Irish National Stud

IRLANDE

@petitfute

"En 1900, le riche brasseur écossais William Hall-Walker, de retour des Indes et après avoir fait fortune dans la bière indienne en sus de ses activités militaires, décide d'élever des chevaux à Tully, en raison de la qualité des eaux de la rivière Tully (riches en carbonate de calcium) et celle de l'herbe de la vallée de Curragh. Pari gagné, puisque son entreprise devint rapidement un haras d'exception, et il fut même anobli par la Couronne britannique en 1915 (on le connaît aussi sous le nom de Lord Wavertree). Situé dans le comté de Kildare, à 45 minutes de Dublin, le Haras national d'Irlande représente l'industrie du pur-sang irlandais. La visite est passionnante, pour les hippophiles mais recommandée aussi pour les non-initiés. De plus, le domaine de 223 hectares, d'une beauté naturelle exceptionnelle, accueille : les jardins japonais ( Japanese Gardens ), achevés en 1910 par le jockey et paysagiste japonais Tassa Eida, symbolisant subtilement la " vie de l'Homme ". De renommée internationale, ils figurent parmi les plus beaux jardins japonais d'Europe, et offrent un petit coin d'Asie inattendu en pleine campagne irlandaise ! le jardin de saint Fiacre ( St. Fiachra's Garden ), créé en 1999 par l'architecte paysagiste Martin Hallinan, où il est agréable de s'y promener. Place à la sérénité dans cet harmonieux paysage irlandais, qui commémore le saint patron des jardiniers. le musée irlandais du Cheval ( Irish Horse Museum ), installé dans l'ancienne salle des palefreniers, dont la pièce maîtresse est le fragile squelette d'Arkle, pur-sang irlandais qui remporta un nombre exceptionnel de victoires en steeple-chase. et bien sûr, quelques-uns des plus beaux chevaux du monde ! De nos jours, la réputation du Haras national d'Irlande n'est plus à faire. Le colonel William Hall-Walker fit de Tully l'un des meilleurs haras du monde, qui continue d'attirer les grands noms des courses hippiques. Pour conclure avec une anecdote importante, William Hall-Walker, passionné d'astrologie, avait pour habitude de dresser le thème astral de ses poulains et les vendait ensuite selon leur horoscope !"