Lieu historique national du Fort-Lennox
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#Bord de l'eau #Patrimoine militaire #Rivières et fleuves #🏞 Site naturel remarquable #🏰 Site culturel remarquable (architectural, historique,...)
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"Situé à Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix, en Montérégie, le lieu historique national du Fort-Lennox fut au cœur de la défense des Français face à l'invasion des Britanniques par la rivière Richelieu. Le lieu mythique a récemment subi d’importants travaux de réfection permettant d’en assurer la pérennité. 𝐔𝐧 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐛𝐚̂𝐭𝐢 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐮𝐥𝐭𝐢𝐦𝐞 𝐫𝐞𝐦𝐩𝐚𝐫𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐍𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞-𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐝𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐧𝐪𝐮𝐞̂𝐭𝐞 (𝟏𝟕𝟓𝟒-𝟏𝟕𝟔𝟑) En 1760, sur le front du lac Champlain et du Richelieu, les Français, dirigés par Bourlamaque, se préparent à un affrontement décisif contre Haviland. La stratégie adoptée consiste à retarder le plus longtemps possible l'avance des Britanniques en espérant que la paix soit conclue en Europe avant la conquête définitive de la Nouvelle-France. L'île aux Noix, bien fortifiée, pourrait neutraliser toute tentative d'invasion par le Richelieu… Les travaux de fortification débutent au printemps de 1759. Les objectifs sont de construire des retranchements pour 3000 hommes et d'installer des batteries pour prévenir l'approche de l'ennemi et couvrir les chenaux de la rivière. Malheureusement, le manque de temps et de main-d'œuvre ne permet pas le parachèvement de la fortification. Le plan de campagne britannique de 1760 prévoit une offensive de trois armées contre Montréal. La première, dirigée par Murray, doit remonter le Saint-Laurent à partir de Québec. La deuxième, sous les ordres du général en chef Amherst, part d'Oswego, sur les rives du lac Ontario. La troisième, commandée par Haviland, emprunte la route du lac Champlain et du Richelieu. Sur ce front, les Français, dirigés par Bourlamaque, se préparent à un affrontement décisif. La stratégie adoptée consiste à retarder le plus longtemps possible l'avance des Britanniques en espérant que la paix soit conclue en Europe avant la conquête définitive de la Nouvelle-France. L'île aux Noix, bien fortifiée, pourrait neutraliser toute tentative d'invasion par le Richelieu. Les travaux de fortification débutent au printemps de 1759. Les objectifs sont de construire des retranchements pour 3000 hommes et d'installer des batteries pour prévenir l'approche de l'ennemi et couvrir les chenaux de la rivière. Malheureusement, le manque de temps et de main-d'œuvre ne permet pas le parachèvement de la fortification. Le siège des retranchements français débute le 16 août 1760. Haviland et ses 3.400 hommes débarquent sur la rive est, à moins de trois kilomètres en amont de l'île, et y installent leurs batteries. Bougainville, successeur de Bourlamaque, se prépare à tenir le siège avec seulement 1.400 soldats mal entraînés, manquant de munitions et de provisions. Le 25 août, les Britanniques remportent une victoire décisive. Ils s'emparent de la flottille française, coupant ainsi toute communication avec les arrière-postes français. Dorénavant, les positions françaises sont exposées à une attaque par le flanc nord de l'île. Deux jours plus tard, Bougainville donne l'ordre d'évacuer l'île et de se replier sur Saint-Jean, puis sur Montréal. Il laisse sur l'île un détachement de 60 hommes pour couvrir la retraite. Ces derniers se rendent le lendemain. La voie est libre pour Haviland qui doit établir la jonction avec les forces d'Amherst et de Murray. En octobre, après la capitulation de Montréal, le général Amherst se rend à l'île aux Noix. Il décide de démanteler les fortifications françaises et les batteries anglaises construites au