Parc national de Beit She'An
Vous pensez qu'il y a une erreur sur ce lieu ?

Vos retours sont importants pour nous. Si vous avez remarqué une erreur concernant ce lieu, merci de nous en informer pour que nous puissions la corriger.

Signaler une erreur
Propriétaire de ce lieu ?

Nous récupérons automatiquement les informations disponibles sur votre lieu. Si jamais celles-ci ne sont pas correctes, connectez-vous gratuitement sur notre tableau de bord pour les modifier et bonus, accédez à vos statistiques détaillées.

mapstr icon Modifier les informations de votre lieu
La communauté mapstr
Enregistré par

7 utilisateurs

#Tags souvent utilisés
#🏰 Site culturel remarquable (architectural, historique,...) #🕵️‍♂️ Histoire Itinérante #Recreation #Site #Visite
Ce qu'en disent les utilisateurs

"𝑺𝒊𝒕𝒖𝒆́ 𝒂̀ 27 𝒌𝒎 𝒂𝒖 𝒔𝒖𝒅 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒆𝒓 𝒅𝒆 𝑮𝒂𝒍𝒊𝒍𝒆́𝒆, 𝑺𝒄𝒚𝒕𝒉𝒐𝒑𝒐𝒍𝒊𝒔 (𝒐𝒖 𝑩𝒆𝒊̈𝒕 𝑺𝒉𝒆́𝒂𝒏) 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒕𝒓𝒆̀𝒔 𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒏𝒐𝒓𝒅-𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒖 𝒑𝒂𝒚𝒔 𝒅𝒆 𝑪𝒂𝒏𝒂𝒂𝒏, 𝒂𝒖 𝑵𝒐𝒓𝒅 𝒅’𝑰𝒔𝒓𝒂𝒆̈𝒍, 𝒒𝒖𝒊 𝒋𝒐𝒖𝒂 𝒖𝒏 𝒓𝒐̂𝒍𝒆 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒆𝒏 𝒓𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒔𝒂 𝒔𝒊𝒕𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒆́𝒈𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒂𝒖 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒋𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒗𝒂𝒍𝒍𝒆́𝒆𝒔 𝒅’𝑯𝒂𝒓𝒐𝒅 𝒆𝒕 𝒅𝒖 𝑱𝒐𝒖𝒓𝒅𝒂𝒊𝒏. 𝑺𝒆𝒖𝒍𝒆 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒎𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑫𝒆́𝒄𝒂𝒑𝒐𝒍𝒆 (𝒇𝒆́𝒅𝒆́𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒃𝒆́𝒏𝒆́𝒇𝒊𝒄𝒊𝒂𝒏𝒕 𝒅’𝒖𝒏𝒆 𝒂𝒖𝒕𝒐𝒏𝒐𝒎𝒊𝒆 𝒂̀ 𝒍’𝒊𝒏𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑷𝒂𝒍𝒆𝒔𝒕𝒊𝒏𝒆 𝑹𝒐𝒎𝒂𝒊𝒏𝒆) 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒄𝒐̂𝒕𝒆́ 𝒐𝒖𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒖 𝑱𝒐𝒖𝒓𝒅𝒂𝒊𝒏), 𝑺𝒄𝒚𝒕𝒉𝒐𝒑𝒐𝒍𝒊𝒔 𝒂𝒖𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒐𝒇𝒇𝒊𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 "𝒍𝒊𝒈𝒖𝒆". 𝑺𝒐𝒏 𝒏𝒐𝒎 𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍𝒆 𝒅𝒆́𝒓𝒊𝒗𝒆𝒓 𝒅𝒖 𝑪𝒂𝒏𝒂𝒏𝒆́𝒆𝒏 𝒒𝒖𝒊 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒊𝒇𝒊𝒂𝒊𝒕 "𝒎𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒒𝒖𝒊𝒍𝒍𝒊𝒕𝒆́". 𝑳𝒂 𝒇𝒆𝒓𝒕𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒅𝒖 𝒑𝒂𝒚𝒔 𝒆𝒕 𝒍’𝒂𝒃𝒐𝒏𝒅𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒅’𝒆𝒂𝒖 𝒎𝒆𝒏𝒂 𝒖𝒏 𝒔𝒂𝒈𝒆 𝒋𝒖𝒊𝒇 𝒂̀ 𝒅𝒊𝒓𝒆 : « 𝑺𝒊 𝒍𝒆 𝒋𝒂𝒓𝒅𝒊𝒏 𝒅’𝑬𝒅𝒆𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒆 𝒑𝒂𝒚𝒔 𝒅’𝑰𝒔𝒓𝒂𝒆̈𝒍, 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒔𝒂 𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝑩𝒆𝒕𝒉-𝑺𝒉𝒆𝒂𝒏 », 𝒆𝒙𝒑𝒍𝒊𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒂𝒊𝒕 𝒆́𝒕𝒆́ 𝒉𝒂𝒃𝒊𝒕𝒆́ 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒍’𝒆́𝒑𝒐𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒉𝒂𝒍𝒄𝒐𝒍𝒊𝒕𝒉𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒖𝒔𝒒𝒖’𝒂̀ 𝒂𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒅’𝒉𝒖𝒊 ! Beth-Shean fut le centre de domination égyptien du nord de Canaan durant le Bronze Avancé. Des stèles de taille monumentale comprenant des inscriptions concernant les règnes de Seti I et de Ramsès II furent trouvées, étant maintenant à Jérusalem dans le musée de Rockefeller. Pompée et les romains rebâtirent Beth-Shean en 63 av. J.-C. et la renommèrent Scythopolis (“ville des Scythes;” Col. 3:11). Elle devint la capitale de la Décapole et fut la seule à l’ouest du Jourdain. La ville continua à grandir et prospéra lors des périodes romaine et byzantine jusqu’à sa destruction par un tremblement de terre le 18 janvier 749. Des douzaines d’énormes colonnes tombées dans la même direction témoigne de l’incident. 