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Histoire Itinérante
@histoireitinerante
1644followers
6622places
"Situé au cœur de la ville moderne du Cap, ce fort en étoile fut bâti par Hollandais au XVIIe siècle, sur la côte originelle de la baie de la Table (dorénavant au centre de la ville étant donné le terrain gagné sur la mer). 𝐋𝐚 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞́𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐝'𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐒𝐮𝐝 Bâti par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales entre 1666 et 1679, le fort remplaça une ancienne forteresse dénommé Redout Duijnhoop fait d'argile et de bois, construit par le Néerlandais Jan van Riebeeck à son arrivée au cap de Bonne-Espérance en 1652. Le but de ces deux ouvrages était de servir de station de relais et de réapprovisionnement pour les bateaux effectuant le voyage entre les Provinces-Unies et les Indes orientales néerlandaises. Au cours de l'année 1664, les tensions entre les Anglais et les Néerlandais s'accrurent avec des rumeurs de guerre imminente — la même année, le commandant Zacharias Wagenaer donna instruction de bâtir une forteresse pentagonale. Le 26 avril 1679, les cinq bastions furent dénommés d'après les titres principaux de Guillaume d'Orange : Leerdam à l'ouest, avec respectivement dans l'ordre des aiguilles d'une montre, Buren, Katzenelnbogen, Nassau et Oranje. En 1682, une porte ferma le porche ouvert vers l'océan. Un clocher, situé au-dessus de l'entrée principale, fut construit en 1684 — la cloche originelle, la plus vieille d'Afrique du Sud, fut coulée à Amsterdam en 1697 par Claude Frémy et pèse exactement 300 kilogrammes. Elle était utilisée pour annoncer l'heure, ainsi que pour avertir les colons en cas de danger, pouvant être entendue à 10 kilomètres de distance. Elle était également utilisée pour avertir d'annonces importantes. 𝐋'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐥𝐨𝐧𝐢𝐞 𝐝𝐮 𝐂𝐚𝐩, 𝐝𝐞𝐬 𝐇𝐨𝐥𝐥𝐚𝐧𝐝𝐚𝐢𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐁𝐫𝐢𝐭𝐚𝐧𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 C'est le 3 février 1488, à Mossel Bay, que débarque pour la première fois sur les rives sud-africaines un équipage européen. Après avoir longé le sud-ouest de la côte africaine, la flotte, commandée par le Portugais Bartolomeu Dias, est emportée vers le sud, dépassant le point le plus méridional du continent. Après avoir continué vers l'est, il se dirige à nouveau vers le nord jusqu'au Rio do Infante (actuelle Great Fish river) avant de longer la côte vers l'ouest et, plus tard, d'atteindre le cap des Aiguilles. Sur le chemin du retour vers le Portugal, Dias repère ce qu'il nomme le « cap des Tempêtes » en raison des vents qui y sévissent et des courants qui y sont très forts. Ce cap est finalement rebaptisé cap de Bonne-Espérance (Cabo da Boa Esperança). Le premier navigateur européen à franchir concrètement le cap de Bonne-Espérance est un autre Portugais, Vasco de Gama, en 1497. Le 6 avril 1652, au commandement de cinq navires de la VOC (nommés Reijer, Oliphant, Goede Hoop, Walvisch, Dromedaris), le capitaine Jan van Riebeeck débarque dans la baie de la Montagne de la Table près de la péninsule du Cap de Bonne-Espérance, à la pointe sud-ouest de l’Afrique. C’est avec 90 pionniers dont seulement huit femmes qu’il fonde Le Cap, la cité-mère de la future République d’Afrique du Sud, alors simple comptoir commercial sur la Route des Indes. Jan van Riebeeck ne devait pas établir une colonie mais un établissement relais pour les navires en route vers les Indes orientales. Néanmoins, pour augmenter la production agricole de la colonie afin de nourrir la population et assurer le ravitaillement des navires, il recommanda que des colons soient libérés de leurs obligations vis-à-vis