moment du siège. Le calme s'installe sur l'île pour les quinze années suivantes. Les Britanniques règnent sur tout le continent… mais pas pour longtemps. En 1775, la guerre d’indépendance entre les révolutionnaires des 13 colonies américaines et le Royaume-Uni éclate. Quelques mois plus tard, leurs troupes occupent l'île aux Noix. Le général Schuyler s'en sert comme base d'où partira l'offensive contre Montréal. L'année suivante, à la suite de la résistance de Québec et de la contre-attaque britannique, les Américains reculent. L'île sert de refuge stratégique lors du repli des insurgés. À partir de ce moment, l'île aux Noix devient le poste défensif britannique le plus méridional sur le Richelieu. 𝐋𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐋𝐞𝐧𝐧𝐨𝐱 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐝'𝐈𝐧𝐝𝐞́𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐞 (𝟏𝟕𝟕𝟓-𝟏𝟕𝟖𝟑) Considérant désormais l'île comme un important poste frontalier, les autorités anglaises décident de la fortifier. Dans un premier temps, les Britanniques emménagent quelques blockhaus sur l’île dès 1776. En 1778, ils entament la construction d’une fortification dans des retranchements du fort français réalisée d’après les plans de l’ingénieur Twiss. Cette fortification, pouvant abriter une petite garnison, sera terminée en 1779 et d’autres ouvrages défensifs lui seront ajoutés jusqu’en 1782. La question frontalière demeure un problème. Des conflits isolés éclatent à l'occasion. Les perpétuelles tensions entre l'Angleterre et son ancienne colonie vont déboucher sur une véritable guerre. 𝐋𝐚 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝟏𝟖𝟏𝟐-𝟏𝟖𝟏𝟒 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐢𝐞𝐫 𝐧𝐚𝐯𝐚𝐥 Vingt ans plus tard, la guerre anglo-américaine (1812-1814) ranime les opérations militaires. Les Anglais, occupés à combattre Napoléon en Europe, ont peu de troupes stationnées en Amérique. Cette situation les oblige à demeurer sur la défensive durant la première année de la guerre. Sur le front du lac Champlain et du Richelieu, la force navale est appelée à jouer un rôle important. Pour contrer la puissance de la flotte américaine qui patrouille sur le lac, les Britanniques établissent une base et un chantier navals à l'île aux Noix. La construction de bateaux commence sans tarder. Plusieurs navires de guerre, dont la frégate Confiance, sortent des chantiers de l'île. Ils se mesurent aux vaisseaux américains, notamment durant la bataille de Plattsburg, à l'automne de 1814. Possédant une flotte supérieure et étant mieux organisés, les Américains sortent vainqueurs de cet engagement naval, le dernier de cette guerre sur le lac Champlain. Le chantier naval de l'île aux Noix poursuit ses activités durant l'année qui suit la fin des hostilités. Toutefois, l'accalmie entraîne le ralentissement de la production. Durant les années 1820, la garnison navale est grandement réduite puis, en 1834, le chantier ferme définitivement ses portes. 𝐋𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐋𝐞𝐧𝐧𝐨𝐱 : 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐭𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥'𝐈̂𝐥𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐍𝐨𝐢𝐱 La guerre anglo-américaine de 1812 entraîne une réévaluation du rôle stratégique de l'île aux Noix. Le nouveau chemin reliant la baie Missisquoi et Saint-Jean diminue l'importance de l'île dans la défense de la région. Les dirigeants coloniaux décident malgré tout d'y construire une importante fortification sous prétexte que les Américains ont établi un fort à Rouses Point, moins de 15 kilomètres au sud de l'île. Les travaux s'échelonnent de 1819 à 1829. Ils sont exécutés suivant les plans de l'ingénieur Nicolls. Dans un premier temps, on aménage une enceinte en terre de forme rectangulaire avec bastions aux angles, fossé, redan et ravelin. Par la suite, plusieurs bâtiments de style néoclassique s'ajoutent : une poudrière, deux entrepôts, un corps de garde, un logis des officiers, une caserne et 17 casemates. Le nouveau fort portera le nom de Lennox, à la mémoire de Charles Lennox, duc de Richmond, décédé en 1819, alors qu'il était gouverneur en chef de l'Amérique du Nord britannique. Créée en 1920, la Commission des lieux et monuments historiques du Canada reconnaît le fort Lennox comme un lieu historique d'intérêt national. L'île est déclarée parc historique national en 1940. Mais ce n'est qu'en 1970 que le gouvernement canadien entreprend sérieusement la conservation et la restauration de cette impressionnante fortification. 𝑱𝒆 𝒓𝒆𝒏𝒗𝒐𝒊𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒕𝒆́𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆́(𝒆)𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑵𝒐𝒖𝒗𝒆𝒍𝒍𝒆-𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆, 𝒍'𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒍𝒐𝒏𝒊𝒆 𝒇𝒓𝒂𝒏𝒄̧𝒂𝒊𝒔𝒆 𝒅'𝑨𝒎𝒆́𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒖 𝑵𝒐𝒓𝒅 𝒒𝒖𝒊 𝒔'𝒆́𝒕𝒆𝒏𝒅𝒊𝒕 𝒂̀ 𝒔𝒐𝒏 𝒂𝒑𝒐𝒈𝒆́𝒆 𝒅𝒖 𝒈𝒐𝒍𝒇𝒆 𝒅𝒖 𝑴𝒆𝒙𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒂̀ 𝒄𝒆𝒍𝒖𝒊 𝒅𝒖 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑳𝒂𝒖𝒓𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝑨𝒑𝒑𝒂𝒍𝒂𝒄𝒉𝒆𝒔 𝒂𝒖𝒙 𝑹𝒐𝒄𝒉𝒆𝒖𝒔𝒆𝒔, 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒂 𝒓𝒊𝒄𝒉𝒆 𝒔𝒆́𝒓𝒊𝒆 𝒅𝒐𝒄𝒖𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒍𝒖𝒊 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒐𝒏 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔 ⬇) ! 𝑆𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒(𝑠) : 𝑠𝑖𝑡𝑒 𝑤𝑒𝑏 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑠 𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑎𝑢𝑥 𝑐𝑎𝑛𝑎𝑑𝑖𝑒𝑛𝑠 ; 𝑊𝑖𝑘𝑖𝑝𝑒́𝑑𝑖𝑎 (ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑓𝑜𝑟𝑡) ; 𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝐼𝑡𝑖𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒"

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"Situé à Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix, en Montérégie, le lieu historique national du Fort-Lennox fut au cœur de la défense des Français face à l'invasion des Britanniques par la rivière Richelieu. Le lieu mythique a récemment subi d’importants travaux de réfection permettant d’en assurer la pérennité. 𝐔𝐧 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐛𝐚̂𝐭𝐢 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐮𝐥𝐭𝐢𝐦𝐞 𝐫𝐞𝐦𝐩𝐚𝐫𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐍𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞-𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐝𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐧𝐪𝐮𝐞̂𝐭𝐞 (𝟏𝟕𝟓𝟒-𝟏𝟕𝟔𝟑) En 1760, sur le front du lac Champlain et du Richelieu, les Français, dirigés par Bourlamaque, se préparent à un affrontement décisif contre Haviland. La stratégie adoptée consiste à retarder le plus longtemps possible l'avance des Britanniques en espérant que la paix soit conclue en Europe avant la conquête définitive de la Nouvelle-France. L'île aux Noix, bien fortifiée, pourrait neutraliser toute tentative d'invasion par le Richelieu… Les travaux de fortification débutent au printemps de 1759. Les objectifs sont de construire des retranchements pour 3000 hommes et d'installer des batteries pour prévenir l'approche de l'ennemi et couvrir les chenaux de la rivière. Malheureusement, le manque de temps et de main-d'œuvre ne permet pas le parachèvement de la fortification. Le plan de campagne britannique de 1760 prévoit une offensive de trois armées contre Montréal. La première, dirigée par Murray, doit remonter le Saint-Laurent à partir de Québec. La deuxième, sous les ordres du général en chef Amherst, part d'Oswego, sur les rives du lac Ontario. La troisième, commandée par Haviland, emprunte la route du lac Champlain et du Richelieu. Sur ce front, les Français, dirigés par Bourlamaque, se préparent à un affrontement décisif. La stratégie adoptée consiste à retarder le plus longtemps possible l'avance des Britanniques en espérant que la paix soit conclue en Europe avant la conquête définitive