Wadi Musa - Découvrez ce monument historique et architectural
L’entrée de Petra est un long et sinueux canyon de grès (défilé) connu sous le nom de Sîq. Avant de pénétrer dans ce canyon, vous passerez devant les tombeaux de Gaïa, la nécropole nabatéenne de l’actuel village de Wadi Moussa. Dans le Sîq, dont le chemin n’est parfois guère plus large qu’un bras tendu, vous marcherez pendant 1,5 km entre des parois étroites et hautes de 100 mètres. Tout le long de celui-ci, vous pourrez observer l’ingénieux système de réserve et de distribution d’eau construit par les nabatéens. Au bout du défilé, vous apercevrez petit à petit la façade du Trésor ou Khazneh, une imposante structure de 40 mètres de haut et 28 mètres de large, qui aurait été érigé vers le 1er siècle avant JC et serait le tombeau d’un roi ou d’une reine, probablement le roi Arétas IV. On l’appelle aussi le « trésor du Pharaon » car les bédouins ont cru que l’urne funéraire renfermait un trésor. On peut encore voir des impacts de balles suite à des tentatives de leur part pour la casser. Après le « Trésor », vous verrez la rue des façades, où se succèdent des façades hellénistiques avec des temple/tombeaux nabatéens traditionnels taillés dans la roche comme la Tombe à l’Urne, la Tombe Palais, le Tombeau Corinthien et El Deir, un monastère qui ressemble fortement au Khazneh. Plus étonnant encore, vous y découvrirez un théâtre romain qui pouvait accueillir entre 3000 et 8500 personnes. Si vous avez la chance de passer une deuxième voire une troisième journée à Petra, vous accéderez à des vestiges comme le Haut lieu du Sacrifice ou à la Fontaine au lion ainsi qu’à d’autres tombes. Vous pourrez aussi passer plus de temps sur les lieux et marcher plus lentement. Un deuxième journée est excellente pour randonner autour du site et admirer Petra d’un œil différent. La bibliothèque, un autre monument emblématique de Wadi Musa, vaut également le détour. Planifiez votre visite dès l'ouverture pour éviter les foules. Wadi Musa est une ville idéale pour séjourner et visiter Petra, l'une des 7 merveilles du monde moderne. Une expérience exceptionnelle à ne pas manquer !
Vous pensez qu'il y a une erreur sur ce lieu ?
Signaler une erreur
Vos retours sont importants pour nous. Si vous avez remarqué une erreur concernant ce lieu, merci de nous en informer pour que nous puissions la corriger.
Propriétaire de ce lieu ?
Modifier les informations de votre lieu
Nous récupérons automatiquement les informations disponibles sur votre lieu. Si jamais celles-ci ne sont pas correctes, connectez-vous gratuitement sur notre tableau de bord pour les modifier et bonus, accédez à vos statistiques détaillées.
