Cathédrale de Svétitskhovéli
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"La cathédrale de Svétitskhovéli, située au cœur de Mtskheta, est un joyau de l’architecture médiévale géorgienne et un lieu profondément chargé de spiritualité. Construite au XIe siècle, elle repose sur un site sacré où, selon la légende, se trouve la tunique du Christ enterrée sous ses fondations. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, cette cathédrale impressionne par ses dimensions imposantes, ses fresques murales délicates, et son atmosphère paisible. Ne pas manquer à l'intérieur la fresque géante de Jésus, impressionnante. C'est aussi une des rares églises de Géorgie où les photos à l'intérieur sont autorisées"
@pernellevoyage
"Avec ses 54 m de haut, cette église, construite sur un plan cruciforme à trois nefs et surmontée d'une haute coupole, compte parmi les plus grandes cathédrales historiques de Géorgie, aux côtés de celles de Bagrati, Oshki et Alaverdi. Elle se situe à Mtskheta, une des plus vieilles villes de Géorgie (à 20 km de Tbilissi) et antique capitale du royaume d'Ibérie. Enclavée entre la mer Caspienne, la mer Noire et les mythiques montagnes du Caucase, la Géorgie s'enorgueillit d'un patrimoine architectural exceptionnel au milieu d'une nature préservée. Son peuple chaleureux est l'héritier d'une tradition chrétienne millénaire et originale : l'Eglise orthodoxe apostolique autocéphale est l'une des Eglises les plus anciennes, fondée par l’apôtre André. Elle s'honore d'avoir adopté le christianisme comme religion d'Etat dès la première moitié du quatrième siècle, peu après l'Arménie. Svétitskhovéli, est le plus grand bâtiment ecclésiastique historique géorgien parvenu jusqu’à nos jours. Pendant des siècles, la cathédrale demeura le centre religieux de la Géorgie chrétienne. Elle resta l’église la plus vaste de Géorgie jusqu’à l’édification de la cathédrale de la Trinité de Tbilissi dans les années 2000. Elle occupe un emplacement stratégique au confluent du Mtkvari et de l’Aragvi. En géorgien, le mot "svetitskhoveli" signifie "un pilier vital". Il existe plusieurs versions quant à l’origine du nom de la cathédrale. Selon l'une d’elles, au IVe siècle, à l'emplacement même de la cathédrale, il y avait une petite église nommée Sainte-Sidonie. Pour une raison inconnue, elle fut détruite, et tous ceux qui essayèrent de la restaurer, échouèrent. Lors d’une des tentatives de restauration au XIe siècle, la situation prit une tournure inattendue et dans l’attente de pouvoir mener les travaux à bien, poussa un cèdre sur la tombe de Sainte Sidonie. Les constructeurs décidèrent alors d’utiliser ce cèdre comme le premier pilier du temple. La construction put enfin se terminer dans des conditions optimales. Cet évènement fut ressenti comme de l’aide venu du Ciel. C’est ainsi que le magnifique temple de Svetitskhoveli se dresse jusqu'à nos jours. 𝐋𝐚 𝐥𝐞́𝐠𝐞𝐧𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐨𝐫𝐢𝐠𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐮 𝐧𝐨𝐦 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐝𝐫𝐚𝐥𝐞 Une très ancienne légende rapporte qu’un Juif du nom d’Élias, qui vivait à Mtskhéta au Ier siècle, ayant assisté à la Crucifixion, racheta à un soldat romain la tunique du Christ et la rapporta en Géorgie. Quand sa sœur Sidonie saisit la tunique sacrée, elle fut submergée d'une telle émotion qu’elle en mourut. Mais il fut impossible de lui faire lâcher prise et elle fut donc enterrée avec la tunique. Un cèdre du Liban poussa sur sa tombe. C’est au IVe siècle, peu après sa conversion au christianisme survenue en 337 apr. J.-C., que le roi Mirvan III, ou Mirian III, fit ériger la première église de Géorgie sur l'emplacement présumé de la tombe de sainte Sidonie. Le choix de cet emplacement lui fut inspiré par sainte Nino, qui avait joué un grand rôle dans la conversion du roi et de la reine Nana. Cette église primitive était en bois. Il existe deux versions principales de la légende relative à ce qu'il advint ensuite du cèdre qui avait poussé sur la tombe de sainte Sidonie. Selon la première, les bâtisseurs voulurent abattre le cèdre afin d’utiliser son bois pour la construction de l’église, mais il restait toujours debout. Devant ce prodige, sainte Nino se mit en prière, l'arbre se plaça alors tout seul, reprit vie, fleurit et se mit à produire une huile miraculeuse qui guérissait tous les maux ou presque. Selon la seconde version, les bâtisseurs utilisèrent le cèdre pour confectionner sept piliers. Ils mirent en place sans difficulté les six premiers, mais quand ils voulurent utiliser le septième, celui-ci s’envola, et seule sainte Nino parvint, après une nuit de prière, à le ramener sur terre où il reprit vie et se mit à produire un liquide miraculeux. C'est en souvenir de ce miracle que l’église fut appelée Svétitskhovéli, c'est-à-dire Pilier vivant ou mieux, Pilier qui donne la vie. Sur l’un des piliers de la cathédrale, on peut voir une icône, très souvent reproduite à travers toute la Géorgie, qui représente ce miracle. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍'𝑼𝑵𝑬𝑺𝑪𝑶 ; 𝑴𝒚 𝑮𝒆𝒐 𝑻𝒓𝒊𝒑 (𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒍𝒐𝒈) ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"UNESCO World Heritage Svetitskhaveli Cathedral is the seat of the Georgian catholicos (leader of the country's Orthodox Church), and was built from 1010 on the site of an earlier church that was constructed soon after the country adopted Christianity in 317 According to legend, the cathedral houses the robe that Christ was wearing when he was crucified, which was apparently brought to Georgia by a native who was in Jerusalem at the time of the Crucifixion and purchased the robe from the Roman centurion who had presided over the execution. On bringing the garment to his homeland, the Georgian met his sister, who immediately died on touching the holy. cloth. She was grasping it so tightly that it had to be buried with her. A mysterious cedar grew up over her grave, and when King Mirian Ill was converted to Christianity by St. Nino he ordered the tree to be cut down ark made into seven pillars to form the base for a new church to be built on the site. The seventh pillar miraculously rose into the air and returned to earth only after St. Nino prayed for an entire night for its return, whereupon it started producing a mysterious liquid that cured any disease, "svetitskhoveli' translates as life-giving pillar" The cathedral has been sacked several times by invading armies, including those of the legendary Tameriane, as Georgia was conquered and reconquered by Persians. Muslim Arabs, Ottoman Turks, and eventually Russians under Catherine the Great. Therefore, the present structure is the result of several centuries of more or less constant restoration The original architect's presence survives, however, in the form of the sculpture of a disembodied arm and hand holding a chisel on the exterior of the church accompanied by an inscription: "The hand of Arsukisdze, slave of God. May forgiveness be his”"
@nchavotier
"Elle est exceptionnelle. Sur le plan architectural, c'est un chef-d'oeuvre.Sur le plan symbolique et spirituel, le site est unique aussi, la cathédrale est un des derniers témoins du royaume de Kartli (III e -V e siècle). L'architecture du monument actuel, reconstruit sur des édifices datant du V e siècle, remonte au XI e siècle. Elle reflète l'extrême raffinement de l'art médiéval de l'époque. Cet édifice conserve encore des vestiges nettement plus anciens, comme des fresques murales remontant à l'Antiquité. Classée au patrimoine de l'Unesco comme les autres monuments de Mtskheta, la cathédrale reflète le haut niveau de la culture, de l'art et de l'évolution sociale, politique et économique atteint par le royaume de Kartli et de son impact sur sa région. Rappelons-le : ici fut introduit le christianisme en Géorgie. D'ici, la nouvelle religion a été diffusée et s'est épanouie dans tout le pays. Svetitskhoveli, littéralement " colonne donnant la vie ", est toujours le monument le plus sacré de Géorgie. La cathédrale tient son nom d'une très vieille légende. (Avant de le visiter, respectez les consignes : les femmes, même en pantalon, doivent couvrir leurs jambes et leurs cheveux, évitez de porter des tee-shirt sans manches, shorts interdits) La cathédrale abrite plusieurs tombes de souverains. L'histoire raconte que le monument originel aurait été construit au IV e siècle, peu de temps après la conversion du roi Mirian au christianisme, selon l'injonction de sainte Nino, instigatrice de cette conversion. L'édifice, en bois à l'origine, était construit