𝐋'𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐭𝐫𝐞̀𝐬 𝐯𝐢𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐜𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐮 𝐋𝐞𝐯𝐚𝐧𝐭 L’emplacement de Beït-Shéan / Scythopolis à souvent été stratégiquement important, car il se situe à la jonction de la vallée du Jourdain et la vallée de Jezraël (ou Jezréel) et est essentiel pour contrôler l’accès de l’intérieur vers la côte, ainsi que de Jérusalem à la Galilée. La vallée de Beït-Shéan est l’une des 5 vallées avec celles de Harod, Jezréel, Kishon et Zvouloun, traçant un accès facile vers l’intérieur des terres. Ces routes sont à cette époque particulièrement empruntées par les caravanes de marchands venant de la région de Galaad (ou Gilead, chaîne de montagnes qui longent le Jourdain sur sa rive orientale, en Jordanie) et de Mésopotamie. De là, les convois poursuivaient leur périple jusqu’au port de Saint-Jean-D’acre, d’où ils embarquaient vers la Grèce, la mer Egée et l’Égypte. La ville fit d’abord partie des conquêtes du Roi d’Égypte Thoutmôsis III (1479-1425) et les vestiges d’un centre administratif Égyptien des XVIIIe et XIXe dynasties ont été mis au jour. Le Pharaon Séthi I (1294-1279) y mena ses armées lors de sa campagne contre le Rétjénou (ou Réténou, en Égyptien : RTnw, le Rétjénou méridionale, couvrait la région depuis le Néguev jusqu’au Nord de l’Oronte). La Bible mentionne Beït-Shéan, dans le Livre de Josué, comme une ville Cananéenne. Elle est cité aussi dans le premier livre de Samuel lorsque les Philistins déposèrent le corps du Roi Hébreux Saül (1030-1010) tué au combat, sur les murailles de la cité, construites alors au sommet du Tell. La bible raconte aussi la conquête de la ville par le Roi des Hébreux David (1010-970). De grands bâtiments administratifs construits par Salomon (970-931) et détruits plus tard par l’Empereur d’Assyrie, Téglath-Phalasar III (ou Tiglath-Pileser, 745-727) ont été découverts. Elle note aussi qu’au IXe siècle avant notre ère la cité fut prise par le Pharaon "Sesaq" (ou Shishaq en Hébreu : שישק) qui est généralement identifié au Pharaon Sheshonq I (ou Chechanq, 945-924). La cité suivit ensuite l’histoire de la région et changea de mains au fils des envahisseurs : Hébreux, où elle fit partie du royaume d’Israël (931-722), puis Assyriens, lors des conquêtes de Téglath-Phalasar III (ou Tiglath-Pileser, 745-727), puis Perses Achéménides lorsque Cyrus II le Grand (559-529) se constitua son Empire. Elle resta Perse jusqu’à la conquête des Macédoniens avec Alexandre le Grand (336-323) qui la libérera. Ce fut au cours de cette période Hellénisée que les habitants appelèrent la ville Scythopolis, probablement du fait de mercenaires Scythes anciens combattants qui y auraient été installés. Pour la mythologie Grecque la ville fut fondée par le Dieu Dionysos et elle portait auparavant le nom de Nysa, son enfant, qui y fut ensevelie. De ce fait elle fut aussi connue sous le nom de Nysa-Scythopolis. Après la mort d’Alexandre et du partage de son Empire, Beït-Shéan est mentionnée dans des sources écrites des IIIe et IIe siècle av.J.C décrivant les guerres entre les Ptolémée d’Égypte et les Séleucides qui se disputèrent la région. Puis dans le cadre de la révolte des Maccabées (ou Macchabées) qui en fin de compte détruisit la cité au IIe siècle. Elle resta sous la coupole des Hasmonéens jusqu’en 64/63 av.J.C. À cette date, le Général Romain