nina kendosa Paris

Guide du mariage

@petitfute

"Une devanture rouge bien pétant pour se faire remarquer, une cuisine-comptoir un peu comme à la maison, quelques tables en bois où sont notés les noms de fournisseurs, des lampes industrielles aux ampoules dénudées et une terrasse mini. Au fond de la salle, une table barbecue pour que chacun fasse cuire ses grillades. On est chez Nina, enfin disons chez Alexandre Morin, un jeune chef passé par les cuisines de The Kitchen Galerie ou du Galopin mais aussi en Suisse chez Denis Martin où il a tâté de la cuisine moléculaire. Les propositions sont souvent borderline mais elles tiennent leurs promesses et comblent à n'en pas douter, vu le monde qui s'y presse, les foodistas du quartier et d'ailleurs. Menu sur feuille volante et assiettes qui sont de véritables découvertes. Entre le début et la fin du service le chef s'amuse parfois à changer les assemblages à la grande surprise des clients. C'est en partie cela qui constitue la formule gagnante de ce bistrot au format poche (30 couverts au plus). Exemple de la formule du midi : tartare de veau, tonnato et câpres en entrée ; cabillaud, carottes et citron en plat et chocolat, café, abricot en dessert. Chaque assiette peut être servie en portion sage (style tapas), ce qui permet de goûter à trois plats, ou en format traditionnel. Le soir la carte s'étoffe un peu plus et les plats sont plus élaborés mais c'est surtout la quantité servie qui justifie le prix. Pour une table de 4 ou 6 personnes, le chef propose également une dégustation de boeuf Wagyu ou de cochon ibérique. Le client grille à son goût sur un barbecue une sélection de pièces de Wagyu (hampe, onglet, joue, plat de côte, etc.)."