒖𝒆𝒔𝒕 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"Faire absolument la baie de Morlaix"
@fabrice.leray