Abbaye Notre Dame de Ganagobie
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Autres lieux à voir autour
"cours III ème année, signature, fiche 6. Anciennes colonettes réutilisées aies les avoir coupées. Cul de four avec des nervures plates --> provencal"
@marie.bernadette.villier
"Belle rando pour montée jusqu’a l’abbaye "
@clara.lhmm
"visite du mardi au dimanche entre 15h et 17h "
@clothilde.s
"L'église possède des mosaïques, de tradition carolingienne, mais plus certainement d'inspiration orientale, représentant des lions et des griffons. Elles ont été commandées par le prieur Bertrand, en fonction à Ganagobie dans le troisième quart du XIIe siècle. L'inscription autour de l'abside nous donne même le nom du chef de l'équipe ayant réalisé ce pavement, d'une qualité exceptionnelle et qui semble avoir quelques ressemblances avec les mosaïques découvertes - certes moins riches - dans l'ancien prieuré de Saint-André-de-Rosans, Hautes-Alpes. Chef-d'œuvre de l'art roman, les mosaïques de Ganagobie ont été exécutées vers 1124 et couvrent une surface de 72 mètres carrés. Elles étaient initialement plus étendues (82 mètres carrés), mais la partie centrale fut détruite par l'écroulement de la coupole au XVIe siècle ou lors de la démolition de l'église en 1794. Le chœur de l'église du prieuré a été dégagé à la fin du XIXe siècle. Frise décorative du côté de la nef. Les dimensions de la mosaïque et sa qualité artistique en font une œuvre unique en France. Certaines réminiscences de motifs byzantins rappellent la place de la Provence dans l’Antiquité. L'ensemble évoque les tapis d'Orient bien connus dans l'Europe du XIIe siècle. Il est contemporain des mosaïques ornant le sol de la basilique Santi Maria e Donato sur l’île vénitienne de Murano, qui adoptent les mêmes couleurs. Trois couleurs : rouge (grès), blanc (marbre), noir (calcaire) et une grande variété de formes font vivre, autour de l’autel, une faune et une flore fabuleuses : créature intermédiaire entre le bœuf et l’éléphant, centaure, griffon, etc. Dans les absidioles occidentales, les mosaïques, en partie disparues, représentent des monstres réalistes et un chevalier ; dans une absidiole sud, un cadre contient un taureau à tête humaine, deux médaillons enferment une harpie et un cerf. Le même décor végétal complète ces mosaïques. D’autres animaux fantastiques ornent le deuxième transept, dont certains marqués, comme sur les textiles sassanides, d’une croix pattée noire. Le bras sud contient un Saint Georges tuant le dragon. Sur le sol, une lutte de monstres et de cavaliers. Vu dans "Les 100 lieux qu'il faut voir""
@
"au dessus de la Durance, nécropole, mosaîques médiévales restaurées, huile olive, baumes apaisants"
@vtt13