de la Nouvelle-France. L'île aux Noix, bien fortifiée, pourrait neutraliser toute tentative d'invasion par le Richelieu. Les travaux de fortification débutent au printemps de 1759. Les objectifs sont de construire des retranchements pour 3000 hommes et d'installer des batteries pour prévenir l'approche de l'ennemi et couvrir les chenaux de la rivière. Malheureusement, le manque de temps et de main-d'œuvre ne permet pas le parachèvement de la fortification. Le siège des retranchements français débute le 16 août 1760. Haviland et ses 3.400 hommes débarquent sur la rive est, à moins de trois kilomètres en amont de l'île, et y installent leurs batteries. Bougainville, successeur de Bourlamaque, se prépare à tenir le siège avec seulement 1.400 soldats mal entraînés, manquant de munitions et de provisions. Le 25 août, les Britanniques remportent une victoire décisive. Ils s'emparent de la flottille française, coupant ainsi toute communication avec les arrière-postes français. Dorénavant, les positions françaises sont exposées à une attaque par le flanc nord de l'île. Deux jours plus tard, Bougainville donne l'ordre d'évacuer l'île et de se replier sur Saint-Jean, puis sur Montréal. Il laisse sur l'île un détachement de 60 hommes pour couvrir la retraite. Ces derniers se rendent le lendemain. La voie est libre pour Haviland qui doit établir la jonction avec les forces d'Amherst et de Murray. En octobre, après la capitulation de Montréal, le général Amherst se rend à l'île aux Noix. Il décide de démanteler les fortifications françaises et les batteries anglaises construites au moment du siège. Le calme s'installe sur l'île pour les quinze années suivantes. Les Britanniques règnent sur tout le continent… mais pas pour longtemps. En 1775, la guerre d’indépendance entre les révolutionnaires des 13 colonies américaines et le Royaume-Uni éclate. Quelques mois plus tard, leurs troupes occupent l'île aux Noix. Le général Schuyler s'en sert comme base d'où partira l'offensive contre Montréal. L'année suivante, à la suite de la résistance de Québec et de la contre-attaque britannique, les Américains reculent. L'île sert de refuge stratégique lors du repli des insurgés. À partir de ce moment, l'île aux Noix devient le poste défensif britannique le plus méridional sur le Richelieu. 𝐋𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐋𝐞𝐧𝐧𝐨𝐱 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐝'𝐈𝐧𝐝𝐞́𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐞 (𝟏𝟕𝟕𝟓-𝟏𝟕𝟖𝟑) Considérant désormais l'île comme un important poste frontalier, les autorités anglaises décident de la fortifier. Dans un premier temps, les Britanniques emménagent quelques blockhaus sur l’île dès 1776. En 1778, ils entament la construction d’une fortification dans des retranchements du fort français réalisée d’après les plans de l’ingénieur Twiss. Cette fortification, pouvant abriter une petite garnison, sera terminée en 1779 et d’autres ouvrages défensifs lui seront ajoutés jusqu’en 1782. La question frontalière demeure un problème. Des conflits isolés éclatent à l'occasion. Les perpétuelles tensions entre l'Angleterre et son ancienne colonie vont déboucher sur une véritable guerre. 𝐋𝐚 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝟏𝟖𝟏𝟐-𝟏𝟖𝟏𝟒 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐢𝐞𝐫 𝐧𝐚𝐯𝐚𝐥 Vingt ans plus tard, la guerre anglo-américaine (1812-1814) ranime les opérations militaires. Les Anglais, occupés à combattre Napoléon en Europe, ont peu de troupes stationnées en Amérique. Cette situation les oblige à demeurer sur la défensive durant la première année de la guerre. Sur le front du lac Champlain et du Richelieu, la force navale est appelée à jouer un rôle important. Pour contrer la puissance de la flotte américaine qui patrouille sur le lac, les Britanniques établissent une base et un chantier navals à l'île aux Noix. La construction de bateaux commence sans tarder. Plusieurs navires de guerre, dont la frégate Confiance, sortent des chantiers de l'île. Ils se mesurent aux vaisseaux américains, notamment durant la bataille de Plattsburg, à l'automne de 1814. Possédant une flotte supérieure et étant mieux organisés, les Américains sortent vainqueurs de cet engagement naval, le dernier de cette guerre sur le lac Champlain. Le chantier naval de l'île aux Noix poursuit ses activités durant l'année qui suit la fin des hostilités. Toutefois, l'accalmie entraîne le ralentissement de la production. Durant les années 1820, la garnison navale est grandement réduite puis, en 1834, le chantier ferme définitivement ses portes. 