Cathédrale Notre-Dame de Saint-Bertrand-de-Comminges
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#Tags souvent utilisés
#Monument #Village #Visite #Cathédrale #Plus beau village de France
Ce qu'en disent les utilisateurs

"Très belle cathédrale XIIIe Bel orgue en bois Peintures du cycles de Saint Bertrand à voir possibilité de voir Cloîtres+ jardins + stalles 8 euros adultes 5 euros réduit dont étudiants le reste de la ville fortifiée est aussi à visiter "

@lou.coulet

"Beau village (échappées belles haute Garonne)"

@floo.f

"𝑺𝒊𝒆̀𝒈𝒆 𝒅'𝒖𝒏 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒆́𝒗𝒆̂𝒄𝒉𝒆́, 𝒔𝒖𝒑𝒑𝒓𝒊𝒎𝒆́ 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒓𝒆́𝒗𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏, 𝒒𝒖𝒊 𝒊𝒈𝒏𝒐𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒇𝒓𝒐𝒏𝒕𝒊𝒆̀𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝑬́𝒕𝒂𝒕𝒔-𝑵𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒎𝒐𝒅𝒆𝒓𝒏𝒆𝒔, 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒐𝒊𝒕 𝒔𝒂 𝒓𝒆𝒏𝒐𝒎𝒎𝒆́𝒆 𝒂̀ 𝑩𝒆𝒓𝒕𝒓𝒂𝒏𝒅 𝒅𝒆 𝒍'𝑰𝒔𝒍𝒆 (1060-1123), 𝒍'𝑬́𝒗𝒆̂𝒒𝒖𝒆 𝒓𝒆́𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒖 𝑿𝑰𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆 𝒄𝒂𝒏𝒐𝒏𝒊𝒔𝒆́ 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒂 𝒗𝒐𝒙 𝒑𝒐𝒑𝒖𝒍𝒊. 𝑫𝒆̀𝒔 𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒔𝒐𝒏 𝒕𝒐𝒎𝒃𝒆𝒂𝒖 𝒂𝒕𝒕𝒊𝒓𝒂 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒖𝒊 𝒍𝒆𝒔 𝒇𝒐𝒖𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒆̀𝒍𝒆𝒓𝒊𝒏𝒔 𝒅𝒖 𝑽𝒂𝒍 𝒅'𝑨𝒓𝒂𝒏, 𝒅𝒆 𝑮𝒂𝒔𝒄𝒐𝒈𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒚𝒔 𝒅'𝑶𝒄. 𝑪𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒎𝒃𝒆𝒍𝒍𝒊𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒔𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒄𝒄𝒆𝒔𝒔𝒆𝒖𝒓𝒔, 𝒅𝒐𝒏𝒕 𝒍𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝒑𝒂𝒑𝒆 𝒅'𝑨𝒗𝒊𝒈𝒏𝒐𝒏 𝑪𝒍𝒆́𝒎𝒆𝒏𝒕 𝑽, 𝒍𝒂 𝒄𝒂𝒕𝒉𝒆́𝒅𝒓𝒂𝒍𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒂𝒃𝒓𝒊𝒕𝒆 𝒔𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒆𝒔 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒎𝒆𝒓𝒗𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒖𝒙 𝒍𝒊𝒗𝒓𝒆 𝒅'𝒊𝒎𝒂𝒈𝒆𝒔, 𝒔𝒄𝒖𝒍𝒑𝒕𝒆́ 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒃𝒐𝒊𝒔 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒑𝒊𝒆𝒓𝒓𝒆, 𝒐𝒖̀ 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒅𝒆́𝒄𝒍𝒊𝒏𝒆́𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒕𝒉𝒆̀𝒎𝒆𝒔 𝒎𝒂𝒋𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒊 𝒄𝒉𝒓𝒆́𝒕𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆. Saint-Bertrand-de-Comminges – ou plutôt « Lugdunum » –, est née en 72 avant l’ère chrétienne dans la plaine de Valcabrère qui accueillit en son temps les légionnaires de Pompée. La florissante cité romaine se développe encore au Ve siècle autour d’une basilique paléochrétienne. Des remparts sont alors construits au sommet du site et la population se répartit entre la ville basse et la ville haute. Aujourd’hui, le village a non seulement conservé cette double structure mais aussi de nombreux vestiges du site antique de Lugdunum : thermes du nord, forum, théâtre, grand marché couvert, camp militaire… La construction de la cathédrale est entreprise à la fin du Xe siècle, à l’initiative de l’évêque Bertrand de l’Isle qui meurt en 1123. La cité épiscopale, prenant le nom de son évêque canonisé en 1222, devient Saint-Bertrand-de-Comminges et attire les premiers pèlerins. Le village devient un haut lieu de pèlerinage sous l’impulsion de l’évêque Bertrand de Got, futur pape Clément V, qui décide de transformer la cathédrale et d’y installer les reliques de son prédécesseur dans un reliquaire bien en vue afin de faciliter la vénération des fidèles. L’établissement, au XVIe siècle, de la confrérie de Saint-Bertrand au sein de la cathédrale, assure