Museon Arlaten
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Museon Arlaten - Musée de l'art à voir en France

Le Museon Arlaten est un musée emblématique situé en France, offrant une immersion captivante dans l'art et la culture. Fondé par Frédéric Mistral, lauréat du prix Nobel en 1904, ce musée met en lumière l'identité provençale à travers une collection variée d'objets du quotidien, d'œuvres artistiques et de découvertes scientifiques. En explorant ses salles, vous serez transporté dans un univers riche en histoire et en créativité. Ne manquez pas de visiter la cour du musée pour admirer les vestiges d'un ancien forum, ajoutant une dimension historique à votre expérience. Le Museon Arlaten est véritablement un lieu à voir pour tous les amateurs d'art et de culture en France.

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#Musée #Musee #Museum #Art #Culture
Ce qu'en disent les utilisateurs

"Ce musée est dédié à la culture provençale Il témoigne de la Vie quotidienne arlésienne et camarguaise du XVIII e siècle à nos jours à travers une riche collection d’objets de peintures et costumes parfaitement mis en scène. . "

@virginiegualandris

"Très belle chapelle Reco le monde "

@rox.gd

"Situé au cœur de la ville d’Arles, le Museon Arlaten est l'un des plus anciens musées d'ethnographie de France : véritable « fabrique à mémoires » et « boîte à images » de la Provence, il est pleinement ancré dans la société contemporaine. Créé en 1896 par le prix Nobel de littérature Frédéric Mistral, ce « musée de poète », ce « poème en objets », a rouvert en 2021 après une rénovation architecturale et muséographique d'envergure. S'y racontent les modes de vie, les cultures et les savoir-faire des habitants du territoire, depuis le XVIIIe siècle et jusqu'à nos jours. L'exposition permanente présente 3 500 œuvres et objets ethnographiques issus des très vastes collections du musée. Le parcours de visite évoque la vie quotidienne et la société provençale d'hier à aujourd'hui : costumes traditionnels, rites et légendes, langue régionale, métiers, mobilier, artisanat, iconographie populaire…mais aussi objets témoins des mutations contemporaines. On peut notamment y voir de beaux battoirs de lavandières ornés d'un Drac reptilien, du nom de cette créature mythique du folklore méridional. En Occitanie et en Catalogne, les dracs désignent des créatures de formes variables, dont la plupart sont considérées comme des dragons représentant le diable, liés à l'eau et à ses dangers. Le mot drac est d'ailleurs un terme occitan vraisemblablement issu du latin classique draco / draconis, tout comme le français dragon. 𝐋𝐚 𝐥𝐞́𝐠𝐞𝐧𝐝𝐞 𝐝𝐮 𝐃𝐫𝐚𝐜 𝐝𝐞 𝐁𝐞𝐚𝐮𝐜𝐚𝐢𝐫𝐞 On a dès le xiiie siècle des relations de Dracs habitant les eaux du Rhône. Un chroniqueur de l'époque dit qu'ils peuvent prendre une apparence humaine, et qu'ils font flotter sur les eaux des coupes en or, ou des anneaux, qui attirent les humains. Quand ceux-ci se sont penchés ou avancés dans l'eau, les Dracs s'emparent d'eux pour les dévorer ou se servir d'eux : le Drac de Beaucaire est une célèbre légende chroniquée par Gervais de Tilbury au début du XIIIe siècle, dans son récit De lamis et dracis et phantasis. Elle raconte l'histoire d'une femme enlevée par un Drac alors qu'elle lavait son linge au bord du Rhône : elle avait vu une coupe de bois flotter et n'avait pu s'empêcher de la saisir, c'est alors que le dragon l'entraîna par le fond et la força à devenir la nourrice de son fils. Elle vit le dragon enlever des humains en prenant lui-même une apparence humaine puis, sept ans plus tard, elle revint saine et sauve. Son mari et son ami la reconnurent à peine. Elle leur raconta alors ce qu'elle avait vécu durant sa captivité, que les Dracs se nourrissaient de chair humaine et prenaient eux-mêmes forme humaine, et comment, un jour, elle toucha par hasard l'un de ses yeux avec son doigt enduit de graisse d'un « gâteau de serpentaire », ce qui lui donna le pouvoir de voir clair sous l'eau. Un Drac qu'elle salua par erreur alors qu'il avait pris forme humaine lui demanda de quel œil elle l'avait reconnu, et lui ôta son pouvoir. Dans le chant VI de son Poème du Rhône, Frédéric Mistral, reprend ce thème des mésaventures d'une lavandière de Beaucaire enlevée par le Drac. La narration en est différente. Charmée par un chant venu du plus profond des eaux, l'Anglore avait laissé tomber son battoir dans le fleuve. Quand elle tenta de le récupérer, elle fut saisie et entraînée par le Drac « dans une grotte vaste et pleine de fraîcheur, éclairée par une lueur aqueuse ». Elle allait y rester durant sept ans. Là, elle servit de nourrice au fils du Drac. Très satisfait de ses premiers services « le Drac lui confia une petite boite de graisse humaine en lui recommandant de bien en enduire son fils chaque soir afin qu'il soit invisible puis de se nettoyer soigneusement ses mains avec une eau spéciale qu'il lui fournit également ». L'Anglore oublia un soir cette recommandation et le lendemain matin, après qu'elle se fut frotté les yeux pour mieux s'éveiller, elle vit enfin le Drac sous sa forme humaine. Quand elle réapparut, pressée de questions, elle avoua qu'elle était restée tout ce temps dans le Rhône avec le Drac. Le poète conclut son chant en jouant sur ambiguïté de leurs rapports. L'Anglore ne put se défaire de la séduction qu'exerçait sur elle son geôlier qu'en se signant. Quelque temps après, en se promenant sur une place de Beaucaire, elle aperçut un homme qui n'était autre que le Drac. Elle s'empressa d'aller le saluer. Mal lui en prit, celui-ci furieux d'avoir été découvert, lui creva un œil d'un coup de griffe et s'en retourna à tout jamais au plus profond du Rhône. 𝐀𝐫𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 « 𝐥'𝐀𝐱𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐆𝐚𝐮𝐥𝐞𝐬 » 𝑄𝑢𝑖𝑡𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑠𝑠𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑟𝑒𝑚𝑜𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑢 𝑓𝑙𝑒𝑢𝑣𝑒 (𝑅ℎ𝑜̂𝑛𝑒 𝑜𝑢 𝑁𝑖𝑙 ?), 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑖𝑔𝑛𝑜𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑐œ𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑝𝑎𝑦𝑠 𝑒𝑛 𝑠𝑎 𝑐𝑖𝑡𝑒́ 𝑑’𝐴𝑟𝑙𝑒𝑠, 𝑙𝑎𝑏𝑦𝑟𝑖𝑛𝑡ℎ𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑖̂𝑐ℎ𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠. “𝑆𝑢𝑏𝑙𝑖𝑚𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒” 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐶𝑎𝑚𝑎𝑟𝑔𝑢𝑒, 𝑏𝑎̂𝑡𝑖𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑖𝑛𝑒, 𝑣𝑜𝑖𝑐𝑖 𝑌𝑒𝑠𝑜𝑑, 𝑙𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡. 𝑉𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐼𝑠𝑖𝑎𝑞𝑢𝑒, 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟𝑒𝑙𝑖𝑒́𝑒 𝑎̀ 𝑠𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑠œ𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒́𝑗𝑎̀ 𝑐𝑖𝑡𝑒́𝑒𝑠, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑔𝑎𝑟𝑑𝑒 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑡 𝑑’𝑢𝑛 𝑑𝑜𝑢𝑏𝑙𝑒 𝑐𝑙𝑜𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑝𝑦𝑟𝑎𝑚𝑖𝑑𝑎𝑙, 𝑒𝑛 𝑠𝑜𝑛 𝑒́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑀𝑎𝑗𝑜𝑟, 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑉𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒, 𝑣𝑜𝑖𝑙𝑒́𝑒 𝑎̀ 𝑙’𝑎𝑛𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒. 𝐴𝑢 𝑝𝑖𝑒𝑑 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑖𝑛𝑒, 𝑙’𝑖𝑚𝑚𝑒𝑛𝑠𝑒 𝑛𝑒́𝑐𝑟𝑜𝑝𝑜𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑟𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐴𝑙𝑦𝑠𝑐𝑎𝑚𝑝𝑠, 𝑞𝑢𝑒 𝑛’𝑒́𝑝𝑎𝑟𝑔𝑛𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑒́ 𝑑𝑢 𝑐ℎ𝑒𝑚𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑓𝑒𝑟 𝑑𝑢 𝑃𝐿𝑀, 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑎 𝑐𝑟𝑦𝑝𝑡𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑛𝑡 𝐻𝑜𝑛𝑜𝑟𝑎𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡. 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑟𝑒𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑚𝑝 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑟𝑡𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝐶ℎ𝑎𝑚𝑝𝑠 𝐸𝑙𝑦𝑠𝑒́𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠. 𝐹𝑎𝑢𝑡-𝑖𝑙 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝐴𝑙𝑦𝑠𝑐𝑎𝑚𝑝𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑑’𝐴𝑙𝑖𝑐𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑜̂𝑡𝑒 𝑑’𝐸𝑠𝑝𝑎𝑔𝑛𝑒 ? 𝐿𝑎 𝐷𝑎𝑚𝑒 𝑑’𝐸𝑙𝑐ℎ𝑒, 𝑎𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑑’ℎ𝑢𝑖 𝑡𝑟𝑒́𝑠𝑜𝑟 𝑚𝑎𝑑𝑟𝑖𝑙𝑒̀𝑛𝑒, 𝑓𝑢𝑡 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒́𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑠 𝑚𝑒̂𝑚𝑒𝑠 𝑟𝑖𝑣𝑎𝑔𝑒𝑠 : 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑒́𝑡𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒 𝑐𝑜𝑖𝑓𝑓𝑢𝑟𝑒 𝑜𝑟𝑛𝑒́𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑜𝑢𝑏𝑙𝑒 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑎𝑙𝑒. 𝑂𝑟, 𝑎𝑢 𝑋𝑉𝐼𝐼𝐼𝑒 𝑠𝑖𝑒̀𝑐𝑙𝑒 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒, 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑖𝑓𝑓𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐴𝑟𝑙𝑒́𝑠𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑠’𝑜𝑟𝑛𝑎𝑖𝑡 𝑑’𝑢𝑛 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑟𝑢𝑏𝑎𝑛 𝑑𝑒 𝑣𝑒𝑙𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑖𝑚𝑝𝑟𝑖𝑚𝑒́, 𝑓𝑎𝑏𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒́ 𝑒𝑛 𝑅ℎ𝑒́𝑛𝑎𝑛𝑖𝑒, 𝑞𝑢𝑖 𝑠’𝑒𝑛𝑟𝑜𝑢𝑙𝑎𝑖𝑡 𝑒𝑛 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑏𝑜𝑛𝑛𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒. 𝑇𝑜𝑚𝑏𝑒́ 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑑𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑙 𝑜𝑟𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙, 𝑙𝑒 𝑟𝑢𝑏𝑎𝑛 𝑒𝑛𝑟𝑜𝑢𝑙𝑒́ 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑢𝑖-𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑎 𝑝𝑒𝑟𝑑𝑢 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑠𝑜𝑛 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑠𝑦𝑚𝑏𝑜𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒. 𝑂𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑎𝑢 𝑀𝑢𝑠𝑒́𝑜𝑛 𝐴𝑟𝑙𝑎𝑡𝑒𝑛 𝑒𝑛 𝐴𝑟𝑙𝑒𝑠 𝑙’𝑒́𝑣𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑖𝑓𝑓𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑠𝑡𝑢𝑚𝑒 𝑎𝑟𝑙𝑒́𝑠𝑖𝑒𝑛𝑠, 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑞𝑢’𝑢𝑛 𝑝𝑙𝑎𝑡 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛 𝑒𝑛 𝑐𝑒́𝑟𝑎𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑎̀ 𝑓𝑜𝑛𝑑 𝑣𝑒𝑟𝑡 𝑐𝑒́𝑙𝑎𝑑𝑜𝑛, 𝑜𝑟𝑛𝑒́ 𝑠𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑏𝑟𝑢𝑛𝑒. 𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑑𝑒𝑚𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑖𝑙 𝑣𝑒́𝑐𝑢𝑡, 𝐹𝑟𝑒́𝑑𝑒́𝑟𝑖𝑐 𝑀𝑖𝑠𝑡𝑟𝑎𝑙 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑙𝑙𝑎 𝑙𝑒 𝑚𝑢𝑠𝑒́𝑒 𝑓𝑜𝑙𝑘𝑙𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑣𝑒𝑛𝑐̧𝑎𝑙 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑁𝑜𝑏𝑒𝑙 𝑒𝑡 𝑃𝑜𝑒́𝑠𝑖𝑒 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑟𝑒𝑐̧𝑢𝑡 𝑒𝑛 1904. 𝑁𝑜𝑡𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑛 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑎 𝑑𝑒𝑚𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝐹𝑟𝑒́𝑑𝑒́𝑟𝑖𝑐 𝑀𝑖𝑠𝑡𝑟𝑎𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑛𝑒́ 𝑙𝑒 8 𝑠𝑒𝑝𝑡𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒 1830, 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑉𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒, 𝑒𝑛 𝑙𝑎 𝑓𝑒̂𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑛𝑎𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑀𝑎𝑟𝑖𝑒, 𝑒𝑡 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑚𝑜𝑟𝑡 𝑙𝑒 25 𝑚𝑎𝑟𝑠 1914, 𝑒𝑛 𝑙𝑎 𝑓𝑒̂𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝐴𝑛𝑛𝑜𝑛𝑐𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑡𝑟𝑖𝑝𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑚𝑎𝑟𝑞𝑢𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑡𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑁𝑜𝑠𝑡𝑟𝑒-𝐷𝑎𝑚𝑒, 𝑙𝑢𝑖 𝑞𝑢𝑖 𝑎 𝑎𝑖𝑚𝑒́ 𝑒𝑡 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡𝑒́ 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑡𝑟𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑁𝑜𝑠𝑡𝑟𝑎𝑑𝑎𝑚𝑢𝑠. 