Cathédrale de la Dormition de Vladimir
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#Zu versuchen #Sehenswürdigkeit #Russland/Belarus #1000 Architekturwunder #Nice view
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"Bâtie au XII e  siècle par le prince Andreï Bogolioubski pour abriter une très précieuse icône de la Vierge qui deviendra le palladium de la ville de Vladimir, la cathédrale de la Dormition fut le principal centre religieux de toute la Russie jusqu'au milieu du XIV e  siècle, époque où le pouvoir religieux s'installa définitivement à Moscou et où elle se vit peu à peu supplantée par son homonyme du Kremlin moscovite, bâtie sur le modèle de la cathédrale de Vladimir. Dans son état actuel, la cathédrale de la Dormition de Vladimir est le fruit de deux époques différentes. Située sur une colline, la première cathédrale, à coupole unique, ressemblait par ses dimensions à celle de Saint-Dimitri. Elle fut partiellement détruite vers la fin du XII e  siècle, lors d'un incendie qui dévasta trente-deux églises en bois. La cathédrale, initialement petite et carrée, fut alors fortifiée et en grande partie refaite ; on jeta des arcs contre les anciennes façades et on lui ajouta quatre coupoles. En 1237, les hordes du khan tatar Batu, petit-fils du célèbre Gengis Khan, atteignirent les frontières de la Russie. Le pays fut alors paralysé par d'interminables guerres de succession et par la division des princes russes qui ne parvenaient pas à s'unir contre l'envahisseur. De ce fait, chaque principauté se retrouva seule face aux redoutables hordes mongoles qui pillèrent et détruisirent tout sur leur passage. Certaines villes de Russie, telles que Riasan et Kolomna, furent même complètement rasées de la carte. Au terme de luttes terribles, presque tous les habitants de Vladimir furent tués. Le 3 février 1238, les Tatars encerclèrent la capitale de " la Russie du Nord-Est ", qui ne résista que trois jours, les envahisseurs étant quarante fois plus nombreux que ses habitants. La famille princière, les nobles et de nombreux citadins, espérant en la protection divine, se réfugièrent à l'intérieur de la cathédrale de la Dormition. Les Tatars, ne pouvant y pénétrer, incendièrent la cathédrale. Les habitants, pris au piège, périrent dans les flammes et devinrent les saints martyrs de Vladimir et de toute la Russie : leurs reliques sont conservées dans une vaste nécropole à l'intérieur de la cathédrale. Le fils du prince Iouri (alors prince de Vladimir) fut enlevé par les Tatars qui, en échange de sa vie, exigèrent l'ouverture de la porte d'Or de Vladimir qui résistait encore. Les habitants refusèrent de céder au chantage et les Tatars coupèrent alors le jeune garçon en deux, devant cette même porte. Quant au prince Iouri, il fut décapité (selon la croyance, sa tête se serait recollée à son corps miraculeusement) et, par la suite, canonisé. La plus précieuse relique de la cathédrale est donc sa fameuse icône de la Vierge, peinte, selon la croyance populaire, par l'évangéliste Luc et offerte par Constantinople à un prince de Kiev. La Russie, et plus précisément Kiev, sa capitale, était alors en proie à de nombreuses guerres intestines, notamment entre oncles et neveux. Le prince de Souzdal, Andreï Bogolioubski, prit l'avantage : il mit à sac la ville de Kiev, transféra la capitale à Vladimir (sa ville préférée) et installa la précieuse icône dans le nouveau centre politique. Cette icône aurait déjà accompli plus de 300 miracles, et la série continue... Lors des derniers événements de la Maison Blanche à Moscou, on l'a sortie de la galerie Tretiakov, où elle est exposée, dans l'espoir qu'elle parvienne à sauver la ville du chaos. Une autre relique particulièrement vénérée dans la cathédrale de la Dormition est celle d'Alexandre Nevski, qui fut grand-prince de Vladimir durant les onze dernières années de sa vie. En 1243, il se rendit en mission diplomatique à Saraï, alors capitale de l'Empire mongol (dans l'estuaire de la Volga). Là, selon certains historiens, il aurait été empoisonné. Sur le chemin du retour, il tomba malade et mourut après une lente et mystérieuse agonie. Il fut enterré à Vladimir, dans le monastère de la Nativité (Rojdestvenski), où ses reliques sont restées jusqu'au XVIII e  siècle. Sur l'ordre de Pierre le Grand, elles furent ensuite transférées à Saint-Pétersbourg. La ville a toutefois gardé deux doigts de sa main, qui ont le pouvoir de guérir les malades. Aussi, les pèlerinages vers Vladimir se multiplièrent, certains faisant même la route à genoux, à travers toute la Russie. Le pèlerinage commençait à Nijni-Novgorod, passait par Vladimir, puis par Zagorsk, et les plus courageux poursuivaient jusqu'à Kiev. Près de l'iconostase, dans un sarcophage en argent ciselé, reposent les reliques du prince Andreï Bogolioubski, le bâtisseur de la cathédrale. Durant toute son histoire, la cathédrale fut incendiée une trentaine de fois et après chaque incendie, repeinte et refaite. Au XV e  siècle, lors d'une nouvelle incursion, les Tatars supplicièrent le pope de la cathédrale afin qu'il révèle où en étaient cachés les trésors. Il ne parla pas et, aujourd'hui, on cherche encore... Devant la cathédrale, la seule qui n'ait jamais été fermée au culte durant la période communiste, ont été tournées certaines scènes du film de Tarkovski Andreï Roublev (celle de la petite folle violée par les Tatars, entre autres). Les fresques. Au début du XV e  siècle, Andreï Roublev fut chargé des fresques de la cathédrale. Malheureusement, il n'en reste aujourd'hui que quelques fragments seulement, dont celui du Jugement Dernier , sur la façade ouest, près de la porte principale. Le sujet est traditionnel mais, pour la première fois dans l'histoire de la peinture russe, le Jugement Dernier est représenté, non pas comme un châtiment terrible, mais comme l'avènement du royaume des justes, où la méfiance, la jalousie et la passion n'ont plus place. Tout n'y est que sérénité, gloire, amour et fraternité... Hélas, cette fresque, restaurée à plusieurs reprises, n'est plus qu'une pâle évocation de la peinture originale d'Andreï Roublev. La dernière restauration a duré dix ans, et les fameuses couleurs de Roublev, surtout le bleu, ont disparu. Comme c'est la tradition dans les églises du XII e  siècle de la région, la fresque du Jugement Dernier couvre les murs et les voûtes sous la tribune, là où se tenait la famille princière pendant l'office. Les fidèles trouvaient du réconfort dans les visages des apôtres, et une réponse à tous leurs doutes. Tout en étant conformes aux canons esthétiques de la peinture religieuse canonique, les apôtres peints par Andreï Roublev arborent une expression qui les rend accessibles et humains. Les anges qui se tiennent derrière eux ont la tête légèrement inclinée et expriment, eux aussi, une douce compassion pour les hommes. Les autres fresques des deux côtés de la nef, sur les voûtes, représentent le tribunal des apôtres. Les apôtres de Roublev, aux attitudes sans raideur aucune, aux traits slaves emplis de bonté et de compassion, sont d'une facture très nouvelle. Le Sauveur en Gloire (au centre de la voûte, au-dessus de la nef) n'est pas représenté comme un juge redoutable ni intransigeant mais semble flotter dans la sphère avec grâce et inviter les croyants à la confession, avec compréhension et tendresse."

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