de la compagnie et autorisés à s’installer comme fermiers au Cap et à commercer. Lorsque les Néerlandais débarquent, la péninsule du Cap est habitée (depuis environ 2 500 ans) par des Khoïkhoïs et des San, peu nombreux, que les Hollandais baptisent du nom de Hottentot (bégayeur). Le reste du territoire de l’actuelle Afrique du Sud est très peu peuplé, exception faite les hauts plateaux au sud du fleuve Limpopo (actuelle province du Limpopo) occupés par les peuples Sothos, dans l'est (actuel Mpumalanga) vivent les Tsongas, tandis que les peuples Ngunis (Zoulous, Xhosas et Swazis) se partagent la région méridionale à l'est de la Great Fish River, à 1 500 km à l'est du Cap. 𝐋𝐞𝐬 𝐏𝐫𝐨𝐯𝐢𝐧𝐜𝐞𝐬-𝐔𝐧𝐢𝐞𝐬, 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐬𝐮𝐩𝐞𝐫𝐩𝐮𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐢𝐭𝐢𝐦𝐞 𝐞𝐭 𝐦𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐫𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐞𝐬𝐩𝐚𝐜𝐞 𝐚𝐬𝐢𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 Les Hollandais se taillèrent dans les Indes orientales, à Sumatra, Java, Bornéo, Timor, Macassar et aux Moluques, un puissant empire maritime et commercial fondé sur le monopole du commerce des épices. Pour cela, il leur fallut évincer les Portugais qui les avaient précédés pendant un siècle et leur soutirer, pour commencer, un certain nombre de secrets. Jan Huygen van Linschoten joua, le premier, le rôle d’informateur. Devenu le secrétaire de l’archevêque portugais de Goa en Inde, il composa en 1595 à l’intention de ses compatriotes un traité fameux contenant à la fois des instructions nautiques sur le voyage en Orient et un compte rendu précis de son expérience. Rapidement traduit en français, en allemand et en anglais, le routier de Linschoten acquit une notoriété immense auprès des marins de l’Europe du Nord et resta la bible des capitaines pendant toute l’époque de l’expansion hollandaise. En 1595, Linschoten prit part à la première expédition affrétée par les bourgeois d’Amsterdam sur les indications d’un autre espion, Cornelis van Houtman. Il leur fallut quinze mois pour gagner Java, et lorsque la flotte revint à Amsterdam, après deux ans et demi, elle ne comptait que 89 survivants sur un équipage de 249 hommes. Bien que la cargaison d’épices remboursât à peine le coût du voyage, le processus était amorcé et les compagnies de commerce avec l’Orient se multiplièrent. En 1602, elles furent fusionnées en une compagnie unique dite « unie », la « Vereenigde Oostindische Compagnie », dont le sigle VOC allait devenir célèbre. La VOC devint rapidement un État dans l’État, avec une flotte de 200 navires et plus de 10 000 agents outre mer. De 1602 à 1781, près de quatre mille voyages se succédèrent, sources de profits considérables. Ses privilèges étaient exceptionnels, puisqu’elle possédait le monopole de tout le commerce à l’est du cap de Bonne-Espérance et à l’ouest du détroit de Magellan, privilège assorti du droit de faire la guerre, de traiter avec les souverains, de fonder des comptoirs, de rendre la justice et de battre monnaie. Sa maîtrise de la cartographie était totale. Elle possédait son propre bureau hydrographique dirigé par un cartographe attitré lié par le secret. Ses dessinateurs reproduisaient des cartes réservées à l’usage exclusif des pilotes de la compagnie. À leur retour, ces derniers devaient communiquer leur journal de bord au cartographe, et à lui seul, qui en déduisait les ajouts ou les corrections à apporter aux cartes existantes. Pour les régions trop peu connues, les pilotes recevaient à leur départ des cartes vierges sur lesquelles seules les lignes de rumbs étaient préimprimées. Les archives royales de La Haye conservent ainsi des séries de cartes sur lesquelles les côtes d’Australie apparaissent au fur et à mesure de leur découverte. À partir du