Château de Coucy
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#Château #Chateau #Culture #Visite #Monument
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"On peut ici visiter les ruines d'un gigantesque château-fort, dont le donjon rivalisait au Moyen-Âge avec celui du château du Louvre, la résidence du roi de France ! Jalousement gardé bien que devenu propriété royale jusqu'à être partiellement démantelé par Mazarin, le château connaîtra la destruction définitive à l'issue de la Première Guerre mondiale. On peut néanmoins en visiter ces ruines spectaculaires aujourd'hui… ! 𝐔𝐧 𝐢𝐦𝐦𝐞𝐧𝐬𝐞 𝐜𝐡𝐚̂𝐭𝐞𝐚𝐮 𝐞𝐧 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐟𝐢 𝐚𝐮 𝐩𝐨𝐮𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐫𝐨𝐲𝐚𝐥 Le château de Coucy est l’héritage de la dynastie des Enguerrands, appelés communément « Sires de Coucy », dont les deux personnages les plus emblématiques sont Enguerrand III et Enguerrand VII. Ils règnent sur la forteresse du XIe au XIVe siècle. Le château est édifié au début du XIIIe siècle par le seigneur Enguerrand III de Coucy. Sa seigneurie dispose d’un atout naturel majeur : sa position stratégique en hauteur sur un éperon rocheux qui domine de plus de 60 mètres la vallée de l’Ailette. Le site est donc difficile d’accès et dispose d’une vue imprenable sur la région et l’arrivée éventuelle de troupes ennemies. Derrière les murs de ce château fort se niche alors une chapelle seigneuriale, célèbre pour la beauté de ses vitraux. L’autre chef-d’œuvre du château de Coucy est la grande salle des Preux, qui sous Enguerrand VII se pare d’un raffinement et d’un luxe flamboyant. Enguerrand III renforce la défense de Coucy par la construction d’une ceinture de remparts tout autour de la ville. Il ponctue celle-ci de 33 tours et de 3 portes fortifiées. Il reconstruit également entièrement le château actuel, qu’il adosse à une construction plus ancienne. Sous sa baronnie, le site se structure en trois parties (ville / basse-cour / haute-cour) pour créer ainsi trois défenses successives afin d’arrêter ou du moins retarder l’ennemi. C’est ce qu’on appelle la défense en profondeur. Comme tout grand seigneur de l’époque, Enguerrand III cherche à mettre en valeur sa lignée, ce qui lui vaudra quelques complications avec la royauté, surtout avec Louis IX et sa mère Blanche de Castille. Enguerrand III est un personnage important de son époque, cousin du roi Philippe Auguste, il participe à ses côtés à la bataille de Bouvines en 1214 et à la croisade contre les Cathares. Il faut dire que la construction et l’embellissement de cette forteresse gigantesque est un véritable pied de nez au pouvoir royal. Par orgueil, Enguerrand a fait de ce château une forteresse plus grande, plus majestueuse, plus imposante que celle du roi de France. La particularité du château de Coucy est incontestablement liée à ses dimensions considérables, avec notamment son donjon de 54 mètres de haut, 31 mètres de diamètre et des murs allant jusqu’à 7,50 mètres d’épaisseur. Il est plus haut que le donjon du château du Louvre à Paris, celui du roi de France ! 𝐋𝐞𝐬 𝐜𝐮𝐢𝐬𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐋𝐨𝐮𝐢𝐬 𝐝'𝐎𝐫𝐥𝐞́𝐚𝐧𝐬 Lorsque Louis d’Orléans, frère du roi Charles VI, devient propriétaire de Coucy en 1400, les cuisines du château ne peuvent satisfaire les besoins du prince. La place disponible dans la haute cour étant restreinte, le duc d’Orléans se résout à édifier le nouvel ensemble dans l’espace de la basse-cour, à proximité du pont-levis du château. La seule mention connue de ces cuisines – et seule preuve de leur existence jusqu’au sondage de 2018 – est un toisé (sorte de plan et devis) remontant à décembre 1403. Ce sondage suivi d’une fouille archéologique programmée a mis à jour une partie des vestiges des cuisines de Louis d’Orléans, travail indispensable pour la compréhension de l’évolution des cuisines aristocratiques et princières à la fin du Moyen Âge. Si depuis Louis XII, petit-fils de Louis d’Orléans, le château appartient au domaine royal, le gouverneur de Coucy refuse toujours en 1652 de restituer la forteresse à Louis XIV. Ce qui aboutira à l'ordre de Mazarin de faire démanteler le superbe château fort (son prédécesseur, le cardinal de Richelieu, s'était déjà démarqué en faisant raser plus de 2000 châteaux forts sur l'ensemble du territoire français, dans une entreprise de mise au pas de la noblesse hexagonale...). 𝐋𝐚 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐮𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐫 𝐕𝐢𝐨𝐥𝐥𝐞𝐭-𝐥𝐞-𝐃𝐮𝐜 À partir du Second Empire, plusieurs architectes, dont Eugène Viollet-le-Duc, se succèdent pour préserver les ruines. Le travail de Viollet-Le-Duc, en parallèle du chantier de restauration de Pierrefonds, est essentiellement de « fretter » la tour maîtresse par deux impressionnants cercles en fer au niveau des consoles, couvrir son vide intérieur par une charpente en métal et en bois et remailler les fissures. Il est ainsi difficile de s'imaginer aujourd'hui que grâce au chemin de fer, le château constituait l’un des monuments les plus visités de France jusqu’en 1914 ! C'est durant la Première Guerre mondiale que le château-fort va connaître un nouveau drame. En décembre 1916 en effet, l’armée allemande adopte une nouvelle stratégie, consolidant ses lignes de défenses autour de la ligne Hindenburg qui s'étend de Lens à Reims, sur plus de 160 km. À partir de février 1917, le retrait des troupes s’opère dans l’Aisne. C’est la politique de la terre brûlée : lignes téléphoniques et machines électriques sont démontées, transportées derrière les nouvelles lignes. Sur le canal de l’Oise et de l’Aisne, ponts, passerelles, écluses sont détruits. La région de Coucy est évacuée. Fin février, après le départ forcé des habitants, la ville de Coucy est pillée. Sur ordre du général Ludendorff, le château est dynamité le 20 mars : 28 tonnes de cheddite sont placées dans le donjon et 10 tonnes dans chacune des quatre tours d’angle. En 1919, Paul Clemen, chargé par le gouvernement allemand de la protection des biens artistiques des régions occupées, défend cette nécessaire destruction du château de Coucy, poste d’observation beaucoup trop favorable à l’ennemi. Il rappelle que les plus hautes autorités – le Kaiser en personne – se sont déplacées pour vérifier la décision à prendre, qui n’a fait que parachever ce que Mazarin avait commencé sur l’ordre de Louis XIV en 1652... Le château de Coucy est classé monument historique en 1962. Il est aujourd’hui géré par le Centre des monuments nationaux et accueille près de 15 000 visiteurs à l’année. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑺𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒖 𝑪𝒉𝒂̂𝒕𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒆 𝑪𝒐𝒖𝒄𝒚 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

"Pendant la Fronde (1648-1653), le château occupé refuse de se soumettre à Louis XIV. Ce dernier ordonne son démantèlement et son abandon, ce qui est fait en 1652 sous le contrôle de Mazarin. La tour, 54m, la plus grande d’Europe à son époque, a été dynamitée par les Allemands en 1917. "

@charles.bonnaire

"Ruines restantes Château mis en valeur par une association de préservation du château "

@deborah.lmn

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