𝑉𝑒𝑛𝑢 𝑙𝑢𝑖 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑑𝑒 𝐿𝑒́𝑟𝑖𝑛𝑠, 𝑠𝑎𝑖𝑛𝑡 𝐶𝑒́𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑒́𝑣𝑒̂𝑞𝑢𝑒 𝑑’𝐴𝑟𝑙𝑒𝑠, 𝑒𝑠𝑡 𝑓𝑒̂𝑡𝑒 𝑙𝑒 26 𝐴𝑜𝑢̂𝑡 𝑎𝑢 𝑙𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡-𝐿𝑜𝑢𝑖𝑠. 𝐷𝑒̀𝑠 𝑙𝑒 𝑉𝐼 𝑠𝑖𝑒̀𝑐𝑙𝑒, 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡-𝑇𝑟𝑜𝑝ℎ𝑖𝑚𝑒 𝑓𝑢𝑡 𝑒́𝑙𝑒𝑣𝑒́𝑒 𝑎𝑢 𝑟𝑎𝑛𝑔 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑚𝑎𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒, 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑖𝑟𝑚𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑙’𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑒 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑖𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝑃𝑟𝑜𝑣𝑒𝑛𝑐𝑒. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑢 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑖𝑝𝑎𝑙𝑒, 𝑒𝑛𝑡𝑜𝑢𝑟𝑒́𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝑎𝑏𝑏𝑎𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒, 𝑑𝑒 𝑙’ℎ𝑜̂𝑡𝑒𝑙 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒, 𝑒𝑡 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑒́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑒́𝑣𝑎𝑙𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑖𝑙 𝑅𝑒𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑒𝑛 𝑚𝑢𝑠𝑒́𝑒 𝑙𝑎𝑝𝑖𝑑𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑒 𝑑𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑢𝑛 𝑜𝑏𝑒́𝑙𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑜𝑢𝑟𝑒́ 𝑑𝑒 𝑞𝑢𝑎𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑖𝑜𝑛𝑠, 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑙𝑙𝑒́ 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝐴𝑢𝑔𝑢𝑠𝑡𝑒 𝑎𝑢 1𝑒𝑟 𝑠𝑖𝑒̀𝑐𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑒̀𝑟𝑒 𝑎𝑢 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑒̀𝑛𝑒𝑠. 𝑁𝑜𝑢𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙 𝑑𝑒 𝑙’𝐸𝑔𝑦𝑝𝑡𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑖𝑡𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑠𝑖 𝑚𝑎𝑟𝑞𝑢𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙’ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒́𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 𝑒𝑡 𝑙’𝑜𝑐𝑐𝑢𝑝𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑟𝑜𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒. 𝑂𝑛 𝑎 𝑟𝑒𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒́ 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑚𝑢𝑠𝑒́𝑒 𝑙𝑎𝑝𝑖𝑑𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑑𝑚𝑖𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑎𝑟𝑐𝑜𝑝ℎ𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝐴𝑙𝑦𝑠𝑐𝑎𝑚𝑝𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝐿𝑜𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑒̀𝑑𝑒 𝑞𝑢’𝑢𝑛 𝑒𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑝𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑏𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑉𝑒́𝑛𝑢𝑠 𝑑’𝐴𝑟𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑙’𝑜𝑟𝑖𝑔𝑖𝑛𝑎𝑙, 𝑎𝑢 𝐿𝑜𝑢𝑣𝑟𝑒, 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑞𝑢’𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑝𝑖𝑒 𝑎𝑛𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝑜𝑒𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑒𝑝𝑠. 𝑂𝑛 𝑣𝑜𝑖𝑡 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑚𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑠 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑒𝑠. 𝐴𝑣𝑒𝑛𝑢𝑒 𝑆𝑎𝑑𝑖-𝐶𝑎𝑟𝑛𝑜𝑡, 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑎𝑐̧𝑎𝑑𝑒 𝑒𝑡 𝑜𝑟𝑛𝑒́𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑖𝑛𝑐𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑜𝑢̀ 𝑠’𝑖𝑛𝑠𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑢𝑛 𝑚𝑒́𝑑𝑎𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛 : 𝑢𝑛 𝑎𝑛𝑔𝑒𝑙𝑜𝑡, 𝐻𝑒́𝑝ℎ𝑎𝑖̈𝑠𝑡𝑜𝑠, 𝑎𝑟𝑚𝑒́ 𝑑’𝑢𝑛 𝑚𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑡, 𝑓𝑜𝑟𝑔𝑒 𝑇𝑖𝑝ℎ𝑒𝑟𝑒𝑡, 𝑙𝑎 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑡𝑒́. 𝐴𝑢-𝑑𝑒𝑠𝑠𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑒𝑛𝑒̂𝑡𝑟𝑒𝑠, 𝑙𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑞𝑢𝑒𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝐴𝑙𝑐ℎ𝑖𝑚𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠 ; 𝑎𝑢 𝑙𝑖𝑛𝑡𝑒𝑎𝑢, 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑏𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒𝑠 : 𝐶𝑦𝑏𝑒̀𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑟 : 𝑙’𝑎𝑡ℎ𝑎𝑛𝑜𝑟, 𝑒𝑡 𝑃𝑜𝑠𝑒́𝑖𝑑𝑜𝑛 𝑎𝑢 𝑐ℎ𝑒𝑓 𝑒𝑚𝑝𝑎𝑛𝑎𝑐ℎ𝑒́. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑜𝑙𝑒 𝑎̀ 𝑛𝑜𝑡𝑒 𝑎𝑚𝑖 𝐺𝑢𝑦 𝐵𝑒́𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑒𝑛 𝑠𝑜𝑛 𝑏𝑒𝑙 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒 : “ 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝐴𝑛𝑛𝑒 𝑑’𝐴𝑙𝑐ℎ𝑖𝑚𝑖𝑒” 𝑞𝑢𝑖 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑡𝑖𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑔𝑛𝑖𝑒 𝑑𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑒́𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑝𝑟𝑜𝑣𝑒𝑛𝑐̧𝑎𝑙 : « 𝑅ℎ𝑒́𝑒 𝑜𝑢 𝐶𝑦𝑏𝑒̀𝑙𝑒 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑒́𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐷𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝐺𝑟𝑎𝑛𝑑-𝑀𝑒̀𝑟𝑒, 𝑒𝑡 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 ℎ𝑜𝑛𝑜𝑟𝑒́𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑔𝑎𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒. 