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"En arrivant à Ardes on s'interroge sur cette ruine située sur un promontoire à l'ouest de la ville. Il s'agit du doigt de Mercœur, forteresse érigée dans la seconde moitié du XIIe siècle, détruite pendant les guerres de religion, en 1567 sur ordre royal. Il n'en reste que les ruines de l'angle d'un donjon quadrangulaire. Avec l'installation du nouveau château, le palais des Mercœurs, dans la première moitié du XIIIe siècle et sous leur impulsion, la ville neuve se développe le long de l'actuelle Grande Rue. A partir du château situé à l'extrémité nord-est d'un relief et en remontant en direction du sud-ouest, les maisons sont réparties, selon un modèle type, de part et d'autre de cette rue principale (Grande Rue). Des traverses (traboules) étaient disposées régulièrement afin de pouvoir circuler perpendiculairement à la Grande Rue ,d'un quartier à un autre, de jeter les immondices, d'évacuer les eaux pluviales et servir de couloir coupe-feux en cas d'incendie, fléau des villes médiévales. Aujourd'hui, seule la base du "palais d'Ardes", détruit en 1633-1634 sur ordre de Richelieu, garde le souvenir d'un lieu prestigieux qui vécut les mariages des descendants des Mercœur, les Dauphin d'Auvergne au XIVe siècle puis les Bourbons d'Auvergne au XVe siècle. Elle fut transformée en chapelle funéraire privée au XIXe siècle et intégrée à la demeure actuelle. 𝐌𝐞𝐫𝐜œ𝐮𝐫, 𝐬𝐢𝐞̀𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐛𝐚𝐫𝐨𝐧𝐧𝐢𝐞 𝐝𝐮 𝐦𝐞̂𝐦𝐞 𝐧𝐨𝐦 𝐝𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐢𝐞̀𝐜𝐥𝐞𝐬 Dans le premier tiers du XIIIe siècle, les seigneurs de Mercœur, famille originaire de Blesle, s’installent durablement dans ce secteur stratégique, entre le Cézallier et le val d’Allier, fondant une ville neuve dans la ville haute. Ils décident alors de commander ce lieu de culte pour bénéficier d’un service religieux à la hauteur de leur ascension, installant une communauté de prêtres dès le XIVe siècle puis un chapitre de chanoine en 1421. C'est ainsi à cette période qu'est fondée la baronnie de Mercœur, qui devient alors la huitième baronnie de l'ancien diocèse du Gévaudan, rejoignant celles de Apcher, Canilhac, Cénaret, Florac, Peyre, Randon et Tournel. Très étendue de l’Allier à la Truyère, la baronnie de Mercœur recouvrait les cantons de Saugues et du Malzieu. C’est en partie sur la terre de cette baronnie que sévit la célèbre bête du Gévaudan au XVIIIe siècle, entre 1765 et 1767. La famille détenait par ailleurs le titre de Duc en Velay. Parmi les hommes illustres de cette famille on retrouve Odilon de Mercœur, évêque de Mende, et neveu de Odilon de Mercœur, l'abbé de Cluny. Les seigneurs de Mercœur rédigent une charte de franchise en 1338 afin d'attirer une nouvelle population faisant fonctionner l'économie seigneuriale par leurs activités artisanales et commerçantes. Cette ville neuve était enfermée dans une enceinte. Les traces de ces fortifications sont encore facilement visibles, notamment rue du Vallat. Il y a également deux portes opposées, l'une à la Recluse sur l'ancienne route en direction de la Limagne, l'autre permettant l'échange avec la Ville Basse. En 1320, par son attractivité administrative, culturel et économique, Ardes peut être considérée comme la 29e ville d'Auvergne. Jusqu'au XVIIIe siècle, Ardes-sur-Couze/Mercœur était une petite cité administrative, un important marché agricole et un gros centre artisanal. C'était un carrefour entre la population de la plaine et celle de la montagne, la ville tirait sa prospérité grâce aux échanges commerciaux entre la montagne du Cézallier et la plaine d'Issoire. Les bêtes, bovins et ovins, le beurre et le fromage (dont le fameux Saint-Nectaire) sont descendus de la montagne pour s'échanger contre des céréales, du vin, des vêtements, de l'outillage… Si la montagne était le domaine de la vache salers, les zones basses plus sèches étaient riches d'ovins. L'ardes, aujourd'hui disparue, était une race ovine rustique particulièrement adaptée localement, le commerce en moutons et en laine était alors très important. 𝐋𝐞 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐦𝐨𝐢𝐧𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐭𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐌𝐞𝐫𝐜œ𝐮𝐫 Classée Monument Historique depuis 1920, l’église Saint-Dizaint, dont la construction remonte au XIIIe siècle, est bâtie à l’emplacement d’un prieuré disparu qui dépendait de l’abbaye de Manglieu (fondée au VIIe siècle). Son homogénéité stylistique en fait une construction exceptionnelle, déroulant 200 ans de style gothique : commencée au 1er tiers du XIIIe siècle, dans le style gothique classique, pour la partie chevet et les 2 premières travées Est, elle s’achève au XVe siècle en plein gothique flamboyant, pour la nef, les chapelles, le portail, le porche et le clocher. Les reprises de bâti sont perceptibles au niveau de l’appareillage de pierre, des baies et des décors sculptés. Également classée Monument historique, la croix en pierre de lave, aux extrémités fleuronnées, est de style gothique flamboyant. Elle représente une vierge allaitant en partie centrale et le tétramorphe à ses pieds (quatre évangélistes sous forme animale). En août 1660, Louis XIV, par lettres patentes autorise la construction du couvent des Récollets. Ce projet avait reçu la bénédiction de l'évêque de Clermont et le consentement du Duc de Mercœur. Implanté hors des remparts dans la Ville Neuve, il fut définitivement fermé le 18 avril 1788. les bâtiments ont par la suite abrité la justice de paix, le presbytère, la Mairie, la Gendarmerie et la perception. Détruits par un incendie en 1979, cet emplacement accueille actuellement, la Mairie, le siège d'Ardes Communauté et une maison de santé. Seul vestige du couvent, le Beffroi, clocher de la Chapelle, est visible dans l'axe de la place de la Fontaine. 𝑱𝒆 𝒓𝒆𝒏𝒗𝒐𝒊𝒆 𝒅'𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒕𝒆́𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆(𝒆́)𝒔 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒔𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑩𝒆̂𝒕𝒆 𝒅𝒖 𝑮𝒆́𝒗𝒂𝒖𝒅𝒂𝒏 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒂 𝒅𝒐𝒖𝒃𝒍𝒆 𝒒𝒖𝒂𝒅𝒓𝒊𝒍𝒐𝒈𝒊𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒍𝒖𝒊 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒐𝒏 𝒃𝒍𝒐𝒈. 𝑫𝒆𝒖𝒙 𝒔𝒆́𝒓𝒊𝒆𝒔 𝒅'𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆𝒔 𝒆𝒏 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆 𝒇𝒓𝒆𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆, 𝒆𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒊𝒕𝒖𝒂𝒏𝒕 𝒖𝒏 𝒓𝒆𝒎𝒂𝒓𝒒𝒖𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒊𝒍 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍'𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒈𝒆́𝒐𝒈𝒓𝒂𝒑𝒉𝒊𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒎𝒂𝒈𝒏𝒊𝒇𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒓𝒆́𝒈𝒊𝒐𝒏, 𝒂𝒊𝒏𝒔𝒊 𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏𝒏𝒂𝒏𝒕 𝒆𝒕 𝒕𝒓𝒐𝒑 𝒎𝒆́𝒄𝒐𝒏𝒏𝒖 𝒔𝒖𝒋𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒂𝒚𝒔𝒂𝒏𝒏𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒍'𝒐𝒓𝒈𝒂𝒏𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒐𝒄𝒊𝒂𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒑𝒐𝒍𝒊𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒍'𝑨𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏 𝑹𝒆́𝒈𝒊𝒎𝒆 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔 👇) ! 𝑆𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒(𝑠) : 𝑠𝑖𝑡𝑒 𝑤𝑒𝑏 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑟𝑖𝑒 𝑑'𝐴𝑟𝑑𝑒𝑠-𝑠𝑢𝑟-𝐶𝑜𝑢𝑧𝑒 ; 𝑊𝑖𝑘𝑖𝑝𝑒́𝑑𝑖𝑎 ; 𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝐼𝑡𝑖𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒"

@histoireitinerante

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