Pompée (106-48 av.J.C) prit la Cœlé-Syrie et la Judée qui devinrent province Romaine et il libéra Scythopolis de l’emprise des Hasmonéens. Pompée décida de la restaurer, comme pour les autres cités de la Décapole. Grâce à cela, la fortune de la cité s’améliora rapidement ce qui permit une construction à une plus grande échelle de monuments. La "Pax Romana" fut favorable à la ville, comme en témoigne son haut niveau de planification urbaine et de construction. Sont construit à cette époque : Un vaste théâtre Romain, très bien conservé ainsi qu’un hippodrome, un cardo et d’autres marques de l’influence Romaine. Du mont Gilboa, à 7 km. de distance, étaient amenés des blocs de basalte noir ainsi que de l’eau par aqueduc. Bon nombre des bâtiments de Scythopolis furent endommagées dans le tremblement de terre en 363. En 409 ap.J.C la cité devint la capitale du district Nord de la Palestina Secunda, qui comprenait la Galilée et le Golan. Au cours du IVe au VIIe siècle Byzantin, Beït-Shéan fut principalement Chrétienne, comme en témoigne le grand nombre d’églises, mais une synagogue de Juifs Samaritains demeura et est indiquée comme une communauté établie. Le temple païen au cœur de la ville fut détruit, mais le nympheum et les thermes Romains furent restaurés. Beaucoup d’inscriptions dédicatoires indiquent les préférences pour les dons à des édifices religieux. De nombreuses mosaïques colorées de cette époque, comme celle mettant en vedette le zodiaque dans le monastère de Sainte Marie, ou celui de la Chambre des Leontius "synagogue Juive", ont été préservées. Cette dernière est unique dans le sens ou elle ne traite pas d’image d’humain ou de fleurs ou d’animaux, mais de motifs géométriques. La décoration des villas fut elle aussi très élaborée, notamment au VIe siècle. À cette époque la ville atteignit 40.000 habitants qui se propageaient au delà des murs de la cité. Après la conquête arabe du VIIe siècle où ces derniers battirent, en 635/634, les forces Byzantines à Fahil près de Pella, la ville devint une cité Omeyyades et fut renommée Baysān (ou Beisan ou Beesān ou Baysan, ب يسان). Le jour de la victoire est venu à être connu en arabe comme "Youm Beisan" ou "le jour de Beisan". La cité fut détruite par le terrible tremblement de terre de Janvier 748 et perdit beaucoup de sa population et de son importance régionale. Un petit groupe d’habitants tenta d’y rester, mais les vestiges de cette période sont inexistants. Le voyageur Suisse-allemand Johann Ludwig Burkhart décrivit Baysān en 1812 comme : "Un village avec 70 à 80 maisons, dont les habitants sont dans un état lamentable." Des excavations furent menés entre 1921-33 par l’Université de Pennsylvanie sous C. S. Fisher, A. Rowe, et G. M. FitzGerald. A l’époque, presque la totalité des cinq niveaux supérieurs furent déblayés. Yadin et Geva conduisirent une courte saison dans les années 1980, et Amihai Mazar mena les excavations d’Hebrew University entre 1989-96. Les trouvailles principales sur le tel comprennent une série de temples des Ages du Bronze Moyen et Récent. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑰𝒔𝒓𝒂𝒆̈𝒍 𝑻𝒐𝒖𝒓𝒊𝒔𝒎𝒆 ; 𝑩𝒊𝒃𝒍𝒆́𝒍𝒊𝒆𝒖𝒙.𝒄𝒐𝒎 (𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒍𝒐𝒈) ; 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒃𝒍𝒐𝒈 𝑨𝒏𝒕𝒊𝒌 𝑭𝒐𝒓𝒆𝒗𝒆𝒓 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

Autres lieux à voir autour
La meilleure expérience Mapstr est sur l'application mobile.
Enregistrez vos meilleures adresses, partagez les plus belles avec vos amis, découvrez les recommendations de vos magazines et influcenceurs préférés.