𝐼𝑙 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑖̂𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑙’𝑜𝑛 𝑎 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑚 𝑑𝑒 𝐶𝑦𝑏𝑒̀𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝐶𝑎𝑝𝑢𝑡 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝐿𝑎𝑝𝑖𝑠, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑠𝑖 𝑙’𝑜𝑛 𝑑𝑖𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒, 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑖𝑝𝑎𝑙𝑒, 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒, 𝑙𝑎 𝑚𝑒̀𝑟𝑒 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒. 𝐿𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑚𝑠 𝑞𝑢’𝑜𝑛 𝑎 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑠 𝑎̀ 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑚𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐷𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑝𝑟𝑖𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒́𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑜𝑢̀ 𝑠𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑜𝑢 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒, 𝑜𝑢 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙’Œ𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠. 𝐴𝑢𝑠𝑠𝑖, 𝑒𝑛 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑜𝑢 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙’Œ𝑢𝑣𝑟𝑒, 𝑚𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑣𝑎𝑠𝑒 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐̧𝑎𝑛𝑡 𝑙’Œ𝑢𝑣𝑟𝑒, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑓𝑢𝑡 𝑛𝑜𝑚𝑚𝑒́𝑒 𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒 𝐶𝑦𝑏𝑒̀𝑙𝑒, 𝑀𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐷𝑖𝑒𝑢𝑥, 𝑒𝑡 𝐸𝑝𝑜𝑢𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝐶𝑖𝑒𝑙… 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑒𝑛 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑢𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑑𝑖𝑔𝑚𝑒 𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒́𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝐺𝑟𝑎𝑛𝑑 Œ𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑑’𝐻𝑒𝑟𝑚𝑒̀𝑠, 𝑐’𝑒𝑠𝑡-𝑎̀-𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑝ℎ𝑖𝑙𝑜𝑠𝑜𝑝ℎ𝑎𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑙𝑒́ 𝑑𝑒 𝑙’𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒, 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟𝑒, 𝑣𝑜𝑖𝑙𝑒́𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑢 𝑣𝑢𝑙𝑔𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙’𝑖𝑚𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑢 𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑒𝑎𝑢 𝑝ℎ𝑖𝑙𝑜𝑠𝑜𝑝ℎ𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑙’𝑎𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑀𝑒̀𝑟𝑒, 𝑒𝑡 𝑎𝑐𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑔𝑛𝑒́𝑒 𝑞𝑢’𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑢𝑓𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑙𝑖𝑜𝑛 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 𝑜𝑢 𝑓𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒, 𝑡𝑎𝑛𝑑𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑒́𝑔𝑒́𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑙’𝑒𝑛𝑡𝑜𝑢𝑟𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑎𝑚𝑏𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑙’𝐸𝑚𝑒𝑟𝑎𝑢𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑆𝑎𝑔𝑒𝑠, 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑡𝑎𝑟𝑑 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑒𝑢𝑥 𝐺𝑟𝑎𝑎𝑙, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑖𝑑𝑜𝑖𝑛𝑒 𝑎̀ 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙. » 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑜𝑟𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣𝑒́𝑔𝑒́𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑜𝑟𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑏𝑎𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑚𝑒̂𝑚𝑒𝑠 𝑓𝑒𝑛𝑒̂𝑡𝑟𝑒𝑠. 𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑙’𝐸𝑚𝑒𝑟𝑎𝑢𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑆𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙’𝐴𝑛𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑇𝑟𝑎𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠’𝑎𝑐𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑖𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝐺𝑟𝑎𝑎𝑙 𝑎̀ 𝑙’𝐸𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑟𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒. 𝐿’𝑎𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑙𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑀𝑜𝑛𝑡𝑚𝑎𝑗𝑜𝑢𝑟, 𝑡𝑟𝑒̀𝑠 𝑟𝑢𝑖𝑛𝑒́𝑒, 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑙𝑎 𝑔𝑎𝑟𝑑𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐶𝑖𝑡𝑒́. 𝑆𝑜𝑛 𝑐𝑙𝑜𝑖̂𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒́ 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑑’𝑖𝑛𝑞𝑢𝑖𝑒́𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑒̀𝑠 𝑎𝑟𝑐ℎ𝑎𝑖̈𝑞𝑢𝑒𝑠, 𝑑𝑟𝑎𝑔𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑡 𝑡𝑎𝑟𝑎𝑠𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑠 𝑡𝑒́𝑛𝑒̀𝑏𝑟𝑒𝑠, 𝑒́𝑡𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑓𝑎𝑠𝑐𝑖𝑛𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑑𝑜𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑒𝑥𝑖𝑐𝑎𝑖𝑛𝑒𝑠. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑬𝒍𝒊𝒔𝒆 𝑳𝑬𝑱𝑨𝑹𝑫 𝒊𝒏 𝑨𝑻𝑳𝑨𝑵𝑻𝑰𝑺 𝑵° 323, 𝑵𝒐𝒗𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆-𝑫𝒆́𝒄𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆 1982, « 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆́𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝑮𝒂𝒖𝒍𝒆𝒔 » ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"« Ce beau palais restauré abrite une collection exceptionnelle d'objets traditionnels de la Provence. Costumes, bijoux, meubles, vaisselle, santons, amulettes et divers savoir-faire sont mis en valeur par une scénographie respectueuse et contemporaine. Les dioramas etvidéos écrivent|'histoire des musées de société du XIX° siècle à nos jours. » 8 €. Réservation obligatoire. 29, rue de la République, Arles (13). Tél. : 04 13 31 51 90. museonarlaten.fr"