au-dessus de l'emplacement de la tombe de sainte Sidonie étreignant dans ses mains le linceul de Jésus-Christ, rapporté de Jérusalem par Elias, qui l'avait acquis d'un soldat sur le Golgotha, selon le récit d'une très vieille légende (lire " Histoire de sainte Nino "). Détruit régulièrement par les armées d'invasion se succédant au fil des siècles, le monument actuel fut érigé entre 1010 et 1029. Ce lieu était autrefois le siège du patriarcat avant d'être transféré à Tbilissi pour des raisons politiques. Les rois y étaient couronnés, s'y mariaient, puis y étaient inhumés. À l'époque médiévale, l'Église n'avait pas seulement un impact fondamental sur la vie quotidienne des Géorgiens. Elle était propriétaire de très nombreuses terres, à l'origine de sa richesse. Cerné de murailles, datées du XVIII e siècle, restaurées sous le règne d'Héraclius II, le monument arbore une très belle allure. Il est surmonté d'une coupole verte d'une hauteur de 54 m, de plan cruciforme à trois nefs. Vous franchirez en premier lieu la porte des Taureaux datée du XI e siècle. Elle tient son nom de deux têtes de taureau apparaissant sur le mur. Ils sont un symbole de fertilité. Le monument est si admirable que l'on raconte que le souverain au pouvoir à Mtskheta fut si jaloux de la beauté de la cathédrale qu'il fit couper la main de son architecte. Si on visite le monument dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, à l'extérieur, en longeant la façade ouest, un ensemble de bas-reliefs représentent saint Georges accompagné d'aigles, de vignes et de lions. Ces derniers symbolisent la richesse et la fécondité. Les murets devant le mur sont tout ce qui reste de chapelles latérales détruites par les Russe au XIX e siècle. La façade orientale est plus richement décorée.Trois fenêtres évoquent la sainte Trinité.Elles sont ornées d'un aigle et d'un lion, représentant les nobles et les lignées royales. Sur le mur nord, apparaissent Jésus, la croix, un aigle et des rayons qui représenteraient peut-être les treize pères assyriens ou sainte Nino. La main tenant l'équerre serait la signature de l'infortuné architecte. À l'intérieur, à gauche, vous verrez un bassin rectangulaire faisant office de fonts baptismaux. On y a procédé au baptême du roi Mirian et de son épouse Nana, puis des souverains successifs. Le trésor aurait été caché dans les parties supérieures. Au fond à droite, est installée la maquette d'une église datée du XIII e siècle qui aurait été construite à Jérusalem par l'empereur romain Constantin. L'édifice originel aurait été bâti sur les lieux mêmes de la crucifixion du Christ. À gauche, le socle du fameux pilier vivant, à l'origine du nom de l'église, qui soutenait autrefois l'édifice originel, bâti en bois. Plus loin, vous verrez le siège du catholicos. Sainte Sidonie est toujours enterrée sur les lieux. Autrefois existait encore un arbre qui aurait poussé sur sa tombe. Des colonnes sont couvertes de fresques, représentant Constantin et sa mère Hélène autour de la croix, Jésus guérissant un malade, le Christ entrant à Jérusalem, l'Annonciation, l'archange Gabriel, la sainte Trinité, Abraham... Vous y verrez aussi les quatre évangélistes. Le roi Vakhtang Gorgassali, qui construisit l'église en pierre, de même que treize autres souverains sont enterrés ici. Les fresques du mur, à droite montrent Jésus au milieu des douze signes du zodiaque, une représentation assez rare dans l'art chrétien. Dans l'abside, au fond, la fresque du Christ, monumentale, remonte au XI e siècle. C'est la plus remarquable et la plus ancienne. Les autres fresques ornant l'église ont été exécutées en majorité au cours du XVII e siècle. Deux chapelles dédiées respectivement à saint Élie et à saint Nicolas côtoient l'immense fresque. Ainsi, l'église raconte toute son histoire."
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"The historic churches of Mtskheta, former capital of Georgia, are outstanding examples of medieval religious architecture in the Caucasus. They show the high artistic and cultural level attained by this ancient kingdom. 📸 © OUR PLACE The World Heritage Collection"
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"This iconic 11th-century Eastern Orthodox cathedral features a 4th-century baptismal font."
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