milieu du 17e siècle, la VOC entretint même un second cartographe à Batavia (Djakarta), mais les productions cartographiques de la compagnie devinrent alors très répétitives. La routine du commerce et l’immuabilité des trajets maritimes entravaient les progrès de la géographie. On considère que c’est avec la prise de Malacca, en 1641, que l’empire portugais fut définitivement mis hors jeu. Il se maintint encore quelques années en défendant vigoureusement Ceylan jusqu’en 1658, ou encore Macassar, dans les Célèbes, non loin de Java, jusqu’en 1669 et Bantam jusqu’en 1682. 𝐋𝐞 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐫𝐢𝐭𝐢𝐦𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐟𝐨𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐂𝐚𝐩 𝐮𝐧𝐞 𝐞́𝐭𝐚𝐩𝐞 𝐢𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐫𝐜𝐞 𝐡𝐨𝐥𝐥𝐚𝐧𝐝𝐚𝐢𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥'𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞 𝐞𝐭 𝐥'𝐀𝐬𝐢𝐞 La route maritime suivie par les navires hollandais améliora notablement l’itinéraire inauguré par les Portugais dans l’océan Indien, en raccourcissant le voyage de six mois. Sans innover dans l’Atlantique, ils gagnaient la zone des alizés de nord-est, s’approchaient des côtes brésiliennes, puis changeaient de cap et retraversaient l’océan vers le sud-est, en direction du Cap, afin d’éviter les calmes du « Pot-au-Noir ». Autour de la zone du Cap, les navires étaient souvent secoués par de violentes tempêtes venues du nord et du nord-est. C’est au hasard de l’une d’elles que Hendrick Brouwer découvrit une nouvelle route qui évitait le long trajet de l’île Maurice à l’Inde, route rendue pénible à la fois en raison des calmes étouffants et de la présence des pirates arabes. Il préféra cingler droit vers l’est, à la hauteur du Cap. Les vents d’ouest dominants poussèrent les navires au-delà des îles Saint-Paul. Bien au large de l’actuelle Australie, il mit le cap vers le nord et rejoignit le détroit de la Sonde. Cette route plus courte présentait cependant le risque d’être déporté vers l’Australie. Le retour s’effectuait par le nord de l’océan Indien, sans escale en Inde. Les navires se ravitaillaient de nouveau au Cap qui, surnommé « la taverne des deux mers », servait aussi d’escale à de nombreuses autres flottes. Au milieu du XVIIe siècle, des colons hollandais s’y installèrent, rejoints à la fin du siècle par des huguenots français chassés par la révocation de l’Édit de Nantes. Tirant un trait sur leur passé et oubliant même leur langue maternelle, ils viendront s’installer à la « Petite-Rochelle ». Au XVIIIe siècle, le Cap fut, avec 15 000 habitants, la plus grosse colonie européenne du continent africain. Elle fut aussi la seule région d’Afrique où des familles européennes vinrent se fixer avant le XIXe siècle. 𝐋'𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐒𝐮𝐝 : 𝐝𝐞𝐬 𝐇𝐨𝐥𝐥𝐚𝐧𝐝𝐚𝐢𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐀𝐧𝐠𝐥𝐚𝐢𝐬 Colonie néerlandaise officiellement établie à partir de 1691, elle s'est étendue progressivement durant les XVIIIe et XIXe siècles pour atteindre 569 020 km² au début du XXe siècle. En 1794, les Provinces-Unies sont occupées par la France lors des Guerres révolutionnaires, et deviennent la République batave (une République sœur, favorable à la France). En réponse, la colonie est occupée par les Britanniques en 1795, puis est rendue en 1803, et repasse définitivement sous pavillon britannique en 1806. Tout au long du XIXe siècle, la colonie du Cap connaît un développement économique, politique territorial et démographique sans précédent. Dans les années 1825-1835, révulsés par le comportement des autorités britanniques, des milliers de Boers (les descendants des premiers colons néerlandais) s'organisèrent pour quitter la colonie du Cap lors du Grand Trek, et fonder les Républiques boers, qui se retrouvent directement au contact des populations Bantous. Lors de la formation de l'Union sud-africaine en 1910, elle perd son autonomie politique pour devenir la province du Cap, la plus grande des provinces du dominion mais la moins densément peuplée. En 1994, la province du Cap a été divisée en quatre nouvelles provinces : le Cap-Occidental, le Cap-Oriental, le Cap-Nord et une partie de la province du Nord-Ouest. 