Abbaye Saint-Martin de Ligugé
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#Tags souvent utilisés
#Abbaye #Art roman #🏰 Site culturel remarquable (architectural, historique,...) #🕵️‍♂️ Histoire Itinérante #Religieux
Ce qu'en disent les utilisateurs

"Premier monastère de France, IV ème. "

@marie.bernadette.villier

"𝑷𝒍𝒖𝒔 𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏 𝒆́𝒕𝒂𝒃𝒍𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒎𝒐𝒏𝒂𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅'𝑶𝒄𝒄𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒆𝒏 𝒂𝒄𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕𝒆́, 𝒍'𝒂𝒃𝒃𝒂𝒚𝒆 𝒅𝒆 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑴𝒂𝒓𝒕𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝑳𝒊𝒈𝒖𝒈𝒆́ 𝒂 𝒆́𝒕𝒆́ 𝒇𝒐𝒏𝒅𝒆́𝒆 𝒆𝒏 361 𝒑𝒂𝒓 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕 𝑴𝒂𝒓𝒕𝒊𝒏. 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒔 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 25 𝒎𝒐𝒊𝒏𝒆𝒔, 𝒒𝒖𝒊 𝒐𝒏𝒕 𝒄𝒉𝒐𝒊𝒔𝒊 𝒅𝒆 𝒗𝒊𝒗𝒓𝒆 𝒂̀ 𝒍'𝑨𝒃𝒃𝒂𝒚𝒆 𝒔𝒆𝒍𝒐𝒏 𝒍𝒂 𝑹𝒆̀𝒈𝒍𝒆 𝒆́𝒅𝒊𝒄𝒕𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕 𝑩𝒆𝒏𝒐𝒊̂𝒕 𝒂𝒖 𝑽𝑰𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆. Martin de Tours arriva à Ligugé en 361, il aurait été âgé de 45 ans. L'abbaye fut fondée, sur un domaine reçu de saint Hilaire, évêque de Poitiers, dont Martin de Tours était le disciple. Ce domaine n'était qu'une villa romaine en ruine, dans laquelle il s'installa comme ermite, mais ses disciples nombreux le poussèrent à fonder un monastère. L'organisation en était originale : le monachisme occidental s'inspira d'un monachisme oriental dans lequel les moines étaient anachorètes et contemplatifs, la règle de saint Benoît n'existant pas encore. Saint Martin, tout en logeant ses disciples séparément dans des huttes ou loges (Locaciacum, « les petites cabanes », d'où le nom de Ligugé), les fit travailler en plus de les guider sur les voies de la rencontre avec Dieu requérant une vie de grand ascétisme. Choisi comme évêque en 370 saint Martin quitte l'abbaye pour Tours (où il fonda l'abbaye de Marmoutier). Ligugé est abandonné au Ve siècle, à cause des persécutions des Wisigoths, qui cessent après la victoire de Clovis sur les Wisigoths en 507 à Vouillé. Sous l'avenue qui conduit à l'abbatiale actuelle, ont été retrouvés les vestiges du premier édifice bâti au IVe siècle. A un premier bâtiment, un martyrium qui pourrait dater de la fin du IVe siècle, sont rajoutées au VIe siècle trois nefs. À la fin du VIIe siècle, l'église est allongée par un nouveau chevet à l'est. Vers 591, Grégoire de Tours, successeur de saint Martin sur le siège épiscopal de Tours, vint en pèlerinage à Ligugé et laissa un compte rendu de sa visite. L'abbé Ursinus rédigea l'hagiographie de saint Léger vers 684, à la demande de l'abbé de Saint-Maixent, qui en avait reçu les reliques. À cette époque, le monastère avait le privilège de battre monnaie, dont le sou d'or. A la fin du VIIe siècle, un moine de l'abbaye du nom de Defensor, rédigea le Liber scintillarum, une anthologie de 2 950 citations : 792 de l'Ancien Testament, 353 du Nouveau Testament, 1 800 citations patristiques dont 717 d'Isidore de Séville. L'abbaye semble avoir disparu encore au VIIIe siècle car elle ne figure pas dans la liste des monastères dressée par Louis le Débonnaire en 817 ; elle est mentionnée par la suite comme ayant été ravagée en 865 par les Normands et par les guerres de succession entre prétendants carolingiens; Elle est restaurée au Xe siècle par la comtesse de Poitiers, Adèle, fille de Rollon de Normandie qui avait épousé Guillaume Tête d'Étoupe. La règle bénédictine est alors adoptée, et l'abbaye dépend de celle de Saint-Cyprien de Poitiers. Aumode, comtesse du Poitou, épouse du comte Guillaume V le Grand (vers 969-1030), fait restaurer l'abbaye vers l'an 1000 pour permettre l'accueil des pèlerins, son tombeau subsiste dans la crypte de l'église. Elle est desservie par des moines sous la conduite de Theudelin, provenant de l'abbaye vendéenne de Maillezais dépendant de l'Ordre de Cluny. L'abbaye de Ligugé n'est plus qu'un modeste prieuré de cette abbaye clunisienne. Ligugé demeura dans cette situation jusqu'à la fin de la vie régulière au XVIIe siècle. Le prieuré héberge en 1096 le pape Urbain II venu prêcher la Croisade. En 1268, le comte apanagiste de Poitiers, Alphonse, concède au prieur le droit de haute et basse justice. En 1307, Clément V s'en sert comme résidence champêtre, au moment du procès des Templiers, ouvert à Poitiers. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑽𝒊𝒔𝒊𝒕 𝑷𝒐𝒊𝒕𝒊𝒆𝒓𝒔 ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"

@histoireitinerante

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