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"𝑳'𝑨𝒃𝒃𝒂𝒚𝒆 𝑵𝒐𝒕𝒓𝒆 𝑫𝒂𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝑭𝒐𝒏𝒕𝒈𝒐𝒎𝒃𝒂𝒖𝒍𝒕, 𝒖𝒏𝒊𝒗𝒆𝒓𝒔𝒆𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒖𝒆, 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒉𝒂𝒖𝒕 𝒍𝒊𝒆𝒖 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒐𝒖̀ 𝒗𝒊𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒃𝒆́𝒏𝒆́𝒅𝒊𝒄𝒕𝒊𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑪𝒐𝒏𝒈𝒓𝒆́𝒈𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕 𝑷𝒊𝒆𝒓𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑺𝒐𝒍𝒆𝒔𝒎𝒆𝒔. 𝑳’𝒐𝒓𝒊𝒈𝒊𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝑭𝒐𝒏𝒕𝒈𝒐𝒎𝒃𝒂𝒖𝒍𝒕 𝒓𝒆𝒎𝒐𝒏𝒕𝒆 𝒂𝒖 𝑿𝒆 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆 : 𝒍’𝒆𝒓𝒎𝒊𝒕𝒆 𝑮𝒐𝒎𝒃𝒂𝒖𝒅, 𝒔’𝒊𝒏𝒔𝒕𝒂𝒍𝒍𝒂𝒏𝒕 𝒏𝒐𝒏 𝒍𝒐𝒊𝒏 𝒅’𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒐𝒏𝒕𝒂𝒊𝒏𝒆, 𝒍𝒖𝒊 𝒅𝒐𝒏𝒏𝒂 𝒔𝒐𝒏 𝒏𝒐𝒎. 𝑳’𝒂𝒃𝒃𝒂𝒚𝒆 𝒅𝒂𝒕𝒆 𝒅𝒆 1091 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝑷𝒊𝒆𝒓𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝑬𝒕𝒐𝒊𝒍𝒆 𝒇𝒐𝒏𝒅𝒂, 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒓𝒊𝒗𝒆 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑪𝒓𝒆𝒖𝒔𝒆, 𝒖𝒏 𝒎𝒐𝒏𝒂𝒔𝒕𝒆̀𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝒐𝒓𝒅𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑺𝒂𝒊𝒏𝒕-𝑩𝒆𝒏𝒐𝒊̂𝒕. 𝑰𝒍 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒖𝒕 𝒖𝒏 𝒆𝒔𝒔𝒐𝒓 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒖 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒖 𝑴𝒐𝒚𝒆𝒏-𝑨𝒈𝒆. 𝑺𝒐𝒏 𝒉𝒐̂𝒕𝒆𝒍𝒍𝒆𝒓𝒊𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒂𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒎𝒆𝒕 𝒂𝒖𝒙 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒉𝒂𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕, 𝒅’𝒚 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒓𝒆𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕𝒆 𝒆𝒏 𝒑𝒓𝒐𝒇𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒐𝒇𝒇𝒊𝒄𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒏𝒂𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒅𝒖 𝒔𝒊𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒍𝒊𝒆𝒖𝒙. Vers l'an mil, un premier ermite du nom de Gombaud s'installa dans une grotte en rive gauche de la Creuse, au fond de laquelle jaillissait une source, la "fontaine de Gombaud", qui donna son nom à l'abbaye et au village. Au fil des ans se constitua autour de lui une petite colonie d'ermites qui taillèrent dans le roc leurs cellules, puis édifièrent une chapelle dédiée à saint Julien, premier évêque du Mans. En 1091, le supérieur de cette petite communauté d'ermites, Pierre de l'Étoile, décida avec quelques-uns de ses compagnons de traverser la Creuse pour fonder un monastère sous la Règle de saint Benoît. Le premier abbé de Fontgombault connaissait saint Bernard de Tiron, dont il fut le conseiller et l'ami, le bienheureux Robert d'Arbrissel, fondateur de l'ordre de Fontevraud, ainsi que saint Raoul de la Futaye et saint Vital de Savigny. Décédé en 1114 du « mal des ardents », il ne vit pas la dédicace de l'abbatiale, qui eut probablement lieu vers 1145. Ses restes furent retrouvés en 1954 dans l'ancienne salle capitulaire, puis transférés dans la nef de l'église. Pendant plus de deux siècles, le monastère connut une période de prospérité. Dans les alentours du monastère, comme à Loups, mais aussi en Touraine, en Poitou, dans l’Orléanais et dans le Vendômois, et jusqu'en Aunis, les moines de Fontgombault créèrent une vingtaine de prieurés, à l’origine tous occupés par quelques religieux qui devaient surveiller l'exploitation des terres, travailler parfois de leurs mains, et assurer l'office divin dans une chapelle. La nouvelle abbaye se situait dans le courant du « nouveau monachisme », illustré notamment par l’ordre de Cîteaux, qui voulait promouvoir une pratique plus littérale de la Règle et redonner sa place au travail manuel. La prospérité matérielle n'est pas sans danger pour la pureté de la vie monastique : les charges claustrales furent érigées en bénéfices que leur titulaire administrait à son gré, et bientôt les revenus de certains prieurés furent attachés à ces charges, ainsi que d’autres rentes. Cette disposition s'opposait à l'idéal bénédictin qui réserve à l'abbé l’entier gouvernement du monastère, au spirituel comme au temporel, tous étant tenus à la pauvreté individuelle. Par ailleurs, en plus des ravages de la peste noire, l'Abbaye souffrit beaucoup de la guerre de Cent ans, qui opposa Anglais et Français. En 1356, la région devint en effet le théâtre d'opérations militaires qui entraînèrent une première dévastation du monastère. Après le traité de Brétigny (1360), qui cédait le Poitou aux Anglais, une garnison anglaise s'installa sur place, les dernières travées de la nef de l'église étant aménagées en forteresse. Ce fut le chevalier Bertrand du Guesclin qui libéra la région en 1372 : on sait qu'il se battit au fort de Fontgombault. Il y eut quelques moments de répit, mais pour faire face aux demandes de subsides, tant royales qu'ecclésiastiques, on fut forcé d’aliéner une partie du patrimoine. L'effectif de la communauté se réduisit progressivement à douze moines à la fin du XIVe siècle, pour ne plus guère dépasser ce chiffre par la suite, les domaines ne permettant plus de faire vivre une nombreuse communauté. À partir de 1412, une seconde phase de la guerre livra le pays aux exactions des troupes armées et des brigands. Mais à partir des années 1460, une certaine renaissance économique de la région, ainsi que des donations royales, permirent la mise en valeur des domaines par la création d'étangs en Brenne, ainsi qu'une restauration des bâtiments conventuels : le chauffoir et le réfectoire furent munis de nouvelles voûtes d'ogives, ainsi que la sacristie, et le cloître originel, aujourd’hui disparu, fut partiellement réédifié. Pillée plusieurs fois à partir du XVIe siècle, au cours des guerres de religion, l’abbaye est vendue comme bien national à la Révolution. Elle est rachetée en ruines par les moines trappistes au milieu du XIXe siècle; ils la reconstruisent et y installent une colonie agricole. Elle abrite depuis 1948 une communauté bénédictine de la congrégation de Solesmes. D’une architecture simple mais imposante, l’église abbatiale est l’un des plus importants édifices religieux de la Brenne. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍'𝑨𝒃𝒃𝒂𝒚𝒆 ; 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑪𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒆 ; 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒘𝒆𝒃 𝒅𝒖 𝒑𝒂𝒓𝒄 𝒏𝒂𝒕𝒖𝒓𝒆𝒍 𝒓𝒆́𝒈𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑩𝒓𝒆𝒏𝒏𝒆 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"L’une des plus belles liturgies que j’ai jamais vu et entendu. Ça rigole absolument pas. Ça vous changeras des gens qui foutent de l’oratorio dans leurs messes. Attention toutefois à bien respecter les codes sociaux : chaussures bateau, pull armor lux ou saint james, chino couleur framboise pourrie, etc. Surtout : soyez de droite. Des belles rendos à faire aussi autour de la Creuse (ça creuse lol)"
@louis.lesigne