@cgnaya

"Pour découvrir la culture provençale "

@nadine.nodzenski

"Musée sur l’histoire de la Provence très bien présenté !"

@nicolas.jean

"Rouvert il y a peu, ce musée est une merveille sur le thème de la vie et des traditions provençales. Créé par Frédéric Mistral."

@mmesajou

"Musée arlésien. Pas ouvert"

@charlotte.dechelette

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Histoire Itinérante

@histoireitinerante

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"Situé au cœur de la ville d’Arles, le Museon Arlaten est l'un des plus anciens musées d'ethnographie de France : véritable « fabrique à mémoires » et « boîte à images » de la Provence, il est pleinement ancré dans la société contemporaine. Créé en 1896 par le prix Nobel de littérature Frédéric Mistral, ce « musée de poète », ce « poème en objets », a rouvert en 2021 après une rénovation architecturale et muséographique d'envergure. S'y racontent les modes de vie, les cultures et les savoir-faire des habitants du territoire, depuis le XVIIIe siècle et jusqu'à nos jours. L'exposition permanente présente 3 500 œuvres et objets ethnographiques issus des très vastes collections du musée. Le parcours de visite évoque la vie quotidienne et la société provençale d'hier à aujourd'hui : costumes traditionnels, rites et légendes, langue régionale, métiers, mobilier, artisanat, iconographie populaire…mais aussi objets témoins des mutations contemporaines. On peut notamment y voir de beaux battoirs de lavandières ornés d'un Drac reptilien, du nom de cette créature mythique du folklore méridional. En Occitanie et en Catalogne, les dracs désignent des créatures de formes variables, dont la plupart sont considérées comme des dragons représentant le diable, liés à l'eau et à ses dangers. Le mot drac est d'ailleurs un terme occitan vraisemblablement issu du latin classique draco / draconis, tout comme le français dragon. 𝐋𝐚 𝐥𝐞́𝐠𝐞𝐧𝐝𝐞 𝐝𝐮 𝐃𝐫𝐚𝐜 𝐝𝐞 𝐁𝐞𝐚𝐮𝐜𝐚𝐢𝐫𝐞 On a dès le xiiie siècle des relations de Dracs habitant les eaux du Rhône. Un chroniqueur de l'époque dit qu'ils peuvent prendre une apparence humaine, et qu'ils font flotter sur les eaux des coupes en or, ou des anneaux, qui attirent les humains. Quand ceux-ci se sont penchés ou avancés dans l'eau, les Dracs s'emparent d'eux pour les dévorer ou se servir d'eux : le Drac de Beaucaire est une célèbre légende chroniquée par Gervais de Tilbury au début du XIIIe siècle, dans son récit De lamis et dracis et phantasis. Elle raconte l'histoire d'une femme enlevée par un Drac alors qu'elle lavait son linge au bord du Rhône : elle avait vu une coupe de bois flotter et n'avait pu s'empêcher de la saisir, c'est alors que le dragon l'entraîna par le fond et la força à devenir la nourrice de son fils. Elle vit le dragon enlever des humains en prenant lui-même une apparence humaine puis, sept ans plus tard, elle revint saine et sauve. Son mari et son ami la reconnurent à peine. Elle leur raconta alors ce qu'elle avait vécu durant sa captivité, que les Dracs se nourrissaient de chair humaine et prenaient eux-mêmes forme humaine, et comment, un jour, elle toucha par hasard l'un de ses yeux avec son doigt enduit de graisse d'un « gâteau de serpentaire », ce qui lui donna le pouvoir de voir clair sous l'eau. Un Drac qu'elle salua par erreur alors qu'il avait pris forme humaine lui demanda de quel œil elle l'avait reconnu, et lui ôta son pouvoir. Dans le chant VI de son Poème du Rhône, Frédéric Mistral, reprend ce thème des mésaventures d'une lavandière de Beaucaire enlevée par le Drac. La narration en est différente. Charmée par un chant venu du plus profond des eaux, l'Anglore avait laissé tomber son battoir dans le fleuve. Quand elle tenta de le récupérer, elle fut saisie et entraînée par le Drac « dans une grotte vaste et pleine de fraîcheur, éclairée par une lueur aqueuse ». Elle allait y rester durant sept ans. Là, elle servit de nourrice au fils du Drac. Très satisfait de ses premiers services « le Drac lui confia une petite boite de graisse humaine en lui recommandant de bien en enduire son fils chaque soir afin qu'il soit invisible puis de se nettoyer soigneusement ses mains avec une eau spéciale qu'il lui fournit également ». L'Anglore oublia un soir cette recommandation et le lendemain matin, après qu'elle se fut frotté les yeux pour mieux s'éveiller, elle vit enfin le Drac sous sa forme humaine. Quand elle réapparut, pressée de questions, elle avoua qu'elle était restée tout ce temps dans le Rhône avec le Drac. Le poète conclut son chant en jouant sur ambiguïté de leurs rapports. L'Anglore ne put se défaire de la séduction qu'exerçait sur elle son geôlier qu'en se signant. Quelque temps après, en se promenant sur une place de Beaucaire, elle aperçut un homme qui n'était autre que le Drac. Elle s'empressa d'aller le saluer. Mal lui en prit, celui-ci furieux d'avoir été découvert, lui creva un œil d'un coup de griffe et s'en retourna à tout jamais au plus profond du Rhône. 𝐀𝐫𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 « 𝐥'𝐀𝐱𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐆𝐚𝐮𝐥𝐞𝐬 » 𝑄𝑢𝑖𝑡𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑠𝑠𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑟𝑒𝑚𝑜𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑢 𝑓𝑙𝑒𝑢𝑣𝑒 (𝑅ℎ𝑜̂𝑛𝑒 𝑜𝑢 𝑁𝑖𝑙 ?), 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑖𝑔𝑛𝑜𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑐œ𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑝𝑎𝑦𝑠 𝑒𝑛 𝑠𝑎 𝑐𝑖𝑡𝑒́ 𝑑’𝐴𝑟𝑙𝑒𝑠, 𝑙𝑎𝑏𝑦𝑟𝑖𝑛𝑡ℎ𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑖̂𝑐ℎ𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠. “𝑆𝑢𝑏𝑙𝑖𝑚𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒” 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐶𝑎𝑚𝑎𝑟𝑔𝑢𝑒, 𝑏𝑎̂𝑡𝑖𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑖𝑛𝑒, 𝑣𝑜𝑖𝑐𝑖 𝑌𝑒𝑠𝑜𝑑, 𝑙𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡. 