le rayonnement de la cité épiscopale jusqu’à la suppression du diocèse de Comminges en 1793. Depuis son classement parmi Les Plus Beaux Villages de France (1982) et l’inscription, par l’UNESCO, d’une grande partie de son patrimoine religieux au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle (1998), Saint-Bertrand-de-Comminges a retrouvé un second souffle. Touristes et pèlerins viennent en nombre chaque année et se croisent dans la ville haute. Cernée de remparts et percée de trois portes, elle rappelle, par ses constructions médiévales, ses nobles demeures et ses maisons à colombages des XVIIe et XVIIIe siècles, quelle cité prospère elle fut jusqu’à la Révolution. Joyau de l’art romano-gothique, l’imposante cathédrale Sainte-Marie de Saint-Bertrand-de-de-Comminges est bien sûr le point fort de la visite. On y admire notamment le chœur avec ses 66 stalles sculptées dans le chêne ou l’exceptionnel orgue d’angle qui attire chaque été les meilleurs organistes du monde lors du Festival du Comminges. Sur le parvis de la cathédrale, un ancien couvent abrite « Les Olivétains », centre culturel et touristique départemental. A 2 km en contrebas, la basilique Saint-Just-de-Valcabrère (XIIe siècle), en partie constituée des vestiges de la ville antique, offre un magnifique point de vue sur la cathédrale, le village et les Pyrénées en arrière-plan … A juste titre, l’ensemble du site Saint-Bertrand-de-Comminges Valcabrère compte parmi les Grands Sites d’Occitanie. 𝐃𝐞 𝐥'𝐨𝐫𝐢𝐠𝐢𝐧𝐞 𝐚𝐧𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐜𝐢𝐭𝐞́ 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐞́𝐯𝐚𝐥𝐞 Saint-Bertrand-de-Comminges, suspendu entre ciel et terre, se détache sur le fond vierge des contreforts pyrénéens. Dans la Ville Haute, organisée autour de la cathédrale Sainte-Marie, s'alignent des maisons de style Renaissance retenues par un rempart taillé dans le roc, qui témoignent de la grandeur passée de la cité épiscopale. Au pied de la colline, s'étendent les ruines de la cité antique de Lugdunum Civitas Convenarum fondée au Ier siècle avant JC et ses nombreux vestiges gallo-romains. Le temple, édifié en marbre des Pyrénées, était vraisemblablement dédié au culte de Rome et de l'empereur. Le forum articulé sur une vaste cour à portique, représentait le cœur économique et politique de la cité ; il était ceint d'une galerie sur laquelle ouvraient des boutiques. Tout à côté, se trouvaient les thermes avec leur piscine extérieure et leurs bains d'eau tiède et fraîche. Du théâtre, adossé à la colline, ne subsistent que des vestiges, tandis que la basilique chrétienne originelle conserve quelques sarcophages. 𝐋'𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐮𝐫𝐛𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐞́𝐯𝐚𝐥𝐞 Au Moyen Âge, la cité de Saint-Bertrand comportait trois espaces. Sur la terrasse culminant au sommet de la butte était installé le Quartier Canonial qui comprenait notamment la cathédrale enfermée dans un enclos fortifié particulier appelé le « Scepte », le palais épiscopal, une zone cimetériale, le cloître et des maisons de chanoines. Autour de ce noyau religieux se déployait la Ville Haute, protégée par l'ancien rempart antique remanié. La ville présentait un plan simple en grandes courbes parcourues par trois rues convergeant vers le cœur de la ville. Chacune de ces principales artères était pourvue d'une porte. A l'ouest la porte Majou (ou Major) entrée principale de la ville, au sud la porte Hérisson (ou Lheyrisson), et à l'est la porte de Cabirol alors probablement équipée d'un pont levis. Au pied de la ville haute, le faubourg s'étendait côté est. Il était lui même entouré d'une enceinte, avait sa chapelle consacrée à Saint Julien et son forail. 𝐋𝐚 𝐜𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐝𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐭𝐨𝐦𝐛𝐞𝐚𝐮 𝐝𝐞 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐁𝐞𝐫𝐭𝐫𝐚𝐧𝐝 : 𝐥𝐞 𝐜œ𝐮𝐫 𝐯𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐢𝐭𝐞́ La cathédrale romano-gothique Sainte-Marie, dont l'origine remonte au début du Moyen-Age, est le cœur de la cité médiévale de Saint Bertrand. Elle fut enrichie jusqu'au XVIe siècle d'éléments architecturaux et décoratifs et regroupe ainsi trois époques et styles différents. Etape sur une voie secondaire de pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle (Voie du Piémont), la cathédrale abrite le tombeau de l'évêque Bertrand de l'Isle (canonisé au XVIIe siècle) qui donna son nom à la ville et édifia au XIIe siècle la première version romane de la cathédrale consacrée à Marie. A sa mort en 1123, son tombeau est l'objet d'un pèlerinage dont l'importance va croître au cours des siècles. En 1305, Bernard de Got, évêque de saint Bertrand sera élu pape sous le nom de Clément V. Le succès du pèlerinage le pousse à envisager la construction d'un édifice plus grand dans le prolongement de l'ancien bâtiment, dont la construction s'achèvera en 1352. En 1456 le Comté de Comminges est rattaché à la couronne de France, perdant ainsi son rôle politique. Saint-Bertrand-de-Comminges reste néanmoins célèbre pour son pèlerinage et sa notoriété spirituelle. Jusqu'au XVe siècle, l'urbanisation se développe d'abord au gré des troubles de l'Empire romain, puis des occupations barbares et des édifications religieuses. Elle s'organise entre la Ville Haute entourée de remparts, le Quartier Canonial (regroupant la cathédrale, le cloître et les autres édifices religieux au sommet de la Ville Haute), et la Ville Basse (ou faubourg) qui s'étend à l'est. En contrebas, la basilique Saint-Just de Valcabrère, s'élève au milieu des prés. Construite entre le XIe et e XIIe siècle à l'emplacement d'une nécropole d'époque romaine, cette église romane a la particularité de présenter de très nombreux réemplois antiques dans son architecture ce qui lui confère une indéniable originalité. Dès le XVIIe siècle, les murailles commencent à disparaitre et des hameaux se créent aux entrées de la cité. Le faubourg du Plan perd son statut d'entrée de la cité et le paysage agricole évolue vers des vergers, de la vigne, des cultures variées et de l'élevage. 𝐃𝐮 𝐝𝐞́𝐜𝐥𝐢𝐧 𝐚𝐮 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐦𝐨𝐧𝐢𝐚𝐥 Au XVIIIe siècle, désormais à l'écart des nouvelles routes commerciales et dépourvue de son statut d'évêché, Saint-Bertrand-de-Comminges perd progressivement de son rayonnement pour ne devenir, dès le XIXe siècle, qu'une « ville de patrimoine ». L'urbanisation actuelle n'a pas beaucoup évoluée depuis les limites fixées au XIXe siècle autour essentiellement de la Ville Haute, du faubourg du Plan, des hameaux de la Bourdette, du Mont et d'Ares. Le site antique est mis à jour à partir de 1913 par des fouilles archéologiques. Depuis 2010, Saint Bertrand de Comminges et Valcabrère font l'objet d'un contrat de valorisation « Grand Site de Midi-Pyrénées ». La cathédrale Sainte-Marie et la chapelle Saint-Julien à Saint-Bertrand-de-Comminges ainsi que la basilique Saint-Just de Valcabrère sont en outre inscrites aujourd'hui sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au titre du bien « Chemin de Saint Jacques de Compostelle en France »."

@histoireitinerante

"ruine de Basilique paleochretienne à proximité "

@hugo.ripolles

" Mont-Saint-Michel des Pyrénées ! "

@cmoronvalle

"Super petit village à visiter ! Il faut rentrer dans la cathédrale "

@nicolas.jean

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