𝑷𝒐𝒖𝒓 𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒄𝒆𝒖𝒙 𝒒𝒖𝒊 𝒔𝒐𝒖𝒉𝒂𝒊𝒕𝒆𝒓𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒑𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒆 𝑯𝒐𝒍𝒍𝒂𝒏𝒅𝒆, 𝒑𝒂𝒚𝒔 𝒅'𝒂̀ 𝒑𝒆𝒊𝒏𝒆 2 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅'𝒉𝒂𝒃𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕𝒔, 𝒗𝒂 𝒔'𝒆́𝒓𝒊𝒈𝒆𝒓 𝒂𝒖 𝑿𝑽𝑰𝑰𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆 𝒂𝒖 𝒓𝒂𝒏𝒈 𝒅𝒆 𝒔𝒖𝒑𝒆𝒓𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒎𝒂𝒓𝒊𝒕𝒊𝒎𝒆 𝒆𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒓𝒄𝒊𝒂𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒎𝒂𝒓𝒊𝒏𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆, 𝒋𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒏𝒗𝒐𝒊𝒆 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝒓𝒊𝒄𝒉𝒆 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆 𝒂𝒖 𝑺𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆 𝒅'𝑶𝒓 𝒆𝒕 𝒂̀ 𝒍'𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏 𝑬𝒎𝒑𝒊𝒓𝒆 𝒏𝒆́𝒆𝒓𝒍𝒂𝒏𝒅𝒂𝒊𝒔 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔 ⬇) ! 𝑆𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒(𝑠) : 𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝐼𝑡𝑖𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒 ; 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑀𝑖𝑟𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑃𝑎𝑠𝑡𝑜𝑢𝑟𝑒𝑎𝑢 𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑒́ 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑠𝑖𝑡𝑒 𝑤𝑒𝑏 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐵𝑛𝐹 ; 𝑊𝑖𝑘𝑖𝑝𝑒́𝑑𝑖𝑎"


AFRIQUE DU SUD
@petitfute
30followers
708places
"Le château de Bonne-Espérance est le second fort construit en terre sud-africaine par la Compagnie des Indes hollandaises, et le plus ancien encore intact. Les colons ont posé les premières pierres en 1666 et l'ont achevé au bout de treize ans. Ce mini-château fort pentagonal est flanqué de cinq bastions. Jusqu'en 1811, il était occupé par le gouverneur et des notables civils, mais aussi par les baraquements des soldats et des officiers, et des échoppes. Surnommé par les marins " la Taverne des mers ", il était le centre de toutes les décisions administratives locales. À l'arrivée des Anglais, il devient un quartier général militaire, il abrite toujours le siège de l'armée au Cap et on peut assister à la cérémonie de remise des clés de la garde. Dans le fort, un musée militaire retrace les conquêtes des colons et, à l'étage, la guerre anglo-boer, avec costumes et armes d'époque. Le bâtiment abrite également une collection d'antiquités et de tableaux légués par Williams Fehr, datant des XVIII e et XIX e siècles, l'âge d'or du mobilier " Cape Dutch ". Depuis le " Kat Balcony ", annonces publiques, sentences judiciaires et proclamations officielles étaient lues aux colons, esclaves et soldats rassemblés dans la cour. Le style intérieur " Cape Dutch " est caractérisé par des meubles austères, imposants et rustiques, à l'image de la colonie. Dans la deuxième cour, vous pouvez visiter des salles de torture et des oubliettes où l'on enfermait les esclaves et les Hottentots rebelles, attachés à des anneaux encore accrochés au mur."
Autres lieux à voir autour
"Spent every day here for two months!! Beautiful, nice boutique museums, lots of history. Occasionally home to markets, concerts, etc"
@lucindaes
"Visite des extérieurs avec histoire du lieu par le guide : bien !"
