Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
Vous pensez qu'il y a une erreur sur ce lieu ?
Signaler une erreur
Vos retours sont importants pour nous. Si vous avez remarqué une erreur concernant ce lieu, merci de nous en informer pour que nous puissions la corriger.
Propriétaire de ce lieu ?
Modifier les informations de votre lieu
Nous récupérons automatiquement les informations disponibles sur votre lieu. Si jamais celles-ci ne sont pas correctes, connectez-vous gratuitement sur notre tableau de bord pour les modifier et bonus, accédez à vos statistiques détaillées.
Ce qu'en disent les utilisateurs
Approuvé par 1 partenaires officiels
Autres lieux à voir autour
chateau de Miraval
Miraval, 83570 Correns, France
Ajouté par28 utilisateurs
Hostellerie de L'Abbaye de La Celle
10 place du Général de Gaulle, 83170 La Celle en Provence, France
Ajouté par248 utilisateurs
Les Sources De L'huveaune
83860 Nans-les-Pins, France
Ajouté par316 utilisateurs
Soirees Musicales de l'Abbaye Royale de la Celle
Place des Ormeaux, 83170 La Celle, France
Ajouté par127 utilisateurs
Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
Place de L Hôtel de ville, 83470 Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, France
Ajouté par86 utilisateurs
source de l'huveaune
Unnamed Road,, 83860 Nans-les-Pins, France
Ajouté par58 utilisateurs
Chateau Grand Boise
Chemin de Grisole, 13530 Trets, France
Ajouté par46 utilisateurs
Gorges du Caramy
83170 Tourves, France
Ajouté par61 utilisateurs
L'Oasis du Petit Galibier
1000 Chemin du Deguier, 83640 Saint-Zacharie, France
Ajouté par56 utilisateurs
Vallon Sourn
Vallon Sourn, 83670 Chateauvert, France
Ajouté par45 utilisateurs
"Relique magnifique du crâne de Marie Madeleine"
@garie_me
"3 tombeaux de la chretientée"
@davesneseverine
"Plus vaste édifice gothique de Provence, cette basilique est célèbre pour abriter les reliques de Marie-Madeleine, ce qui fait d’elle rien de moins que le troisième tombeau le plus important de toute la Chrétienté ! 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐌𝐚𝐫𝐢𝐞-𝐌𝐚𝐝𝐞𝐥𝐞𝐢𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐏𝐫𝐨𝐯𝐞𝐧𝐜𝐞... Selon les récits bibliques et les évangiles (canoniques), Marie-Madeleine était une disciple de Jésus, qui l'a suivi jusqu'à sa mort. Elle est le témoin de la Passion, de la mise en Croix et, pour les croyants, de la résurrection de Jésus (c'est d'ailleurs la première qui voit le Christ suite à sa résurrection). Après la mort de Jésus, persécutée avec ses autres disciples hellénistiques par les religieux juifs de Jérusalem, Marie Madeleine quitte Béthanie et fait voile vers le sud de la France, accompagné de son frère Lazare, sa sœur Marthe, et de Marie-Jacobée et Marie Salomé. Selon la légende, elle accoste au niveau de l'actuelle Saintes-Maries-de-la-Mer. Atteignant ensuite Marseille, elle y aurait (selon les évangiles apocryphes et les textes du Moyen-Âge) enseigné et propagé la parole et le message de Jésus, avant de se retirer dans la montagne désertique de la Sainte-Baume, dans l'arrière-pays marseillais. Là, elle s'y serait installée dans une grotte où elle serait demeurée jusqu'à sa mort (la célèbre grotte de Marie-Madeleine, grand lieu de pèlerinage multiséculaire). Au moment de sa mort, Maximin ensevelit le corps de Marie-Madeleine dans une crypte sous un oratoire édifié par les premiers chrétiens, au pied de l’oppidum de Castrum Rodonas. Celui-ci verra un premier ensemble cultuel se développer autour de lui, saccagé puis détruit par les razzias sarrasines qui ravagent périodiquement la Provence entre le VIIIe et le XIe siècle. 𝐋𝐚 𝐫𝐞𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐁𝐚𝐬𝐢𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 En 1279, Charles II d’Anjou, futur Comte de Provence, retrouve l’oratoire enfoui par les Cassianites et le tombeau de Sainte Marie-Madeleine. Le 5 mai 1280, il fait procéder à la solennelle reconnaissance des Saintes Reliques et projete la construction d’un ensemble monumental où le culte de la Sainte pourrait se développer avec grand éclat. Il obtient l’autorisation du Pape Boniface VIII de construire une vaste basilique et de confier à l’ordre des Frères Prêcheurs ce haut-lieu de pèlerinage. En juillet 1595, vingt frère Dominicains s’installent à Saint-Maximin et quatre à la Sainte-Baume. Le couvent est alors placé sous la protection spéciale du Saint-Siège, et le prieur sera nommé directement par le Roi jusqu’à la Révolution ! De 1296 à 1340, la première tranche des travaux est réalisée sous la direction des architectes Pierre puis Jean Baudici. Celle-ci voit la construction des absides et des cinq premières travées de la basilique avec leurs chapelles ainsi que de l’aile Est et du couvent. En 1404, grâce à la générosité de Jean le maingre de Boucicaut, maréchal de France, la sixième travée est édifiée au-dessus de la crypte, qui est alors remise à neuf. André Abellon, prieur originaire de Saint-Maximim, fait ensuite construire le premier chœur, l’aile nord et le cloître du couvent. De 1508 à 1532, sous le priorat de Jean Damiani, les travaux sont enfin achevés : les trois dernières travées, la couverture des voûtes, les portails latéraux et la pose des vitraux historiés qui seront détruits lors des guerres de religion, à peine 60 ans plus tard… ! 𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐥𝐢𝐞𝐮-𝐬𝐚𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐡𝐫𝐞́𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭𝐞́ Finalement, en 1532, après 236 ans de labeur, les travaux s’arrêtent définitivement. Le portail central et le locher ouest resteront inachevés. Avec ses 73 mètres de longueur, 43 mètres de largeur et 29 mètres de hauteur, la basilique de la Sainte-Baume est désormais le plus vaste édifice gothique de Provence. En plus de la crypte et de son reliquaire (qui abrite le crâne de Marie-Madeleine) et du retable d'Antoine Ronzen (avec ses 16 panneaux de la Passion du Christ), la Basilique abrite également un autre chef d’œuvre : le grand orgue du frère dominicain Jean-Esprit Isnard, l’un des rares instruments d’Europe à avoir conservé l’intégralité de ses 2.692 tuyaux d’origine ! 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑩𝒂𝒔𝒊𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆-𝑩𝒂𝒖𝒎𝒆 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"C'est après la découverte des tombeaux de sainte Marie-Madeleine et de saint Maximin, au 13e s., que Charles d'Anjou fit bâtir cette basilique, remarquable exemple de style gothique en Provence. L'extérieur mêle des influences du Nord aux traditions locales. L'intérieur comprend une nef d'une remarquable élévation. Remarquez la clôture du choeur (17e s.) ; les stalles du 17e s. ; la chaire avec ses sculptures figurant la vie de Marie-Madeleine ; et surtout, un retable en bois peint (16e s.) de Ronzen. Voir aussi, dans la crypte, le sarcophage de Marie-Madeleine (4e s.)."
@testnb2021
"Crâne de Marie-Madeleine dans un exo-squelette doré !!!"
@tarolime