Ce qu'en disent les utilisateurs
Approuvé par 2 partenaires officiels
Autres lieux à voir autour
Yousef Hilalat - Local guide Jordanie
Maan _ Wadi Mousa Petra 770.0
Ajouté par466 utilisateurs
Gaia
Gaia, Jordanie
Ajouté par575 utilisateurs
Beresheet Hotel
דרך בראשית 1, מצפה רמון, 8060000, Israel
Ajouté par275 utilisateurs
Wadi Rum
Wadi Rum Village, Giordania
Ajouté par266 utilisateurs
Masada National Park - Masada
גן לאומי מצדה, Israël
Ajouté par187 utilisateurs
The Treasury
Gouvernorat de Ma'an, Jordanie
Ajouté par116 utilisateurs
Mövenpick Resort Petra
Tourism Street، Petra 71810, Jordanie
Ajouté par99 utilisateurs
Feynan Ecolodge
Ma'an Governorate, Jordanie
Ajouté par91 utilisateurs
Wadi Mujib
Wadi Mujib, Jordanie
Ajouté par106 utilisateurs
Six Senses Shaharut
Hevel Eilot Negev Desert, Arava Valley
Ajouté par144 utilisateurs
"1 des 7 merveilles du monde cité sculptée à même roche de la falaise anciennement capitale des nabatéens peuple nomade "
@lisahn_
"Unglaublich einfach. Ich war hier zwei Tage und gefühlt hat es immer noch nicht gereicht "
@phamli
"Pétra est un site archéologique somptueux qui se trouve à environ 200km d'Amman, la capitale jordanienne. Il a servi de décor à de nombreux films d'aventures, dont « Indiana Jones et la dernière croisade »"
@filmspot
"absolutely stunning but very touristy which makes the end energy slightly more unpleasant (sad treatment of animals and aggressive commentary from men)"
@caffrey
"vai alle 8 li, biglietto giornaliero 50 moneta loro= 65 euro, con 6 euro in più vale 2 giorni; dai una mancia ai beduini per salire a fa la foto insta"
@marco.spataro20036
"Una delle 7 meraviglie del mondo imperdibile"
@martapaganelli
"Inclu dans le Jordan pass Y aller tôt : à l’ouverture ou au lever du soleil pour ne pas être dans la foule Possible de prendre une navette gratuite du visitor center jusqu’à Little Pétra puis de marcher ou de payer un 4x4 pour arriver au monastère (et ne pas avoir 800 marches à monter) La rando du haut lieu du sacrifice est vraiment à faire ! Prendre des repas à emporter dans les restaurants aux alentours la veille 2 jours pour avoir le temps de tout voir "
@dorine.somewhere
"A-khubtha trail sentiero delle tombe reali Main trail il più facile "
@noemi.tacchi
"Une des 7 merveilles du monde moderne. Juste exceptionnel ! Très belle découverte du site. Il faut compter 6 heures minimums sur place. Je conseille évidemment d’aller jusqu’au monastère qui est tout au bout du site et au dessus de plus de 800 marches 🤩. On a fait également la visite du site de nuit "
@leopolddebrouwer
"Jordanie https://www.instagram.com/reel/CkOUWe1gwE6/?igshid=YmMyMTA2M2Y="
@ashleyouana
"Le plus beau site historique des 7 merveilles du monde"
@adarmon22
"Profitez de deux jours sur place en dormant chez un bedouin Local : Chez Feras c’est bon et la vue est top, le contacter via whatsapp > +962 7 7633 1628"
@mariebbe75
"See the castles in the mountains. "
@sydmarievp8
"Petra wonders of the world "
@oyuna
"Pétra est une cité nabatéenne située au sud de l'actuelle Jordanie. Les nombreux bâtiments, dont les façades monumentales ont été directement taillées dans la roche, en font un ensemble unique qui est inscrit, depuis le 6 décembre 1985, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO."
@valentinsalomon
"𝑳'𝒆𝒙𝒑𝒍𝒐𝒓𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒔𝒔𝒆 𝑱𝒐𝒉𝒂𝒏𝒏 𝑳𝒖𝒅𝒘𝒊𝒈 𝑩𝒖𝒓𝒄𝒌𝒉𝒂𝒓𝒅𝒕 (1784-1817) 𝒅𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒊𝒕 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝑷𝒆́𝒕𝒓𝒂 𝒑𝒂𝒓 𝒉𝒂𝒔𝒂𝒓𝒅, 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒒𝒖'𝒊𝒍 𝒔𝒆 𝒓𝒆𝒏𝒅𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝑺𝒚𝒓𝒊𝒆 𝒆𝒏 𝑬𝒈𝒚𝒑𝒕𝒆. 𝑫𝒆́𝒈𝒖𝒊𝒔𝒆́ 𝒆𝒏 𝑨𝒓𝒂𝒃𝒆, 𝒊𝒍 𝒇𝒖𝒕 𝒍𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑬𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆́𝒆𝒏 𝒅𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒔𝒆𝒑𝒕 𝒔𝒊𝒆̀𝒄𝒍𝒆𝒔 𝒂̀ 𝒑𝒆́𝒏𝒆́𝒕𝒓𝒆𝒓 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒔𝒊𝒕𝒆. 𝑺𝒊𝒕𝒖𝒆́𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒔𝒖𝒅 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑱𝒐𝒓𝒅𝒂𝒏𝒊𝒆, 𝑷𝒆́𝒕𝒓𝒂 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒊𝒏𝒆𝒔𝒕𝒊𝒎𝒂𝒃𝒍𝒆, 𝒒𝒖𝒊 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒍𝒆𝒔 𝒇𝒊𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒄𝒖𝒍𝒑𝒕𝒆́𝒔, 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒎𝒃𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒅’𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒎𝒆𝒓𝒗𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆́𝒐𝒍𝒐𝒈𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔, 𝒅𝒐𝒏𝒕 𝑨𝒍-𝑲𝒉𝒂𝒛𝒏𝒆𝒉, 𝒐𝒖 𝑳𝒆 𝑻𝒓𝒆́𝒔𝒐𝒓, 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒅𝒐𝒖𝒕𝒆 𝒍𝒆 𝒃𝒂̂𝒕𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒓𝒆́𝒑𝒖𝒕𝒆́ 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒂𝒏𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆. 𝑳𝒂 𝒄𝒊𝒕𝒆́ 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒊𝒕𝒖𝒆 𝒖𝒏 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒐𝒓𝒅𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒙𝒆𝒎𝒑𝒍𝒆 𝒅’𝒂𝒓𝒄𝒉𝒊𝒕𝒆𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒏𝒂𝒃𝒂𝒕𝒆́𝒆𝒏𝒏𝒆, 𝒖𝒏 𝒔𝒕𝒚𝒍𝒆 𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒏 𝒒𝒖𝒊 𝒄𝒐𝒎𝒃𝒊𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒆́𝒍𝒆́𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒎𝒆́𝒔𝒐𝒑𝒐𝒕𝒂𝒎𝒊𝒆𝒏𝒔, 𝒑𝒉𝒆́𝒏𝒊𝒄𝒊𝒆𝒏𝒔 𝒆𝒕 𝒈𝒓𝒆𝒄𝒔. La "cité rose", joyau de la Jordanie et merveille du monde antique ! Cette fameuse cité troglodyte, jadis nabatéenne (royaume antique du Sinaï et Est palestinien), a également été une importante colonie romaine. Le lieu a servi notamment de décor à la célèbre scène finale du film Indiana Jones et la Dernière croisade. Niché au fond d’un défilé rocheux situé à 80 km au sud de la mer Morte et à 100 km au nord d’Aqaba, le site de Pétra propose l’un des paysages les plus spectaculaires qu’il soit donné de voir au Moyen-Orient. Il est installé dans un lieu grandiose, totalement caché au milieu des falaises. L’endroit est si bien dissimulé que, depuis son abandon, au VIIème siècle après J.-C., il n’a pas été réoccupé ; il a même été oublié jusqu’en 1812, date à laquelle il a été redécouvert par Johann Ludwig Burckhardt. Pétra occupe un amphithéâtre naturel situé en moyenne à 1 000 mètres d’altitude, cerné par de hautes falaises de grès dont les coloris varient du jaune au brun-rouge foncé. La seule voie d’accès reste cette gorge étroite, le Siq, qui serpente à travers la montagne sur 3 km de long et à peine 3 à 11 mètres de large. Le choix du site a été motivé par plusieurs critères : son encaissement au cœur du massif jordanien qui offre une sécurité infaillible, la présence de sources d’eau, la possibilité de contrôler les principales voies de transport caravanier puisque la ville est implantée au croisement des pistes nord-sud, entre la Syrie et la mer Rouge, et est-ouest, entre les Indes, le golfe Persique et la Méditerranée. 𝐏𝐞́𝐭𝐫𝐚 : 𝐥𝐞 𝐣𝐨𝐲𝐚𝐮 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐉𝐨𝐫𝐝𝐚𝐧𝐢𝐞 𝐚𝐧𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 Au mois d'août 1812, l'explorateur suisse Johann Burckhardt rencontra des Arabes au sud de la mer Morte, qui lui parlèrent des « antiquités » d'une vallée avoisinante, celle du Wadi Mousa (la vallée de Moïse). Il n'en fallut pas plus pour éveiller la curiosité de Burckhardt, qui s'y rendit aussitôt. Ce fut une révélation. Burckhardt découvrit au milieu du désert une ville abandonnée, creusée dans des falaises de grès rouge. Alentour, on apercevait les entrées obscures de centaines de tombes, de temples, de maisons dont certaines étaient somptueuses, avec leurs colonnes sculptées dans la roche. Burckhardt venait de découvrir Pétra (« la pierre »), la ville des Nabatéens : ce peuple arabe avait occupé la région du IVe siècle avant notre ère jusqu'au IIIe siècle ap. J.-C. Les Européens avaient entendu parler de la ville par l'intermédiaire des écrivains classiques, mais l'avaient oubliée depuis l'incursion des croisés. Quand, en Europe, on connut la découverte de Burckhardt, Pétra devint un lieu d'excursion exotique pour les jeunes voyageurs romantiques qui s'étaient aventurés au Moyen-Orient. En 1818, deux capitaines de la marine britannique, Irby et Mangles, furent enthousiasmés par la beauté du lieu qu'ils jugèrent « plus proche d'une scène de théâtre fantastique que d'un ouvrage d'architecture ». Puis vinrent Léon de Laborde, aristocrate français ; Edward Robinson, Américain spécialiste de la Bible ; David Roberts, artiste britannique ; Edward Lear, écrivain britannique, dont le cuisinier, Giorgio, décrivit Pétra en ces termes : « Un monde de chocolat, de jambon, de curry et de saumon. » Et, aujourd'hui, des visiteurs du monde entier viennent voir, selon l'expression d'un Britannique de l'époque victorienne, « la ville rouge et rose qui a défié le temps ». 𝐔𝐧 𝐢𝐧𝐟𝐢𝐝𝐞̀𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐠𝐮𝐢𝐬𝐞́ Burckhardt s'était déguisé en bédouin pour se protéger de certaines tribus hostiles aux Européens « infidèles ». Lorsqu'il entendit parler des ruines de Wadi Mousa, il loua les services d'un guide. Burckhardt avait besoin d'un prétexte pour justifier son projet d'excursion ; la curiosité seule ne suffisait pas à convaincre les bédouins qu'il n'était pas « un magicien en quête de trésors ». Il affirma donc au guide qu'il entendait faire le sacrifice d'une chèvre sur la tombe d'Aaron, qui se trouvait à proximité de la vallée. Chargées d'une chèvre et d'une outre, l'explorateur et son guide parvinrent à Wadi Mousa : en longeant la vallée, ils butèrent contre un mur de roc qui semblait leur interdire toute avancée. Ils remarquèrent alors une grande faille dans la paroi montagneuse, qui leur permit de pénétrer dans une gorge tortueuse, nommée le Siq. Une fois dans la gorge, ils virent le ciel se transformer en un mince ruban de lumière, coincé entre deux falaises à pic. Après vingt-cinq minutes de marche dans la pénombre, Burckhardt vit soudain, comme par le trou d'une serrure géante, surgir la façade rose d'un édifice de 30 m de haut, sculptée dans le roc. C'est en ce lieu, désormais célèbre, que le Siq s'élargit et que la façade magnifique du Khasneh al-Faroun, « le trésor du pharaon », apparaît dans toute sa splendeur. Des ombres bien nettes se découpent autour des colonnes corinthiennes, des frises et des frontons, dont certains pourraient avoir été sculptés la veille. La fonction de ce bâtiment demeure inconnue, mais sa situation, à la sortie du Siq, semble avoir été choisie pour stupéfier le voyageur, émergeant de l'obscurité de la gorge. 𝐋𝐚 𝐜𝐢𝐭𝐞́ 𝐫𝐨𝐮𝐠𝐞 𝐞𝐭 𝐫𝐨𝐬𝐞 Burckhardt n'était encore qu'au seuil de la cité antique. En poursuivant son chemin, il découvrit des ouvertures sombres, creusées à différentes hauteurs à même la paroi. La vallée commençait à s'élargir et l'explorateur passa devant un théâtre, taillé dans le rocher, avant de parvenir à une vaste étendue, entourée de falaises et dominée à l'ouest par le grand rocher d'Umm el-Biyara. Burckhardt vit « des monceaux de pierres taillées empilées, des fondations, des fragments de colonnes et des vestiges de rues pavées » : il était au cœur de Pétra. Les falaises qui l'entourent sont faillées et criblées de trous laissés par les chambres vides des tombes nabatéennes, des temples et des maisons. Certaines façades sont simples et austères. D'autres sont magnifiquement ornées de colonnes imposantes, sculptées dans le roc selon une architecture hybride, qui témoigne d'influences hellénistique et romaine. 𝐏𝐞́𝐭𝐫𝐚 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐍𝐚𝐛𝐚𝐭𝐞́𝐞𝐧𝐬 Pétra dut sa prospérité à sa situation, au carrefour de deux routes commerciales majeures : l'une reliait la Méditerranée au golfe Persique ; l'autre, la Syrie à la mer Rouge. Des marchands venaient s'y reposer avec leurs caravanes, acheter de l'eau et des vivres, ou vendre leurs produits. Les Nabatéens s'enrichissaient en percevant des taxes sur les caravaniers, et en leur fournissant des services. Par la suite, ils se mirent aussi à faire du commerce, et Pétra n'en devint que plus florissante. Ce n'est qu'au IIIe siècle ap. J.-C., avec l'ouverture de nouvelles routes commerciales, qui profitèrent à la ville de Palmyre au nord-est de Damas, que Pétra perdit de son influence et connut un déclin irréversible. Les traces les plus évocatrices de l'ancienne prospérité de Pétra se voient dans les façades grandioses des tombes. Les plus impressionnantes sont au nombre de quatre, groupées dans une falaise située à l'est du centre de la ville ; la grande Tombe à urne, tout d'abord, flanquée de quatre colonnes usées par les intempéries. Ces colonnes ornent l'entrée d'une énorme chambre funéraire profonde de 19 m. Devant la tombe, à l'extérieur, une vaste cour est bordée de chaque côté par une colonnade. Au nord, se trouve la Tombe de soie, jaspée de nuances délicates : rouge, rose, gris, blanc… Plus loin, la Tombe corinthienne a été si attaquée par les éléments que ses colonnes, jadis semblables à celles du Khasneh, semblent être retournées à leur état naturel. Enfin, la Tombe palatiale, dont la façade à pilastres comptait trois étages. Elle ressemblait, dit-on, à un palais romain, mais nul ne sait avec certitude pour qui elle fut édifiée. 𝐔𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐥𝐨𝐫𝐞́𝐬 Pétra n'était pas seulement une nécropole monumentale. Des centaines de petites échoppes et de maisons aux toits plats bordaient les rues étroites du centre. Elles ont été depuis longtemps réduites en poussière ; mais les archéologues ont pu localiser certains des bâtiments principaux. Les Nabatéens circulaient à l'ombre, sous une grande colonnade parallèle au lit du Wadi Mousa, et qui menait au téménos, espace sacré du temple. La belle fontaine de Nymphée, dédiée aux nymphes aquatiques, permettait de se rafraîchir : l'eau était acheminée depuis la source à l'aide de canaux et de canalisations magnifiques. Les temples de Pétra, très colorés, étaient eux aussi de toute beauté : celui situé au nord de la colonnade, consacré à la déesse Atargatis, était accessible par un pont qui traversait le Wadi, puis par des étagements de terrasses qui menaient à un porche. L'intérieur était pavé de marbre, les murs peints de fresques représentant des dauphins et des guirlandes de fleurs. Il ne subsiste presque rien du temple le plus important : le Kasr el-Bint. De larges degrés de marbre conduisaient au propylée, portique soutenu par quatre colonnes couleur sable. L'intérieur, décoré de fresques, était éclairé naturellement grâce à deux hautes fenêtres. Mais Burckhardt ne put voir toutes ces merveilles : son guide fut bientôt pris de soupçons, qui poussèrent le jeune voyageur à interrompre ses explorations et à se hâter de sacrifier la chèvre. Il quitta la vallée en supposant avec raison que les ruines du Wadi Mousa étaient celles de l'ancienne Pétra et le plus grand temple, le Deir, construit à l'écart sur les hauteurs dominant la vallée au nord- ouest, resta inconnu de lui. La ville de Pétra offre toujours un spectacle aussi extraordinaire. Certains ne verront dans les innombrables pièces vides creusées à même la roche que l'image d'une cité morte, oubliant que Pétra, du temps de sa prospérité, résonnait de la rumeur d'une ville en pleine activité. Une voyageuse britannique, Harriet Martineau, vint à Pétra en 1847 et visita le Monastère. La ville était remplie de bédouins venus voir un violent orage : « À l'intérieur du rocher vacillaient des lueurs jaunes ; tandis qu'au clair de lune s'échappaient de petites colonnes de fumée… j'avais vu Pétra habitée. » La façade sculptée du Khasneh al- Faroun, « le trésor du pharaon », est située à l'extrémité de la gorge étroite qui mène à Pétra. On appelle ainsi le Khasneh parce que les bédouins croyaient que l'urne au sommet de l'édifice contenait un trésor. Elle fut la cible de tirs répétés de la part des bédouins, qui espéraient ainsi en faire tomber l'or. L'extraordinaire Tombe de soie est située au sud des Tombes palatiale et corinthienne, un peu en retrait. Son nom provient des couleurs exquises qui strient sa façade, comparée à de la soie moirée. 𝑺𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆(𝒔) : 𝑳𝒆𝒔 𝒉𝒂𝒖𝒕𝒔 𝒍𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒎𝒂𝒈𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 (𝒐𝒖𝒗𝒓𝒂𝒈𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑱𝒂𝒎𝒆𝒔 𝑯𝒂𝒓𝒑𝒖𝒓 & 𝑱𝒆𝒏𝒏𝒊𝒇𝒆𝒓 𝑾𝒆𝒔𝒕𝒘𝒐𝒐𝒅), 𝒑𝒑. 150-153 ; 𝑷𝒂𝒕𝒓𝒊𝒎𝒐𝒊𝒏𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒊𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒍'𝑼𝑵𝑬𝑺𝑪𝑶 ; 𝑱𝒆𝒂𝒏-𝑪𝒍𝒂𝒖𝒅𝒆 𝑮𝒐𝒍𝒗𝒊𝒏 (𝒕𝒆𝒙𝒕𝒆 & 𝒊𝒍𝒍𝒖𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏) ; 𝑾𝒊𝒌𝒊𝒑𝒆́𝒅𝒊𝒂 ; 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝑰𝒕𝒊𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆"
@histoireitinerante
"Célèbre cité fondée il y a 2 000 ans incluant le Khazneh, tombeau de 45 m de haut taillé dans la roche rouge."
@xtra.vels