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"Bien qu’il semble mener tout droit aux enfers, le cratère de Darvaza n’est pas intrinsèquement étrange. Également connu sous le nom de « lumière de Karakoum » en turkmène, il trône sur le bassin d’Amou-Daria, une formation géologique abritant d’immenses gisements de pétrole et de gaz naturel, principalement du méthane. D’importantes quantités de ce méthane s’échappent de la croûte terrestre ; s’il s’enflamme, le gaz brûlera jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de comburant, de combustible ou d’air riche en oxygène. En général, le méthane de la région est soit exploité par les sociétés pétrolières, soit s’échappe, souvent sans que l’on s’en rende compte, en surface ou sous l’eau. Mais le cratère de Darvaza brûle sans surveillance depuis des décennies, ce qui est plutôt étonnant. Son enflammement résulte probablement d’un accident industriel survenu pendant la Guerre froide. Personne ne sait avec certitude comment s’est formée la Porte de l’enfer, mais les différents récits qui existent ont en commun certains éléments : entre les années 1960 et 1980, des ingénieurs soviétiques, probablement des prospecteurs pétroliers, étaient en train d’effectuer des forages dans la zone lorsque le sol s’est dérobé sous leurs pieds, créant une dépression de laquelle s’échappait un tourbillon de méthane. Les ingénieurs ont peut-être enflammé le gaz en espérant que cela assècherait rapidement le gisement. Il se peut aussi que quelqu’un ait accidentellement embrasé le cratère en y jetant une cigarette. Quoi qu’il en soit, le brasier qui en résulte brûle sans discontinuer depuis, libérant au passage toute une série de polluants toxiques, mais si cela ne constitue pas une menace pour les habitants de la région, le village le plus proche du cratère ayant été rasé en 2004. Le pays, pourtant peu ouvert aux étrangers, tire des revenus touristiques de la Porte de l’enfer. « C’est vendeur. Elle est devenue la principale attraction [du Turkménistan] », explique George Kourounis. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒂𝒈𝒂𝒛𝒊𝒏𝒆 𝑵𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍 𝑮𝒆𝒐𝒈𝒓𝒂𝒑𝒉𝒊𝒄 (𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒄𝒊-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔) ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante