Abbaye de Léhon
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"Bâti au milieu du IXe siècle, le monastère bénédictin Saint-Magloire de Léhon compte parmi les plus vieilles abbayes de Bretagne. Fondé en 846 par Nominoë, comte de Rennes, premier souverain de Bretagne (reconnu comme tel par Charles le Chauve), il s’impose rapidement comme un haut lieu spirituel des bords de Rance. Aujourd’hui le monument offre à la visite un ensemble complet révélant les espaces nécessaires à la vie conventuelle (Eglise abbatiale, cloître, jardin, réfectoire). 𝐔𝐧𝐞 𝐚𝐛𝐛𝐚𝐲𝐞 𝐫𝐢𝐜𝐡𝐞 𝐞𝐧 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞... Le monastère de Léhon a eu pour fondateurs deux Bretons illustres : Nominoë, « le plus grand héros de la Bretagne » et Magloire, l'un de ses plus grands saints. Le récit merveilleux de l'arrivée des reliques du saint homme dans la vallée de la Rance se répandit rapidement et de nouveaux disciples ne tardèrent pas à rejoindre les premiers religieux. Protégée par les rois de Bretagne, la jeune communauté mena une vie pieuse et paisible durant cent vingt ans. Mais vers 975, les Normands arrivèrent jusqu'à Léhon et livrèrent au pillage et aux flammes la royale abbaye. L'abbé Juan put cependant sauver les précieuses reliques qui furent reçues par Hugues Capet et donnèrent naissance à l'illustre abbaye de Saint-Magloire de Paris. Vers le commencement du XIe siècle, la fondation de Nominoë retrouva son ancienne splendeur et le monastère se soumit alors à l'abbaye de Marmoutier. Devenu prieuré royal, il était exempt de toute juridiction épiscopale, possédait de nombreuses églises dans différents diocèses et ses droits et privilèges lui assuraient une grande puissance. En 1643, Louis XIII donna à Charles Bruslart, prieur commendataire, les ruines du château de Léhon qui avait été rasé comme le stipulait le traité de paix entre Louis VII et Henri II, puis rebâti à la fin du XIIe siècle avant que les guerres de la Ligue ruinent définitivement son donjon, ses remparts et ses tours déjà chancelantes. L'année suivante le prieur, à son tour, les offrit aux religieux. L'abbaye de Saint-Magloire devint le berceau de la réforme de l'ordre de Saint-Benoît en Bretagne, un relâchement certain s'étant introduit dans bon nombre de monastères. Le père Mars, figure emblématique de l'abbaye, obtint toute autorité pour visiter et réformer les monastères de l'ordre, punir les vices et les fautes, et recevoir les novices à l'habit et à la profession. Á sa mort, il fut inhumé dans l'église et de fréquents miracles firent de son tombeau l'objet de la vénération de milliers de fidèles. Puis, l'union définitive de la mense prieurale de Léhon à la mense abbatiale de Marmoutier fut prononcée le 1er décembre 1722 et confirmée par lettre patente du roi en février 1724. Le monastère conservait cependant sa vie de communauté propre et son prieur claustral. Le 6 juillet 1766, Louis XV publia un arrêt par lequel chaque monastère de la congrégation de Saint-Maur devait être habité par au moins dix religieux. Le prieuré de Saint-Magloire fut de ceux qui devaient être sacrifiés. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑪𝒐̂𝒕𝒆𝒔 𝒅'𝑨𝒓𝒎𝒐𝒓 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒃𝒍𝒐𝒈 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍𝒆 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante