Musee National de Port-Royal des Champs
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"Refuge des jansénistes dans une ancienne abbaye entourée de verdure idéale pour une belle promenade ☀️"
@__marie__
"Accès avant de descendre dans les vallées de Chevreuse par un chemin. Faire 500m et stationer sur le parking. Horizon nord-est très pollué, le reste est nickel"
@alexisdwl
"Fief de la pensée janséniste en France, l'abbaye de Port-Royal des Champs est marquée par ses conflits avec la monarchie française. Fondée en 1204 dans la vallée de Chevreuse, elle sera détruite, sur ordre du roi, en 1711. Aujourd'hui, sur un vaste domaine de 30 hectares, le visiteur peut ainsi y découvrir les ruines de l'abbaye, un pigeonnier du XIIIe siècle et le logis des Petites Écoles (XVIIe siècle), qui abrite un musée national exposant peintures et gravures des XVIIe et XVIIIe siècles. 𝐃𝐞 𝐥'𝐚𝐛𝐛𝐚𝐲𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐟𝐢𝐞𝐟 𝐣𝐚𝐧𝐬𝐞́𝐧𝐢𝐬𝐭𝐞 Fondée en 1204 dans la vallée de Chevreuse, entrée en 1225 dans l'ordre de Cîteaux, l'abbaye de femmes de Port-Royal connut pendant des siècles une existence dépourvue d'événements. Ce, jusqu'au moment où l'influence de la famille Arnauld l'entraîna dans la grande lutte du jansénisme. Le 29 septembre 1602, Jacqueline Arnauld, âgée seulement de onze ans, devint l'abbesse de Port-Royal sous le nom de Mère Angélique et, au bout de quelques années, elle décida de réformer la discipline très relâchée de son monastère. Cette réforme, encouragée par François de Sales, fut marquée notamment par le rétablissement d'une stricte clôture ("journée du Guichet". L'abbaye s'étant accrue en 1623 de religieuses venues de Maubuisson, Mère Angélique décida en 1625 de transférer la communauté, qui se trouvait trop à l'étroit, à Paris, rue de la Bourbe, au faubourg Saint-Jacques. Il y eut dès lors ainsi deux Port-Royal : Port-Royal des champs, et Port-Royal de Paris. Cette dernière maison fut enlevée en 1627 à la juridiction des Cisterciens et fut placée sous la direction de Mgr Zamet, évêque de Langres, qui y introduisit Saint-Cyran. Celui-ci, devenu confesseur des religieuses (1635) puis nouveau directeur (1636), rallia l'abbaye de Port-Royal aux doctrines jansénistes. A la suite d'Antoine Le Maître, plusieurs savants solitaires, laïcs et prêtres, décidèrent de venir s'installer près du couvent, puis, en 1637, à Port-Royal des Champs, abandonné par les religieuses depuis 1625. Parmi eux se trouvaient Antoine Arnauld et Arnauld d'Andilly (tous deux frères de la Mère Angélique), Nicolle, Lancelot, Fontaine, Lenain de Tillemont. Tous acquis au jansénisme, menant une vie de retraire austère, ils fondèrent à Port-Royal des "Petites Ecoles" (dès 1638), remarquables par leur pédagogie rationnelle. ils rédigèrent, le plus souvent en commun, d'excellents manuels d'enseignement : la Logique, la Méthode grecque, la Méthode latine, le Jardin des racines grecques, la Grammaire générale, etc., et formèrent de brillants esprits parmi lesquels Racine et Achille de Harlay. Sans faire vraiment partie des solitaires, Pascal les visitait souvent et partageait leurs opinions. 𝐋𝐚 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥'𝐚𝐛𝐛𝐚𝐲𝐞 𝐝𝐞 𝐏𝐨𝐫𝐭-𝐑𝐨𝐲𝐚𝐥 Cependant, dès le début de la querelle janséniste, Port-Royal se trouva en butte à la persécution. Après la condamnation en Sorbonne d'Antoine Arnauld et la publication des Provinciales de Pascal (1655-1657), les solitaires et les élèves des Petites Ecoles furent dispersés (mars 1656 et avril 1661), tandis qu'on essayait de forcer les religieuses à signer le formulaire de 1665 condamnant cinq propositions attribuées à Jansénius. Devant leur refus obstiné, toutes les sœurs réfractaires furent réunies à Port-Royal des Champs (juillet 1665) et privées des sacrements et du chant de l'office divin. A la même époque, Port-Royal de Paris tombait sous l'influence des Jésuites, ce qui consacrait la séparation complète des deux monastères. La paix de l'Eglise de septembre 1668 amena cependant le rétablissement de Port-Royal des Champs (1669-1679), mais Louis XIV, exaspéré par la tenace résistance des jansénistes, repris la persécution : l'interdiction de recevoir des novices (1706) et la privation des sacrements (1707) préludèrent à la bulle de Clément XI décrétant la suppression de Port-Royal des Champs (1708) et à la dispersion définitive des religieuses (29 octobre 1709). Les bâtiments furent rasés (1710), les sépultures mêmes furent violées et les corps dispersés dans divers cimetières. Aujourd'hui, on peut visiter les ruines de l'abbaye, et y voir les vestiges de quelques bâtiments comme l'ancienne église, ainsi que des statues en mémoire de Pascal et de Racine ainsi que la sépulture de ce dernier (qui fut inhumé dans l'abbaye). 𝗝𝗲 𝗿𝗲𝗻𝘃𝗼𝗶𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲́(𝗲)𝘀 𝗲𝘁 𝗰𝘂𝗿𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗱𝗲 𝗹'𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗷𝗮𝗻𝘀𝗲́𝗻𝗶𝘀𝗺𝗲, 𝘂𝗻 𝗺𝗼𝘂𝘃𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘁𝗵𝗲́𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲, 𝗽𝗵𝗶𝗹𝗼𝘀𝗼𝗽𝗵𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗮𝘆𝗮𝗻𝘁 𝗷𝗼𝘂𝗲́ 𝘂𝗻 𝗿𝗼̂𝗹𝗲 𝘁𝗿𝗲̀𝘀 𝗶𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝘂 𝗫𝗩𝗜𝗜𝗲 𝗲𝘁 𝗫𝗩𝗜𝗜𝗜𝗲 𝘀𝗶𝗲̀𝗰𝗹𝗲, 𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗹'𝗶𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗹𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗷𝗲 𝗹𝘂𝗶 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗮𝗰𝗿𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹'𝘂𝗻𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗺𝗼𝗻 𝗯𝗹𝗼𝗴 (𝗹𝗶𝗲𝗻 𝗰𝗶-𝗱𝗲𝘀𝘀𝗼𝘂𝘀 ⬇) ! 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆𝒔 : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒖 𝒎𝒖𝒔𝒆́𝒆 ; 𝑳𝒂 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑹𝒐𝒊𝒔 (𝒆́𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝑹𝒐𝒃𝒆𝒓𝒕 𝑳𝒂𝒇𝒐𝒏𝒕) ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑹𝒆𝒏𝒆𝒏𝒔-𝒍𝒆-𝑪𝒉𝒂̂𝒕𝒆𝒂𝒖 𝑨𝒓𝒄𝒉𝒊𝒗𝒆𝒔 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"Expo Rosa bonheur jusqu'au 25 juillet "
@seb