𝑉𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐼𝑠𝑖𝑎𝑞𝑢𝑒, 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟𝑒𝑙𝑖𝑒́𝑒 𝑎̀ 𝑠𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑠œ𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒́𝑗𝑎̀ 𝑐𝑖𝑡𝑒́𝑒𝑠, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑔𝑎𝑟𝑑𝑒 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑡 𝑑’𝑢𝑛 𝑑𝑜𝑢𝑏𝑙𝑒 𝑐𝑙𝑜𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑝𝑦𝑟𝑎𝑚𝑖𝑑𝑎𝑙, 𝑒𝑛 𝑠𝑜𝑛 𝑒́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑀𝑎𝑗𝑜𝑟, 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑉𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒, 𝑣𝑜𝑖𝑙𝑒́𝑒 𝑎̀ 𝑙’𝑎𝑛𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒. 𝐴𝑢 𝑝𝑖𝑒𝑑 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑖𝑛𝑒, 𝑙’𝑖𝑚𝑚𝑒𝑛𝑠𝑒 𝑛𝑒́𝑐𝑟𝑜𝑝𝑜𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑟𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐴𝑙𝑦𝑠𝑐𝑎𝑚𝑝𝑠, 𝑞𝑢𝑒 𝑛’𝑒́𝑝𝑎𝑟𝑔𝑛𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑒́ 𝑑𝑢 𝑐ℎ𝑒𝑚𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑓𝑒𝑟 𝑑𝑢 𝑃𝐿𝑀, 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑎 𝑐𝑟𝑦𝑝𝑡𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑛𝑡 𝐻𝑜𝑛𝑜𝑟𝑎𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡. 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑟𝑒𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑚𝑝 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑟𝑡𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝐶ℎ𝑎𝑚𝑝𝑠 𝐸𝑙𝑦𝑠𝑒́𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠. 𝐹𝑎𝑢𝑡-𝑖𝑙 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝐴𝑙𝑦𝑠𝑐𝑎𝑚𝑝𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑑’𝐴𝑙𝑖𝑐𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑜̂𝑡𝑒 𝑑’𝐸𝑠𝑝𝑎𝑔𝑛𝑒 ? 𝐿𝑎 𝐷𝑎𝑚𝑒 𝑑’𝐸𝑙𝑐ℎ𝑒, 𝑎𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑑’ℎ𝑢𝑖 𝑡𝑟𝑒́𝑠𝑜𝑟 𝑚𝑎𝑑𝑟𝑖𝑙𝑒̀𝑛𝑒, 𝑓𝑢𝑡 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒́𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑠 𝑚𝑒̂𝑚𝑒𝑠 𝑟𝑖𝑣𝑎𝑔𝑒𝑠 : 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑒́𝑡𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒 𝑐𝑜𝑖𝑓𝑓𝑢𝑟𝑒 𝑜𝑟𝑛𝑒́𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑜𝑢𝑏𝑙𝑒 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑎𝑙𝑒. 𝑂𝑟, 𝑎𝑢 𝑋𝑉𝐼𝐼𝐼𝑒 𝑠𝑖𝑒̀𝑐𝑙𝑒 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒, 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑖𝑓𝑓𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐴𝑟𝑙𝑒́𝑠𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑠’𝑜𝑟𝑛𝑎𝑖𝑡 𝑑’𝑢𝑛 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑟𝑢𝑏𝑎𝑛 𝑑𝑒 𝑣𝑒𝑙𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑖𝑚𝑝𝑟𝑖𝑚𝑒́, 𝑓𝑎𝑏𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒́ 𝑒𝑛 𝑅ℎ𝑒́𝑛𝑎𝑛𝑖𝑒, 𝑞𝑢𝑖 𝑠’𝑒𝑛𝑟𝑜𝑢𝑙𝑎𝑖𝑡 𝑒𝑛 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑏𝑜𝑛𝑛𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒. 𝑇𝑜𝑚𝑏𝑒́ 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑑𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑙 𝑜𝑟𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙, 𝑙𝑒 𝑟𝑢𝑏𝑎𝑛 𝑒𝑛𝑟𝑜𝑢𝑙𝑒́ 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑢𝑖-𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑎 𝑝𝑒𝑟𝑑𝑢 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑠𝑜𝑛 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑠𝑦𝑚𝑏𝑜𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒. 𝑂𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑎𝑢 𝑀𝑢𝑠𝑒́𝑜𝑛 𝐴𝑟𝑙𝑎𝑡𝑒𝑛 𝑒𝑛 𝐴𝑟𝑙𝑒𝑠 𝑙’𝑒́𝑣𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑖𝑓𝑓𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑠𝑡𝑢𝑚𝑒 𝑎𝑟𝑙𝑒́𝑠𝑖𝑒𝑛𝑠, 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑞𝑢’𝑢𝑛 𝑝𝑙𝑎𝑡 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛 𝑒𝑛 𝑐𝑒́𝑟𝑎𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑎̀ 𝑓𝑜𝑛𝑑 𝑣𝑒𝑟𝑡 𝑐𝑒́𝑙𝑎𝑑𝑜𝑛, 𝑜𝑟𝑛𝑒́ 𝑠𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑏𝑟𝑢𝑛𝑒. 𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑑𝑒𝑚𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑖𝑙 𝑣𝑒́𝑐𝑢𝑡, 𝐹𝑟𝑒́𝑑𝑒́𝑟𝑖𝑐 𝑀𝑖𝑠𝑡𝑟𝑎𝑙 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑙𝑙𝑎 𝑙𝑒 𝑚𝑢𝑠𝑒́𝑒 𝑓𝑜𝑙𝑘𝑙𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑣𝑒𝑛𝑐̧𝑎𝑙 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑁𝑜𝑏𝑒𝑙 𝑒𝑡 𝑃𝑜𝑒́𝑠𝑖𝑒 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑟𝑒𝑐̧𝑢𝑡 𝑒𝑛 1904. 𝑁𝑜𝑡𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑛 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑎 𝑑𝑒𝑚𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝐹𝑟𝑒́𝑑𝑒́𝑟𝑖𝑐 𝑀𝑖𝑠𝑡𝑟𝑎𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑛𝑒́ 𝑙𝑒 8 𝑠𝑒𝑝𝑡𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒 1830, 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑉𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒, 𝑒𝑛 𝑙𝑎 𝑓𝑒̂𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑛𝑎𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑀𝑎𝑟𝑖𝑒, 𝑒𝑡 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑚𝑜𝑟𝑡 𝑙𝑒 25 𝑚𝑎𝑟𝑠 1914, 𝑒𝑛 𝑙𝑎 𝑓𝑒̂𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝐴𝑛𝑛𝑜𝑛𝑐𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑡𝑟𝑖𝑝𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑚𝑎𝑟𝑞𝑢𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑡𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑁𝑜𝑠𝑡𝑟𝑒-𝐷𝑎𝑚𝑒, 𝑙𝑢𝑖 𝑞𝑢𝑖 𝑎 𝑎𝑖𝑚𝑒́ 𝑒𝑡 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡𝑒́ 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑡𝑟𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑁𝑜𝑠𝑡𝑟𝑎𝑑𝑎𝑚𝑢𝑠. 𝑉𝑒𝑛𝑢 𝑙𝑢𝑖 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑑𝑒 𝐿𝑒́𝑟𝑖𝑛𝑠, 𝑠𝑎𝑖𝑛𝑡 𝐶𝑒́𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑒́𝑣𝑒̂𝑞𝑢𝑒 𝑑’𝐴𝑟𝑙𝑒𝑠, 𝑒𝑠𝑡 𝑓𝑒̂𝑡𝑒 𝑙𝑒 26 𝐴𝑜𝑢̂𝑡 𝑎𝑢 𝑙𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡-𝐿𝑜𝑢𝑖𝑠. 𝐷𝑒̀𝑠 𝑙𝑒 𝑉𝐼 𝑠𝑖𝑒̀𝑐𝑙𝑒, 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡-𝑇𝑟𝑜𝑝ℎ𝑖𝑚𝑒 𝑓𝑢𝑡 𝑒́𝑙𝑒𝑣𝑒́𝑒 𝑎𝑢 𝑟𝑎𝑛𝑔 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑚𝑎𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒, 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑖𝑟𝑚𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑙’𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑒 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑖𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝑃𝑟𝑜𝑣𝑒𝑛𝑐𝑒. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑢 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑖𝑝𝑎𝑙𝑒, 𝑒𝑛𝑡𝑜𝑢𝑟𝑒́𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝑎𝑏𝑏𝑎𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒, 𝑑𝑒 𝑙’ℎ𝑜̂𝑡𝑒𝑙 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒, 𝑒𝑡 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑒́𝑔𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑒́𝑣𝑎𝑙𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑖𝑙 𝑅𝑒𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑒𝑛 𝑚𝑢𝑠𝑒́𝑒 𝑙𝑎𝑝𝑖𝑑𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑒 𝑑𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑢𝑛 𝑜𝑏𝑒́𝑙𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑜𝑢𝑟𝑒́ 𝑑𝑒 𝑞𝑢𝑎𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑖𝑜𝑛𝑠, 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑙𝑙𝑒́ 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝐴𝑢𝑔𝑢𝑠𝑡𝑒 𝑎𝑢 1𝑒𝑟 𝑠𝑖𝑒̀𝑐𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑒̀𝑟𝑒 𝑎𝑢 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑒̀𝑛𝑒𝑠. 𝑁𝑜𝑢𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙 𝑑𝑒 𝑙’𝐸𝑔𝑦𝑝𝑡𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑖𝑡𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑠𝑖 𝑚𝑎𝑟𝑞𝑢𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙’ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒́𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 𝑒𝑡 𝑙’𝑜𝑐𝑐𝑢𝑝𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑟𝑜𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒. 𝑂𝑛 𝑎 𝑟𝑒𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒́ 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑚𝑢𝑠𝑒́𝑒 𝑙𝑎𝑝𝑖𝑑𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑑𝑚𝑖𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑎𝑟𝑐𝑜𝑝ℎ𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝐴𝑙𝑦𝑠𝑐𝑎𝑚𝑝𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝐿𝑜𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑒̀𝑑𝑒 𝑞𝑢’𝑢𝑛 𝑒𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑝𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑏𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑉𝑒́𝑛𝑢𝑠 𝑑’𝐴𝑟𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑙’𝑜𝑟𝑖𝑔𝑖𝑛𝑎𝑙, 𝑎𝑢 𝐿𝑜𝑢𝑣𝑟𝑒, 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑞𝑢’𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑝𝑖𝑒 𝑎𝑛𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝑜𝑒𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑒𝑝𝑠. 𝑂𝑛 𝑣𝑜𝑖𝑡 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑚𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑠 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑒𝑠. 𝐴𝑣𝑒𝑛𝑢𝑒 𝑆𝑎𝑑𝑖-𝐶𝑎𝑟𝑛𝑜𝑡, 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑎𝑐̧𝑎𝑑𝑒 𝑒𝑡 𝑜𝑟𝑛𝑒́𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑖𝑛𝑐𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑜𝑢̀ 𝑠’𝑖𝑛𝑠𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑢𝑛 𝑚𝑒́𝑑𝑎𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛 : 𝑢𝑛 𝑎𝑛𝑔𝑒𝑙𝑜𝑡, 𝐻𝑒́𝑝ℎ𝑎𝑖̈𝑠𝑡𝑜𝑠, 𝑎𝑟𝑚𝑒́ 𝑑’𝑢𝑛 𝑚𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑡, 𝑓𝑜𝑟𝑔𝑒 𝑇𝑖𝑝ℎ𝑒𝑟𝑒𝑡, 𝑙𝑎 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑡𝑒́. 𝐴𝑢-𝑑𝑒𝑠𝑠𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑒𝑛𝑒̂𝑡𝑟𝑒𝑠, 𝑙𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑞𝑢𝑒𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝐴𝑙𝑐ℎ𝑖𝑚𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠 ; 𝑎𝑢 𝑙𝑖𝑛𝑡𝑒𝑎𝑢, 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑏𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒𝑠 : 𝐶𝑦𝑏𝑒̀𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑟 : 𝑙’𝑎𝑡ℎ𝑎𝑛𝑜𝑟, 𝑒𝑡 𝑃𝑜𝑠𝑒́𝑖𝑑𝑜𝑛 𝑎𝑢 𝑐ℎ𝑒𝑓 𝑒𝑚𝑝𝑎𝑛𝑎𝑐ℎ𝑒́. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑜𝑙𝑒 𝑎̀ 𝑛𝑜𝑡𝑒 𝑎𝑚𝑖 𝐺𝑢𝑦 𝐵𝑒́𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑒𝑛 𝑠𝑜𝑛 𝑏𝑒𝑙 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒 : “ 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝐴𝑛𝑛𝑒 𝑑’𝐴𝑙𝑐ℎ𝑖𝑚𝑖𝑒” 𝑞𝑢𝑖 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑡𝑖𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑔𝑛𝑖𝑒 𝑑𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑒́𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑝𝑟𝑜𝑣𝑒𝑛𝑐̧𝑎𝑙 : « 𝑅ℎ𝑒́𝑒 𝑜𝑢 𝐶𝑦𝑏𝑒̀𝑙𝑒 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑒́𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐷𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝐺𝑟𝑎𝑛𝑑-𝑀𝑒̀𝑟𝑒, 𝑒𝑡 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 ℎ𝑜𝑛𝑜𝑟𝑒́𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑔𝑎𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒. 𝐼𝑙 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑖̂𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑙’𝑜𝑛 𝑎 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑚 𝑑𝑒 𝐶𝑦𝑏𝑒̀𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝐶𝑎𝑝𝑢𝑡 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝐿𝑎𝑝𝑖𝑠, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑠𝑖 𝑙’𝑜𝑛 𝑑𝑖𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒, 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑖𝑝𝑎𝑙𝑒, 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒, 𝑙𝑎 𝑚𝑒̀𝑟𝑒 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒. 