𝐋𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐋𝐞𝐧𝐧𝐨𝐱 : 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐭𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥'𝐈̂𝐥𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐍𝐨𝐢𝐱 La guerre anglo-américaine de 1812 entraîne une réévaluation du rôle stratégique de l'île aux Noix. Le nouveau chemin reliant la baie Missisquoi et Saint-Jean diminue l'importance de l'île dans la défense de la région. Les dirigeants coloniaux décident malgré tout d'y construire une importante fortification sous prétexte que les Américains ont établi un fort à Rouses Point, moins de 15 kilomètres au sud de l'île. Les travaux s'échelonnent de 1819 à 1829. Ils sont exécutés suivant les plans de l'ingénieur Nicolls. Dans un premier temps, on aménage une enceinte en terre de forme rectangulaire avec bastions aux angles, fossé, redan et ravelin. Par la suite, plusieurs bâtiments de style néoclassique s'ajoutent : une poudrière, deux entrepôts, un corps de garde, un logis des officiers, une caserne et 17 casemates. Le nouveau fort portera le nom de Lennox, à la mémoire de Charles Lennox, duc de Richmond, décédé en 1819, alors qu'il était gouverneur en chef de l'Amérique du Nord britannique. Créée en 1920, la Commission des lieux et monuments historiques du Canada reconnaît le fort Lennox comme un lieu historique d'intérêt national. L'île est déclarée parc historique national en 1940. Mais ce n'est qu'en 1970 que le gouvernement canadien entreprend sérieusement la conservation et la restauration de cette impressionnante fortification. 𝑱𝒆 𝒓𝒆𝒏𝒗𝒐𝒊𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒕𝒆́𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆́(𝒆)𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑵𝒐𝒖𝒗𝒆𝒍𝒍𝒆-𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆, 𝒍'𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒍𝒐𝒏𝒊𝒆 𝒇𝒓𝒂𝒏𝒄̧𝒂𝒊𝒔𝒆 𝒅'𝑨𝒎𝒆́𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒖 𝑵𝒐𝒓𝒅 𝒒𝒖𝒊 𝒔'𝒆́𝒕𝒆𝒏𝒅𝒊𝒕 𝒂̀ 𝒔𝒐𝒏 𝒂𝒑𝒐𝒈𝒆́𝒆 𝒅𝒖 𝒈𝒐𝒍𝒇𝒆 𝒅𝒖 𝑴𝒆𝒙𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒂̀ 𝒄𝒆𝒍𝒖𝒊 𝒅𝒖 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑳𝒂𝒖𝒓𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝑨𝒑𝒑𝒂𝒍𝒂𝒄𝒉𝒆𝒔 𝒂𝒖𝒙 𝑹𝒐𝒄𝒉𝒆𝒖𝒔𝒆𝒔, 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒂 𝒓𝒊𝒄𝒉𝒆 𝒔𝒆́𝒓𝒊𝒆 𝒅𝒐𝒄𝒖𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒍𝒖𝒊 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒐𝒏 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔 ⬇) ! 𝑆𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒(𝑠) : 𝑠𝑖𝑡𝑒 𝑤𝑒𝑏 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑠 𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑎𝑢𝑥 𝑐𝑎𝑛𝑎𝑑𝑖𝑒𝑛𝑠 ; 𝑊𝑖𝑘𝑖𝑝𝑒́𝑑𝑖𝑎 (ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑓𝑜𝑟𝑡) ; 𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝐼𝑡𝑖𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒"
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"Bâti entre 1819 à 1829, le Fort Lennox doit son nom à Charles Lennox, gouverneur de l'Amérique du Nord britannique, qui en avait ordonné la construction. En forme d'étoile à cinq branches et entouré de fossés, cet ouvrage est typique de l'architecture militaire du XVIII e  siècle. Il reconstitue la vie quotidienne d'une garnison anglaise au XIX e  siècle. Vous visiterez notamment le logis des officiers, la caserne, la prison, la poudrière et les entrepôts."
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