@stephanie.rupertnadal
"Situé au cœur de la ville moderne du Cap, ce fort en étoile fut bâti par Hollandais au XVIIe siècle, sur la côte originelle de la baie de la Table (dorénavant au centre de la ville étant donné le terrain gagné sur la mer). 𝐋𝐚 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞́𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐝'𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐒𝐮𝐝 Bâti par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales entre 1666 et 1679, le fort remplaça une ancienne forteresse dénommé Redout Duijnhoop fait d'argile et de bois, construit par le Néerlandais Jan van Riebeeck à son arrivée au cap de Bonne-Espérance en 1652. Le but de ces deux ouvrages était de servir de station de relais et de réapprovisionnement pour les bateaux effectuant le voyage entre les Provinces-Unies et les Indes orientales néerlandaises. Au cours de l'année 1664, les tensions entre les Anglais et les Néerlandais s'accrurent avec des rumeurs de guerre imminente — la même année, le commandant Zacharias Wagenaer donna instruction de bâtir une forteresse pentagonale. Le 26 avril 1679, les cinq bastions furent dénommés d'après les titres principaux de Guillaume d'Orange : Leerdam à l'ouest, avec respectivement dans l'ordre des aiguilles d'une montre, Buren, Katzenelnbogen, Nassau et Oranje. En 1682, une porte ferma le porche ouvert vers l'océan. Un clocher, situé au-dessus de l'entrée principale, fut construit en 1684 — la cloche originelle, la plus vieille d'Afrique du Sud, fut coulée à Amsterdam en 1697 par Claude Frémy et pèse exactement 300 kilogrammes. Elle était utilisée pour annoncer l'heure, ainsi que pour avertir les colons en cas de danger, pouvant être entendue à 10 kilomètres de distance. Elle était également utilisée pour avertir d'annonces importantes. 𝐋'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐥𝐨𝐧𝐢𝐞 𝐝𝐮 𝐂𝐚𝐩, 𝐝𝐞𝐬 𝐇𝐨𝐥𝐥𝐚𝐧𝐝𝐚𝐢𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐁𝐫𝐢𝐭𝐚𝐧𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 C'est le 3 février 1488, à Mossel Bay, que débarque pour la première fois sur les rives sud-africaines un équipage européen. Après avoir longé le sud-ouest de la côte africaine, la flotte, commandée par le Portugais Bartolomeu Dias, est emportée vers le sud, dépassant le point le plus méridional du continent. Après avoir continué vers l'est, il se dirige à nouveau vers le nord jusqu'au Rio do Infante (actuelle Great Fish river) avant de longer la côte vers l'ouest et, plus tard, d'atteindre le cap des Aiguilles. Sur le chemin du retour vers le Portugal, Dias repère ce qu'il nomme le « cap des Tempêtes » en raison des vents qui y sévissent et des courants qui y sont très forts. Ce cap est finalement rebaptisé cap de Bonne-Espérance (Cabo da Boa Esperança). Le premier navigateur européen à franchir concrètement le cap de Bonne-Espérance est un autre Portugais, Vasco de Gama, en 1497. Le 6 avril 1652, au commandement de cinq navires de la VOC (nommés Reijer, Oliphant, Goede Hoop, Walvisch, Dromedaris), le capitaine Jan van Riebeeck débarque dans la baie de la Montagne de la Table près de la péninsule du Cap de Bonne-Espérance, à la pointe sud-ouest de l’Afrique. C’est avec 90 pionniers dont seulement huit femmes qu’il fonde Le Cap, la cité-mère de la future République d’Afrique du Sud, alors simple comptoir commercial sur la Route des Indes. Jan van Riebeeck ne devait pas établir une colonie mais un établissement relais pour les navires en route vers les Indes orientales. Néanmoins, pour augmenter la production agricole de la colonie afin de nourrir la population et assurer le ravitaillement des navires, il recommanda que des colons soient libérés de leurs obligations vis-à-vis de la compagnie et autorisés à s’installer comme fermiers au Cap et à commercer. Lorsque les Néerlandais débarquent, la péninsule du Cap est habitée (depuis environ 2 500 ans) par des Khoïkhoïs et des San, peu nombreux, que les Hollandais baptisent du nom de Hottentot (bégayeur). Le reste du territoire de l’actuelle Afrique du Sud est très peu peuplé, exception faite les hauts plateaux au sud du fleuve Limpopo (actuelle province du Limpopo) occupés par les peuples Sothos, dans l'est (actuel Mpumalanga) vivent les Tsongas, tandis que les peuples Ngunis (Zoulous, Xhosas et Swazis) se partagent la région méridionale à l'est de la Great Fish River, à 1 500 km à l'est du Cap. 