Vous pensez qu'il y a une erreur sur ce lieu ?
Signaler une erreur
Vos retours sont importants pour nous. Si vous avez remarqué une erreur concernant ce lieu, merci de nous en informer pour que nous puissions la corriger.
Propriétaire de ce lieu ?
Nous récupérons automatiquement les informations disponibles sur votre lieu. Si jamais celles-ci ne sont pas correctes, connectez-vous gratuitement sur notre tableau de bord pour les modifier et bonus, accédez à vos statistiques détaillées.
Ce qu'en disent les utilisateurs
Autres lieux à voir autour
"L'histoire de ce parc ressemble à un conte pour enfants. Au début des années 1990, un Hollandais et un Mongol décident de joindre leurs efforts pour implanter une réserve où les chevaux sauvages connus ici sous le nom de takhi , pourraient à nouveau gambader librement. Cette espèce découverte par l'explorateur russe, Przewalski, avait été presque totalement exterminée par les braconniers et le manque de pâturages dans les années 1970. Les seuls animaux de cette espèce encore présents à la surface de la terre vivotaient dans des zoos aux quatre coins de la planète et c'est donc ce chercheur qui va les réintroduire... L'aventure commence alors en 1992 avec le débarquement de 15 chevaux sauvages dans cette zone protégée à l'ouest d'Oulan-Bator. Pour libérer l'espace, il faut convaincre les familles habitant les lieux de déménager pour gagner la ville d'Altanbulag. Six ans plus tard, le site est reconnu comme étant un parc national. Entre-temps, le duo de sauveurs parvient à acheminer quatre autres " cargaisons " jusqu'en Mongolie. Aujourd'hui, le parc de Hustai abrite 260 chevaux sauvages. L'espèce compte à travers la planète 2 000 têtes, celles vivant en Mongolie et en France (37 chevaux au Villaret) sont à l'air libre, les autres étant enfermées dans des zoos. Il faut retenir que pour les observer au mieux, il faut choisir l'aurore, ou la fin de journée, vers 19h lorsqu'ils viennent s'abreuver dans les gorges du parc. Les 50 000 hectares du site de Hustai ne comptent pas seulement la présence de ces chevaux très rares. L'écosystème local a favorisé l'épanouissement de marmottes, de gazelles, de loups, d'aigle et de cerfs. D'ailleurs, si vous aurez un mal fou à voir les chevaux de près (votre guide, qui sait où les trouver, vous les montrera à l'aide de jumelles le cas échéant), et si le bruit des moteurs fait généralement fuir gazelles et cerfs, vous vous rabattrez sur les marmottes gambadant dans la steppe, ou les aigles tournoyant au-dessus de vos têtes. Mais la présence de ces animaux singuliers, dont l'ADN est plus proche du zèbre que du cheval - ce qui en fait des bêtes indomptables - ajoutée à la possibilité de les voir dans leur habitat, même de loin, mérite déjà largement le détour. Et puis qui sait, peut-être aurez-vous la chance de les voir à une distance respectable. L'entrée dans le parc se fait uniquement accompagné d'un guide. Il est impossible d'y camper. Les points d'hébergement se limitent à ceux qui se trouvent à l'entrée du parc et un peu plus loin . C 'est le prix à payer pour respecter un écosystème et des animaux rares."
@