Guide Lebey 2020 des bistrots
On n’est pas là pour jouer à la dînette (« Mamagoto » en japonais) mais pour jouir d’un beau lieu (grande salle claire, murs bleu canard, parquet et carrelage, banquettes confortables, comptoir), d’un service impecc’ et surtout d’un remarquable repas avec carte gigogne: formules réduites au déjeuner à prix tout aussi réduit, grand déploiement le soir et le samedi avec, avant les plats, une dizaine de tapas à partager (mais prix doublé). La cuisine de Koji Tsuchiya est maligne, fraîche, jouant de l’acidité, des contre-emplois (glace aux petits pois), du sucré/salé (les umeboshi, prunes séchées en lacto-fermentation).