Cathédrale Saint-Michel de Carcassonne
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"Située dans la ville basse, cette cathédrale de style gothique est connue pour son architecture atypique. Bâtie au XIIIe siècle, colossale, cette église devint cathédrale en 1803, moment où le siège épiscopal qui se trouvait depuis le Moyen-Âge dans la cathédrale de Saint-Nazaire fut transféré ici. Connue, la cathédrale Saint-Michel l'est aussi pour ses liens avec l'affaire de Rennes-le-Château. Celle-ci abrite en effet les tombeaux des deux évêques ayant joué un rôle majeur dans la destinée de Bérenger Saunière : celui de Mgr Billard, qui fut le grand protecteur du prêtre de Rennes-le-Château (et qui lui apporta son soutien lors de ses grands travaux) ; et Mgr de Beauséjour, qui s'attela à découvrir l'origine des fonds de Saunière, et qui au vu de son silence, jura sa perte en lui infligeant une série de procès et en le condamnant à une suspense a divinis – qu'il ne lui retira que quelques jours avant son décès… Un fait qui rend encore plus insolite l'actuelle sépulture de Mgr Beauséjour, dont l'épitaphe laisse apparaître une date fort importante dans l'histoire de Rennes-le-Château, celle du 17 janvier ! Pour réussir à l'introduire, la date de naissance de l'évêque, né le 16 décembre 1839, a été retranscrite selon le calendrier romain. Une extraordinaire façon de transformer cette dernière en "17ème jour des calendes de janvier 1839" et de faire ainsi allusion au 17 janvier. Une insistance pour cette date capitale de l'affaire, sur la tombe d'un évêque qui avait tout mis en œuvre pour découvrir le secret de l'abbé Saunière, qui a vraiment tout pour attiser le mystère ! On peut enfin, dans la cathédrale, voir une petite chapelle dédiée à un certain Saint-Lupin du Xe siècle. L'évêque Billard avait lui pour prénom Arsène. Et voici comment la cathédrale de Carcassonne nous figure le nom du grand héros de Maurice Leblanc, initié suprême de l'affaire des deux Rennes ! 𝐔𝐧𝐞 𝐞́𝐠𝐥𝐢𝐬𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐭𝐫𝐞̀𝐬 𝐜𝐚𝐭𝐡𝐨𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞… Il serait long de faire la liste de l'iconographie qu'il n'est guère habituel d'observer dans une église catholique. Notons parmi un certain nombre de curiosités à y voir : - La représentation de la Genèse et de l'Arbre de la Connaissance où Adam et Eve viennent goûter la pomme, où le Serpent est représenté avec une tête de femme et étant la continuité d'une branche de l'arbre (représentation qui rappelle le principe de la Kundalini…) - Une belle Arche d'Alliance recouverte de fleur de lys, l'emblème de la royauté française - Une représentation de la scène où Marie-Madeleine oint de parfums les pieds de Jésus (épisode célèbre du Nouveau Testament). Sur le vitrail, les cheveux roux de Marie-Madeleine ont l'apparence de serpents couleur de feu. - La scène entre Jésus, Marie-Madeleine et sa sœur Marthe, où ces deux dernières font une tête étrange - Une statue de Marie où cette dernière est représentée adoptant un curieux déhanché - Le crucifix, accompagné d'une représentation très explicite du soleil et de la lune, et où alors que Marie pleure la crucifixion de Jésus, Marie-Madeleine semble joyeuse… - un remarquable soleil gravé au-dessus du crucifix"
@adelinevrst
"Située dans la ville basse, cette cathédrale de style gothique est connue pour son architecture atypique. Bâtie au XIIIe siècle, colossale, cette église devint cathédrale en 1803, moment où le siège épiscopal qui se trouvait depuis le Moyen-Âge dans la cathédrale de Saint-Nazaire fut transféré ici. Connue, la cathédrale Saint-Michel l'est aussi pour ses liens avec l'affaire de Rennes-le-Château. Celle-ci abrite en effet les tombeaux des deux évêques ayant joué un rôle majeur dans la destinée de Bérenger Saunière : celui de Mgr Billard, qui fut le grand protecteur du prêtre de Rennes-le-Château (et qui lui apporta son soutien lors de ses grands travaux) ; et Mgr de Beauséjour, qui s'attela à découvrir l'origine des fonds de Saunière, et qui au vu de son silence, jura sa perte en lui infligeant une série de procès et en le condamnant à une suspense a divinis – qu'il ne lui retira que quelques jours avant son décès… Un fait qui rend encore plus insolite l'actuelle sépulture de Mgr Beauséjour, dont l'épitaphe laisse apparaître une date fort importante dans l'histoire de Rennes-le-Château, celle du 17 janvier ! Pour réussir à l'introduire, la date de naissance de l'évêque, né le 16 décembre 1839, a été retranscrite selon le calendrier romain. Une extraordinaire façon de transformer cette dernière en "17ème jour des calendes de janvier 1839" et de faire ainsi allusion au 17 janvier. Une insistance pour cette date capitale de l'affaire, sur la tombe d'un évêque qui avait tout mis en œuvre pour découvrir le secret de l'abbé Saunière, qui a vraiment tout pour attiser le mystère ! On peut enfin, dans la cathédrale, voir une petite chapelle dédiée à un certain Saint-Lupin du Xe siècle. L'évêque Billard avait lui pour prénom Arsène. Et voici comment la cathédrale de Carcassonne nous figure le nom du grand héros de Maurice Leblanc, initié suprême de l'affaire des deux Rennes ! 𝐔𝐧𝐞 𝐞́𝐠𝐥𝐢𝐬𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐭𝐫𝐞̀𝐬 𝐜𝐚𝐭𝐡𝐨𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞… Il serait long de faire la liste de l'iconographie qu'il n'est guère habituel d'observer dans une église catholique. Notons parmi un certain nombre de curiosités à y voir : - La représentation de la Genèse et de l'Arbre de la Connaissance où Adam et Eve viennent goûter la pomme, où le Serpent est représenté avec une tête de femme et étant la continuité d'une branche de l'arbre (représentation qui rappelle le principe de la Kundalini…) - Une belle Arche d'Alliance recouverte de fleur de lys, l'emblème de la royauté française - Une représentation de la scène où Marie-Madeleine oint de parfums les pieds de Jésus (épisode célèbre du Nouveau Testament). Sur le vitrail, les cheveux roux de Marie-Madeleine ont l'apparence de serpents couleur de feu. - La scène entre Jésus, Marie-Madeleine et sa sœur Marthe, où ces deux dernières font une tête étrange - Une statue de Marie où cette dernière est représentée adoptant un curieux déhanché - Le crucifix, accompagné d'une représentation très explicite du soleil et de la lune, et où alors que Marie pleure la crucifixion de Jésus, Marie-Madeleine semble joyeuse… - un remarquable soleil gravé au-dessus du crucifix 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑮𝒖𝒊𝒅𝒆 𝒅𝒖 𝑹𝒂𝒛𝒆̀𝒔 𝒊𝒏𝒔𝒐𝒍𝒊𝒕𝒆 (𝒅𝒆 𝑺𝒕𝒆́𝒑𝒉𝒂𝒏𝒊𝒆 𝑩𝒖𝒕𝒕𝒆𝒈𝒆𝒈) ; 𝑨𝒍𝒆𝒙𝒂𝒏𝒅𝒓𝒆 𝑹𝒐𝒖𝒈𝒆́ (𝒍𝒊𝒗𝒆 𝒅𝒖 27 𝒔𝒆𝒑𝒕𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆 2023) ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante