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95 utilisateurs

#Tags souvent utilisés
#Musée #Visite #Architecture #Musee #Activité
Ce qu'en disent les utilisateurs

"13 years renovation (as of 2025)"

@nchavotier

"À voir quand elle rouvrira"

@vikius

"La maison d'un collectionneur compulsif Hanté par l’angoisse de la mort, Pierre Loti était un collectionneur compulsif. Il n’eut de cesse de transformer sa demeure familiale pour en faire le théâtre de ses extravagances. Julian Viaud, de son vrai nom, officier de marine, a sillonné le globe. De chacune de ses expéditions, il rapporta mille souvenirs afin de reconstituer à terre l’ambiance des paysages visités, des émotions ressenties. Dans cette habitation bourgeoise, il crée un salon turc, une chambre arabe, une pagode japonaise… Les récents travaux de rénovation à la maison de Pierre Loti ont même révélé une chambre espagnole oubliée. Décors ô combien pittoresques qui se prêtèrent à des fêtes costumées restées légendaires. En se déguisant, le romancier-voyageur tentait-il sans doute d’oublier le temps qui passe. AD magazine Détours en France 265"

@feereglisse

"recommandé par Granny mais en travaux en 2023"

@

"-ROCHEFORT SUR MER- Visite de la maison de Pierre Loti : une véritable merveille depuis sa restauration 🟡 Julien Viaud naquit en 1850 à Rochefort-sur-mer, dans une famille protestante discrète, presque sévère, où l’on cultivait la sensibilité mais où l’émotion se disait rarement. C’est peut-être pour cela qu’il se réfugia très tôt dans le rêve. L’enfant, frêle et contemplatif, passait des heures à observer les marins décharger leurs cargaisons, imaginant des contrées baignées de parfums et de musiques inconnues. Le monde extérieur lui paraissait trop étroit ; la mer, elle, promettait l’infini. À seize ans, il rejoignit l’École navale de Brest, sans abandonner sa timidité, mais emportant avec lui ce besoin presque douloureux d’ailleurs. Sa carrière dans la marine devint le fil conducteur de sa vie : un long chapelet d’escales qui allaient tisser sa légende littéraire. À chaque destination, il s’imprégnait des peuples, des coutumes, des couleurs locales, non comme un observateur scientifique mais comme un homme en quête d’émotions — le regard d’un poète plutôt que d’un ethnologue. C’est à Istanbul, dans les années 1870, qu’il découvrit pour la première fois cette fusion entre la réalité et le rêve qui deviendrait sa voix littéraire. Dans les ruelles de la vieille ville, parmi les mosquées et les marchés d’ombres, il vécut une histoire d’amour secrète avec une jeune femme du harem, Aziyadé. Qu’elle ait existé telle qu’il la raconte ou qu’elle soit en partie un fantasme romanesque importe peu : elle devint l’âme de son premier livre, Aziyadé, publié anonymement en 1879, car il n’osait encore signer son cœur. C’est dans ce livre que naît vraiment « Pierre Loti », pseudonyme emprunté à une fleur de Tahiti. Puis vint Tahiti, dont l’abandon doux-amer inspira Le Mariage de Loti. En Polynésie, Viaud s’initia à une sensualité plus lumineuse, à une lenteur qu’il décrira plus tard comme un « paradis triste ». Ce mélange de beauté et de mélancolie deviendra sa marque : des paysages toujours somptueux, mais traversés par l’idée que rien ne dure, ni les amours, ni les peuples, ni les civilisations. À chaque mission — Sénégal, Tonkin, Japon, Égypte, Chine — il écrivait. Ses journaux de bord devenaient romans, ses impressions se faisaient tableaux. Pourtant, malgré son goût pour l’exotisme, il restait attaché à la France des ports et des pêcheurs. Avec Pêcheur d’Islande (1886), hommage aux marins bretons qui affrontaient la mer du Nord, il toucha profondément le public. Ce roman simple, presque austère, lui assura une renommée durable : il y montrait qu’il n’avait pas seulement le talent de décrire l’ailleurs, mais aussi celui de saisir l’âme humaine. En 1891, son succès le mena à l’Académie française, où son comportement fantasque, son goût pour les mises en scène et son allure de dandy firent parfois scandale. Car Loti cultivait le paradoxe : l’officier de marine discipliné d’un côté ; le créateur de décors extravagants de l’autre. Sa maison de Rochefort — véritable théâtre de sa vie intérieure — fut transformée en un assemblage étonnant : salon turc, chambre arabe, salle gothique, cabinet japonais… comme si Loti avait voulu recréer tous ses ailleurs sous un même toit, pour ne plus jamais avoir à quitter son propre imaginaire. Il continua d’écrire, de voyager, de se mettre en scène, tout en vieillissant avec la conscience douloureuse de l’éphémère. Ses carnets tardifs sont empreints de lassitude, mais aussi d’une lucidité poignante. Quand il mourut en 1923, à Hendaye, il laissa une œuvre immense, fragile et singulière, traversée par les thèmes du voyage, de la nostalgie, de l’identité et de la perte. Ses écrits témoignent d’un homme qui, toute sa vie, tenta de concilier deux désirs impossibles : appartenir quelque part et être libre partout. 🌙 Loti fait venir… un vrai cortège funèbre dans sa maison - Pierre Loti adorait transformer sa maison de Rochefort en théâtre vivant de ses fantasmes exotiques. Un soir, voulant ressentir « l’émotion esthétique d’un enterrement oriental », il décida d’organiser… sa propre cérémonie funéraire, mais sans mourir, bien sûr. Il fit donc venir dans sa demeure des pleureuses vêtues de noir, des musiciens, un cercueil décoré...et même un cortège qui traversa les pièces transformées en salons orientaux. Loti, allongé immobile dans le cercueil, observait à demi les réactions, ravi de l’atmosphère « sublime » qu’il avait créée. Il racontera plus tard cet épisode avec un sérieux qui ne trompait personne : il adorait la mise en scène, et sa maison était son plus grand théâtre. "

@p.second

"Ferme pour rénovation, vérifier sur internet "

@planzytravel

"Derrière la banale façade du 141 rue Pierre-Loti se cache l'extravagante maison du célèbre écrivain voyageur. Elle est fermée pour travaux mais il est possible de visiter l'intérieur virtuellement au musée Hèbre."

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"111 rue de la république 17300 rochefort 05 46 99 04 53 https://www.placedeslibraires.fr/librairie-2905/rochefort/pierre-loti/"

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