𝐿𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑚𝑠 𝑞𝑢’𝑜𝑛 𝑎 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑠 𝑎̀ 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑚𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐷𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑝𝑟𝑖𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒́𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑜𝑢̀ 𝑠𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑜𝑢 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒, 𝑜𝑢 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙’Œ𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠. 𝐴𝑢𝑠𝑠𝑖, 𝑒𝑛 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑜𝑢 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙’Œ𝑢𝑣𝑟𝑒, 𝑚𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑣𝑎𝑠𝑒 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐̧𝑎𝑛𝑡 𝑙’Œ𝑢𝑣𝑟𝑒, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑓𝑢𝑡 𝑛𝑜𝑚𝑚𝑒́𝑒 𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒 𝐶𝑦𝑏𝑒̀𝑙𝑒, 𝑀𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐷𝑖𝑒𝑢𝑥, 𝑒𝑡 𝐸𝑝𝑜𝑢𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝐶𝑖𝑒𝑙… 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑒𝑛 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑢𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑑𝑖𝑔𝑚𝑒 𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒́𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝐺𝑟𝑎𝑛𝑑 Œ𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑑’𝐻𝑒𝑟𝑚𝑒̀𝑠, 𝑐’𝑒𝑠𝑡-𝑎̀-𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑝ℎ𝑖𝑙𝑜𝑠𝑜𝑝ℎ𝑎𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑙𝑒́ 𝑑𝑒 𝑙’𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒, 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟𝑒, 𝑣𝑜𝑖𝑙𝑒́𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑢 𝑣𝑢𝑙𝑔𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙’𝑖𝑚𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑢 𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑒𝑎𝑢 𝑝ℎ𝑖𝑙𝑜𝑠𝑜𝑝ℎ𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑙’𝑎𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑀𝑒̀𝑟𝑒, 𝑒𝑡 𝑎𝑐𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑔𝑛𝑒́𝑒 𝑞𝑢’𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑢𝑓𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑙𝑖𝑜𝑛 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 𝑜𝑢 𝑓𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒, 𝑡𝑎𝑛𝑑𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑒́𝑔𝑒́𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑙’𝑒𝑛𝑡𝑜𝑢𝑟𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑎𝑚𝑏𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑙’𝐸𝑚𝑒𝑟𝑎𝑢𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑆𝑎𝑔𝑒𝑠, 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑡𝑎𝑟𝑑 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑒𝑢𝑥 𝐺𝑟𝑎𝑎𝑙, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑖𝑑𝑜𝑖𝑛𝑒 𝑎̀ 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙. » 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑜𝑟𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣𝑒́𝑔𝑒́𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑜𝑟𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑏𝑎𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑚𝑒̂𝑚𝑒𝑠 𝑓𝑒𝑛𝑒̂𝑡𝑟𝑒𝑠. 𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑙’𝐸𝑚𝑒𝑟𝑎𝑢𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑆𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙’𝐴𝑛𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑇𝑟𝑎𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠’𝑎𝑐𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑖𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝐺𝑟𝑎𝑎𝑙 𝑎̀ 𝑙’𝐸𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑟𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒. 𝐿’𝑎𝑏𝑏𝑎𝑦𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑙𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑀𝑜𝑛𝑡𝑚𝑎𝑗𝑜𝑢𝑟, 𝑡𝑟𝑒̀𝑠 𝑟𝑢𝑖𝑛𝑒́𝑒, 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑙𝑎 𝑔𝑎𝑟𝑑𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐶𝑖𝑡𝑒́. 𝑆𝑜𝑛 𝑐𝑙𝑜𝑖̂𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒́ 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑑’𝑖𝑛𝑞𝑢𝑖𝑒́𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑒̀𝑠 𝑎𝑟𝑐ℎ𝑎𝑖̈𝑞𝑢𝑒𝑠, 𝑑𝑟𝑎𝑔𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑡 𝑡𝑎𝑟𝑎𝑠𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑠 𝑡𝑒́𝑛𝑒̀𝑏𝑟𝑒𝑠, 𝑒́𝑡𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑓𝑎𝑠𝑐𝑖𝑛𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑑𝑜𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑒𝑥𝑖𝑐𝑎𝑖𝑛𝑒𝑠. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑬𝒍𝒊𝒔𝒆 𝑳𝑬𝑱𝑨𝑹𝑫 𝒊𝒏 𝑨𝑻𝑳𝑨𝑵𝑻𝑰𝑺 𝑵° 323, 𝑵𝒐𝒗𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆-𝑫𝒆́𝒄𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆 1982, « 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆́𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝑮𝒂𝒖𝒍𝒆𝒔 » ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
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"C'est le prix Nobel, obtenu en 1904, qui a permis à Frédéric Mistral de créer ce musée consacré à l'identité provençale. Les objets présentés relèvent aussi bien du quotidien que des arts ou des sciences. Dans la cour, vous verrez les vestiges d'un petit forum."
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