𝐋𝐞𝐬 𝐏𝐫𝐨𝐯𝐢𝐧𝐜𝐞𝐬-𝐔𝐧𝐢𝐞𝐬, 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐬𝐮𝐩𝐞𝐫𝐩𝐮𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐢𝐭𝐢𝐦𝐞 𝐞𝐭 𝐦𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐫𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐞𝐬𝐩𝐚𝐜𝐞 𝐚𝐬𝐢𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 Les Hollandais se taillèrent dans les Indes orientales, à Sumatra, Java, Bornéo, Timor, Macassar et aux Moluques, un puissant empire maritime et commercial fondé sur le monopole du commerce des épices. Pour cela, il leur fallut évincer les Portugais qui les avaient précédés pendant un siècle et leur soutirer, pour commencer, un certain nombre de secrets. Jan Huygen van Linschoten joua, le premier, le rôle d’informateur. Devenu le secrétaire de l’archevêque portugais de Goa en Inde, il composa en 1595 à l’intention de ses compatriotes un traité fameux contenant à la fois des instructions nautiques sur le voyage en Orient et un compte rendu précis de son expérience. Rapidement traduit en français, en allemand et en anglais, le routier de Linschoten acquit une notoriété immense auprès des marins de l’Europe du Nord et resta la bible des capitaines pendant toute l’époque de l’expansion hollandaise. En 1595, Linschoten prit part à la première expédition affrétée par les bourgeois d’Amsterdam sur les indications d’un autre espion, Cornelis van Houtman. Il leur fallut quinze mois pour gagner Java, et lorsque la flotte revint à Amsterdam, après deux ans et demi, elle ne comptait que 89 survivants sur un équipage de 249 hommes. Bien que la cargaison d’épices remboursât à peine le coût du voyage, le processus était amorcé et les compagnies de commerce avec l’Orient se multiplièrent. En 1602, elles furent fusionnées en une compagnie unique dite « unie », la « Vereenigde Oostindische Compagnie », dont le sigle VOC allait devenir célèbre. La VOC devint rapidement un État dans l’État, avec une flotte de 200 navires et plus de 10 000 agents outre mer. De 1602 à 1781, près de quatre mille voyages se succédèrent, sources de profits considérables. Ses privilèges étaient exceptionnels, puisqu’elle possédait le monopole de tout le commerce à l’est du cap de Bonne-Espérance et à l’ouest du détroit de Magellan, privilège assorti du droit de faire la guerre, de traiter avec les souverains, de fonder des comptoirs, de rendre la justice et de battre monnaie. Sa maîtrise de la cartographie était totale. Elle possédait son propre bureau hydrographique dirigé par un cartographe attitré lié par le secret. Ses dessinateurs reproduisaient des cartes réservées à l’usage exclusif des pilotes de la compagnie. À leur retour, ces derniers devaient communiquer leur journal de bord au cartographe, et à lui seul, qui en déduisait les ajouts ou les corrections à apporter aux cartes existantes. Pour les régions trop peu connues, les pilotes recevaient à leur départ des cartes vierges sur lesquelles seules les lignes de rumbs étaient préimprimées. Les archives royales de La Haye conservent ainsi des séries de cartes sur lesquelles les côtes d’Australie apparaissent au fur et à mesure de leur découverte. À partir du milieu du 17e siècle, la VOC entretint même un second cartographe à Batavia (Djakarta), mais les productions cartographiques de la compagnie devinrent alors très répétitives. La routine du commerce et l’immuabilité des trajets maritimes entravaient les progrès de la géographie. On considère que c’est avec la prise de Malacca, en 1641, que l’empire portugais fut définitivement mis hors jeu. Il se maintint encore quelques années en défendant vigoureusement Ceylan jusqu’en 1658, ou encore Macassar, dans les Célèbes, non loin de Java, jusqu’en 1669 et Bantam jusqu’en 1682. 𝐋𝐞 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐫𝐢𝐭𝐢𝐦𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐟𝐨𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐂𝐚𝐩 𝐮𝐧𝐞 𝐞́𝐭𝐚𝐩𝐞 𝐢𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐫𝐜𝐞 𝐡𝐨𝐥𝐥𝐚𝐧𝐝𝐚𝐢𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥'𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞 𝐞𝐭 𝐥'𝐀𝐬𝐢𝐞 La route maritime suivie par les navires hollandais améliora notablement l’itinéraire inauguré par les Portugais dans l’océan Indien, en raccourcissant le voyage de six mois. Sans innover dans l’Atlantique, ils gagnaient la zone des alizés de nord-est, s’approchaient des côtes brésiliennes, puis changeaient de cap et retraversaient l’océan vers le sud-est, en direction du Cap, afin d’éviter les calmes du « Pot-au-Noir ». Autour de la zone du Cap, les navires étaient souvent secoués par de violentes tempêtes venues du nord et du nord-est. C’est au hasard de l’une d’elles que Hendrick Brouwer découvrit une nouvelle route qui évitait le long trajet de l’île Maurice à l’Inde, route rendue pénible à la fois en raison des calmes étouffants et de la présence des pirates arabes. Il préféra cingler droit vers l’est, à la hauteur du Cap. Les vents d’ouest dominants poussèrent les navires au-delà des îles Saint-Paul. Bien au large de l’actuelle Australie, il mit le cap vers le nord et rejoignit le détroit de la Sonde. Cette route plus courte présentait cependant le risque d’être déporté vers l’Australie. Le retour s’effectuait par le nord de l’océan Indien, sans escale en Inde. Les navires se ravitaillaient de nouveau au Cap qui, surnommé « la taverne des deux mers », servait aussi d’escale à de nombreuses autres flottes. Au milieu du XVIIe siècle, des colons hollandais s’y installèrent, rejoints à la fin du siècle par des huguenots français chassés par la révocation de l’Édit de Nantes. Tirant un trait sur leur passé et oubliant même leur langue maternelle, ils viendront s’installer à la « Petite-Rochelle ». Au XVIIIe siècle, le Cap fut, avec 15 000 habitants, la plus grosse colonie européenne du continent africain. Elle fut aussi la seule région d’Afrique où des familles européennes vinrent se fixer avant le XIXe siècle. 𝐋'𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐒𝐮𝐝 : 𝐝𝐞𝐬 𝐇𝐨𝐥𝐥𝐚𝐧𝐝𝐚𝐢𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐀𝐧𝐠𝐥𝐚𝐢𝐬 Colonie néerlandaise officiellement établie à partir de 1691, elle s'est étendue progressivement durant les XVIIIe et XIXe siècles pour atteindre 569 020 km² au début du XXe siècle. En 1794, les Provinces-Unies sont occupées par la France lors des Guerres révolutionnaires, et deviennent la République batave (une République sœur, favorable à la France). En réponse, la colonie est occupée par les Britanniques en 1795, puis est rendue en 1803, et repasse définitivement sous pavillon britannique en 1806. Tout au long du XIXe siècle, la colonie du Cap connaît un développement économique, politique territorial et démographique sans précédent. Dans les années 1825-1835, révulsés par le comportement des autorités britanniques, des milliers de Boers (les descendants des premiers colons néerlandais) s'organisèrent pour quitter la colonie du Cap lors du Grand Trek, et fonder les Républiques boers, qui se retrouvent directement au contact des populations Bantous. Lors de la formation de l'Union sud-africaine en 1910, elle perd son autonomie politique pour devenir la province du Cap, la plus grande des provinces du dominion mais la moins densément peuplée. En 1994, la province du Cap a été divisée en quatre nouvelles provinces : le Cap-Occidental, le Cap-Oriental, le Cap-Nord et une partie de la province du Nord-Ouest. 