Prieuré Notre-Dame de La Charité-sur-Loire
Vous pensez qu'il y a une erreur sur ce lieu ?
Signaler une erreur
Vos retours sont importants pour nous. Si vous avez remarqué une erreur concernant ce lieu, merci de nous en informer pour que nous puissions la corriger.
Propriétaire de ce lieu ?
Nous récupérons automatiquement les informations disponibles sur votre lieu. Si jamais celles-ci ne sont pas correctes, connectez-vous gratuitement sur notre tableau de bord pour les modifier et bonus, accédez à vos statistiques détaillées.
Ce qu'en disent les utilisateurs
Approuvé par 1 partenaires officiels
Autres lieux à voir autour
"Elle a failli disparaître en 1840 au profit du tracé de la Route Royale Paris-Nevers qui traversait la nef… Mais Prosper Mérimée passait par là et l’a sauvée de la destruction en la classant « Monument Historique ». Depuis 1998, l’église Notre-Dame est de plus inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l’UNESCO en tant qu’étape majeure sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France. Toute découverte de cet ensemble commence par le parvis et le portail actuel rebâti au début du XVIe siècle. Aussitôt franchi le porche central, on entrait dans l'église, dont la nef fût amputée lors d'un grand incendie en 1559 - vestiges visibles cour Sainte Croix - La façade actuelle est de style classique et ouvre sur les quatre travées de la nef reconstruites à la fin du XVIIe siècle. Panneaux des différentes étapes de la construction à gauche. Outre les deux tympans remarquables, attardez-vous sur les chapiteaux du chœur, où l’Agneau pascal fréquente des créatures extraordinaires, pour ne pas dire démoniaques dans cet édifice à la gloire de Dieu long de 150 mètres. Sortez alors à droite, par le passage de la Magdeleine. Puis, tout de suite à gauche. Longez le chevet et là, surprise, encastrée entre deux chapelles rayonnantes, la maison du nain. Immanquable. Un bon bol d’air dans le jardin des Bénédictins où situent les ruines de l’église Saint-Laurent. 𝐋𝐚 𝐫𝐞́𝐬𝐮𝐫𝐫𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫𝐞́ Le prieuré renaît de ses cendres depuis 2001. Durant la grande époque clunisienne, pas moins de 200 moines y vivaient. Guerre de Cent ans, Guerres de religion, incendie colossal de 1559 vont précipiter son déclin jusqu’à la Révolution où il sera vendu comme Bien National. Les civils remplacent les ecclésiastiques. Retour à la splendeur d’antan avec le XXIe siècle, grâce à une série de restaurations où l’ancien embrasse le contemporain dans une belle harmonie. Progressivement, le prieuré redéploie ses ailes, rouvre ses salles et son cloître au public. Une résurrection qui permet à La Charité l’attribution du label Ville d’Art et d’Histoire en 2012 puis du titre de Centre culturel de rencontre l’année suivante. Les visiteurs de passage pourront ensuite faire la grimpette des remparts du nord de la Ville, où la vue est imprenable. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑪𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒆 ; 𝑩𝒐𝒖𝒓𝒈𝒐𝒈𝒏𝒆 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"Prieuré bénédictins du XIe siècle. L’Eglise appartenait à un important prieuré dépendant de la puissante abbaye de Cluny, en Bourgogne dont il était une des cinq filles aînées. C'est pourquoi elle était, au Moyen Âge, la seconde plus grande église de France, après celle de Cluny III. Riche et puissant, le prieuré clunisien de La Charité-sur-Loire s'enrichit de nombreuses donations et possessions dès sa création. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle sur la voie Lemovicensis. "
@octave_ps
"Cette ancienne abbaye clunisienne, dont il ne reste aujourd'hui que le prieuré (restauré au XVIIIe) et l'église mérite amplement une visite. Aujourd'hui classée au patrimoine mondiale de l'Unesco pour son architecture typiquement bourguignone, elle abrite des vitraux modernes, qui crée une très belle lumière dans cette église romane. Une belle visite !"
@pernellevoyage