𝑷𝒐𝒖𝒓 𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒄𝒆𝒖𝒙 𝒒𝒖𝒊 𝒔𝒐𝒖𝒉𝒂𝒊𝒕𝒆𝒓𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒑𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒆 𝑯𝒐𝒍𝒍𝒂𝒏𝒅𝒆, 𝒑𝒂𝒚𝒔 𝒅'𝒂̀ 𝒑𝒆𝒊𝒏𝒆 2 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅'𝒉𝒂𝒃𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕𝒔, 𝒗𝒂 𝒔'𝒆́𝒓𝒊𝒈𝒆𝒓 𝒂𝒖 𝑿𝑽𝑰𝑰𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆 𝒂𝒖 𝒓𝒂𝒏𝒈 𝒅𝒆 𝒔𝒖𝒑𝒆𝒓𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒎𝒂𝒓𝒊𝒕𝒊𝒎𝒆 𝒆𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒓𝒄𝒊𝒂𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒎𝒂𝒓𝒊𝒏𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆, 𝒋𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒏𝒗𝒐𝒊𝒆 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒆 𝒓𝒊𝒄𝒉𝒆 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆 𝒂𝒖 𝑺𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆 𝒅'𝑶𝒓 𝒆𝒕 𝒂̀ 𝒍'𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏 𝑬𝒎𝒑𝒊𝒓𝒆 𝒏𝒆́𝒆𝒓𝒍𝒂𝒏𝒅𝒂𝒊𝒔 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔 ⬇) ! 𝑆𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒(𝑠) : 𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝐼𝑡𝑖𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒 ; 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑑'𝑢𝑛 𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑀𝑖𝑟𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑃𝑎𝑠𝑡𝑜𝑢𝑟𝑒𝑎𝑢 𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑒́ 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑠𝑖𝑡𝑒 𝑤𝑒𝑏 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐵𝑛𝐹 ; 𝑊𝑖𝑘𝑖𝑝𝑒́𝑑𝑖𝑎"
@histoireitinerante
"City’s oldest building, the seventeenth-century fort’s courtyards and rooms were the centre of colonial administration The Cape of Good Hope was named by the Portuguese navigator Bartholomew Diaz when he rounded it in 1487, and the Portuguese, under the command of Antonio de Saldanha, landed in Table Bay, more or less by mistake, in 1503. However, it was not until 1652 that the first permanent European settlement in South Africa was established. The Dutch East India Company sent Jan Van Riebeeck with three ships and ninety men to create a base at the foot of Table Mountain, which would serve as a staging post where ships going to and from the East could out in for supplies and repairs. Van Riebeeck built a small clay and timber fort and laid out a garden for growing vegetables and fruit, which is still there today as a botanical garden. Although the early settlers were nervous about this strange country and its animals-they thought there were unicorns in the interior- -the base grew into Cape Town. A more substantial, five-pointed stone castle was built between 1666 and 1679 on Strand Street along the edge of the harbor-though the water has receded a long way since then. The Castle of Good Hope is South Africa's oldest survivind colonial building and the original bell-weighing just over 660 pounds (300 kg) -still hangs in the entrance tower. As a tribute to the castle's strength, it has never heard a shot fired in anger. The castle originally housed a church, bakery, workshops, living quarters, shops, and cells graffiti scrawled by prisoners can be seen in the dungeons. Under the British it was the government headquarters and since 1917 it has been used by the South African Defence Force. The Secunde's House is where the Dutch East India Company's deputy governor lived. The imposing battlements command fine views over Table Bay and there is a ceremonial changing of the guard every day. The castle also has a military museum and collections of Dutch furniture and paintings."
@nchavotier